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lundi, 08 juillet 2019

LE VRAI LIBERALISME OU LE LIBERALISME ABSOLU

Le libéralisme est la traduction sur le plan économique de la Liberté en tant que Droit (ou, plus exactement, en tant que Droit fondamental). Or le droit a pour cadre la Société ou la nation ; il n'existe pas au-delà, si ce n'est de manière illusoire ou frauduleuse (le droit international n'est jamais que la volonté du plus fort). Le libéralisme, le vrai, n'est donc pas sans-frontiériste ou mondialiste. Il s'arrête au contraire aux bornes de la Société ; il n'a de sens qu'entre Citoyens.

Mais une Société a aussi pour Principe fondamental l'Egalité des Citoyens en devoirs et en droits, Principe bafoué par le système monétaire, intrinsèquement individualiste et inégalitaire. Le libéralisme, le vrai, suppose donc un système non monétaire. Pratiqué entre Citoyens égaux en droits (dont celui d'accéder librement au marché), il ne confère pas toutes les libertés à quelques-uns seulement ; il confère à tous toutes les libertés qui n'anéantissent pas le pacte social. La libérte n'est pas un droit illimité ; elle est bornée, comme tout droit, par les devoirs du Citoyen, par les droits des autres Citoyens, par les intérêts de la Société (exprimés par la loi) et par la nature des choses. Une Société digne de ce nom ne peut garantir à personne un droit destructeur pour elle-même.

Ainsi, le vrai libéralisme, expression d'un ordre social harmonieux, est-il l'exact contraire de ce que le capitalisme présente comme tel (liberté illimitée pour les riches ou liberté de faire tout ce que l'argent permet) et qui ne peut être que du capitalo-libéralisme, c'est-à-dire du libéralisme faussé par l'argent, faussé au point d'être méconnaissable.

03:44 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

samedi, 27 octobre 2018

PENSÉE DU JOUR : Voltaire et Rousseau

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Voltaire était le chantre de Largent roi. Rousseau voulait la souveraineté du Peuple et l’égalité des citoyens.

On peut voir l’un et l’autre comme les deux faces d’une même pièce, dans la mesure où Rousseau ne dénonçait pas Largent et ne proposait pas de sortir du système monétaire (individualiste et inégalitaire), de sorte que ce qu’il voulait se heurtait à la force des choses et était réduit à un vœu pieu. Dans ce sens, Rousseau était l’idiot utile de Largent, d'aucuns diraient du "capitalisme".

Mais lequel des deux, de Voltaire ou de Rousseau, s’opposait-il le plus à Largent ? Voltaire qui allait volontairement dans son sens, ou Rousseau qui, malgré ses principes radicalement opposés, ne savait pas comment lui échapper et en était inconsciemment prisonnier ? Laquelle des deux doctrines est-elle potentiellement la plus subversive, la plus révolutionnaire ? Celle qui accompagne le système ou celle qui est soumise à lui par défaut ?

En fait, on associe Voltaire et Rousseau :

1) quand on ignore que Largent est l’ennemi, l’ennemi du Peuple et de l’Égalité, de sorte que l’on ignore ce qui les opposait fondamentalement et que l’on oscille soi-même entre le fatalisme de l’un et l’impuissance de l’autre ;

2) quand on dénonce Largent mais que l’on ignore soi-même comment l’abattre, de sorte que l’on ignore également que les Principes de Rousseau, à quelque chose près, étaient bien ceux qu’il faut opposer à Largent mais que son temps fixait des limites qui ne permettaient pas alors de s’opposer à lui en pratique, limites avec lesquelles il était obligé de composer, d’où certaines faiblesses conceptuelles.

Mais quand on sait que Largent est l’ennemi, qu’il ne peut être renversé qu’au nom de l’Égalité et de la Patrie (= peuple, société, cité, nation), que l’informatique permet aujourd’hui de dépasser la monnaie qu’elle est elle-même en train d’anéantir, alors on réalise que Rousseau ouvrait une voie bien différente de celle de Voltaire (qui lui nous a conduits là où nous sommes), qu’il n’était pas le verso d’une même pièce, mais seulement un pionnier dont l’audace mérite des louanges, et les erreurs inévitables, l’indulgence.

Du reste, quand on préfère Rousseau à Voltaire sans remettre en cause Largent, sans comprendre que Largent était la limite du premier, et la boussole du second, on se fourvoie dans les mêmes erreurs que lui sans avoir autant d’excuses. Car quelles excuses peut-on avoir quand la lumière est faite et que l’on persiste à fermer les yeux pour suivre en tout point un maître qui, lui, naviguait dans le noir ?

17:16 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

vendredi, 12 octobre 2018

PENSÉE DU JOUR : les « dissidents » en peau de lapin

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Niveau 0 : Critique tout et son contraire
Niveau 1 : Critique du système politique
Niveau 2 : Critique du système économique
Niveau 3 : Critique du système monétaire, sans alternative sérieuse

Chacun de ces niveaux marque a priori un degré de conscience supérieur par rapport au niveau précédent (conscience de la cause des problèmes et du plan sur lequel on se propose d'agir). Mais, au final, à aucun de ces niveaux le système n’est critiqué dans son essence (Largent bien compris), de sorte qu’aucune de ces critiques n’est en mesure de proposer un système d’une nature différente, capable de résoudre, par une nouvelle force des choses, les maux qui suscitent l’indignation. Même le niveau 3, qui semble le plus près du but, et va en effet dans la bonne direction, n’a pas assez de consistance pour accoucher de quelque chose.

En fait, toutes ces critiques consistent à s’opposer plus qu’à proposer. Ce qu’elles prennent pour des propositions ne sont que des contre-mesures pour essayer d’anéantir en détail les effets d’une logique globale qui, elle, n’est pas remise en cause parce qu’elle est intégrée par le pensée. Sans doute certaines critiques sont-elles plus pertinentes que d’autres. Mais il n’y a pas de milieu. Il n’y a pas de lot de consolation. Soit on sort du système (monétaire, individualiste, inégalitaire), soit on est toujours dedans. Or, si certaines de ces critiques montrent mieux que d’autres les mécanismes du système actuel, aucune ne permet d’en sortir, toutes condamnent à tourner en rond à l’intérieur. Il n’y a donc pas lieu de se féliciter d’avoir atteint tel ou tel niveau. Les canaris aussi chantent dans leur cage.

08:47 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mardi, 04 octobre 2016

PENSEE DU JOUR : MONNAIE ET DEMOCRATIE

Il n'y a pas différentes monnaies. Toute monnaie est l'expression de Largent, c'est-à-dire de la croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire pour échanger, laquelle croyance vient du troc et perpétue le schéma de ce mode d'échange individualiste, matérialiste et antisocial. Quelle que soit la forme de la monnaie, elle n'est qu'un vecteur de cette croyance. Quand elle n'a pas de forme, quand la monnaie est virtuelle, elle est la manifestation de cette croyance à l'état pur. Largent n'a pas besoin de support matériel. Les monnaies matérielles n'ont jamais été qu'un prétexte. Mais ce qu'il faut surtout comprendre, c'est que cette croyance qui amène à focaliser sur les choses et leur soi-disant valeur, qui oblige les individus à disposer de monnaie pour accéder au marché, est une négation de la citoyenneté et un poison social. Quand un citoyen n'a de droits que s'il dispose de monnaie, et en proportion de la monnaie dont il dispose, c'est que les droits sont incarnés par la monnaie, et qu'il n'en n'a donc lui-même aucun par nature ; c'est que la citoyenneté ne confère aucun droit par elle-même et est donc un mot vide de sens ; c'est que la société ne joue pas son rôle de reconnaître et de garantir les droits de ses citoyens. Allez donc faire une démocratie sans citoyens, sans société digne de ce nom !!!! Si on ajoute qu'un système monétaire est, de par la nature et le fonctionnement de la monnaie, nécessairement inégalitaire, donc oligarchique voire ploutocratique, il devient encore plus évident que discuter de démocratie avant d'envisager de sortir du système monétaire consiste à parler pour ne rien dire. Quel genre de démocratie pourraient bien instaurer des gens qui ne conçoivent pas les droits du citoyen, qui n'ont pas conscience d'être les esclaves de Largent ?

PENSEE DU JOUR : MONNAIE ET CITOYENNETE

Si on appelle "démocratie" un système politique qui n'en est pas une, on anéantit la capacité de concevoir une alternative véritablement démocratique puisque la plupart des gens croient qu'ils sont en démocratie et qu'on rétorquera aux autres, à ceux qui réclameront une démocratie, qu'ils l'ont déjà. Parler de citoyenneté dans le système monétaire, c'est exactement la même chose, le même procédé. Il n'y a pas de citoyens dans un système monétaire ; il n'y a que des individus qui n'ont de droits que s'ils ont de la monnaie et en proportion de la monnaie qu'ils ont. La citoyenneté ne confère en soi aucun droit, ou quasiment aucun, puisque la plupart passe par la monnaie. Dans un système monétaire, la citoyenneté est un mot vide de sens. C'est donc perpétuer un mensonge, une imposture, que de discuter sérieusement de citoyenneté et de système monétaire, c'est-à-dire de faire comme si la première existait alors même que l'on n'envisage pas de sortir du second.

13:02 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

jeudi, 10 décembre 2015

PENSEE DU JOUR : besoins, devoirs et droits

Tout devoir a pour origine un besoin dont il transforme en droit la satisfaction.

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04:57 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mardi, 20 octobre 2015

PENSEE DU JOUR : bis repetita

Tout corps, tout système cherche à sauvegarder son existence et à se perpétuer. Il favorise tout ce qui tend à ces buts, tout ce qui sert ses intérêts tels qu’il les conçoit. Il fabrique donc les rouages propres à faire tourner la machine comme il l’entend. Tout ce qui sort ou semble sortir de ses normes est regardé comme potentiellement dangereux et est écarté, traité en étranger, en paria voire en ennemi. Il ne peut donc s’améliorer que malgré lui ou par hasard. Il ne peut être tiré vers le haut que par des éléments ayant longtemps dissimulé leur originalité pour pouvoir arriver à des fonctions vitales, à des postes clés. (Encore ces éléments ne seront-ils pas les plus géniaux, car les génies ne peuvent se contenir sous peine d’étouffer et sont donc vite repérés, marginalisés, dégoûtés et écrasés avant d’avoir pu déployer leurs talents.) Mais même dans ce cas, le corps leur oppose sa force d’inertie qui, le plus souvent, brise leur élan.

Il s’ensuit : 1) qu’un système ne peut se réformer de l’intérieur, car tout ce qui en émane a précisément pour objectif que rien ne change, même au nom du changement, 2) que tout système, bon ou mauvais, question de point de vue, peut se reposer sur ces mécanismes « naturels » (vicieux ou vertueux, là encore question de point de vue) pour se perpétuer, 3) que la véritable chose à changer n’est pas la forme apparente du système dont les hommes sont les rouages mais la superstructure du système (formée aujourd’hui par la monnaie) qui ne dépend pas d’eux.

09:46 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mardi, 08 septembre 2015

PENSEE DU JOUR : l'humanité déshumanisante

Il n'y a rien de plus déshumanisant que de considérer un homme seulement comme un "être humain", comme un être que rien ne distingue des autres, comme un numéro parmi d'autres. C'est comme dire d'une Ferrari que ce n'est qu'une voiture. Ceux qui croient faire ainsi montre de grandeur d'âme et d'intelligence prouvent surtout qu'ils sont dépourvus de l'une et de l'autre. Avec eux, la Liberté et l'Égalité ne sont jamais que le masque de la tyrannie.

17:57 Écrit par Philippe Landeux dans 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

jeudi, 11 juin 2015

PENSEE DU JOUR : sans en avoir l'air

Prendre l’argent aux riches pour donner aux pauvres, c’est conserver le système monétaire qui fait des riches et des pauvres, c'est la meilleure façon de servir Largent sans en avoir l'air.

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mardi, 09 juin 2015

PENSEE DU JOUR : le capitaliste

Un socialiste est un capitaliste qui s’ignore, comme quiconque ignore que l’inégalité et la ploutocratie sont inhérentes au système monétaire.

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20:07 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

samedi, 06 juin 2015

PENSEE DU JOUR : la dictature ou la dictature

Un système monétaire, c'est soit la dictature de Largent, soit la dictature politique pour contenir Largent.

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mercredi, 03 juin 2015

PENSEE DU JOUR : le projet

Combien de temps encore certains prendront-ils nos gouvernants pour des incapables ? Ce ne sont pas des incapables, mais des traîtres. Ils ne commettent pas d'erreurs ou de maladresses ; ils mettent en œuvre un projet : la destruction de la France et de son peuple.

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mardi, 02 juin 2015

PENSEE DU JOUR : la société de demain

La société de demain s’appuiera à sa manière sur la technologie d’aujourd’hui, elle sera une évolution positive du système actuel ; elle ne consistera pas en un retour en arrière impossible ou désastreux. Passer par là où nous sommes déjà passés ne peut que ramener au point où nous sommes déjà arrivés.

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jeudi, 28 mai 2015

PENSEE DU JOUR : qui veut le moins

Focaliser sur la question de la création monétaire, c'est comme si des esclaves pestaient contre celui qui a forgé leurs chaînes (généralement des esclaves comme eux) au lieu de les briser.

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06:02 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mercredi, 29 avril 2015

PENSEE DU JOUR : idées originales

Les idées originales à la portée du premier venu et partagées par beaucoup ne sont pas révolutionnaires ; elles sont juste une manifestation originale des préjugés ordinaires.

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dimanche, 26 avril 2015

PENSEE DU JOUR : dissidence

Un dissident conteste. Un révolutionnaire construit.

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vendredi, 17 avril 2015

PENSEE DU JOUR : le système parfait

Le système a trouvé le moyen parfait pour se maintenir : il dégoûte les gens de ce vers quoi il faudrait aller en prétendant qu'on y est déjà (Égalité, démocratie, etc.). Ainsi les opposants qui ne comprennent pas l'imposture et prônent le contraire veulent ouvertement la même chose.

17:49 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (7) |  Facebook | |  Imprimer |

jeudi, 16 avril 2015

PENSEE DU JOUR : de l'insurrection

Une insurrection à besoin d'être dirigée dans l'ombre par ceux-là mêmes qui prendront la relève du gouvernement renversé. Sans quoi, une mobilisation populaire, aussi massive soit-elle, n'est qu'un mouvement désordonné et hésitant voué à l'échec faute d'avoir la moindre chance de succès. Un peuple qui se lève sans savoir où il va, ou comment il peut y aller, ferait tout aussi bien de rester coucher en attendant des circonstances plus favorables, au lieu de donner à ses ennemis l'occasion de se raffermir.

Bref, une insurrection a besoin de têtes et de bras. Si les uns ou les autres ne suivent pas, c'est foutu d'avance.

20:46 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

jeudi, 02 avril 2015

PENSEE DU JOUR : les ennemis de l'Egalité

Les pires ennemis de l’Égalité bien comprise sont ceux qui ont sans cesse le mot « égalité » à la bouche.

03:28 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

dimanche, 29 mars 2015

PENSEE DU JOUR : l'école du système

L'école du capitalisme, c'est l'existence même de Largent.
L'école du civisme, la seule école possible, c'est l'Égalité.