LE CORONAVIRUS & LE CIVISME (vidéo) (lundi, 04 mai 2020)
« La guerre est toujours le premier vœu d’un gouvernement puissant
qui veut devenir plus puissant encore. »
Robespierre
18 déc. 1791
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Dans cette vidéo, je vais traiter la crise du coronavirus sous l’angle du Civisme.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vais donc poser le cadre général, c’est-à-dire la façon dont le Civisme voit le monde.
Grille de lecture générale
Pour ceux qui ne connaissent pas le Civisme, je rappelle qu’il prône un système, la Cité, dans lequel les Citoyens seraient égaux en devoirs et en droits, notamment égaux dans le droit d’accéder librement au marché. Le droit d’accéder librement au marché leur serait donc conféré par la Citoyenneté, et non plus par quelque monnaie que ce soit. Je n’en dis pas davantage ; ceci est suffisant pour mon propos.
Le Civisme fait de l’Égalité (des Citoyens, en devoirs et en droits) le Principe fondamental de l’ordre social, Principe qui n’a rien de nouveau en apparence, mais qu’aucune théorie n’a posé comme lui. Pour le Civisme, l’Égalité implique un système non-monétaire (chose révolutionnaire en soi) et elle ne concerne que les Citoyens (ce qui est presque tout aussi révolutionnaire). Elle va donc de pair avec les notions de Peuple, de Nation, de patrie, de patriotisme, de souveraineté du Peuple (démocratie) et de souveraineté nationale (indépendance).
À l’opposé, évidemment, l’inégalité, dont le Civisme voit la source dans Largent. Largent, qui s’écrit « Largent », c’est la croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire pour échanger. De cette croyance découle la monnaie, le système monétaire et le capitalisme. La monnaie est un monde d’échange entre individus qui insuffle l’individualisme, le faux universalisme sous le nom de droit-de-l’hommisme, l’antinationalisme, le sans-frontiérisme, le mondialisme et, potentiellement, l’immigrationnisme, prôné sous couvert d’antiracisme. Mais la monnaie incarne les droits et ne peut pas, de par le simple jeu des valeurs, se répartir également, de sorte que le système monétaire est fatalement inégalitaire et tyrannique. L’inégalité signifie exploitation et oppression des masses, profit et pouvoir pour quelques-uns.
Voilà donc deux conceptions absolument incompatibles, celle qu’il faut atteindre et celle qui régit actuellement le monde en général et la France en particulier. Il y a deux camps en théorie. En pratique, les choses sont cependant moins tranchées. À l’exception des partisans du Civisme, personne n’a encore compris que l’inégalité est inhérente à Largent et au système monétaire. Ainsi trouve-t-on des gens qui, par instinct ou simple bon sens, défendent toutes les notions consubstantielles à l’Égalité (peuple, patriotisme, démocratie, etc.) mais ne vont pas jusqu’à remettre en cause le système monétaire. Qu’ils invoquent ou non l’Égalité, ils prônent moins d’inégalités. Ils ignorent qu’il est dans la nature d’un système intrinsèquement inégalitaire de pousser vers toujours plus d’inégalités, et non de tendre à les résorber. Ils ont de bonnes dispositions mais une mauvaise théorie. Ils veulent tout et son contraire. Ils s’opposent à tous les effets de Largent, mais, en ne le dénonçant pas lui-même, ils en sont des partisans par défaut et sont donc en partie responsables de tout ce à quoi ils s’opposent, puisqu’ils contribuent à en perpétuer la cause. Le cas le plus aberrant est celui de ceux qui prétendent défendre leur peuple ou leur nation mais rejettent catégoriquement l’Égalité. Il faut dire, à leur décharge, que, s’ils ne comprennent rien à l’Égalité, ceux qui la prônent n’y comprennent généralement rien non plus.
