DE LA XENOPHOBIE (jeudi, 02 février 2012)

La xénophobie - aussi stupide que soit ce sentiment - est un droit inaliénable que seul le parti de l'Etranger peut contester, de même que seuls les défenseurs des délinquants et des criminels peuvent contester le droit à la légitime défense. On ne commande pas aux sentiments. On ne peut ni interdire de haïr ni obliger à aimer. Du reste, la xénophobie n'a de sens que dans la confrontation entre autochtones et immigrés*. Sans immigrés, la xénophobie n'a aucune raison d'être ou est sans effet. Il y a donc un paradoxe à dénoncer la xénophobie, de la part de ceux qui encouragent l'immigration tous azimuts en foulant au pied les sentiments des autochtones, au nom de leur démagogie et des intérêts des étrangers. Par ailleurs, quand l'immigration atteint des proportions démesurées, les immigrés deviennent malgré eux des envahisseurs et des colons ; la tolérance n'est plus de l'humanisme mais de la bêtise voire de la trahison ; la résistance à l'invasion et à la colonisation, qui ne relève plus de la xénophobie mais de la légitime défense, est alors un devoir (cf. déclaration des droits des peuples autochtones de l'ONU).   

* Des colons peuvent également faire preuve de xénophobie vis-à-vis des autochtones, mais, dans ce cas, ce sentiment est illégitime et fort de café puisque ce sont eux les étrangers.

19:36 Écrit par Philippe Landeux | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |