LES ILLUMINES ET LA FACE OBSCURE DE LARGENT (lundi, 28 mai 2012)

Je vous présente aujourd’hui, tel quel, un texte que j’ai écrit en 2002 à l’attention de David Icke, auteur du livre, en deux tomes, « Le plus grand secret », dans lequel il parle des Illuminati et autres sociétés occultes et développe la théorie des reptiliens. Je ne doute pas, pour ma part, que des groupes agissent dans l’ombre et tirent les ficelles du monde. Mais ceci n’explique pas tout, et se contenter de cette explication (pour le moins capilotractée en ce qui concerne les reptiliens) est le meilleur moyen de passer à côté de certaines évidences dérangeantes, de tourner indéfiniment autour du pot et de sombrer dans le délire. Se donner bonne conscience aux dépens d’autrui est un réflexe vieux comme le monde mais ne fait pas avancer le schmilblick.

Le livre de M. Icke m’a donné l’occasion de me livrer à un exercice que la plupart des livres politiques permettent d’effectuer. C’est donc à titre d’exemple utile que j’ai exhumé le texte suivant.

UN DETAIL DE TAILLE !

M. Icke est passé à côté d’un élément essentiel alors qu’il tournait manifestement autour. Lequel ? Pour vous aider à trouver, voici un texte concocté à partir de phrases tirées de son livre "Le plus grand secret".

Parmi les domaines énumérés, c’est celui des finances qui a le plus d’importance pour la question du contrôle, de la création et de la manipulation de l’argent. (p. 319, TI) La présence physique a été remplacée par la présence financière, et le contrôle manifeste est devenu un contrôle clandestin. (p. 217, TI) Un emprisonnement travesti en liberté, un contrôle caché au lieu d’un contrôle manifeste. (p. 234, TI) Le système bancaire a rendu l’humanité esclave de monnaies et d’argent irréels. (p. 229, TI) Mayer Amschel Rothschild est cité pour avoir dit : Donnez-moi le contrôle de la devise d’un pays et je ne m’occupe plus de qui fait les lois. (p. 323, TI) C’est la raison pour laquelle les mêmes politiques sont imposées dans tous les pays (p. 218, TI). Il est beaucoup plus difficile d’identifier et, par conséquent, de résister à l’invasion de l’esprit et de la sphère financière. (p. 91, TII) Pour terroriser les gens vous n’avez pas besoin d’un fusil ou d’une bombe. Vous pouvez le faire en menaçant de détruire leur gagne-pain et de les expulser de leurs maisons pour vous faire payer des taxes illégalement. (p. 331, TI) La manipulation qu’exerce la Fraternité babylonienne sur le système financier fait en sorte que vous ne pouvez trouver un emploi. Cette force créatrice toute-puissante qui se trouve en vous ne peut être réprimée. Alors, elle se manifeste d’une manière qui se trouve déséquilibrée, empreinte des vibrations de la colère, du désespoir ou de la frustration. C’est ainsi que naît la violence et l’appétit pour les stupéfiants et l’alcool qui servent à étouffer la douleur émotionnelle. (p. 357, TII) Lorsque les gens sont amenés à vivre dans un état permanent de peur, d’impuissance et de désespoir, ils en viennent à se dissocier de la réalité et à devenir les moutons qu’ils sont encouragés à être. Ils ne vivent plus qu’à la dérive dans un état d’engourdissement servile. (p. 320, TII)

Ce texte à lui seul ne permet peut-être pas de réaliser la lacune de M. Icke, pourtant visible comme le nez au milieu de la figure. Aussi, pour mettre les points sur les "i", voici quelques phrases commentées :