De l’autre côté, les ennemis éternels du peuple, les partisans déclarés de Largent, et de tout ce qu’il implique, se rencontrent principalement chez les profiteurs de l’inégalité, les riches et tous ceux qui croient en être ou espèrent en être un jour. Ceux-là ont le pouvoir économique, le contrôle des principaux médias et ils tiennent aussi, de manière directe ou indirecte, le pouvoir politique (législatif et exécutif). Cependant, seuls, ils ne pèseraient pas lourd. Heureusement, la police et les forces de l’ordre, qui devraient servir le peuple, sont aux ordres de l’État, c’est-à-dire des leurs. Par ailleurs, la propagande a exacerbé l’individualisme qui puise aussi à d’autres sources que le système monétaire (la spiritualité, par exemple), mais qui conduit sur la même ligne idéologique : antinationale, sans-frontiériste, immigrationniste, antiraciste. Tous ces biais maintiennent dans le giron capitaliste des gens qui vomissent le capitalisme. Ceux-là aussi veulent tout et son contraire. Mais qu’ils aient le choix entre un défenseur de la nation et un capitaliste, banquier de surcroît, et ils choisiront le capitaliste pour faire « barrage à la haine », comme ils disent.
En fin de compte, Largent n’a pas d’ennemis à l’heure actuelle. Tous nos contemporains sont des capitalistes, qu’ils en soient conscients ou non.
Le gouvernement actuel
Il est assez évident que Macron est le représentant des ultra riches et le valet docile de Largent. Son but est le règne absolu de son maître, en France et sur le monde. Il s’emploie à briser tout ce qui s’y oppose. Il est l’ennemi absolu du peuple. Il ne s’en est d’ailleurs pas caché. Il applique le dogme à la lettre : tout pour les riches, destruction des protections, accroissement des inégalités, sans-fontiérisme économique, répression des mouvements populaires inévitables.
Un point sur lequel il faut nous arrêter, car relativement incompréhensible. Pourquoi s’acharne-t-il à détruire la France et le peuple français ? Car il détruit bien la France en la vendant par petits bouts, en la dépouillant de toute souveraineté, en dotant même nos soldats d’armes étrangères. Et il détruit bien le peuple français en poursuivant la politique immigrationniste, en signant le pacte de Marrakech (qui interdit toute critique à l’endroit de l’immigration), en n’opposant toujours aucune résistance aux revendications communautaristes, en tolérant la quasi impunité des délinquants et criminels étrangers, en laissant les enclaves étrangères se développer, bref en affaiblissant et réprimant les Français pendant que les envahisseurs se renforcent et les terrorisent sans risque. Il ne fait en cela que poursuivre l’œuvre de ses prédécesseurs qui étaient animés par la même logique. Mais quelle est cette logique ? A première vue, il s’agit de la logique capitaliste qui est de faire baisser le coût du travail pour augmenter les profits, soit en délocalisant la production, soit en faisant venir une main d’œuvre moins exigeante. Dans les deux cas, le risque de chômage et le chômage réel cassent les « luttes sociales ». C’est dégueulasse, mais cela à un sens. En revanche, à quoi rime la poursuite d’une immigration effrénée quand il y a déjà des millions de chômeurs et que la plupart des immigrés ne travailleront pas ? Loin d’être la chance que l’on nous vante, ils seront à l’évidence un poids pour la communauté nationale. Par ailleurs, une immigration de peuplement ininterrompue ne peut avoir à terme qu’un résultat : la submersion de la population d’origine. C’est là précisément le but recherché. Le peuple français a seul la capacité de renverser le capitalisme et d’anéantir Largent. (La théorie existe déjà.) Le peuple français ne le sait pas encore, mais le capitalisme, lui, le pressent et prend les devants. L’immigration est faite pour le paralyser, et il ne sera jamais mieux paralysé que s’il est totalement anéanti par elle. Les capitalistes ne veulent plus voir de Gilets jaunes….
Voilà le logiciel de Macron. Avant même que ne survienne la crise du coronavirus, ce gouvernement, pas plus que les précédents, ne méritait la moindre confiance. Nous sommes gouvernés par des gens qui ne nous veulent pas du bien, qui ne veulent même pas notre mort, qui voudraient juste que nous n’existions pas ou que nous acceptions d’être de simples numéros pour ne pas gêner Largent.
Le coronavirus
C’est dans ce contexte qu’est apparu le coronavirus. Alors virus naturel ou artificiel ? Accident ou fuite volontaire ? Grave ou bénin ? Je n’entrerai pas dans ces questions auxquelles je ne suis pas qualifié pour répondre. Je ne veux entrer que dans les questions dont les réponses relèvent du bon sens.
Il est à noter que les économistes prédisaient pour 2020 un effondrement des banques et une crise pire que celle de 2008. Ce virus arrive à point nommé pour masquer la faillite du système. Ce virus existe pourtant bien. Mais sa gravité n’est-elle pas exagérée à dessein ?
Aussi incertains soient-ils, les chiffres nous disent que le coronavirus n’est pas plus mortel que les grippes ordinaires dont on ne parle jamais. Alors pourquoi avoir fait tout une histoire de ce virus-là ? Il semblerait que ce soit en raison de sa capacité de diffusion rapide et des complications inédites qu’il entraîne. Ce qui explique pourquoi les hôpitaux ont été submergés d’un coup, d’autant plus que leurs capacités étaient réduites, et pourquoi médecins de terrain et soignants, qui manquaient du matériel élémentaire et ont payé un lourd tribut, sonnaient l’alarme. Ce virus n’est peut-être pas si grave globalement, mais il est assurément terrible pour ceux qui le côtoient.
C’est, dans le meilleur des cas, ce qui explique les flottements du Gouvernement Macron de janvier à mi-mars.
Le gestion du gouvernement
Mais le Gouvernement n’est pas le premier péquin venu. Il a des services. Il sait. Il savait ce qu’il se passait en Chine (je ne parlerai même pas des implications des Français dans le laboratoire du Wuhan). Il ne pouvait ignorer la gravité de la situation sur place. Il ne pouvait ignorer le danger que cela serait pour la France si le virus y parvenait. Qu’a-t-il fait alors ?
A-t-il fermé les frontières à la circulation des hommes, au moins ? Non.
A-t-il reconstitué le stock de masques indispensables, liquidé par le gouvernement précédent, dont faisait partie Macron lui-même ? Non.
Il n’a pas seulement pris ces précautions élémentaires, il a fait le contraire….
Il a organisé le rapatriement des Français en Chine.
Pour aider à ce rapatriement, il a envoyé des militaires en Chine, dont certains sont revenus porteurs du virus, comme il fallait s’y attendre.
Alors que l’Italie était déjà gravement touchée et placée sous confinement, il n’a pas empêché que des milliers de supporters italiens viennent à Lyon pour un match de foot.
Alors que des voix s’élevaient pour réclamer la fermeture des frontières, il a éludé une fois de plus cette mesure de bon sens en faisant dire que le virus n’a pas de passeport. En fait, jamais il n’ordonnera leur fermeture ; il n’ordonnera même pas que les entrants soient automatiquement testés ou mis en quarantaine. L’Étranger est sacré !
Il aurait voulu que le virus arrive en France et se répande, qu’aurait-il fait d’autre ?
Non moins troublante, l’interdiction de la chloroquine, utilisée depuis des décennies, peu avant qu’un des plus illustres chercheurs français ne découvre qu’elle est un élément essentiel pour prévenir l’aggravation de la maladie, un chercheur que les médias macronolâtres et les représentants de Big Pharma n’ont cessé de dénigrer depuis. Visiblement certains tenaient plus à voir le virus faire des dégâts, avant qu’ils ne puissent proposer un vaccin à prix d’or, que de le vaincre de suite pour pas cher, quoiqu’ils n’aient pas perdu l’espoir d’inoculer on ne sait quoi à toute la population. Soudain, le principe de précaution prévalait pour reporter aux calendes grecques le remède du chercheur, comme si lui-même n’avait pris aucune précaution et n’était pas plus autorisé que tous ces gens qui bavaient sur lui.
Maintenant, le virus était là. Le gouvernement a-t-il préconisé de porter des masques, même de fortune ? Non. Il a fait mieux. Il a déconseillé d’en porter.
Et soudain, virage à 180°. Du jour au lendemain, tout le monde confiné chez soi. Toutes les boutiques, tous les commerces, toutes les entreprises fermés. La France a l’arrêt. La première mesure qui aurait du être prise dans la foulée était évidemment un moratoire sur les loyers et les dettes. L’État condamnait les gens à ne pas gagner d’argent, mais il ne les dispensait pas de payer… Avec quoi ? Les aides qu’il a proposées par la suite (et qui représentent une somme colossale) sont ridicules par rapport aux besoins individuels et n’éviteront pas des centaines de milliers de faillites. Ces gens qui ont Largent pour Dieu ne savent-ils donc pas comment le système monétaire fonctionne ou ont-ils résolu de liquider la France ? Et que l’on ne dise pas que l’on ne peut pas tricher avec les règles du jeu ! L’État sait très bien le faire quand ça l’arrange… mais sauver la France n’est pas un enjeu qui en vaut la peine apparemment !
Soudain, donc, tout le monde s’est vu contraint de rester chez lui. Les frontières et les barrières ont du bon finalement, surtout quand on n’a ni masques, ni tests, ni remède, quand on n’a rien fait pour en avoir, quand on a même tout fait pour ne pas en avoir. Un discours guerrier semblait marquer une prise de conscience et un changement de cap. On déplorait la destruction de l’industrie française, on appelait à relocaliser la production, on exaltait la souveraineté comme pour réhabiliter les frontières, on sonnait la mobilisation, on se sentait enfin français, on donnait l’impression de s’élever à la hauteur des circonstances… Que des mots…. Les capitalistes ne croient pas en la vertu du peuple. En fait de souveraineté, il n’était question que de souveraineté européenne ; il s’agissait de rester dans la même logique capitalo-mondialiste. En fait de mobilisation nationale et de relocalisation, l’Etat n’a pris aucune mesure de salut public pour produire des masques en France : il en a commandé en Chine, lesquels n’arriveront pas avant des mois. Il n’a pas davantage indiqué aux Français comment en fabriquer avec les moyens du bord. Mieux encore ! Il a interdit aux pharmaciens de leur en vendre. Il a interdit aux communes de prendre des arrêtés imposant d’en porter. Tout le monde est confiné en théorie, mais chacun peut se faire une dérogation pour sortir. La police est toutefois déployée pour réprimer certains abus au moyen d’amendes ridicules, dont le montant finira par être augmenté. Mais la traque des abus a ouvert la traque des Français, jusqu’au fond des bois. Il essaye de voir jusqu’où nous sommes capables d’aller dans l’obéissance. Dans le même temps, les ordres sont donnés pour laisser les racailles se soustraire aux consignes générales. Leurs frères sont libérés en masse des prisons. Il n’y a aucune rupture idéologique.
Des masques auraient suffit pour éviter cette situation. Que la France en ait manqué au départ, soit. Mais ce gouvernement n’a rien fait pour que les Français puissent s’en procurer ou s’en faire et être ainsi assez protégés pour ne pas en arriver à les confiner et à ruiner le pays.
Même sans masque, des traitements efficaces, comme semblent l’être la chloroquine ou simplement les antibiotiques, auraient rendu ce virus relativement bénin (sauf cas particuliers) et le confinement inutile. Mais ce gouvernement a tout fait pour écarter cette option et que tous les espoirs soient placés dans un vaccin produit par ses amis.
Nous en sommes là et le déconfinement va commencer dans quelques jours. Il fallait bien en sortir. Mais la France est-elle mieux armée et mieux dirigée ? Non ! Nous avons toujours les mêmes dirigeants, avec la même idéologie et les mêmes incompétences apparentes qui cachent une trahison évidente. Ces gens-là retombent toujours sur leurs pattes. Que ce virus ait été une machination de haut vol ou un accident de la nature, que ce Gouvernement ne l’ait pas vu venir ou l’ait laissé entrer, qu’il ait détruit un peu plus la France volontairement ou fortuitement, dans tous les cas ce sont eux qui tiennent les rennes et tournent tout en faveur de « leur projet ». Au nom de la santé publique, ils ont habitué les Français à se soumettre, à applaudir, à être surveillés, à être isolés ; ils ont dressé les policiers contre eux ; ils envisagent des dispositifs, soi-disant temporaires, pour les traquer. Tout ceci n’annonce pas un gouvernement qui va garantir les libertés mais qui va, au contraire, les resserrer pour assurer son pouvoir et celui de ses amis. Mieux ! Au nom de la santé publique, ils interdisent qu’aucune tête ne dépasse et ils ont le front d’exiger que l’union nationale se fasse autour d’eux. Leur culot est sans limite !
Les dangers du coronavirus
Le véritable danger du coronavirus n’est pas sanitaire (pardon pour ses victimes !) ; il est économique et politique. La vraie catastrophe sera la ruine de très nombreuses petites entreprises et sans doute le suicide d’un grand nombre de petits entrepreneurs. La cause de ces ruines ne sera pas le coronavirus lui-même mais les mesures économiques ineptes adoptées par ce gouvernement. Une chaîne peut tourner ou être à l’arrêt sans dommage. Mais laisser tourner des maillons pendant que les autres sont à l’arrêt, et c’est la rupture assurée. C’est ce qu’a fait ce Gouvernement. Sans doute ne l’a-t-il pas fait sciemment, mais par soumission à la logique capitaliste dans un moment exceptionnel où il fallait la contourner. Mais ce gouvernement, qui travaille depuis toujours à la destruction de la France, sera-t-il vraiment chagriné qu’elle soit ruinée ? Si le coronavirus n’avait pas existé, il aurait fallu l’inventer !
J’ai dit que le deuxième danger était politique. Politique au sens large. Nous avons vu que cette crise allait justifier que le gouvernement s’arroge tous les pouvoirs, et écrase toute opposition politique ou populaire. Or nous savons que son but n’est pas l’intérêt du peuple. A quoi va-t-il donc employer son pouvoir ? Tout simplement à renforcer toujours plus son pouvoir sur le peuple et à servir les intérêts de ses amis richissimes sur le dos du peuple quitte à le tuer, tel la poule aux œufs d’or. Les moyens de surveillance générale et de répression sont prêts (drones, radars, flashball, etc.). Le revenu d’existence, c’est-à-dire d’asservissement, est dans les cartons. Censure et autocensure sont à l’ordre du jour dans les médias et sur les réseaux sociaux, toujours au nom de l’antiracisme et maintenant des antifakenews. La surveillance individuelle via l’informatique et les vaccins n’attendent qu’un feu vert. Tout ce qui rapporte de l’argent aux grands groupes a libre cours, même et surtout si rien ne repousse derrière (5G, glyphosate). Quant à l’encouragement de l’invasion, il ne se dément pas.
Le coronavirus dans la Cité
Dans la Cité, il en aurait été tout autrement, que le coronavirus ait été un danger réel et, à plus forte raison, s’il n’ait qu’une conspiration au service du Nouvel Ordre Mondial, c’est-à-dire du Royaume Universel de Largent. Dans ce second cas, la Cité n’aurait pas marché dans la combine. Point final.
Mais en ne retenant que la première hypothèse d’une menace réelle, la Cité y aurait été préparée. Il ne lui aurait rien coûté d’avoir des stocks stratégiques ; elle ne les aurait pas liquidés pour faire des économies de bouts de chandelles et, encore moins, pour favoriser les ravages d’une maladie providentielle.
Ayant rompu avec l’idéologie mondialiste et sans-frontiériste, elle n’aurait pas hésité une seconde à fermer les frontières.
En admettant que le virus arrive malgré tout, elle aurait imposé le port du masque ; elle aurait expliqué comment en fabriquer ; elle aurait mobilisé les Citoyens et les entreprises pour en produire, ainsi que tout le matériel nécessaire pour faire face. Dans une logique patriotique, elle aurait fait appel au génie de la nation pour pourvoir à tout. Loin d’étouffer les découvertes prometteuses, pour préserver des intérêts financiers, elle les aurait aussitôt répandues.
En admettant, enfin, qu’une période de « confinement » eut été malgré tout nécessaire, elle aurait simplement mis les Citoyens et les entreprises à l’arrêt. Nul ne se serait vu reproché de ne pas remplir ses devoirs comme d’ordinaire. Personne n’aurait rien perdu de ses droits. Le travail aurait repris, les entreprises auraient rouvert une fois le confinement levé. L’argent n’aurait pas servi à les étrangler. La Cité aurait repris le cours normal des choses comme un train après un arrêt en gare.
Bref, cela n’aurait été rien d’autre qu’une crise sanitaire contre laquelle la Cité aurait mobilisé toutes ses forces pour la réduire autant et aussi vite que possible.
Les suites dans les conditions actuelles
Mais tel n’est pas le contexte dans lequel nous sommes. Cette crise sera un désastre. Que le gouvernement ait été incompétent ou qu’il ait simplement poursuivi son projet en secret, les mécontents sont légions, les reproches fusent à juste titre et la fureur gronde. Que va-t-il se passer ? Rien.
Une véritable révolution est à exclure, puisque les idées véritablement révolutionnaires, contre Largent, pour l’Égalité bien comprise, ne sont pas encore dans l’air du temps. Des capitalistes en colère sont toujours des capitalistes qui servent bon gré mal gré le capitalisme.
Mais peut-on seulement envisager un renversement du gouvernement ? Pas davantage. Le Gouvernement détient tous les pouvoirs. Il peut aussi bien étouffer les agitations de couloir qu’écraser un mouvement de rue. Mais la véritable faiblesse vient de la rue elle-même (parce que les gouvernements successifs se sont employés à l’affaiblir). Elle n’a ni projet, ni leader, ni unité, parce que la France est plombée par l’immigration. La rue, ce n’est pas le peuple français. C’est le peuple français plus les immigrés. Or les uns et les autres n’ont pas les mêmes intérêts. Par ailleurs, les Français sont eux-mêmes divisés entre patriotes et immigrationnistes. Ils ne peuvent avoir le même projet, donc s’entendre sur des leaders, donc agir de concert. Ils sont divisés par la question de l’immigration avant même de commencer à agir. Ils sont plus ennemis les uns des autres qu’ils ne le sont du gouvernement ; ils se battraient entre eux bien avant d’avoir renversé ce dernier. C’est ainsi que les Gilets jaunes qui n’avaient aucune chance dès le départ furent en outre sabordés de l’intérieur par les immigrationnistes. Rappelons que les immigrationnistes ont voté pour Macron ou ont contribué à le faire élire, et que, face à tout redressement du patriotisme, vu par eux comme du fascisme, ils se serreraient encore autour de lui. L’immigration joue parfaitement le rôle de diviseur que le capitalisme lui a assigné.
Ainsi en revient-on toujours au même point. Ceux qui ne veulent pas libérer le peuple français du poison de l’immigration ne veulent pas sauver la France et, arriveraient-ils au pouvoir, avec toutes leurs bonnes intentions, qu’ils seraient autant un fléau pour elle que ne l’est le capitalisme en tant que tel. D’un autre côté, ceux qui voient le danger n’ont pas les moyens de le circonvenir. La France va donc continuer à s’enfoncer et à disparaître lentement, à moins que les immigrés, prenant l’impunité dont ils jouissent pour des forces propres, franchissent les bornes et se livrent à des carnages d’une ampleur inédite qui souderont enfin les Français contre eux. La crise économique qui s’annonce pourrait être un autre déclencheur, en créant des tensions dans des directions imprévues. D’une manière ou d’une autre, il nous faut sortir de la spirale immigrationniste. Alors seulement la France aura une chance de survivre et, un jour, d'anéantir Largent et d’établir enfin le gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple.
21:46 Écrit par Philippe Landeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |