lundi, 29 octobre 2012
PENSEE DU JOUR : confiance
La confiance ne se prête pas ; elle se donne. Celui qui la trahit ne vole rien ; il se perd tout seul.
06:25 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
vendredi, 26 octobre 2012
DROIT DANS LE MUR (Le retour à l'or, c'est mort !)
Je ne suis pas économiste financier, mais j’ai des théories sur la monnaie et je serais curieux d’avoir l’avis d’experts sur quelques-unes d’entre elles. Je me propose d’expliquer ici pourquoi un retour à l’or, dont il est question depuis quelque temps, n’est pas une solution, à défaut d’être impossible. Je vais aborder le sujet sous plusieurs angles qui tous amènent à la même conclusion.
Avant de nous occuper de la nature du support monétaire, de savoir quel support conviendrait le mieux dans les conditions actuelles, il faut, selon moi, nous interroger sur la nature de la monnaie elle-même. En effet, à quoi bon préconiser un nouveau support monétaire si la cause profonde de la crise financière est dans la nature du moyen d’échange qu’est la monnaie ? Qu’est-ce donc que la monnaie ?
Les réponses sont multiples. Retenons les plus importantes pour notre sujet. La monnaie est : une unité de valeur, un étalon de la valeur (marchande), un moyen d’établir des prix, un moyen d’achat et de paiement. Bref, la monnaie est un moyen d’échange qui repose sur la notion de valeur marchande. Il s’ensuit qu’elle est l’instrument d’un mode d’échange qui recourt à la notion de valeur marchande. Ce mode d’échange, le seul que nous connaissions, nous paraît si naturel qu’il ne nous vient pas à l’esprit de le considérer, encore moins de le contester. Tout est normal ! Tout va bien ! Or la monnaie repose sur la notion de valeur marchande parce qu’elle est une évolution du troc.
Sous le troc, les individus s’échangent des biens qui, de ce fait, sont mis en équivalence. C’est ainsi que naît l’idée que les biens ont une valeur marchande et que l’échange doit faire appel à cette notion. Mais ceci n’est en rien une vérité universelle et intemporelle. C’est cette forme particulière d’échange (de biens entre individus) qui engendre et impose de recourir à la notion de valeur marchande, et dès lors que les hommes croient que cette notion est nécessaire pour échanger, ils ne peuvent concevoir d’autre mode d’échange que l’échange individualiste, direct (troc) ou indirect (système monétaire) ; leur esprit est prisonnier de cette croyance. Ceci explique pourquoi tout change par la force des choses, sauf le mode d’échange. Les supports de la valeur ont eux-mêmes évolué (jusqu’à disparaître), mais le mode d’échange, lui, est resté fondamentalement le même depuis la nuit des temps. Cette remarque devrait à elle seule faire sentir que la « crise » actuelle est due à un anachronisme non seulement du moyen d’échange mais aussi et avant tout du mode d’échange, et qu’elle ne pourra être surmontée sans que quelques pendules soient remises à l’heure.
Pour être plus clair, la monnaie repose sur la notion de valeur marchande qui est apparue avec le troc, mode d’échange auquel les premiers producteurs n’ont pu échapper. Autrement dit, la notion de valeur marchande est née et n’a de raison d’être que dans un contexte de production artisanale. Il s’ensuit que la monnaie, quelles que soient sa nature et sa forme, n’a elle aussi de raison d’être que dans ce contexte. Or, en un siècle, la production est passée du mode artisanal au mode industriel. Le mode de production est donc radicalement différent aujourd’hui de ce qu’il a été durant les millénaires précédents. Les besoins économiques sont donc eux aussi différents. Peut-on dès lors imaginer qu’un moyen d’échange fondé sur la notion de valeur marchande (la monnaie), qui a rempli son office tant bien que mal pendant des siècles, ne réponde plus du tout aux besoins modernes inédits ? Peut-on raisonnablement supposer qu’un moyen d’échange inadapté à son contexte crée des difficultés économiques de plus en plus grandes que le système essaye de surmonter par des artifices et des fuites en avant, jusqu’à épuisement final ? C’est en tout cas ce que j’affirme.
