Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 08 juillet 2019

LE VRAI LIBERALISME OU LE LIBERALISME ABSOLU

Le libéralisme est la traduction sur le plan économique de la Liberté en tant que Droit (ou, plus exactement, en tant que Droit fondamental). Or le droit a pour cadre la Société ou la nation ; il n'existe pas au-delà, si ce n'est de manière illusoire ou frauduleuse (le droit international n'est jamais que la volonté du plus fort). Le libéralisme, le vrai, n'est donc pas sans-frontiériste ou mondialiste. Il s'arrête au contraire aux bornes de la Société ; il n'a de sens qu'entre Citoyens.

Mais une Société a aussi pour Principe fondamental l'Egalité des Citoyens en devoirs et en droits, Principe bafoué par le système monétaire, intrinsèquement individualiste et inégalitaire. Le libéralisme, le vrai, suppose donc un système non monétaire. Pratiqué entre Citoyens égaux en droits (dont celui d'accéder librement au marché), il ne confère pas toutes les libertés à quelques-uns seulement ; il confère à tous toutes les libertés qui n'anéantissent pas le pacte social. La libérte n'est pas un droit illimité ; elle est bornée, comme tout droit, par les devoirs du Citoyen, par les droits des autres Citoyens, par les intérêts de la Société (exprimés par la loi) et par la nature des choses. Une Société digne de ce nom ne peut garantir à personne un droit destructeur pour elle-même.

Ainsi, le vrai libéralisme, expression d'un ordre social harmonieux, est-il l'exact contraire de ce que le capitalisme présente comme tel (liberté illimitée pour les riches ou liberté de faire tout ce que l'argent permet) et qui ne peut être que du capitalo-libéralisme, c'est-à-dire du libéralisme faussé par l'argent, faussé au point d'être méconnaissable.

03:44 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

Les commentaires sont fermés.