CHOMAGE & RETRAITE (samedi, 03 septembre 2011)
Un lecteur a eu l’amabilité et la patience de commenter ou critiquer de nombreuses propositions de mon essai de programme présidentiel pour 2012. Comme chaque point mérite des développements et que le tout serait très long, je publie séparément ma réponse à chacun des objets, en rappelant la proposition en question et la position dudit lecteur.
108. Suppression des revenus minimums, remplacés par une prise en charge concrète par les communes (hébergement, nourriture, vêtement, transport)
Brath-z :
Voilà une mesure qui, vue la disparité économique entre les communes, risque fort d'engendrer d'innombrables inégalités, en sus d'inciter les riches à se retrouver dans les mêmes communes pour ne pas devoir financer les moyens d'existence des chômeurs.
Réponse :
Le problème, c’est que vous raisonnez toujours à l’envers. Vous ne vous dites pas : « voilà le but, voici les principes, quels sont les moyens ? », mais « voilà la situation et les traditions, faisons avec, ne changeons rien ».
Mon but est de relancer l’économie et de coller au plus près des principes. L’assistanat est une catastrophe individuelle et collective. Il incite les gens à se laisser aller au lieu de retrousser leurs manches. Bien sûr, ce discours n’a de sens que dans un contexte économique dynamique que l’ensemble des mesures que je propose devrait favoriser, celle-ci y contribuant également.
Ce n’est pas de l’argent que la société doit aux nécessiteux, mais de l’aide, le minimum vital. En l’occurrence, cette mesure y pourvoie.
Par ailleurs, quand je dis que l’aide concrète est à la charge des communes, cela ne veut pas dire que l’Etat (à tous les niveaux) ne pourrait pas aider financièrement celles qui en auraient besoin. Il va de soi que ces aides coûteraient à la commune, à la société de manière générale. Le but est seulement d’éviter qu’elles coûtent trop cher à la collectivité et que les bénéficiaires les perçoivent sous forme monétaire (ce qui favorise tous les abus).
109. Suppression de l’âge de la retraite : tout citoyen pour pouvoir prétendre à la retraite, doit avoir travaillé 40 ans (les métiers réputés usant bénéficient d’un coefficient supérieur)
- Les citoyens n’ont aucune obligation de prendre leur retraite.
- Les périodes de chômage ne sont pas prises en compte dans le calcul du temps passé à travailler, et pour cause !
Brath-z :
Là, je suis totalement opposé, et il s'agit d'une opposition irréconciliable.
Réponse :
Je maintiens ma proposition. Mais comme vous n’avez pas justifié votre opposition, je ne vois pas ce que je peux vous répondre. Le bon sens de cette mesure parle de lui-même. Je ne vois pas sur quoi vous fondez votre opposition. Peut-être sur la question du chômage ? Si c’est cela, vous oubliez que l’ensemble des mesures que je propose relanceraient à coup sûr l’emploi. J’ai l’impression que vous êtes enfermé dans la logique de l’assistanat qui nous perd et dont il faut absolument sortir !
110. Les indemnités retraites sont égales au meilleur salaire perçu dans les dix dernières années d’activité.
Brath-z :
Et ceux qui, se retrouvant au chômage après avoir travaillé trente ans dans une entreprise, passent leur dix dernières années d'activité à vivoter de métiers alimentaires ? Je vous signale que c'est là situation de plus en plus commune.
Réponse :
Dura lex sed lex. Vous oubliez cependant que je propose des mesures qui favorisent la relance économique, une qui interdit presque le temps partiel et, surtout, une qui encourage fortement les entreprises à employer des citoyens de plus de cinquante ans (mesure 111). Cessez de dissocier chaque mesure de l’ensemble ! Ne faites pas comme les politiciens qui prennent une mesure dans un domaine sans rien faire par ailleurs comme si les choses n’étaient pas liées.
12:10 Écrit par Philippe Landeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |