SI J’ETAIS PRESIDENT… EN 2012 (jeudi, 21 juillet 2011)
Projet de programme patriotique
Les élections présidentielles de 2012 approchent. Je me suis donc demandé ce que je proposerais aux Français si j’étais en position de me présenter, autrement dit ce que j’espère du prochain président de la République Française.
Ceux qui ont l’habitude de me lire savent que je prône une théorie personnelle, appelée Civisme, d’après laquelle la Cité (la Société) doit et peut fonctionner sans monnaie afin que l’Egalité soit réellement. Cette révolution approche mais son heure n’est pas encore venue. Le programme ci-après n’a donc pas pour but d’appliquer tous les Principes, c’est-à-dire d’ériger la Cité, car il est impossible de faire abstraction de Largent et de la monnaie, de leurs lois et de leurs effets pervers à tous les niveaux. Il a pour seule ambition de rappeler certains Principes et de faire au mieux dans le contexte actuel.
Ce programme n’est pas chiffré. Mais qui est encore dupe des chiffres avancés par les uns et les autres ? La politique, une fois au pouvoir, c’est du bricolage. Elle est (ou devrait être) affaire de bon sens, de courage, d’honnêteté et de patriotisme, autant de qualités qui sembleraient faire défaut à nos dirigeants depuis quarante ans s’ils n’étaient à l’évidence des traîtres. La France est dans une situation désastreuse, politiquement, économiquement, socialement et humainement. Les responsables de cette situation, éternels candidats à leur propre succession, peuvent-ils encore faire illusion en présentant des chiffres notoirement bidons auxquels ils font manifestement dire n’importe quoi ? Leur est-il permis de piéger leurs détracteurs en exigeant d’eux, à leur tour, un numéro d’illusionniste ? Non ! Assez de ces astuces ! Fini les boniments ! Ce n’est pas d’experts en manipulation de chiffres dont la France a besoin, mais de Français couillus, désireux et capables de la sauver du naufrage. Il est temps que ce pays échappe à la corde des bureaucrates et que les patriotes lui donnent un bon coup de fouet.
La France n’est pas faite pour la médiocrité et la pacotille, mais pour la grandeur. Son destin n’est pas de suivre, mais de guider, mais d’éclairer. Mais elle ne rejouera son rôle de premier plan parmi les nations que quand elle aura retrouvé son âme, quand elle sera de nouveau fière et sûre d’elle, quand elle aura de nouveau foi dans le génie de son peuple.
Ce programme propose des mesures et des projets dans les domaines suivants :
POLITIQUE ETRANGERE
MONNAIE
IDENTITE NATIONALE
NATIONALITE
POLITIQUE
FINANCES PUBLIQUES
LIBERTE
IMMIGRATION & ETRANGERS
LAICITE
SECURITE
NATALITE
EDUCATION
ENSEIGNEMENT
SANTE
LOGEMENT
ECONOMIE
SALAIRES & IMPOTS
CHOMAGE & RETRAITE
FONCTIONNARIAT
ECOLOGIE
JUSTICE
SOL & PATRIMOINE NATIONAL
TOURISME & VIE NOCTURNE
MŒURS
Ce programme n’est qu’un essai. Votre opinion m’intéresse. Vous pouvez laisser des commentaires et faire des propositions. Je le présenterai dans quelques temps à divers partis, en espérant qu’il inspirera les futurs candidats.
Quand on veut, on peut.
Impossible n’est pas français !
POLITIQUE ETRANGERE
1. Affirmation de la souveraineté française
- Sortie immédiate de l’Europe institutionnelle et retrait de toutes les instances mondialistes, tout en maintenant des rapports privilégiés avec les nations européennes et des relations cordiales avec les autres pays du monde.
2. Arrêt de l’ingérence politique, humanitaire et militaire à l’étranger
- Rapatriement immédiat de toutes les troupes déployées à l’étranger
- Référendum pour inscrire dans la constitution les articles suivants, tirés de la constitution de 1793 : Le Peuple français est l'ami et l'allié naturel des peuples libres. – Il ne s'immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s'immiscent dans le sien. – Il donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté ; il le refuse aux tyrans. – Il ne fait point la paix avec un ennemi qui occupe son territoire.
3. Annulation de la dette des pays étrangers envers la France
4. Instauration de politiques de coopération (sans échange monétaire) avec les pays africains qui le désirent
MONNAIE
5. Retour au Franc
6. Révocation de l’indépendance de la banque « de France »
- Un pays qui n’est pas maître de sa monnaie est la propriété de ceux qui lui prêtent de l’argent (riches particuliers, banques, Etats étrangers).
7. Annulation de la dette nationale (c’est-à-dire des intérêts dus aux banques)
IDENTITE NATIONALE
« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Charles de Gaulle
8. Affirmation de l’identité ethniquement européenne et culturellement chrétienne de la France qui a le droit de préserver son identité (Cf. Déclaration des droits de peuples autochtones de l’ONU) (Commentaires)
9. Rétablissement de la politique d’assimilation, en particulier l’obligation de donner aux enfants nés en France un prénom français ou francisé et d’en porter un pour pouvoir prétendre à la nationalité française.
10. Interdiction, pour des Français, d’être accoutrés en étrangers (sauf périodes de fêtes) sous peine de dénaturalisation immédiate, sur simple procès verbal. (Commentaires)
11. Promotion de la langue française
- Interdiction d’employer des mots étrangers sur les enseignes, sous peine de fermeture de l’établissement, et dans la publicité, sous peine d’interdiction de vendre en France les produits en question
- Traduction ou sous-titrage en français des titres de films, livres, etc., sous peine d’interdiction de commercialiser les œuvres en question
- Rétablissement des dictées à l’école
12. Etablissement de la préférence nationale dans tous les domaines (comme dans tous les pays du monde)
- La préférence nationale ou la priorité pour les Français, par rapport aux étrangers, n'est pas de la discrimination. La discrimination consiste à "établir" une différence, c'est-à-dire à créer artificiellement une différence. Tenir compte d'une différence qui existe réellement n'est pas de la discrimination ; ne pas en tenir compte est, en revanche, de la démagogie. Il y a bien une différence entre un Français et un étranger. Qu'ils aient en commun le fait d'être hommes ne change rien, puisqu'il est ici question de droits, qu'il n'y a de droits qu'en société et que seuls les citoyens d'une société donnée ont des droits dans cette société et doivent être égaux entre eux. Les droits qu'une société accorde à des étrangers par humanité, non par principe, ne sont pas les droits du citoyen. Des étrangers, selon les principes, n'en ont aucun (si ce n'est dans leur propre société). Qu'une société leur en accorde par humanité n'autorise pas à nier la différence qui existe entre eux et les citoyens, que ce soit pour les traiter comme des citoyens ou pour traiter les citoyens comme des étrangers. (Commentaires)
13. Rétablissement ou maintien de l’exclusivité nationale dans la fonction publique
NATIONALITE
14. Suppression de la multi-nationalité
- Les multinationaux devront choisir et seront dénaturalisés en l’absence de choix au bout d’un an. Dans l’intervalle, les droits politiques des multinationaux seront suspendus en France. (Commentaires)
15. Révision du mode d’acquisition de la nationalité qui doit se mériter (mesure non rétroactive)
- Suppression du droit du sol, du droit du sang et du droit par alliance, filiation, mariage, etc.
- Instauration de critères, pour y prétendre (notamment porter un prénom français ou francisé, parler français, connaître un minimum la France, son histoire et ses coutumes), et de devoirs, pour l’acquérir et la conserver
- Rétablissement d’un véritable service national (militaire ou civil) d’un an, facultatif, mais obligatoire pour acquérir la nationalité et jouir des droits qu’elle confère. (Commentaires)
16. Création d’un nouveau statut : « citoyen de France » distinct de « citoyen français »
- La citoyenneté assure aux citoyens, c’est-à-dire aux individus honnêtes résidants en France et dépendants d’elle dans leurs déplacements à l’étranger, la protection physique de l’Etat français
- Un immigré irréprochable ne devient officiellement citoyen qu’au bout de dix ans ; dans l’intervalle il est dit immigré ou étranger.
- Un immigré remplissant tous les critères pour prétendre à la nationalité et volontaire pour un service national peut acquérir la nationalité sans délai.
- Les citoyens de France n’étant pas « français » en vertu de leur choix sont « étrangers » sur le plan pénal
- La nationalité confrère aux citoyens français les droits politiques
- Seuls des citoyens français peuvent représenter la France dans les manifestations et compétitions internationales. (Commentaires)
17. Dénaturalisation des auteurs d’outrage à la France et au peuple français et expulsion des étrangers
- Les Français dans ce cas sont des parjures (la dénaturalisation est un avertissement)
- Les citoyens de France et les étrangers dans ce cas sont des indésirables et des nuisibles (leur expulsion est la moindre des choses) (Commentaires)
POLITIQUE
18. Révision du mode de sélection des candidats à l’élection présidentielle
- Validation automatique de la candidature des candidats des partis présents à la dernière élection
- Autorisation de se présenter pour tous les citoyens français soutenus par au moins 10.000 électeurs ayant versé au candidat une somme non-remboursable d’au moins 50 € ou 300 F. (Commentaires)
19. Instauration d’une cérémonie publique et retransmise au cours de laquelle le président prête serment, sur le drapeau français, d’être fidèle à la France et de respecter les engagements sur la base desquels il a été élu (lesquels sont d’ailleurs rappelés)
- L’élection d’un candidat n’est pas un référendum sur les mesures contenues dans son programme. (Commentaires)
20. Révision du mode de remboursement des frais de campagne (valable pour toutes les élections)
- Partage entre tous les partis en lisse, en proportion du nombre de voix obtenu, d’un budget défini préalablement par l’Etat et alloué à cet effet. (Commentaires)
21. Instauration d’un système mixte pour la composition de l'Assemblée nationale
- La moitié des sièges revient aux candidats élus localement au suffrage majoritaire, l’autre moitié est pourvue par les partis en proportion du nombre de voix qu’ils ont obtenu au niveau national (les députés ainsi nommés ayant été candidats) (Commentaires)
22. Interdiction du cumul des mandats
23. Limitation des mandats : pas plus de deux mandats d’une même nature dans une carrière. (Commentaires)
24. Obligation pour les élus d’être présents à leur poste sous peine d’éjection
25. Etablissement de la démocratie populaire (référendums obligatoires sur les traités internationaux, les grandes orientations, les modifications de la constitution et le déploiement de soldats français à l’étranger, référendums sur tous les sujets sur lesquels le président juge bon de consulter le peuple, sur toutes les mesures réclamées par pétition par au moins 100.000 électeurs et sur tous les sujets suscitant des manifestations). (Commentaires)
26. Suppression du Ministère de la culture (la culture ne relève pas de l’Etat, sauf dans les dictatures)
27. Création d’un Ministère du patrimoine national
FINANCES PUBLIQUES
28. Suspension de toutes les subventions publiques nationales et locales (à la presse, aux associations, aux spectacles, etc.) et interdiction d’être subventionné directement ou indirectement par l’étranger
29. Assainissement des dépenses publiques à tous les niveaux
- Passage au crible des avantages monétaires et en nature des élus, des hauts fonctionnaires et des administrations publiques, et suppression de tout le superflu
- Transparence des budgets, recettes et des dépenses publiques
- Un an après la proclamation de la loi, les hauts responsables des différentes administrations seront passibles de 10 ans de prison si les abus persistent.
- Mise en place d’un bureau indépendant anti-corruption, composé de citoyens français dotés de pleins pouvoirs, chargés de traquer les élus et fonctionnaires corrompus et corrupteurs. Tout acte de corruption de la part des membres de ce bureau sera puni de 20 ans de prison.
LIBERTE
30. Abolition des lois mémorielles (anti-historiques) et antiracistes (anti-françaises)
31. Reconnaissance de la liberté absolue d’opinion et d’expression
- Les insultes personnelles sont néanmoins considérées comme une agression légitimant une réaction violente de la part des intéressés : les tribunaux ne punissent pas ces insultes, mais ne reçoivent pas non plus les plaintes (pour coups et blessures) de ceux qui les ont proférées
- Les insultes envers la France et le peuple français, passibles de dénaturalisation et de bannissement, les coupables ne méritant pas d’autre sanction mais n’ayant pas leur place en France et constituant même un danger potentiel. (Commentaires)
IMMIGRATION & ETRANGERS
« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Charles de Gaulle
32. Fin du regroupement familial : il n’y a d’immigrés que des travailleurs légaux
33. Régulation draconienne de l’immigration européenne.
34. Arrêt total de l’immigration extra-européenne jusqu’à nouvel ordre (la France doit apprendre à faire avec ses ressources humaines).
- Plus de visas, même touristiques, plus de renouvellement des visas, des permis de séjour ou de travail (excepté pour les créateurs et patrons d’entreprises, leurs femmes et leurs enfants), plus d’adoption d’enfants étrangers
- Billets d’avion et de bateau gratuits (aller simple vers leur pays d’origine) pour les étrangers en fin de droit.
- Peine de 2 ans de prison pour les immigrés clandestins, 5 ans pour les récidivistes, 10 ans pour les multirécidivistes, avec, toujours, expulsion à la clé. (Commentaires)
35. Arrêt des abus de mariage.
- Un mariage ne confère pas la nationalité française
- Seul un mariage avec un(e) citoyen(ne) français(e) (non « de France ») permet le renouvellement du permis de séjour d’un étranger : un divorce l’annule et entraîne l’expulsion immédiate.
- Un projet de mariage n’est pas un critère pour accorder un permis de séjour à un étranger vivant dans son pays : si les amants veulent se marier et vivre ensemble, ils peuvent le faire, mais pas en France.
- Tout couple dont un des époux est immigré est soumis à la législation sur les étrangers (ceci ne s’applique pas si l’autre époux est citoyen(ne) français(e)).
36. Suppression de toute aide publique aux étrangers (excepté aux réfugiés politiques)
37. Instauration de caisses particulières pour et alimentées par les étrangers (immigrés présents depuis moins de dix ans) par des prélèvements obligatoires (Français et citoyens France pouvant cotiser volontairement en plus de leurs obligations envers les caisses nationales)
38. Renvoi systématique des immigrés illégaux, clandestins et sans papiers
39. Expulsion systématique des étrangers délinquants, hors la loi, mendiants, chômeurs, fraudeurs, polygames et étudiants en fin d’étude. (Commentaires)
40. Dénaturalisation et expropriation totale, systématique et sans appel des employeurs d’immigrés illégaux et clandestins
41. Dénaturalisation et bannissement ou expulsion des défenseurs des immigrés illégaux, clandestins et sans papiers
42. Mise en place de structures communautaires pour aider les immigrés sur le point d’être expulsés, les étudiants étrangers et les citoyens de France d’origine étrangère désireux de rentrer chez eux à monter et à mettre eux-mêmes en œuvre des projets sociaux et économiques dans leurs pays d’origine (ces projets seront financés par lesdites « communautés »)
LAICITE
A moins de prêcher des idées antinationales et de prôner des pratiques illégales, le contenu des cultes ne concerne pas l’Etat lequel, en revanche, a un droit de regard sur le contenant et le devoir d’intervenir lorsque les débordements compromettent l’intérêt général. La laïcité ne consiste pas à ce que l’Etat ne s’immisce en rien dans les affaires religieuses ou présentées comme telles, mais à ce qu’il permette à tous les croyants de vivre leur foi en paix sans troubler la paix publique.
43. Maintien de tous les jours fériés de tradition chrétienne, ancrés dans la culture française
44. L’entretien des églises relevant du patrimoine local ou national est à la charge des collectivités locales et de l’Etat
45. Obligation pour les entreprises d’accorder aux employés ayant déclaré leur appartenance religieuse les jours de congé qu’ils demandent pour célébrer les fêtes correspondant à leur religion, jours à déduire de leurs congés légaux.
46. Interdiction pour l’Etat, les collectivités locales et a fortiori pour des organismes ou des particuliers étrangers de financer directement ou indirectement quelque religion que ce soit.
- Religieux et lieux de culte en France sont financés exclusivement par les fidèles de France.
47. Obligation de pratiquer tous les cultes en français ou dans une langue morte, sauf dans les lieux fréquentés par des étrangers
- Une religion ne peut pas être « de France » si elle n’est pas intégralement à la portée de tous les Français.
- Le latin étant une langue morte, les messes en latin ne stigmatisent pas les fidèles comme étrangers.
48. Gel des projets de construction de mosquées, destruction des minarets et mise aux normes architecturales locales des mosquées de type oriental (sauf la grande mosquée de Paris).
- La France n’est pas l’Orient. L’orientalisation est une stigmatisation en France. Appeler les musulmans à la raison n’est pas faire de la discrimination envers eux. Stigmatisation et discrimination ne sont pas le fait de celui qui remarque et corrige, mais de celui qui se fait remarquer et s’entête dans l’erreur.
49. Suppression de tous les accommodements discriminatoires dits « raisonnables ». (Commentaires)
50. Interdiction d’abattre sans étourdissement les animaux destinés à la consommation, conformément aux normes françaises
- Interdiction également d’importer de la viande d’animaux abattus sans étourdissement.
51. Interdiction des revendications religieuses sous peine de dénaturalisation et, pour les étrangers (compris les citoyens de France), d’expulsion
52. Interdiction des manifestations religieuses sur la voie publique, sauf dérogations occasionnelles
53. Interdiction du voile islamique sur le territoire national, même pour les étrangers, sous peine de dénaturalisation et d’expulsion de toute la famille (le mari suit sa femme, les enfants suivent leurs parents)
- Ce point est un rappel : il relève moins de la laïcité que de l’assimilation
SECURITE
54. Rétablissement de l’autorité policière et renforcement des effectifs
- Un policier dans l’exercice de ses fonctions a toujours raison sur le moment. Toute personne est tenue d’obtempérer à l’instant et en silence à ses injonctions. Un policier est seul juge de la conduite à tenir face aux grandes gueules et aux fortes têtes.
- Outrager un policier (physiquement ou verbalement), outre la réaction du policier lui-même, est passible de dénaturalisation et d’un mois de prison ou d’expulsion pour les étrangers ; blesser un policier est passible d’au moins 10 ans de prison.
55. Lutte contre la corruption et les abus de pouvoir des policiers
- Les policiers porteront en permanence, lors de leurs interventions, des mini-caméras, de même leurs véhicules, à l’avant et à l’arrière. (Commentaires)
NATALITE
56. Augmentation des allocation familiales pour les parents français : 400 € ou 2.000 F par enfant et par mois
- Suspension desdites allocations au bout d’un an de chômage des deux parents ou du parent isolé
57. Aide de l’Etat de 50.000 € ou 300.000 F et prêt à taux zéro pour les parents français voulant accéder au logement, appartement ou maison
- Cette aide concerne aussi bien les couples que les parents isolés, mais n’est valable qu’une seule fois et les couples dont un des conjoints ou époux en a déjà bénéficié ne peuvent plus y prétendre
- Les fraudes sur cet objet sont passibles de dénaturalisation assortie de 10 ans de prison
58. Création obligatoire de crèches dans toutes les communes de plus de 1000 habitants, puis partout à raison d’une pour 5.000 habitants, avec obligation d’accueillir tous les enfants de l’arrondissement
EDUCATION
59. Mise en place de quelques heures de cours d’éducation parentale obligatoires, sous peine de privation d’allocations familiales, pour les futurs parents (isolés ou en couple)
- Il s’agira de rappeler aux parents leurs devoirs et leurs droits vis-à-vis de leur enfant, d’expliquer à ceux qui l’ignorent que l’enfant n’est pas roi (ni dedans, ni dehors), que ses premières années sont cruciales, que ce sont eux les parents, qu’ils doivent faire preuve d’autorité, que le « laisser-faire » (comme l’absence) n’est pas ressenti par l’enfant comme de l’amour mais comme de l’indifférence et de la licence.
60. Rétablissement de l’autorité et de la responsabilité parentale
- Dépénalisation de la gifle et de la fessée occasionnelles, sans rapport avec la maltraitance
- Suppression des allocations familiales aux parents d’enfants délinquants récidivistes
- Expulsion des parents étrangers dont les enfants à charge sont des délinquants récidivistes, sauf s’il est avéré qu’ils ont tout fait pour prévenir cette situation. (Commentaires)
61. Création d’internats disciplinaires et militarisés pour les adolescents violents et délinquants.
ENSEIGNEMENT
62. Rétablissement de l’autorité et de la discipline à l’école
63. Remplacement du ministère de l’Education nationale par un ministère de l’Instruction publique
64. Retour aux méthodes d’enseignements efficaces, à l’exigence, aux programmes sensés et au patriotisme
65. Retour à des tenues uniformes à l’école primaire et au collège (chaque établissement fixera la sienne et les fournira). (Commentaires)
66. Instauration de cours d’éducation civique et patriotique à l’école primaire et au collège
67. Mise en place d’un drapeau français dans toutes les classes
68. Apprentissage de la Marseillaise dès l’école primaire et levé des couleurs tous les lundis matin, dans la cour, en présence de tous les élèves de l’établissement, jusqu’à la Terminale
69. Licenciement et dénaturalisation des enseignants récalcitrants au patriotisme. (Commentaires)
70. Valorisation des métiers manuels
71. Rénovation des taudis universitaires
SANTE
72. Soins médicaux gratuits et sans avance pour les Français et les citoyens de France
73. Traque des abus en tous genres
- Mise en place d’un service de contrôle indépendant et d’inspecteurs dotés de pleins pouvoirs
- Arrêt de la prise en charge par l’Etat des frais médicaux des Français et citoyens de France coupables d’abus (sans suspension des cotisations obligatoires)
- Autorisation, pour les entreprises, d’instituer leurs propres inspecteurs
- Obligation pour les entreprises de rembourser le Trésor public des préjudices subis en raison des arrêts maladie abusifs
- Suspension à vie des médecins complaisants, avec obligation de rembourser le préjudice subi par le Trésor public
- Licenciement des responsables des caisses ayant laissé passer des abus
LOGEMENT
Le problème du logement tient à l’impossibilité, pour les propriétaires, d’expulser les mauvais locataires, si ce n’est après une longue procédure. Pour se préserver, ils augmentent les loyers et multiplient les conditions au point que même des travailleurs ont du mal à payer et même à se loger.
74. Plafonnement des loyers par les communes suivant un système de zones et en fonction des surfaces
75. Interdiction de louer des « appartements » de moins de 10 m² sous peine de 10 ans de prison
- Sont considérés comme loués les appartements occupés par des personnes autres que le propriétaire ou des parents à lui.
76. Interdiction, pour les propriétaires, d’exiger des cautionnaires de la part des locataires et plus d’un mois de caution
77. Abrogation du système de bail : toute location (autre que saisonnière) est à durée indéterminée ; un locataire peut déménager à volonté ; un propriétaire ne peut récupérer son bien pour le louer à nouveau, seulement pour s’en servir personnellement (ou des parents à lui) ou le vendre.
78. Autorisation d’expulser les locataires mauvais payeurs au bout de quinze jours (soit un mois et demi après le dernier versement)
- Les expulsions ne peuvent être suspendues qu’en raison d’une procédure administrative en cours, lorsque le locataire refuse de payer son loyer parce que le propriétaire refuse, de son côté, d’effectuer des travaux à sa charge.
79. Les frais de ré-emménagement d’un locataire expulsé malgré lui sont à la charge de son ancien propriétaire.
80. Les dégâts autres que normaux et accidentels sont à la charge du locataire.
81. Attribution des logements nationaux dits « sociaux » en priorité aux anciens combattants, puis aux Français de la commune, puis aux citoyens de France de la commune, puis aux Français d’ailleurs, puis aux citoyens de France d’ailleurs, puis aux immigrés de la commune, puis aux immigrés d’ailleurs.
- La priorité, aux yeux de la nation, n’est pas fonction des besoins des individus mais de leur légitimité à recevoir de sa part, en contrepartie de ce qu’ils lui ont donné. (Commentaires)
ECONOMIE
82. Instauration d’un protectionnisme économique pragmatique
83. Interdiction d’importer pour les entreprises ayant délocalisé
84. Aide de l’Etat aux régions industrielles sinistrées pour relancer l’activité ou introduire de nouvelles industries
85. Aide financière de l’Etat aux créateurs d’entreprises novices (français), couvrant tout ou partie de leurs besoins, à charge pour les entreprises ainsi créées de rembourser l’Etat dans un certain délai (prêt à taux zéro)
86. Interdiction pour l’Etat et les administrations publiques de se fournir en produits et équipements autres que nationaux, c’est-à-dire sortis d’usines implantées en France
87. Interdiction pour une entreprise d’employer plus de 10 % de stagiaires et moins de 70 % d’employés à temps complet
88. Interdiction pour une entreprise d’employer plus de 30 % d’étrangers ou multinationaux
89. Suppression des contrats à durée déterminée, sauf dans les activités de nature saisonnières, le secteur de l’intérim et à des fins de remplacement temporaire d’employés engagés pour une durée indéterminée
90. Suppression des accords de branche contraires à la loi commune
91. Liberté totale pour les entreprises d’embaucher qui elles veulent
92. Liberté totale pour les établissements recevant du public d’admettre ou de refuser qui ils veulent
93. Les indemnités chômage dues aux employés de plus de cinquante ans sont intégralement à la charge de l’entreprise, sauf en cas de licenciement pour faute grave
94. Renforcement des effectifs et des pouvoirs de l’inspection du travail
95. Expropriation et dénaturalisation des employeurs d’employés non-déclarés ou sous-déclarés
SALAIRES & IMPOTS
96. Limitation du salaire des députés à trois fois le salaire minimum décrétés par eux (non compris leurs frais de fonction)
- Ils perçoivent leur salaire (ou indemnités) les six qui suivent la fin de leur mandat.
97. Plafonnement du salaire ou revenu personnel maximum autorisé à 30.000 € ou 200.000 F
- Au delà de la somme autorisée par la loi, tous les revenus personnels, quelle que soit leur origine, sont confisqués par l’Etat. N’échappent à la confiscation que les sommes données ou investies directement en France par les intéressés (pas par les banques, via des placements) dans le commerce, l’industrie, la recherche et les entreprises de services autres que financiers.
- Cette limitation s’applique aux gagnants de loteries qui ne peuvent percevoir leurs gains que sous forme de rente mensuelle, d’un montant fixé par eux, jusqu’à épuisement de leurs gains. Les gains ne sont pas imposables mais ne génèrent pas non plus d’intérêts, à moins d’être investis comme indiqué précédemment.
- Les Français et citoyens de France qui placent leur argent ou cachent leur excédent dans des banques étrangères sont passibles de dénaturalisation, expropriation, expulsion, interdiction de séjour et interdiction d’importer. (commentaires)
98. Prise en charge pour moitié par l’Etat du salaire des employés souffrant d’un handicap reconnu
99. Suppression des cotisations salariales et de l’impôt sur le revenu
- In fine tout ce qu’un contribuable verse à l’Etat de manière directe ou indirecte provient de ce qu’il reçoit de l’entreprise pour laquelle il travaille : que de va-et-vient inutiles et coûteux ! L’aberration est à son comble s’agissant des fonctionnaires d’Etat qui rendent à leur employeur une partie de ce que celui-ci leur a soi-disant versé ! (commentaires)
100. Remplacement de toutes les taxes sur les entreprises et charges patronales par un système de taxes basé sur 1) la nature de l’activité ou de la production, 2) le lieu d’implantation, 3) le nombre d’employés, 4) l’origine ou la nationalité des employés (taux nul pour les Français). (commentaires)
101. Instauration d’un impôt progressif sur les bénéfices des entreprises (déduction faite des taxes précitées), une part revenant à la commune (50 %), une autre au département (10 %), une autre à l’Etat (40 %)
102. Exonération de toutes taxes (sauf taxe 4) pour les entreprises de moins d’un an créées par des Français, de moitié pour les entreprises de moins d’un an créées par des citoyens de France ou étrangers. La deuxième année, les entreprises créées par des Français ne sont taxées qu’à moitié, quand celles créées par des étrangers le sont déjà à taux plein. La troisième année, plus d’exonération pour personne.
103. Suppression de la TVA sur tous les produits français (commentaires)
104. Suppression des droits de succession (commentaires)
105. Harmonisation nationale de la taxe d’habitation
CHOMAGE & RETRAITE
106. Réduction du temps de chômage indemnisé à 3 mois + un mois pour chaque années travaillées (ou 1 jour par semaine en dessous d’une année travaillée)
107. Indemnités chômage équivalentes, pour tous et quelle que soit la cause de la cessation d’activité (démission ou licenciement), au dernier salaire
108. Suppression des revenus minimums, remplacés par une prise en charge concrète par les communes (hébergement, nourriture, vêtement, transport)
109. Suppression de l’âge de la retraite : tout citoyen pour pouvoir prétendre à la retraite, doit avoir travaillé 40 ans (les métiers réputés usant bénéficient d’un coefficient supérieur)
- Les citoyens n’ont aucune obligation de prendre leur retraite.
- Les périodes de chômage ne sont pas prises en compte dans le calcul du temps passé à travailler, et pour cause !
110. Les indemnités retraites sont égales au meilleur salaire perçu dans les dix dernières années d’activité. (Commentaires)
111. Prise en charge pour moitié par l’Etat, pour l’autre par les entreprises, des salaires des employés de plus de cinquante ans et ceux pouvant légalement prendre leur retraite mais préférant continuer à travailler.
112. Les retraités mariés ou pacsés perçoivent l’intégralité de la pension due à leur compagnon(e) décédé(e).
113. Les veuves de soldats perçoivent à vie une pension égale à la dernière solde de leur défunt mari ou compagnon, quels que soient son âge et la raison de son décès, sauf en cas de désertion et de trahison de sa part.
FONCTIONNARIAT
114. Suppression de la garantie de l’emploi pour les fonctionnaires d’Etat
- La garantie de l’emploi, pour les fonctionnaires comme pour tous les citoyens, est dans l’accomplissement de leur travail et, qui plus est, d’un travail utile. Les contribuables n’ont pas à entretenir des indignes (fainéants, pervers, etc.) et des inutiles.
115. Réduction drastique du nombre de fonctionnaires d’Etat. (Commentaires)
ECOLOGIE
116. Développement intensif du recyclage
117. Révision des normes sur les emballages, ramenées au strict minimum, afin de réduire considérablement le volume des déchets ménagers
118. Obligation d’indiquer, par un drapeau bien visible, l’origine des produits.
- Il va de soi qu’un produit qui arrive de l’autre bout du monde a généré indirectement plus de pollution et de gaspillage énergétique qu’un produit local ou national. (Commentaires)
119. Organisation de concours et de salons permanents, ouverts à tous les inventeurs, sur les énergies renouvelables, le traitement des déchets, l’utilisation des matières recyclées, etc.
JUSTICE
120. Reconnaissance du principe de « légitime défense » et suppression du principe inhibiteur de « défense proportionnelle »
121. Introduction de jurys populaires dans tous les tribunaux qui valideront ou non la mise en accusation et détermineront les peines hors les cas prévus par la loi.
- Les citoyens français appelés à la fonction de juré siègent pendant un mois ou jusqu’à la fin de la dernière affaire en cours. (Commentaires)
122. Etablissement de la peine de prison à vie pour les crimes (meurtres, viols, torture, esclavagisme, proxénétisme)
123. Etablissement de peines plancher pour certains délits, notamment pour les actes de violence sur personnes (hors cas de légitime défense)
124. Suppression des remises de peine
125. Suppression des télés, radios, séances de sport, ateliers, promenades, visites et cantines dans les prisons : interdiction de sortir de la cellule, sauf urgences médicales
- La détention doit s’effectuer si possible dans l’isolement, afin d’empêcher les évasions, les trafics et les agressions des gardiens ou entre détenus
- La dureté des conditions de détention permettra d’infliger des peines plus courtes et cependant plus dissuasives
126. Dénaturalisation automatique des condamnés à au moins 10 ans de prison ou à la deuxième condamnation à de la prison ferme
127. Expulsion des détenus étrangers à l’issue de leur peine
- Cette disposition est abusivement appelée « double peine » : être renvoyé chez soi n’est pas une peine. Un étranger qui commet un grave délit en France n’y a aucun droit. Pour un étranger, commettre un délit ne doit pas être un moyen de rester en France, mais une certitude d’en être expulsé. Ménager les délinquants étrangers qui ne méritent aucun égard nuit à la réputation des étrangers en général.
128. Remise d’un pécule de 3.000 € aux détenus nécessiteux à la sortie de leur premier séjour en prison, hors le cas des détenus étrangers.
129. Suppression des peines de prison pour les primo délinquants inoffensifs et dociles (sauf cas prévus par la loi), remplacées par des TIG conséquents et, si possible, en rapport avec le délit afin qu’ils réparent au centuple.
- Des brigades de TIG seront formées.
- Les peines de TIG seront accomplies d’une traite, sans interruption (une peine de TIG ne peut être un motif de licenciement)
- Les condamnés à une peine de TIG faisant preuve de mauvaise volonté seront envoyés en prison pour un an.
130. Réservation d’un dixième des panneaux publicitaires des communes à des fins d’affichage public (les citoyens doivent connaître la loi, mais c’est à la loi de se faire connaître)
- Les lois à afficher en permanence ou ponctuellement, et le format de l’affichage, seront indiquées par le Garde des sceaux
- Les maires des communes en infraction, un an après l’adoption de la loi, seront passibles d’invalidation et d’inéligibilité à vie
SOL & PATRIMOINE NATIONAL
131. Interdiction pour les étrangers d’être propriétaires de biens fonciers ou immobiliers en France (ils peuvent seulement louer)
- Libre aux pays étrangers d’appliquer la réciproque envers les Français
132. Interdiction pour l’Etat comme pour les particuliers de vendre à des étrangers des biens gros et petits appartenant au patrimoine national ; interdiction pour les propriétaires français privés de faire sortir leurs biens de France, sauf pour des expositions temporaires.
TOURISME & VIE NOCTURNE
133. Création au sein du Ministère du tourisme d’un service chargé de traquer et de réprimer les commerçants vivant du tourisme pratiquant des prix abusifs
134. Autorisation de fumer dans les établissements équipés d’extracteurs de fumée aux normes
135. Liberté pour les restaurants, bars et boites de nuit d’adopter, en matière de cigarette, le règlement qui leur plait
136. Liberté pour les bars de nuit et les boites de fixer leurs horaires d’ouverture et de fermeture, dans le respect de la législation du travail
137. Tolérance zéro en matière d’alcoolémie au volant, saisie immédiate et définitive du véhicule en cas d’infraction. (Commentaires)
138. Obligation pour les boites de nuit isolées ou concentrées hors centre ville de mettre en place des navettes (payantes) entres elles et les principales agglomérations alentours, sous peine de fermeture
139. Suppression de toute réglementation du volume sonore dans les bars et boites de nuit
140. Interdiction pour les personnes habitant dans le voisinage de bars et boites de nuit, en centre ville ou à la campagne, de se plaindre du bruit « naturel » de ce genre d’établissements, à moins qu’elles aient été les premières sur les lieux
MŒURS
141. Interdiction d’afficher sur la voie publique (notamment devant les points presse et autour des kiosques à journaux) des images pornographiques ou érotiques
142. Réouvertures des maisons closes sous contrôle de l’inspection du travail
- La libre prostitution est un métier, un travail, un gagne pain ; le proxénétisme est un crime passible de prison à vie.
143. Légalisation de la culture du cannabis et autres herbes mais maintien de l’interdiction d’en vendre sous peine de 10 ans de prison
- Se procurer des substances illicites étant d’une facilité enfantine, le but est moins d’empêcher leur consommation que de casser les trafics
144. Prise en charge par l’Etat, sans avance pour la famille ou les proches, de tous les frais d’enterrement ou d’incinération (selon les vœux du défunt)
- Sont pris en charge : le rapatriement du corps, les pompes funèbres, l’incinération, la mise en bière, l’office religieux, un traiteur pour la réception
- Mise en place, dans toutes les communes, d’un service funéraire chargé d’organiser les enterrements, sauf demande expresse des survivants, lesquels pourront néanmoins se renseigner auprès de lui sur les démarches à suivre et les professionnels agréés à contacter
11:00 Écrit par Philippe Landeux | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Bonsoir,
Lecteur irrégulier de votre blog, j'ai eu envie de réagir à votre « projet présidentiel ». Le fait que je n'ai pas réagi à certains points ne signifie pas pour autant que je les approuve tous, mais que je n'ai trouvé aucun commentaire pertinent.
POLITIQUE ETRANGERE
MONNAIE
IDENTITE NATIONALE
8. Affirmation de l’identité ethniquement européenne et culturellement chrétienne de la France qui a le droit de préserver son identité (Cf. Déclaration des droits de peuples autochtones de l’ONU)
-> Là, je ne suis absolument pas d'accord. Non, la France n'est pas « ethniquement européenne » mais « ethniquement française ». L'ethnie étant la culture (et rien d'autre, même si ces idiots de journalistes emploient le terme pour ne pas dire « race », notion qui n'a absolument rien à voir), je ne vois pas pourquoi la France serait « ethniquement européenne ». Moi qui suis français, pour quelle raison aurais-je plus de lien culturel avec un Lituanien qu'avec un Guinéen, un Laotien ou un Mexicain ? S'il existe des liens culturels évidents avec nos voisins (Espagne, Allemagne, Italie, Suisse, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg, mais aussi Algérie, Maroc, Tunisie via la Méditerranée), les liens culturels sont tissés par l'histoire et il n'y a aucune raison de proclamer en règle ce qui ne ressort pas d'un principe mais de circonstances. D'autant que je doute réellement que la France (et c'est aussi valable pour les autres pays européens) puisse être rapproché d'une « culture européenne » tout à fait hypothétique. Quant à la culture chrétienne de la France, si elle est indéniable, je ne vois pas pour quelle raison il faudrait l'affirmer. Et encore, cette « culture chrétienne » de la France peut être contestée, sachant que depuis Louis IX et jusqu'à la moitié du XIXème siècle, le christianisme français était tout à fait différent de la chrétienté apostolique romaine, que ce soit dans son crédo, son culte ou son folklore. Ce n'est pas par hasard que l'immense majorité des prêtres français a sans aucune hésitation et malgré l'interdit papal prêté serment à la Constitution civile du clergé en 1790. Dans ce contexte, comment qualifier la « culture chrétienne » de la France autrement que par l'expression « culture française » ? Il n'est nul besoin de se référer à des modèles étrangers (que ce soit l'Europe ou la Chrétienté) quand la Patrie fournit tous les modèles dont nous avons besoin.
10. Interdiction, pour des Français, d’être accoutrés en étrangers (sauf périodes de fêtes) sous peine de dénaturalisation immédiate, sur simple procès verbal.
-> Je suis pour ma part totalement opposé à toute loi somptuaire. Si dans certaines circonstances il faut légiférer pour éviter des troubles civils, l'état ne doit jamais avoir l'initiative en la matière, mais maintenir le statu quo le plus longtemps possible. Aussi, sanctionner les tenues qui contreviennent à la loi (indécentes, dissimulatrices, dangereuses pour soi ou pour autrui, notamment) me semble largement suffisant. Et puis qu'est-ce qu'un « accoutrement étranger » ? Va-t-on interdire aux prêtres de porter robe sous prétexte que le pantalon est la norme masculine depuis Charlemagne (ce qui d'ailleurs avait provoqué bien des remous à l'époque) ?
12. Etablissement de la préférence nationale dans tous les domaines (comme dans tous les pays du monde)
La préférence nationale ou la priorité pour les Français, par rapport aux étrangers, n'est pas de la discrimination. La discrimination consiste à "établir" une différence, c'est-à-dire à créer artificiellement une différence. Tenir compte d'une différence qui existe réellement n'est pas de la discrimination ; ne pas en tenir compte est, en revanche, de la démagogie. Il y a bien une différence entre un Français et un étranger. Qu'ils aient en commun le fait d'être hommes ne change rien, puisqu'il est ici question de droits, qu'il n'y a de droits qu'en société et que seuls les citoyens d'une société donnée ont des droits dans cette société et doivent être égaux entre eux. Les droits qu'une société accorde à des étrangers par humanité, non par principe, ne sont pas les droits du citoyen. Des étrangers, selon les principes, n'en ont aucun (si ce n'est dans leur propre société). Qu'une société leur en accorde par humanité n'autorise pas à nier la différence qui existe entre eux et les citoyens, que ce soit pour les traiter comme des citoyens ou pour traiter les citoyens comme des étrangers.
-> Je m'étonne de lire ceci chez un admirateur de Robespierre. Si vous vous penchiez un peu plus sur l'œuvre de ce grand patriote, vous sauriez qu'il fut l'un des maîtres d'oeuvres de l'établissement du droit naturel, instauré en France par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, confirmé par celle de l'an I de la République Une & Indivisible, puis « oublié » par la Déclaration des Droits et Devoirs de l'Homme et du Citoyen de l'an III (déclaration thermidorienne) ainsi que par toute la législation qui a suivi, ce jusqu'en 1946. Alors ce « droit naturel », qu'est-ce que c'est ? Il s'agit d'une notion fort ancienne (on en trouve trace au XIIème siècle) qui a connu un vif essor à partir du XVIème siècle (école de Salamanque) et qui stipule qu'il existe des droits sacrés, imprescriptibles et inaliénables indéfectiblement liés à la personne humaine. Ces droits naturels sont antérieurs à toute organisation sociale et ne dispose donc d'aucune contrepartie. Ils sont la liberté, l'existence, la propriété et la sûreté, ainsi que toutes leurs conséquences logiques.
-> La liberté est le premier et le plus important des droits naturels de l'homme. Elle consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Elle a la justice pour règle, les droits d’autrui pour bornes et la loi pour sauvegarde. L'existence est le plus indispensable des droits naturels de l'homme. Elle consiste à pouvoir pourvoir à sa propre conservation. Elle a l'intégrité d'autrui pour borne et la loi pour sauvegarde. La propriété est le droit qu'a chaque citoyen de jouir et de disposer à son gré de la portion de bien qui lui est garantie par la loi. Elle est bornée par l'obligation de respecter les droits d'autrui, le bien public et l'intérêt général. Elle ne peut préjudicier ni à la liberté, ni à l'existence, ni à la propriété, ni à la sûreté d'autrui. Elle est garantie par la loi. La sûreté est le droit qu'a chaque citoyen de vivre sans crainte pour lui-même, ses biens ni ses droits. Elle n'est bornée qu'au respect des droits d'autrui. Elle est garantie par la loi.
-> En conséquence de quoi, les droits qu'accorde une société aux étrangers ne sont pas une obole faite par « humanisme » mais bien ces fameux « droits naturels » antérieurs à toute organisation sociale. En revanche, les droits sociaux ne concernent que les citoyens.
13. Rétablissement ou maintien de l’exclusivité nationale dans la fonction publique
-> Cela existe déjà et n'a jamais été remis en cause.
NATIONALITE
14. Suppression de la multi-nationalité
Les multinationaux devront choisir et seront dénaturalisés en l’absence de choix au bout d’un an. Dans l’intervalle, les droits politiques des multinationaux seront suspendus en France.
-> Outre qu'il est parfaitement opposé aux traditions françaises de suspendre les droits d'une catégorie de citoyens (quand bien même leur statut serait sujet à caution à cause d'une mesure réglementaire, comme c'est le cas ici), je dois vous faire part de mon extrême scepticisme quant à la pertinence de l'établissement d'une telle règle. J'avoue avoir été, jadis, partisan de l'interdiction pure et simple de la multinationalité. Mais ayant, dans le cadre de mes études, été amené à étudier de près la communauté arménienne en France, j'ai changé d'opinion.
-> Je vous explique rapidement : depuis 1915, plus de cinq cent mille arméniens sont venus sur notre sol au cours de vagues successives. Ces populations ont rapidement obtenu la nationalité française, mais malgré la politique assimilationniste active et volontariste de la IIIème République, elles ont formé depuis une véritable communauté à part, avec ses modèles familiaux, sociaux, culturels, économiques, etc. caractéristiques et distincts des traditions françaises. Même, un terme a été inventé pour rendre compte de cette différentiation : l'arménité. Conçue comme un patrimoine à transmettre aux générations futures, l'arménité devait rester inviolée par « l'invasion » d'autres cultures jusqu'au retour à la « terre promise », c'est-à-dire une Arménie libre et indépendante (la courte période d'autonomie de la RSS d'Arménie entre 1918 et 1922 avait d'ailleurs vu le retour au pays de près d'un million et demi d'Arméniens). Depuis 1991 et, surtout, 1993 (cesser-le-feu avec le Khazakstan), cette Arménie libre et indépendante existe, certes perfectible. Et, de fait, une partie de la « diaspora arménienne » y est retournée. Mais, le plus souvent, il s'agit de la diaspora récente, celle qui a fuit l'Arménie au cours des années 1960 à 1980.
-> La plupart des descendants des exilés de 1915 aux années 1950 sont restés dans leur pays d'accueil, notamment la France. Ceci pour une raison simple : c'est là qu'ils sont nés et qu'ils ont vécu toute leur vie. Bien que les Arméniens aient formé une communauté très soudée et éloignée du reste de la population, le mode de vie français s'est « insinué » au sein de « l'arménité », et les différences culturelles avec l'Arménie sont trop importantes pour que le « retour » de ces Arméniens étrangers en Arménie ne soit pas autre chose qu'une nouvelle immigration. Sans oublier qu'en 1991 encore, à peine 1% de la « communauté arménienne en France » disposait de la nationalité arménienne. Les 99% restants étaient exclusivement français. Or, on a assisté à un phénomène tout à fait étrange à partir du début des années 2000 : le nombre de descendants d'immigrés arméniens prenant la nationalité arménienne a explosé (au point qu'aujourd'hui plus de 350 000 des 500 000 membres de la « communauté arménienne » ont la double nationalité française et arménienne) et ce alors même que la « communauté arménienne », pour la première fois, se délitait pour se fondre dans la population française (en 2007, 60% des unions impliquant un(e) membre de la « communauté arménienne » se faisaient hors de la « communauté arménienne », pour à peine 5% en 1980), au point que d'après les autorités religieuses arméniennes en France (les Arméniens sont dans leur immense majorité chrétiens, mais la chrétienté d'Arménie est distincte du reste de la Chrétienté) la « communauté » aura totalement disparu dans 15 ou 20 ans. Les études anthropologiques sur le phénomène ont toutes conclu la même chose : en prenant la « nationalité des ancètres » que ni eux ni généralement leurs parents n'ont eu, les jeunes membres de la « communauté » accomplissent symboliquement un « retour à la terre promise » et s'abstraient ainsi de l'obligation de préserver et transmettre « l'arménité ». Ainsi a pu commencer une réelle assimilation de la « communauté arménienne ».
-> Par conséquent, instaurer comme règle absolue l'interdiction de la multi-nationalité est à mon avis excessif et peut s'avérer contre-productif (cf l'exemple arménien, donc). A mon avis, il serait de bien meilleur rapport de pouvoir permettre à des citoyens français, dont les parents ou grand-parents (je pense que deux générations, c'est suffisant) sont immigrés de pouvoir obtenir la nationalité du pays d'origine de leurs ancêtres sans devoir renoncer à la nationalité française. En revanche, un « français de souche » (citoyen français né en France et dont les parents et les grands-parents étaient tous français nés en France, d'après l'INED) ne pourrait acquérir une autre nationalité sans devoir renoncer à la nationalité française. De plus, parmi ceux autorisés à avoir plusieurs nationalités, il faut impérativement préciser une hiérarchie entre la « nationalité principale » et les autres éventuelles : la citoyenneté étant exclusifs attachement à la patrie et participation à la vie publique nationale, tout individu exerçant ses droits civiques dans un autre pays (vote, candidature, nomination dans l'état, poste officiel, etc.) se verrait interdire de les exercer en France, et sa nationalité française ne pourrait être sa « nationalité principale ». Pour les autres nationalités, laissons les pays concernés juger.
15. Révision du mode d’acquisition de la nationalité qui doit se mériter (mesure non rétroactive)
Suppression du droit du sol, du droit du sang et du droit par alliance, filiation, mariage, etc.
Instauration de critères, pour y prétendre (notamment porter un prénom français ou francisé, parler français, connaître un minimum la France, son histoire et ses coutumes), et de devoirs, pour l’acquérir et la conserver
Rétablissement d’un véritable service national (militaire ou civil) d’un an, facultatif, mais obligatoire pour acquérir la nationalité et jouir des droits qu’elle confère
-> Le droit de la nationalité repose en France sur l'application d'un principe : « qui aime la France et est de culture française peut devenir français automatiquement ». Les modalités d'évaluation des conditions requises sont évaluées par la loi. Ainsi, quand un journaliste abruti prétend qu'en France le « droit du sol » est une tradition, il se trompe lourdement, et les modalités d'acquisition de la nationalité française ont énormément varié depuis l'instauration de la citoyenneté formelle en 1789, aussi est-il tout à fait légitime d'estimer qu'il faille changer les critères établissant le droit à l'obtention automatique de la nationalité française. En revanche, associer cette législation à des dispositions spécifiques (« devoirs pour la conserver ») me semble spécieux et de toutes façons opposé à la tradition française du droit, dont l'un des principes est la sanction de l'acte délictueux. Ainsi, sanctionner un statut me semble être totalement opposé aux traditions françaises les plus établies, de même que la sanction d'une probabilité de délit (raison pour laquelle le conflit d'intérêt est une notion étrangère au droit français). De plus, cette mesure établirait une distinction juridique entre les citoyens français. Seriez-vous girondin ?
-> Pour le service national, c'est une bonne idée, mais pourquoi ne pas le rendre obligatoire pour tous ? Pour les nouveaux nationaux à l'acquisition de la nationalité française et pour les nés citoyens à leur majorité.
16. Création d’un nouveau statut : « citoyen de France » distinct de « citoyen français »
La citoyenneté assure aux citoyens, c’est-à-dire aux individus honnêtes résidants en France et dépendants d’elle dans leurs déplacements à l’étranger, la protection physique de l’Etat français
Un immigré irréprochable ne devient citoyen qu’au bout de dix ans ; dans l’intervalle il est dit immigré ou étranger.
Les citoyens de France n’étant pas « français » en vertu de leur choix sont « étrangers » sur le plan pénal
La nationalité confrère aux citoyens français les droits politiques
Seuls des citoyens français peuvent représenter la France dans les manifestations et compétitions internationales
-> Pour quelle raison faudrait-il créer cet étrange statut ? Il me semble que la distinction très claire entre citoyens français et étrangers est largement suffisante. Le fait qu'il existe des étrangers habitant la France ne légitime pas cette création des « citoyens de France ». Outre que cette dénomination me semble spécieuse (des « citoyens » sans droits civiques ? étrange...), elle paraît également inutile, les dispositions légales actuelles assurant largement le rôle que vous attribuez à ce statut nouveau (un citoyen étranger, résidant ou non en France, peut parfaitement souscrire une assurance en France avant un voyage à l'étranger, par exemple, et notre tradition diplomatique permet d'accueillir dans nos ambassades si besoin tout individu, y compris lorsqu'il n'est pas national).
17. Dénaturalisation des auteurs d’outrage à la France et au peuple français et expulsion des étrangers
Les Français dans ce cas sont des parjures (la dénaturalisation est un avertissement)
Les citoyens de France et les étrangers dans ce cas sont des indésirables et des nuisibles (leur expulsion est la moindre des choses)
-> Le seul motif de déchéance de nationalité est la trahison, seule catégorie de contravention à la loi pouvant être sanctionnée doublement (par la perte de la nationalité et la sanction pénale elle-même). Tout autre acte délictueux ne doit recevoir d'autre sanction que celle prévue par la loi. C'est là l'une des plus ancienne tradition de notre droit, qui date de bien avant la systématisation du système législatif sous la Révolution. Si vous considérez que les « outrages à la France » (notion éminemment floue et dans laquelle n'importe qui peut mettre n'importe quoi) sont des trahisons, alors vous devriez vous contenter de le mentionner, au lieu de proposer une mesure assimilable à la sanction multiple d'un acte délictueux. Pour ma part, je ne considère pas les « outrages » comme des trahisons mais comme de simples délits, entraînant une sanction juste et adaptée (amende, éventuellement plus en cas de récidive), et d'abord afin d'éviter que l'on puisse interdire toute critique de la politique gouvernementale sous prétexte « d'outrage à la France » ou autre dérive douteuse. Et pour un patriote revendiqué, vous me semblez attacher assez peu d'importance à l'honneur d'être citoyen de la République française, puisque vous considérez la perte de cette éminente condition comme un « avertissement ». Et bien non, quand bien même un individu ne considérerait pas le fait d'être citoyen de la République française comme un honneur et une gloire, le rôle du législateur comme du magistrat n'est pas de s'adapter à ses vues et lubies mais d'agir en fonction de ce que les principes commandent. Ainsi, la déchéance de nationalité, loin d'être un « avertissement » est au contraire une sanction, et même une sanction particulièrement dure.
POLITIQUE
18. Révision du mode de sélection des candidats à l’élection présidentielle
Validation automatique de la candidature des candidats des partis présents à la dernière élection
Autorisation de se présenter pour tous les citoyens français soutenus par au moins 10.000 électeurs ayant versé au candidat une somme non-remboursable d’au moins 50 € ou 300 F
-> Là encore, je suis très étonné : avez-vous donc si peu de défiance envers le système partisan que, loin d'en limiter l'ampleur et les ravages, vous lui accordiez plus encore de structures institutionnelles où il pourrait se développer et prospérer ? Je comprends votre intention, qui est de pouvoir permettre un accès plus aisé à la candidature à l'élection présidentielle à des mouvements de petite et moyenne ampleur. Mais vous ne saisissez pas, je crois, tous les effets pervers que provoquerait pareille mesure, en sus de la capitulation intellectuelle sans conditions que constitue l'institutionnalisation pure et simple du système partisan. Songez qu'avec pareille mesure, les candidatures « indépendantes » (c'est-à-dire « non issues de partis politiques », et non pas « issues de petits partis » comme aux États Unis d'Amérique) rendues très rares par la réforme de 1970 (passage de 100 à 500 signatures d'élus pour pouvoir se présenter) seraient désormais quasi impossibles !
-> Si je soutiens totalement l'idée d'impliquer les citoyens dans le processus de sélection des candidats à l'élection présidentielle, je reste plus que perplexe devant votre idée de sélectionner les soutiens apportés par une dotation financière. Cela s'apparente en principe sinon en fait à laisser aux plus privilégiés le choix des candidats à l'élection présidentielle. Bien sûr, je comprends l'esprit de la démarche : il s'agit d'impliquer les citoyens au processus de l'élection présidentielle (et de la campagne qui précède) plus étroitement qu'au travers d'un choix, d'abord celui d'un soutien à une candidature, ensuite celui d'un vote à une élection. Mais honnêtement, je ne pense pas qu'une telle mesure soit particulièrement efficace pour ce faire. Apporter un soutien public (au travers de la publication des noms des citoyens soutenant la candidature de tel ou tel) me semble largement suffisant pour ce qui est de l'implication personnelle.
19. Instauration d’une cérémonie publique et retransmise au cours de laquelle le président prête serment, sur le drapeau français, d’être fidèle à la France et de respecter les engagements sur la base desquels il a été élu (lesquels sont d’ailleurs rappelés)
L’élection d’un candidat n’est pas un référendum sur les mesures contenues dans son programme.
-> Prêter serment sur le drapeau est une démarche pour le moins originale... pour ma part, si je suis assez favorable à une prestation de serment (moins formelle que celle existante aux États Unis d'Amérique cependant : ce « serment » du président n'a plus aujourd'hui grande signification, et toute l'attention est mise sur la forme - la manière de prononcer tel ou tel mot, la formulation de tel ou tel passage - au détriment du fond) qui devrait contenir certaines propositions sur lesquelles on ne peut pas transiger (défendre et garantir les droits naturels, œuvrer pour le bien public et dans l'intérêt général, défendre les intérêts de la Nation en toutes circonstances, garantir la souveraineté du peuple français, etc.), je pense que ce serment devrait se faire sur l'honneur et sur la vie (au moins symboliquement) et devant la Nation (ou le peuple constitué, je ne sais pas encore laquelle de ces deux formulations convient le mieux), seul souverain et maître de chaque citoyen. Quant à son contenu, je pense que hormis les réserves précédemment citées, il doit rester libre : si un candidat élu décide de ne pas rappeler ses engagements de campagne, libre à lui.
20. Rénovation du mode de remboursement des frais de campagne (valable pour toutes les élections)
Partage entre tous les partis en lisse, en proportion du nombre de voix obtenu, d’un budget défini préalablement par l’Etat et alloué à cet effet
-> A la nuance près que je n'aime pas voir les « partis » mentionnés dans la législation (et les éventuels candidats indépendants alors ?!), cela me semble être une bonne idée. Le plus simple serait, je pense, d'allouer préalablement une certaine somme par voix, comme aux élections législatives pour avoir accès à la première partie du financement public des partis politiques, ainsi les candidats et mouvements politiques seraient systématiquement intéressés à voir augmenter la participation électorale.
21. Instauration d’un système mixte pour les élections législatives
La moitié des sièges revient aux candidats élus au suffrage majoritaire, l’autre moitié est pourvue par les partis en proportion du nombre de voix qu’ils ont obtenu au niveau national (les députés ainsi nommés ayant été candidats)
-> Drôle de système où les membres d'une même assemblée proviennent de deux modes de scrutin en même temps. Il vaudrait mieux, quitte à modifier la Constitution, disposer d'une assemblée dont les membres sont élus par circonscriptions électorales et une autre dont les membres sont élus au scrutin par liste, éventuellement sur la base du résultat de l'élection de la première assemblée (même si ma préférence va nettement à deux élections distinctes). J'ai sur le sujet une opinion également très originale : je pense que devraient être rassemblées en un parlement unique (une seule assemblée pour les séances législatives) trois assemblées :
- une Assemblée Nationale renouvelée par cinquième tous les ans (donc un député aurait un mandat de 5 ans) au scrutin majoritaire par circonscriptions
- un Sénat élu tous les trois ans au scrutin par liste à la proportionnelle (éventuellement assortie d'un seuil minimal, mettons de 1%)
- un Conseil Économique et Social élu tous les trois ans par un collège électoral réunissant les actuels « grands électeurs » du Sénat et les organisations professionnelles
-> Étant bien entendu que ces trois assemblées, bien qu'elles siégeraient ensemble en séance (la voix d'un député valant celle d'un sénateur ou d'un conseiller) auraient des attributions spécifiques en dehors du travail législatif à proprement parler (je ne vais pas détailler plus avant mon idée, ce n'est ni le lieu ni le temps et il est loin d'être achevé). Étant aussi entendu que le Sénat et le Conseil seraient d'importance numérique semblable, que le Sénat ne pourrait disposer de moins de 20% de la représentation parlementaire ni l'Assemblée de plus de 60%. J'avais pensé à 555 députés, 215 sénateurs et 215 conseillers.
23. Limitation des mandats : pas plus de deux mandats d’une même nature dans une carrière
-> Là, je trouve que cette mesure est par trop contraignante. Je pense qu'il faudrait permettre à un élu capable et apprécié de ses concitoyens de pouvoir s'il le souhaite exercer plusieurs fois au cours de sa vie la même charge, et ce quelle qu'elle soit. Pour en revanche éviter la mainmise d'un individu sur une fonction, il serait sage de limiter à deux le nombre de mandats consécutifs possibles (quoique personnellement je pense qu'il faudrait tout simplement empêcher d'être réélu).
25. Etablissement de la démocratie populaire (référendums obligatoires sur les traités internationaux, les grandes orientations, les modifications de la constitution et le déploiement de soldats français à l’étranger, référendums sur tous les sujets sur lesquels le président juge bon de consulter le peuple, sur toutes les mesures réclamées par pétition par au moins 100.000 électeurs et sur tous les sujets suscitant des manifestations)
-> Bien que depuis la réaction thermidorienne se soit perdue l'habitude millénaire de participer directement à la vie publique au travers d'assemblées (dites « primaires » aux XVIIème et XVIIIème siècles), je pense qu'il serait salutaire de réintroduire ces structures anciennes de participation de chacun à la gestion, locale comme nationale. En effet, le referendum limite fortement le degré de participation individuelle à la vie publique.
-> Pour ce qui est du droit de pétition, j'avais trouvé excellente la disposition de la Constitution de l'an I contraignant à représenter la moitié des départements plus un (au travers du système des assemblées primaires) pour présenter des propositions sur lesquelles légiférer ou organiser referendum (pourquoi se limiter au seul referendum ?). Je pense qu'il faudrait établir deux seuils :
- un seuil relativement élevé (100 000 citoyens majeurs - je préfère ce terme à « électeurs », car on pourrait croire dans la formulation que quelqu'un s'étant abstenu à une élection n'aurait pas le droit de signer une telle pétition)
- un seuil moins élevé (par exemple 25 000 citoyens majeurs) mais comptant des citoyens issus d'au moins la moitié des départements plus un
FINANCES PUBLIQUES
LIBERTE
31. Reconnaissance de la liberté absolue d’opinion et d’expression
Les insultes personnelles sont néanmoins considérées comme une agression légitimant une réaction violente de la part des intéressés : les tribunaux ne punissent pas ces insultes, mais ne reçoivent pas non plus les plaintes (pour coups et blessures) de ceux qui les ont proférées
Les insultes envers la France et le peuple français, passibles de dénaturalisation et de bannissement, les coupables ne méritant pas d’autre sanction mais n’ayant pas leur place en France et constituant même un danger potentiel
-> En lisant ceci, je me demande si vraiment j'ai affaire à un citoyen français. Vous ne me semblez guère pénétré de nos traditions, vraiment ! Notre droit repose sur quelques principes fort simples :
- la loi sanctionne l'acte délictueux
- seule la loi sanctionne
- nul ne peut se faire justice lui-même
- la peine est adaptée à l'acte (cette disposition étant relativement récente puisque datant de 1789 seulement)
-> Vous réalisez, je pense, que votre étrange disposition sur les insultes et leur réaction (qui n'est pas légitime : la violence n'est légitime que si elle sert l'intérêt général ou bien permet la défense par un individu ou un groupe de ses droits naturels, qui sont imprescriptibles et inaliénables) va totalement à l'encontre de certaines de nos traditions les plus anciennes (« nul ne peut se faire justice lui-même » étant un édit royal de Louis IX, au XIIIème siècle). Pour ce qui est des insultes à la France et au peuple français (ce que, je crois, vous qualifiiez plus haut « d'outrage à la France », on voit comment la formulation change d'un point à un autre...), j'ai déjà donné mon opinion plus haut.
IMMIGRATION & ETRANGERS
33. Régulation draconienne de l’immigration européenne
34. Arrêt total de l’immigration extra-européenne jusqu’à nouvel ordre (la France doit apprendre à faire avec ses ressources humaines)
Plus de visas, même touristiques, plus de renouvellement des visas, des permis de séjour ou de travail (excepté pour les créateurs et patrons d’entreprises, leurs femmes et leurs enfants), plus d’adoption d’enfants étrangers
Billets d’avion et de bateau gratuits (aller simple vers leur pays d’origine) pour les étrangers en fin de droit
Peine de 2 ans de prison pour les immigrés clandestins, 5 ans pour les récidivistes, 10 ans pour les multirécidivistes, avec, toujours, expulsion à la clé.
-> Autant je suis pour une limitation drastique de l'immigration, ainsi qu'une répression féroce de l'immigration illégale et des conditions qui les favorisent (filières, passeurs, entreprises complices, etc.), autant je ne comprends tout simplement pas pour quelle raison vous établissez une distinction entre « immigration européenne » et « immigration extra-européenne », ce d'autant plus que vous réclamez entre autre la sortie des institutions de l'Union Européenne. Un patriote français n'a aucune raison de considérer que parce qu'il vit sur le même continent, un étranger serait plus souhaitable qu'un autre, qui n'y vit pas. La France n'a pas à se considérer plus européenne que méditerranéenne ou encore occidentale (et sur ce dernier point il faut faire très attention : la France est un pays occidental, mais n'a aucune raison de faire partie de la « famille occidentale », regroupement idéologique et géopolitique qui gagnerait à être qualifié « d'occidentiste », d'après la notion mise en lumière par Alexandre Zinoviev), c'est-à-dire que ses déterminations géographiques sont existantes et multiples, mais ne sont que des déterminations géographiques.
-> Ma position personnelle sur l'immigration :
->> « Il ne faut pas confondre l’immigration, qui n’est rien d’autre qu’un phénomène économique sans aucune dimension humaine, et les immigrés, qui sont eux-mêmes des victimes de ce phénomène économique. Vouloir réduire considérablement l’immigration, ce n’est pas rejeter les immigrés déjà présents sur le territoire mais bien faire cesser ce système odieux de la circulation de la main d’œuvre (j’emploie à dessein un terme déshumanisant car dans le contexte de l’immigration les immigrés NE SONT PAS des êtres humains mais de simples variables d’ajustement économique) suivant les besoins du marché de la concurrence-libre-et-non-faussé. L'immigration n'est donc pas un phénomène « naturel » mais bien le résultat d'une action concertée.
->> Lutter contre l’immigration systémique et massive, c’est éliminer des rangs du capitalisme son "armée de réserve" (K. Marx) la plus efficace. L’immigration est un phénomène tout à fait récent (deuxième moitié du XIXème siècle) qui n’a rien à voir, tant dans son objet que dans sa portée ni dans ses conséquences, avec les mouvements de population qui ont émaillé les siècles passés. Les conséquences principales de l’immigration ont été, et ce dès 1848 :
- une baisse brutale et massive du niveau de vie des travailleurs locaux ;
- l’inondation du marché du travail par une main d’œuvre corvéable à merci vivant dans des conditions indignes ;
- émergence de luttes horizontales entre travailleurs locaux et étrangers (cf. les nombreux massacres d’immigrés Polonais ou Italiens dans le nord et le sud-est entre les années 1880 et 1920)
- l’accroissement des inégalités sociales.
->> Faire de l’immigration une bonne œuvre humanitaire, c’est donner un cache-sexe éminemment attrayant à la pratique la moins justifiable et la plus inhumaine jamais mise en œuvre par le grand patronat français.
->> Attention, je ne pense pas néanmoins qu’il faille totalement stopper l’immigration. Mais il faut organiser celle-ci de manière à ce que :
- elle ne soit pas massive (donc les 3/4 des immigrés sont destinés à retourner dans leur pays d’origine avec pécule et formation) ;
- elle n’engendre pas de conflit en France (donc les immigrés, temporaires ou non, doivent s’assimiler à la culture française, ce qui ne veut pas dire nier leurs cultures d’origines mais bien les accommoder aux mœurs civiles et aux principes civiques de notre patrie) ;
- elle ne soit pas systémique (donc on doit pouvoir contrôler étroitement l’entrée d’étrangers sur le territoire national et le moduler en fonction des besoins réels du pays) ;
- elle soit digne (donc il faut prévoir des centres d’accueil temporaire salubres et suffisamment grands, avec les infrastructures adaptées, et fournir les services nécessaires à une vie correcte et à une bonne assimilation culturelle).
->> Sans ces quatre conditions, l’immigration reste l’arme du chaos social ambiant.
->> De plus, parmi les immigrés, aussi bien temporaires que permanents, il est nécessaire que ne soit pas établie une hiérarchie par le statut. D’où la question de l’immigration illégale (de 80 000 à 2 000 000 de personnes selon les sources que j’ai pu trouver).
->> Là-dessus, ma position est claire :
- d’abord, établir un contrôle strict des frontières, démanteler les filières de "passeurs" et accroître considérablement et appliquer sans états d’âme les punitions contre les entreprises faisant usage de main d’œuvre illégale (en se concentrant tout particulièrement sur les grandes entreprises, principales pourvoyeuses d’esclaves des temps modernes) ;
- ensuite, régulariser tous les travailleurs immigrés illégaux (afin de leur donner un statut juridique) en leur appliquant les mêmes dispositions qu’aux immigrés légaux : au moins les 3/4 d’entre eux devront repartir dans leur pays d’origine au bout de quelques années ;
- enfin, établir au forceps (s’en fout de l’ONU, ligotée par son "conseil de sécurité") un développement économique des pays principaux émetteurs de l’immigration illégale (et légale aussi, tiens, tant qu’on y est) en prêtant massivement à taux 0 et, surtout, en vérifiant sur place le bon emploi de l’argent prêté, à l’aide d’observateurs français.
->> Il faut surtout se souvenir et convenir qu'il n'y a aucun désir légitime à l'immigration, ni chez l'immigrant lui-même - qui quitte sa patrie et les siens pour un pays dont il ne connaît rien - ni chez l'accueillant - qui subit de plein fouet les conséquences sociales de l'immigration sur son niveau et son cadre de vie. Toute personne qui promeut l'immigration comme système, quelle que soit sa condition sociale et son statut, est soit un imbécile qui s'est fait intoxiquer à coups de propagande bien-pensante soit un hypocrite pervers qui profite de la situation. »
36. Suppression de toute aide publique aux étrangers (excepté aux réfugiés politiques)
-> Je préciserais pour ma part : dans la mesure où les droits naturels des individus, nationaux français ou non, sont garantis.
37. Instauration de caisses particulières pour et alimentées par les étrangers (immigrés présents depuis moins de dix ans) par des prélèvements obligatoires (Français et citoyens France pouvant cotiser volontairement en plus de leurs obligations envers les caisses nationales)
-> Étrange disposition que celle-ci. Elle est tout simplement irrecevable : la France ne peut légiférer une obligation destinées à des étrangers (en dehors du respect des lois civiles et naturelles), quand bien même ces étrangers ont pour caractéristique de vivre en France. Toutes les obligations actuelles des étrangers vivant sur notre sol sont des conséquences directes du respect des lois civiles et naturelles. Aucune n'est issue d'une disposition législative destinée aux étrangers.
39. Expulsion systématique des étrangers délinquants, hors la loi, mendiants, chômeurs, fraudeurs, polygames et étudiants en fin d’étude
-> Je m'interroge sur la présence de « étudiants en fin d'étude » dans cette liste. Même si je comprends que vous avez voulu dire « étudiants ayant fini leurs études », je ne vois pas pourquoi un individu ayant fait ses études en France ne pourrait pas y travailler ou y fonder une entreprise.
LAICITE
44. L’entretien des églises relevant du patrimoine local ou national est à la charge des collectivités locales et de l’Etat
-> Là, j'ai des doutes sérieux. Toutes les églises n'ont pas vocation à faire partie de notre patrimoine. Ce sont des bâtisses plus ou moins anciennes et plus ou moins harmonieuses. Une partie d'entre elles fait partie effectivement de notre patrimoine local ou national, et à ce titre l'état doit les entretenir (mon jacobinisme intransigeant ainsi que le constat des criantes inégalités de moyen entre les collectivités locales m'empêche de demander aux collectivités locales de participer à cet entretien). Pour les autres, je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'instaurer de règle.
-> Les communes qui voudront les entretenir (et croyez moi, dans ma région natale, la plupart ne le voudront pas : il n'y a même pas un prêtre pour deux paroisses dans cette région pourtant rurale et traditionnellement catholique qui n'a pratiquement pas connu d'immigration non chrétienne) pourront le faire (et, à ce titre, demander des aides de l'état et des collectivités territoriales - intercommunes, départements, régions, etc.), celles qui ne le voudront pas ne le feront pas. En tous cas, jamais la question d'un éventuel manque de moyen des communes n'aurait à rentrer en ligne de compte dans cette décision.
47. Obligation de pratiquer tous les cultes en français ou dans une langue morte, sauf dans les lieux fréquentés par des étrangers
Une religion ne peut pas être « de France » si elle n’est pas intégralement à la portée de tous les Français.
Le latin étant une langue morte, les messes en latin ne stigmatisent pas les fidèles comme étrangers.
-> Désolé de vous décevoir mais non, le latin n'est pas une langue morte, étant donné qu'il est la langue officielle du Vatican. Cela peut vous sembler être marginal, mais c'est un fait : le latin évolue chaque jour et est parlé quotidiennement. Pour ma part, que les prières soient récitées dans une langue étrangère ne me choque pas, mais je pense que les prêches devraient être en français.
48. Gel des projets de construction de mosquées, destruction des minarets et mise aux normes architecturales locales des mosquées de type oriental (sauf la grande mosquée de Paris).
La France n’est pas l’Orient. L’orientalisation est une stigmatisation en France. Appeler les musulmans à la raison n’est pas faire de la discrimination envers eux. Stigmatisation et discrimination ne sont pas le fait de celui qui remarque et corrige, mais de celui qui se fait remarquer et s’entête dans l’erreur.
-> Autant je peux comprendre la nécessité de la mise aux « normes » architecturales des lieux de culte dont l'architecture est clairement empruntée à l'étranger (pourquoi s'arrêter aux mosquées ? vous avez vu la gueule des temples bouddhistes ou shintoistes en France ? et les temples orthodoxes, évangélistes et arméniens ? etc.), autant je ne comprends pas pourquoi il faudrait geler la construction de mosquées.
49. Suppression de tous les accommodements discriminatoires dits « raisonnables »
-> Désolé encore une fois de vous décevoir, mais la notion d'accommodement raisonnable n'existe pas en France sauf chez certains journalistes ahuris. Il s'agit d'une notion canadienne et anglaise, qui n'a jamais figuré dans notre droit. Évidemment, toutes les mesures discriminatoires (« positives » comme « négatives ») doivent être abolies.
SECURITE
54. Rétablissement de l’autorité policière et renforcement des effectifs
Un policier dans l’exercice de ses fonctions a toujours raison sur le moment. Toute personne est tenue d’obtempérer à l’instant et en silence à ses injonctions. Un policier est seul juge de la conduite à tenir face aux grandes gueules et aux fortes têtes.
Outrager un policier (physiquement ou verbalement), outre la réaction du policier lui-même, est passible de dénaturalisation et d’un mois de prison ou d’expulsion pour les étrangers ; blesser un policier est passible d’au moins 10 ans de prison.
-> Encore une fois je précise l'évidence : non, la « réaction du policier lui-même » n'a aucune légitimité. En tant que représentant officiel de la force publique et chargé d'appliquer la loi, le policier se doit de ne pas passer outre la loi.
55. Lutte contre la corruption et les abus de pouvoir des policiers
Les policiers porteront en permanence, lors de leurs interventions, des mini-caméras, de même leurs véhicules, à l’avant et à l’arrière.
-> Hum, là, je veux bien, mais ça risque d'être très difficile à mettre en place, ça... Je pense surtout qu'il faudrait donner aux policiers les moyens d'accomplir leur mission et casser l'esprit corporatiste qui anime la profession et amène parfois les autorités hiérarchiques à « couvrir » certaines pratiques coupables au nom de la « solidarité policière ». Une première piste pour cela serait de mieux former les policiers (si vous lisez les rapports de l'UNSA-Police ou encore d'Alliance, vous savez que depuis la réforme de 2002, la formation des policiers est tout simplement désastreuse, au point que le syndicat Alliance a officiellement appelé le ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy en 2004 puis en 2006 à réagir vigoureusement ; certains « vieux » policiers parlent des « jeunes » policiers en les surnommant « les cow-boys », ce qui est symptomatique des valeurs et méthodes enseignées par cette formation au rabais) et surtout de faire cesser la guerre au budget entre les postes régaliens. On pourrait aussi inciter les administrations à faire état de tous les disfonctionnements en échange d'une rallonge de budget.
NATALITE
EDUCATION
60. Rétablissement de l’autorité et de la responsabilité parentale
Dépénalisation de la gifle et de la fessée occasionnelles, sans rapport avec la maltraitance
Suppression des allocations familiales aux parents d’enfants délinquants récidivistes
Expulsion des parents étrangers dont les enfants à charge sont des délinquants récidivistes, sauf s’il est avéré qu’ils ont tout fait pour prévenir cette situation.
-> Ne faudrait-il pas rajouter la mention « sauf s’il est avéré qu’ils ont tout fait pour prévenir cette situation » également dans le cas de la suppression des allocations familiales aux parents d'enfants récidivistes ?
ENSEIGNEMENT
62. Rétablissement de l’autorité et de la discipline à l’école
63. Remplacement du ministère de l’Education nationale par un ministère de l’Instruction publique
64. Retour aux méthodes d’enseignements efficaces, à l’exigence, aux programmes sensés et au patriotisme
65. Retour à des tenues uniformes à l’école primaire et au collège (chaque établissement fixera la sienne et les fournira)
-> Là, le républicain en moi s'insurge ! Oui à l'uniforme, mais il doit être le même pour tous, au moins dans les écoles publiques ! Pour quelle raison faudrait-il laisser « chaque établissement » fixer la tenue uniforme ? Et puis quitte à fournir les uniformes, autant que ce soit le fait de l'état et/ou des collectivités territoriales plutôt que des établissements scolaires dont l'administration est déjà assez sollicitée comme cela à tenter d'assurer de bonnes conditions d'instruction aux élèves.
69. Licenciement et dénaturalisation des enseignants récalcitrants au patriotisme
-> Alors là ! Que signifie « récalcitrants au patriotisme » ? Vous comptez faire un tri sur des critères idéologiques ou doctrinaux ? En la matière, il n'y a qu'une chose à faire : si un professeur refuse d'appliquer une directive gouvernementale, il doit recevoir une sanction disciplinaire voire être exclu du professorat. Votre fixation sur la dénaturalisation est ridicule. Si chaque citoyen qui n'affiche pas en permanence un patriotisme pur et parfait devait être dénaturalisé, il n'y aura plus de Français en France. Je suis sûr que même à vous il vous est arrivé un jour de vous exclamer « pays de merde ! » après avoir mené moult démarches administratives infructueuses.
SANTE
LOGEMENT
81. Attribution des logements nationaux dits « sociaux » en priorité aux anciens combattants, puis aux Français de la commune, puis aux citoyens de France de la commune, puis aux Français d’ailleurs, puis aux citoyens de France d’ailleurs, puis aux immigrés de la commune, puis aux immigrés d’ailleurs.
La priorité, aux yeux de la nation, n’est pas fonction des besoins des individus mais de leur légitimité à recevoir de sa part, en contrepartie de ce qu’ils lui ont donné.
-> Fort heureusement non. La priorité aux yeux de la Nation est que soient garantis les droits naturels des individus, et il se trouve que l'existence est le plus essentiel d'entre eux. La France n'est pas comme ces pays où l'absence de moyens empêche de loger une partie de la population, elle dispose de ressources importantes qui assurent suffisance en la matière.
ECONOMIE
SALAIRES & IMPOTS
97. Plafonnement du salaire ou revenu personnel maximum autorisé à 30.000 € ou 200.000 F
Au delà de la somme autorisée par la loi, tous les revenus personnels, quelle que soit leur origine, sont confisqués par l’Etat. N’échappent à la confiscation que les sommes données ou investies directement en France par les intéressés (pas par les banques, via des placements) dans le commerce, l’industrie, la recherche et les entreprises de services autres que financiers.
Cette limitation s’applique aux gagnants de loteries qui ne peuvent percevoir leurs gains que sous forme de rente mensuelle, d’un montant fixé par eux, jusqu’à épuisement de leurs gains. Les gains ne sont pas imposables mais ne génèrent pas non plus d’intérêts, à moins d’être investis comme indiqué précédemment.
Les Français et citoyens de France qui placent leur argent ou cachent leur excédent dans des banques étrangères sont passibles de dénaturalisation, expropriation, expulsion, interdiction de séjour et interdiction d’importer
-> Pour les raisons exposées plus haut, je considère que cette dernière mesure est contraire à nos valeurs et traditions. Il suffit de définir les citoyens investissant dans des « banques étrangères » comme des traîtres pour pouvoir les déchoir de leur nationalité en sus de leur infliger la sanction pénale prévue.
99. Suppression des cotisations salariales et de l’impôt sur le revenu
In fine tout ce qu’un contribuable verse à l’Etat de manière directe ou indirecte provient de ce qu’il reçoit de l’entreprise pour laquelle il travaille : que de va-et-vient inutiles et coûteux ! L’aberration est à son comble s’agissant des fonctionnaires d’Etat qui rendent à leur employeur une partie de ce que celui-ci leur a soi-disant versé !
-> Pourquoi donc supprimer l'IR ? Pour le problème que vous avancez, il existe une solution simple : le prélèvement à la source. Et non, « tout ce qu’un contribuable verse à l’Etat de manière directe ou indirecte » ne provient pas de l'entreprise pour laquelle il travaille : les rentes et investissements produisent des revenus (d'ailleurs, pour les 6 000 plus importants revenus de France, ils produisent plus de 90% des revenus), qu'il convient donc d'imposer.
100. Remplacement de toutes les taxes sur les entreprises et charges patronales par un système de taxes basé sur 1) la nature de l’activité ou de la production, 2) le lieu d’implantation, 3) le nombre d’employés, 4) l’origine ou la nationalité des employés (taux nul pour les Français).
-> Là, votre proposition est tellement floue que je ne vois pas comment on pourrait être contre... ni pour !
103. Suppression de la TVA sur tous les produits français
-> J'applaudis des deux mains ! Même, avec une politique réellement protectionniste, on peut carrément supprimer la TVA sur tous les produits (en répercutant éventuellement la TVA des produits étrangers en taxes à l'importation). La TVA n'est qu'un reliquat de l'impôt sur les boissons de l'Ancien Régime, une taxe à la consommation qui pénalise les citoyens à proportion inverse de leurs revenus.
104. Suppression des droits de succession
-> Là par contre je ne vois pas... Le prélèvement sur la succession est inscrit depuis fort longtemps dans nos traditions (même, le système économique du Moyen-Âge reposait en grande partie dessus, les institutions hospitalière étant largement financées par les héritages) et trouve sa légitimation dans la redistribution des richesses après l'accumulation. Comme la limitation des revenus n'empêche pas l'accumulation (qui est par essence même le résultat d'un manque de redistribution, mais qui est légitime en soi car garantissant une certaine sécurité économique), il est toujours nécessaire de prélever une partie des successions, au moins des plus importantes.
CHOMAGE & RETRAITE
108. Suppression des revenus minimums, remplacés par une prise en charge concrète par les communes (hébergement, nourriture, vêtement, transport)
-> Voilà une mesure qui, vue la disparité économique entre les communes, risque fort d'engendrer d'innombrables inégalités, en sus d'inciter les riches à se retrouver dans les mêmes communes pour ne pas devoir financer les moyens d'existence des chômeurs.
109. Suppression de l’âge de la retraite : tout citoyen pour pouvoir prétendre à la retraite, doit avoir travaillé 40 ans (les métiers réputés usant bénéficient d’un coefficient supérieur)
Les citoyens n’ont aucune obligation de prendre leur retraite.
Les périodes de chômage ne sont pas prises en compte dans le calcul du temps passé à travailler, et pour cause !
-> Là, je suis totalement opposé, et il s'agit d'une opposition irréconciliable.
110. Les indemnités retraites sont égales au meilleur salaire perçu dans les dix dernières années d’activité.
-> Et ceux qui, se retrouvant au chômage après travaillé trente ans dans une entreprise, passent leur dix dernières années d'activité à vivoter de métiers alimentaires ? Je vous signale que c'est là situation de plus en plus commune.
FONCTIONNARIAT
-> Toute cette partie est un tissu d'absurdités. Vraiment, je m'étonne que vous soyez un admirateur de Robespierre ou de de Gaulle. Vous n'avez manifestement pas bien compris l'action de l'un comme de l'autre, et encore moins saisi l'état d'esprit français.
ECOLOGIE
118. Obligation d’indiquer, par un drapeau bien visible, l’origine des produits
Il va de soi qu’un produit qui arrive de l’autre bout du monde a généré indirectement plus de pollution et de gaspillage énergétique qu’un produit local ou national
-> Mesure intelligente mais qui se heurte à la dure réalité : un produit, ça voyage avant, pendant et après fabrication. Quelle origine faut-il mettre quand il y en a parfois plusieurs dizaines ? Il serait de meilleur aloi d'indiquer le « bilan carbone » des transports des produits étrangers, et de favoriser intensivement la relocalisation de toutes les étapes de production ainsi que le développement des circuits courts.
JUSTICE
120. Reconnaissance du principe de « légitime défense » et suppression du principe inhibiteur de « défense proportionnelle »
-> Bon, et bien là, je ne vois pas quoi dire. Êtes-vous français ?
121. Introduction de jurys populaires dans tous les tribunaux qui valideront ou non la mise en accusation et détermineront les peines hors les cas prévus par la loi.
Les citoyens français appelés à la fonction de juré siègent pendant un mois ou jusqu’à la fin de la dernière affaire en cours
-> Mesure apparemment guidée par le bon sens (et nos traditions démocratiques), mais qui, de nouveau, se heurte à la réalité : l'introduction de jurys populaires dans les « grosses » affaires, c'est-à-dire les montages financiers exubérants, dossiers extrêmement techniques et qui ne peuvent même abordés sans recourir à des notions juridiques spécialisées et particulièrement subtiles (puisque toutes ces actions délictueuses ou presque ont en commun de totalement respecter la lettre de la loi, au prix de quelques interprétations byzantines), risque fort de se solder par une impunité de fait pour les crimes économiques de toutes sortes, comme cela s'est produit dans tous les pays du monde où pareille mesure a été prise.
SOL & PATRIMOINE NATIONAL
TOURISME & VIE NOCTURNE
137. Tolérance zéro en matière d’alcoolémie au volant, saisie immédiate et définitive du véhicule en cas d’infraction
-> Pourquoi se limiter à l'alcoolémie ?
MŒURS
Écrit par : Brath-z | jeudi, 11 août 2011
Merci pour ce commentaire développé. Je vais prendre le temps d'y répondre. Mais comme je reprendrai vos objections et que ma réponse sera encore plus longue, je la publierai au fur et à mesure.
Cordialement
Écrit par : Philippe Landeux | jeudi, 11 août 2011