La présence physique a été remplacée par la présence financière, et le contrôle manifeste est devenu un contrôle clandestin. (p. 217, TI) Un emprisonnement travesti en liberté, un contrôle caché au lieu d’un contrôle manifeste. (p. 234, TI ) Dès lors que Largent [croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire pour échanger] existe, il y a des pauvres et des riches. Les riches sont les valets de Largent, mais les pauvres sont ses esclaves. Les riches sont les maîtres qui servent un tyran désincarné. Tout le monde ressent cette tyrannie, mais personne ne réalise d’où elle vient, car nul n’admet que la tyrannie ne soit pas le fait d’un homme. Mais dénoncer ou persécuter les riches ne sert à rien, comme nous l’a appris l’expérience. Leurs têtes peuvent tomber, elles n’entraînent pas Largent dans leur chute car son principe n’est pas fondamentalement remis en cause. Dès lors, les riches n’apparaissent plus comme des tyrans, puisque le seul véritable tyran est Largent, mais ils n’en demeurent pas moins les maîtres occultes du jeu. L’erreur est donc de revenir à nouveau à la croyance que la tyrannie est d’origine humaine, même si elle est effectivement servie pas des hommes.

Il est beaucoup plus difficile d’identifier et, par conséquent, de résister à l’invasion de l’esprit et de la sphère financière. (p. 91, TII) Ceci ne s’applique-t-il pas à Largent lui-même, à Largent qui est un fruit de notre imagination bien qu’il ait des conséquences réelles par la suite ? Or qui dénonce Largent ? Qui ose identifier Largent, non comme un moyen d’oppression, mais comme sa source même ? Est-ce parce que Largent n’est pas un homme qu’il ne peut sévir, que ses principes ne sévissent pas et avec plus de force que s’il était un tyran de chair ? C’est précisément parce qu’il est désincarné, que personne ne le conçoit comme un tyran, que personne ne s’y oppose et qu’il sévit en toute liberté !

Mayer Amschel Rothschild est cité pour avoir dit : Donnez-moi le contrôle de la devise d’un pays et je ne m’occupe plus de qui fait les lois. (p. 323, TI) Comment avoir le contrôle financier s’il n’y a pas d’argent ? Mais, ce qu’il faut retenir de cette phrase, c’est que les lois de Largent dépassent toutes les lois que les hommes peuvent édicter. Dans un système monétaire, le véritable maître, c’est Largent. Nul ne peut déroger à ses lois. Il suffit de regarder autour de nous pour le constater tous les jours, chaque seconde. Dès lors, il ne faut pas s’étonner de la phrase suivante :

C’est la raison pour laquelle les mêmes politiques sont imposées dans tous les pays (p. 218, TI). Largent impose ses lois. CQFD

Pour terroriser les gens vous n’avez pas besoin d’un fusil ou d’une bombe. Vous pouvez le faire en menaçant de détruire leur gagne-pain et de les expulser de leurs maisons pour vous faire payer des taxes illégalement. (p. 331, TI) Même s’il n’est pas un homme, Largent n’est-il pas un tyran ? Ceux qui font planer des menaces de représailles financières, font-ils autre chose que mettre en garde contre le courroux du tyran de ce monde ?

Le système bancaire a rendu l’humanité esclave de monnaies et d’argent irréels. (p. 229, TI) Pourquoi ne pas dire tout simplement que l’humanité est esclave de Largent, qu’elle est enfermée dans la logique monétaire, et que Largent est un tyran ?

Bien entendu, les gouvernements pourraient créer leur propre argent sans frais, et n’auraient aucun intérêt à payer au cartel banquier privé. (p. 211, TI ) Ils pourraient aussi abolir Largent s’ils comprenaient en quoi cette abolition consiste et qui n’a rien à voir avec l’idée que les gens s’en font. Pourrait-il y avoir changement plus radical ?

Parmi les domaine énumérés, c’est celui des finances qui a le plus d’importance pour la question du contrôle, de la création et de la manipulation de l’argent. (p. 319, TI) Un monde guidé par la force créatrice et non par les profits des banquiers de la Fraternité. (p. 357, TII) Abolir Largent serait-il le coup le plus rude porté à la Fraternité ?

L’argent dans les banques est un mythe, un autre abus de confiance. (p. 319, TI) Largent ne repose que sur la croyance que les échanges exigent son existence. Largent est un concept qui repose sur la notion de valeur (héritée du troc) et le principe de l’unité. Qu’est-ce que la notion de valeur sinon, au départ, un paramètre subjectif ? Car, par la suite, l’échange impliquant la notion de valeur (le troc) amène à adopter la monnaie qui finit par imposer ses propres valeurs. Qui fixe les prix ? Les prix sont essentiellement la conséquence d’autres prix, de sorte que les valeurs s’établissent indépendamment de la volonté des hommes. Les hommes sont donc entraînés dans un cercle vicieux sur lequel ils n’ont pas de prise, alors que, paradoxalement, ce tourbillon n’existe que parce qu’ils croient en Largent, en la nécessité d’un étalon de valeur. 

Si nous respections la valeur intrinsèque de la créativité… Nous connaissons le prix de chaque chose, mais la valeur d’aucune. (p. 357, TII) Comment nous soumettre aux lois de Largent et aux valeurs qu’il établit, et respecter en même temps la valeur intrinsèque des choses. Largent repose sur la notion de valeur. Largent ne peut exister sans que nous acceptions les valeurs qu’il impose. Nous ne pourrons donc pas respecter la valeur intrinsèque des choses tant que Largent existera. Faut-il abolir Largent ?

Lorsque  les gens sont amenés à vivre dans un état permanent de peur, d’impuissance et de désespoir, ils en viennent à se dissocier de la réalité et à devenir les moutons qu’ils sont encouragés à être. Ils ne vivent plus qu’à la dérive dans un état d’engourdissement servile. (p. 320, TII) Il faut donc commencer par détruire cet état, ce contexte. Largent n’est-il pas au cœur de nos "sociétés" capitalistes ?

La manipulation qu’exerce la Fraternité babylonienne sur le système financier fait en sorte que vous ne pouvez trouver un emploi. Cette force créatrice toute-puissante qui se trouve en vous ne peut être réprimée. Alors, elle se manifeste d’une manière qui se trouve déséquilibrée, empreinte des vibrations de la colère, du désespoir ou de la frustration. C’est ainsi que naît la violence et l’appétit pour les stupéfiants et l’alcool qui servent à étouffer la douleur émotionnelle. (p. 357, TII) Quand il est aussi clair que Largent est le moyen d’étouffer l’humanité, en la divisant par l’inégalité, comment ne pas penser à l’abolir ?

La Fraternité babylonienne connaît la loi de l’attraction et elle a mis en place un courant énergétique qui attire à elle l’argent dont elle a besoin. (p. 348, TII) 1) Il n’est pas besoin d’être sorcier pour comprendre pourquoi Largent va à Largent. 2) La richesse de la Fraternité repose peut-être sur des courants d’énergie, en tout cas elle n’hésite pas à se salir les mains pour s’en procurer. 3) Une seule chose est sûre, Largent est son arme la plus puissante, et peut-être sa seule arme.

Il est également important de nous libérer les uns les autres. (p. 349, TII) Largent nous oblige à nous asservir les uns les autres. Paradoxalement, l’individualisme est le terreau de la tyrannie. Diviser pour mieux régner. Fatalement, l’individualisme qui est la division extrême, favorise toutes les entreprises tyranniques. Or l’individualisme est lié à l’inégalité qui elle-même est liée à Largent. Avant de nous libérer spirituellement, il faut nécessairement qu’entre les hommes s’établissent des rapports pacifiques, il faut que les citoyens soient égaux, et non qu’ils soient des individus s’opprimant les uns les autres pour arracher des droits.

Equilibre égale harmonie. Déséquilibre égale disharmonie. Pour aboutir à la disharmonie, le déséquilibre s’impose. (p. 320, TII) L’inégalité n’est-elle pas le premier déséquilibre (au niveau des droits), la première source de conflit ? L’harmonie n’exige-t-elle pas l’Egalité, donc l’abolition de Largent ?

Yeats a écrit que l’objectif de la Fraternité babylonienne est que l’inégalité devienne loi (une inégalité devenue loi). (p. 248, TI) Quelle est la première conséquence de Largent ? L’inégalité.

Nous sommes à une époque de changement phénoménaux pendant laquelle s’effondreront tous les systèmes de croyance. (p. 351, TII) Largent n’est-il pas de toutes les croyances la plus funeste ? Il serait temps de s’en rendre compte !

Voir : Qu'est-ce que Largent ?

20:04 Écrit par Philippe Landeux | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |