PENSEE DU JOUR : la charrue avant les boeufs (lundi, 18 novembre 2013)
Faire passer les droits de l'Homme avant ceux du Citoyen, c'est mettre la charrue avant les boeufs, c'est scier la branche sur laquelle est assise la Cité qui seule peut reconnaître et garantir des droits.
19:39 Écrit par Philippe Landeux | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Salut Philippe,
je suggère un nouveau slogan pour nos droits-de-l'hommistes [gag] :
"LES DROITS DE L'HOMME-MASSE"
http://ripostelaique.com/la-france-creve-parce-quelle-est-un-peuple-de-victimes-consentantes.html
Salut et fraternité,
JPH
Écrit par : Jacques Philarcheïn | lundi, 11 novembre 2013
Salut,
Je dirais plutôt "droits de l'homme désincarné" ou "droits de l'homme imaginaire".
S & F
Écrit par : Philippe Landeux | mardi, 12 novembre 2013
Absolument : d'ailleurs l'homme désincarné est une des expressions favorites d'Ortega y Gasset pour désigner l'homme-masse ; quant à Simone Weil (la philosophe), elle évoque quelques années plus tard l'homme déraciné, ce qui revient au même. Cette philosophie des années 20-30-40 est excellente pour caractériser ce syndrome de l'homme-masse qui ne se reconnaît plus que des droits sans aucun devoir, ni référence à une quelconque tradition.
Comme philosophe, tu fais d'ailleurs partie de ceux qui ont remis la notion de DEVOIR à l'honneur ;-)
Bien à toi,
JPH
Écrit par : Philarcheïn | lundi, 18 novembre 2013
Merci Jacques. Il ne reste plus qu'à remettre les devoirs dans les faits.
Écrit par : Philippe Landeux | mardi, 19 novembre 2013