Reste à comprendre pourquoi la monnaie convient à l’ère artisanale mais est inadaptée au monde industriel. Cette inadaptation tient nécessairement, d’une part, à ce qui distingue les deux modes de production, à savoir le volume de la production (Offre réelle), faible dans le premier cas, colossal dans le second, d’autre part, aux caractéristiques du système monétaire relativement au pouvoir d’achat global (Demande). Il semble assez évident que, si la monnaie ne convient plus lorsque la production est énorme, c’est qu’elle confère globalement un faible pouvoir d’achat, ce qui se ressent moins lorsque la production est faible elle aussi. Quelle que soit la monnaie, il y a en effet quelques riches et une masse de pauvres dans un système monétaire. L’accroissement des capacités productives n’y change rien. Par le simple jeu des valeurs, qui n’est lui-même que l’expression d’un rapport de force, le pouvoir d’achat des masses reste faible même s’il s’élève. Dans ces conditions, plus la production augmente, moins la « société » peut l’absorber. La recherche désespérée de clients amène d’ailleurs les entreprises à baisser leurs prix, leurs coûts, les salaires, à délocaliser, si bien que la situation générale empire.
Mon premier argument contre le retour à l’étalon or ou, plus exactement, contre l’idée que ce retour serait une solution est donc qu’un moyen d’échange fondé sur la notion de valeur marchande est un anachronisme à l’heure de la production industrielle, que toute monnaie se comporte fondamentalement de la même manière (car toutes sont régies par les mêmes lois intrinsèques) et qu’aucune ne peut surmonter les contradictions mortelles dont nous subissons les effets, à défaut d’en saisir la véritable cause. Peu importe quelle monnaie nous utilisons ! Le problème est dans le fait même d’utiliser encore une monnaie, c’est-à-dire un moyen d’échange fondé sur la notion de valeur marchande. De l’or, des cacahuètes ou du vent, tant que l’on raisonne en terme de valeur marchande et d’unités, de quelque nature et sous quelque nom que ce soit, parce que l’on envisage l’échange d’un point de vue individualiste, on ne fait que changer les paramètres particuliers d’une équation dont le résultat ne peut jamais être satisfaisant d’un point de vue social.
Il est d’ailleurs une façon plus rapide de démontrer que la monnaie, quoique incontournable dans un contexte de production artisanale, n’est pas et n’a jamais été un moyen d’échange pertinent, c’est de remarquer que ce type de moyen d’échange n’a aucune dimension sociale alors qu’un moyen d’échange est par définition au cœur de la société. Jamais, dans les échanges monétaires, n’interviennent les notions de citoyenneté, de droit, de devoir, d’intérêt général, etc. Une monnaie sert à déterminer a posteriori la valeur des choses, pas à satisfaire les besoins des hommes ou à garantir les droits des citoyens. Au contraire ! Elle se gagne par des moyens plus ou moins légaux dont aucun n’est et ne peut être un devoir envers la société dans le contexte actuel. Elle incarne pourtant des droits (celui de participer aux échanges, d’accéder au marché et tous les droits plus ou moins directs qui en découlent), mais ne jouissent de ces droits que les individus qui disposent d’unités monétaires, et en proportion des unités dont ils disposent. Ce n’est pas la citoyenneté qui permet d’accéder au marché et d’exercer un droit reconnu et garanti par la société, mais seulement le fait de détenir des unités monétaires (et de s’en défaire). En somme, dans un système monétaire, avoir de l’argent est tout, être citoyen n’est rien. Si l’on ajoute que la monnaie induit un mode d’échange individualiste et inégalitaire (alors que l’égalité des citoyens en devoirs et en droits est le principe fondamental de l’ordre social), qu’elle est donc non seulement asociale mais aussi antisociale, comment s’étonner que les sociétés qui cautionnent l’existence d’un pareil moyen d’échange et les conceptions qui vont avec ne tournent pas rond et soient perpétuellement en crise ? Un retour à l’or ne changerait donc rien à l’affaire. Il ne ferait que perpétuer la logique monétaire et ses aberrations. Il est d’ailleurs prôné pour des raisons purement financières et économiques, jamais au nom des principes de l’ordre social. Tout est politique, sauf, semble-t-il, le paramètre le plus essentiel de la société !
Reste à comprendre pourquoi le retour à l’or apparaît, à tort, comme une solution face à la crise terminale en cours. Pour ce faire, il faut en premier lieu comprendre l’origine de cette crise.
Pour moi, la raison profonde de cette crise est que la monnaie, héritée du troc, est un moyen d’échange dont les limites et les incohérences d’un point de vue social deviennent mortelles dans un contexte de production industrielle. Autrement dit, elle est dans la combinaison explosive monnaie / modernité. Pour les économistes, ses causes sont multiples car ils les trouvent dans les symptômes de phénomènes qui, pour moi, ne sont déjà que des effets indirects. Qu’ils attribuent ou non cette « crise » au projet d’une poignée de banquiers d’asservir les nations par la dette, tous sont au moins d’accord sur le fait que la fragilité du système financier est due à l’internationalisation de la finance, à l’enchevêtrement des intérêts, aux produits dérivés, à la spéculation effrénée, à la création artificielle de monnaie (via les prêts bancaires sans provision), à l’abus de la planche à billets par les banques centrales (FED, BCE), aux crédits à la consommation tous azimuts, à l’obligation pour les États d’emprunter sur les marchés financiers et, bien sûr, à l’abandon de l’étalon or. À ces raisons s’ajoutent, aussi bien comme causes que comme effets, les idéologies ultra-libérales et libérales-libertaires (européistes, mondialistes et droits-de-l’hommistes), l’immigration de travail (dumping social), l’immigration de peuplement (déstabilisation générale), l’émigration, l’absence de protectionnisme économique (donc importations et concurrence déloyale, désindustrialisation, délocalisations, chômage), l’État providence devenu prodigue (prestations sociales inconsidérées, fiscalité accablante) et, en Europe, l’euro (carcan monétaire) et la perte de souveraineté des États (qui les empêche de manœuvrer au mieux des intérêts nationaux). Tout ceci est vrai. Le système financier s’emballe à mesure que les nations se décomposent, et il est assez facile de comprendre les interactions entre le réel et le monétaire. Pourtant, agir énergiquement et simultanément sur chacun de ces fronts serait vain. Ces hérésies politico-économiques ne sont pas le fait du hasard, de la fantaisie ou du machiavélisme ; elles sont logiquement engendrées par le déséquilibre entre le pouvoir d’achat global (faible de par la monnaie) et le potentiel productif (élevé en raison de l’industrialisation), déséquilibre que ces expédients ont pour but de corriger mais dont les effets positifs immédiats ne compensent pas les effets pervers à long terme.
Que peuvent faire des entreprises et une « société » confrontées à un manque de Demande intérieure par rapport à leur capacité de production en perpétuelle augmentation, sachant, du reste, que l’intérêt à court terme des entreprises et celui de la « société » sont opposés ? À moins de remettre en cause le mode d’échange et d’accès au marché qui limite par nature la Demande, toute solution, aussi illusoire et désastreuse soit-elle, tourne fatalement autour des principes suivants : trouver des clients à l’étranger, vendre moins cher, augmenter artificiellement le pouvoir d’achat. Ces principes sont à l’évidence le ressort de la colonisation, des politiques d’exportation, de l’immigration (de travail), des délocalisations, du crédit à la consommation, des politiques de relance de la Demande, de la création monétaire artificielle, etc., autant de politiques privées ou publiques qui s’accommodent mal de nations fortes, de citoyens fiers et d’individus intelligents, d’où la volonté de détruire les unes et d’émasculer et abrutir les autres par tous les moyens physiques et moraux.
Sans remonter à la cause des causes, sans même relier tous ces phénomènes entre eux, les « dissidents » sentent bien que la crise financière et la perte de souveraineté des États, donc de tout contrôle de leur part en matière économique, sont indissociables. Un retour à l’or ne peut d’ailleurs être qu’une décision étatique. Mais si des États forts et libres d’agir sont un préalable à toute politique économique, pourquoi revenir à l’étalon or semble-t-il nécessaire ? Parce que l’expérience a montré qu’affranchir la monnaie d’un gage métallique entraînait, par différents moyens, un accroissement délirant du signe et, donc, l’effondrement de sa valeur. Or un système monétaire ne peut pas fonctionner sans monnaie ou, ce qui revient au même, avec une monnaie sans valeur.
Bien que la notion de valeur marchande soit une vue de l’esprit, l’or a une réalité qui empêche sa valeur de s’effondrer, du moins de descendre en deçà d’un certain niveau. C’est en cela qu’il apparaît comme la solution face à un système monétaire en voie d’effondrement du fait que la monnaie ne repose plus sur rien, si ce n’est sur la confiance. Mais la véritable question n’est pas de savoir si un système monétaire basé sur l’or serait plus solide qu’un système basé sur rien (la réponse étant évidemment Oui), mais si l’or répondrait aux besoins de la société contemporaine autant sinon mieux que les monnaies actuelles, en grande partie virtuelles. Autrement dit, est-il utile de revenir à l’étalon or ? Alors se pose une autre question : Pourquoi a-t-il paru utile et a-t-il été utile en effet d’y renoncer ? Les besoins que l’or ne permettait plus de satisfaire seraient-ils mieux satisfaits aujourd’hui si nous revenions en arrière ? Cette fois, la réponse est Non.
Les monnaies ont été découplées de l’or pour favoriser la création monétaire, c’est-à-dire l’augmentation artificielle du pouvoir d’achat global. Peu importe que les décideurs aient agi dans leurs intérêts, cela répondait à une nécessité historique toujours d’actualité. Le problème est que l’accroissement de la masse monétaire entraîne la baisse de la valeur de la monnaie, laquelle doit être compensée par un nouvel accroissement (planche à billets, crédits, etc.), de sorte que ces injections indispensables tournent à l’overdose et sont mortelles à la longue. Il n’y a rien à faire pour éviter ce piège. Les limites de la monnaie condamnent les hommes à tricher avec les lois de Largent et à le payer un jour.
Mais, autre question : À quoi servirait l’or ? Payerait-on en pièces d’or, alors que la plupart des paiements et des transactions ne se font même plus en billets ? Notre mode de vie (achats et paiements par correspondance ou virement) et la complexité de l’économie ne le permettent plus ! En réalité, l’or serait déposé dans les banques et servirait de gage aux billets, aux unités virtuelles et aux crédits. Les pratiques controversées reprendraient par la force des choses, si tant est qu’elles aient cessé. L’or n’est donc pas un rempart contre la création artificielle de monnaie que la « société » moderne permet et dont elle a besoin. Ainsi, même en supposant que les nations se relèvent, que les États assument de nouveau leur rôle protecteur, l’économie tournerait toujours à la monnaie que le progrès technique a cependant rendu obsolète. La monnaie est désormais un facteur limitant. Essayez donc de mettre du charbon dans un moteur à explosion !
Dernière illusion : croire qu’une monnaie or serait forte et heureuse. Alors que les monnaies se dévaluent, le cours de l’or grimpe en flèche. Assurément, l’or est une valeur sûre dans le contexte actuel, une excellente valeur refuge. Mais l’or n’est pas monétisé. Rares sont les gens qui en ont, et nombreux ceux qui en veulent. Rétabli en tant qu’étalon et émis sous forme de pièces, sa valeur réelle ou relative baisserait. S’il redevient moyen d’échange, il circulera et tout le monde en aura, souvent peu, mais toujours plus qu’aujourd’hui. Car, évidemment, le système ne pourrait fonctionner qu’à cette condition. Revenir à l’or ne consisterait pas à priver de tout moyen d’échange ceux qui aujourd’hui n’en ont pas (d’or) et ainsi à mettre les particuliers et la « société » dans une situation pire que ce qu’elle est déjà. Dès lors, même en admettant que cette monnaie reste forte sur le plan international (par rapport à des monnaies de singes), que la multiplication artificielle du signe ne l’affaiblisse pas, les « citoyens » n’en tireraient pas avantage, puisque, par le jeu des valeurs et les principes de fonctionnement de la monnaie, les prix s’adapteraient, le pouvoir d’achat des masses baisserait, et l’éternel déséquilibre serait maintenu ou rétabli. Tout le monde était-il riche quand l’or était monnaie ? N’y avait-il pas de crises, de chômage, d’émeutes, de révolutions ?
Mon deuxième argument est donc que l’or, dans le contexte particulier actuel, n’aurait pas les vertus qu’on lui prête. Il servirait moins de monnaie que de gage, ce qui, dès lors, n’empêcherait pas la création artificielle de monnaie. Il pourrait certes limiter les dégâts mais il ne serait pas à hauteur de la tâche. En fait, la monnaie ne convient qu’aux « sociétés » préindustrielles, de sorte qu’un retour à l’or n’aurait véritablement de raison d’être que dans un monde apocalyptique, ayant renoncé de gré ou de force au progès technique.
CONCLUSION
L’idée d’un retour à l’or va de pair avec celle d’un retour à l’autorité de l’État. Il s’agit de sauver, dans le même temps, par un ensemble de mesures, le système monétaire et les nations. Une monnaie saine dans un corps social sain en quelque sorte !
Ceci suppose qu’il y a des monnaies plus saines que d’autres et écarte d’emblée l’hypothèse que le ressort de la crise financière pourrait être dans le concept même de monnaie. Mieux ! Ceci présente un retour en arrière comme une nécessité et occulte l’hypothèse que la nécessité soit au contraire de rompre avec le passé. Bref, l’idée de revenir à l’or fait fi des évolutions qui, hier, ont conduit à y renoncer et qui, demain, ne le réhabiliteront pas davantage.
En toute logique, n’y a-t-il pas un lien entre le mode d’échange, les biens échangés, les biens produits et le mode de production, donc entre le mode d’échange et le mode de production ? Si Oui, le mode d’échange doit être adapté au mode de production. Si ce dernier change radicalement, l’échange doit lui aussi se pratiquer sur un autre mode, selon une nouvelle logique ? Or, en passant de la production artisanale à la production industrielle le mode de production a bel et bien changé radicalement. Le mode d’échange, lui, a été conservé moyennant des adaptations du moyen d’échange et des astuces qui, aujourd’hui, s’avèrent désastreuses.
Ce constat peut être interprété de deux manières. La mienne est que lesdites adaptations et astuces étaient et sont encore indispensables, inévitables mais manifestement insuffisantes aussi ingénieuses et extrêmes soient-elles ; qu’après avoir triché en vain avec les lois de la monnaie, il est temps de rompre avec la logique monétaire et de concevoir un mode d’échange digne d’une Société et du XXIe siècle. L’autre interprétation possible est qu’abandonner l’étalon or a été sinon une escroquerie, du moins une erreur et la porte ouverte à toutes les dérives, et qu’il suffit de faire machine arrière pour que les choses rentrent dans l’ordre.
Je compte sur les tenants de cette deuxième interprétation pour m’indiquer par où pêche la mienne.
Malgré tout, un retour à l’or est possible et même probable, faute de mieux, mais ce ne sera jamais que reculer pour mieux sauter. Le système monétaire va dans le mur quelle que soit la nature de la monnaie.
Philippe Landeux
13 septembre 2012
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dimanche, 21 octobre 2012
PENSEE DU JOUR : bobo et gaucho
Un bobo ignore la réalité des choses parce qu’il a les moyens financiers d’y échapper ; un gauchiste la nie parce qu’il n’a pas les moyens intellectuels d’échapper à la propagande.
14:41 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
samedi, 20 octobre 2012
PENSEE DU JOUR : ici et là-bas
Un prénom de là-bas indique que l'on n'est pas d'ici.
16:37 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
vendredi, 19 octobre 2012
PENSEE DU JOUR : l'équilibre
Il n’y a pas d’équilibre plus stable que celui qui s’appuie sur les extrêmes opposés.
13:14 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
mardi, 09 octobre 2012
PENSEE DU JOUR : Vive la nation !
Hors des nations, il n'y a qu'un monde d'individus.
21:49 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
FIER D'ETRE FRANCAIS (1)
10:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
mercredi, 03 octobre 2012
IMPOSITOIRE 2013 (dessin)
08:29 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |