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mardi, 21 mai 2019

LA CAUSE DES CAUSES (schéma)

La cause des causes - Pyramide de Landeux.jpg

15:49 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

vendredi, 28 avril 2017

2017 - ANALYSE DE LA SITUATION sous l’angle du Civisme

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vais dire d’« où je parle ».

Voilà 20 ans exactement cette année que j’ai conçue la théorie du « Civisme », qui explique pourquoi et comment anéantir Largent (la croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire pour échanger, dont la monnaie et le capitalisme découlent), et pourquoi et comment instaurer l’Égalité ; non pas l’Égalité universelle et absurde des gauchistes ou l’Égalité formelle et astucieuse des bourgeois, mais celle des patriotes, la seule Égalité possible et nécessaire : l’Égalité des citoyens en devoirs (dont celui de participer à la vie de la cité, selon ce qu’elle considère comme une participation) et en droits (dont celui de profiter des bienfaits de leur cité, auxquels ils ont contribué). Cette Égalité et ce droit de profiter des bienfaits de leur cité impliquent notamment, sous peine d’être des formules creuses, le droit d’accéder librement au marché pour tous les citoyens, autrement dit que ce droit soit conféré par la citoyenneté. Or si l’accès au marché est conféré par la citoyenneté (qui ne se mesure pas), il ne l’est donc plus par la monnaie : il n’y a plus de monnaie, plus de prix, plus de valeur marchande, plus de système monétaire, plus de capitalisme. Les pouvoirs d’achat, aujourd’hui limités et inégaux, seraient illimités (sauf par la nature des choses et éventuellement par les lois) et égaux (car indéfinis). L’industrialisation et la production de masse rendent possible et justifié l’accès illimité (c’est-à-dire non borné de manière artificielle et inefficiente), et l’informatique rend possible, par exemple grâce à des cartes à puce, de s’assurer de la citoyenneté des consommateurs, preuve qu’ils se sont au préalable acquittés de leurs devoirs. C’est donc l’évolution technique et technologique qui permet cette nouvelle conception de l’échange, des rapports sociaux et, partant, de la société. Mieux ! ces évolutions doivent inévitablement déboucher sur cette révolution ; non pas sur « une » révolution, mais bien sur celle-là.

Et le Civisme prévoit la révolution, ou évolution révolutionnaire, en France, pour les années 2030, dans tous les cas avant 2050. Cette estimation n’est pas une prédiction d’après une vision dans une boule de cristal, mais la conclusion à laquelle font systématiquement arriver les courbes, tracées à vue de nez, des évolutions politique (droits réels des gens) et technique (capacités productives). Ces courbes procèdent d’un ressenti et du bon sens. Disons, pour faire court, que ces deux évolutions s’accompagnent, mais que l’évolution de la technique, au XXe siècle, a été si fulgurante que celle de la politique (des droits) n’a pas suivi et est appelée à combler son retard de manière tout aussi fulgurante… et le virage devrait logiquement avoir lieu vers 2030.

 

 

Courbes des évolutions - 1 - théorie.jpg

Cette évolution fulgurante des droits suppose un changement radical de paradigme, lequel paradigme est aujourd’hui monétaire, incontestablement, et c’est en effet la monnaie qui incarne les droits, impose ses lois, limite les conquêtes possibles et nous condamne à tourner en rond, à stagner et même à régresser. La révolution consistera donc bien à dépasser le système monétaire. Et son but sera l’Égalité, l’égalité entre citoyens, l’égalité dans le cadre d’une société, l’égalité dans le cadre de la nation.

Il s’ensuit que, pour que cette révolution ait lieu, il faut non seulement que la France soit en état de la faire mais encore qu’elle survive à la destruction à laquelle le capitalisme la voue, ainsi que toutes les nations (en particulier occidentales).

Pourquoi le capitalisme cherchent-ils à détruire les nations ? Parce que la nation est à la fois le moyen et le but de la révolution ; parce que la révolution se fera par et pour la nation, pour l’Égalité, contre Largent, contre le capitalisme. Si rares sont les hommes déjà conscients de la voie révolutionnaire, Largent et le capitalisme, qui poussent naturellement à l’individualisme, donc au sans-frontiérisme, à l’universalisme et au mondialisme, savent, eux, de façon immanente, que leur triomphe annonce leur chute, que tôt ou tard l’antidote au capitalisme sera découvert dans un pays capitaliste (c’est déjà le cas, il a vu le jour en France, il a pour nom « le Civisme »), qu’un pays, un peuple, une nation finira par l’administrer, et que les nations sont donc leurs ennemies mortelles. Aussi cherchent-ils à les tuer avant qu’elles n’aient conscience de leur potentiel et de leur devoir. Mais comment les tuer ? Par le supranationalisme et l’immigration, c’est-à-dire en les détruisant par le haut et de l’extérieure, et par le bas, de l’intérieur. L’« Europe » (l’union soi-disant européenne) et les immigrés ont la même fonction destructrice, antinationale et contre-révolutionnaire. L’une détruit leur existence politique (l’esprit) ; les autres détruisent son existence physique (le corps). Certains diront que l’immigration ne change rien, que des hommes en valent bien d’autres. Mais une population n’est pas un peuple ; le multiculturalisme n’est pas une culture ; et mélanger les hommes a précisément pour but de dissoudre les cultures, notamment la culture anticapitaliste et révolutionnaire française. Du reste, l’immigration massive ne brise pas seulement l’esprit ; elle tend au génocide des autochtones, moyen radical, s’il en est, pour le capitalisme, d’écarter la menace d’une nouvelle révolution française. Voilà pourquoi le capitalisme, intrinsèquement mondialiste, pousse à toujours plus d’« Europe » et encourage l’immigration tous azimuts malgré leurs effets désastreux. Et si rien ne s’y oppose, il parviendra à ses fin, dans le seul intérêt de Largent. Tout sera détruit au profit de personne et sans plus aucun moyen de réagir.

Mais la logique historique (voir les courbes) propose un autre scénario. La révolution qui mettra enfin la technologie au service des hommes, c’est-à-dire des droits du citoyen, est inéluctable et pour bientôt (15 ou 25 ans). Mais, comme je l’ai dit, elle ne pourra avoir lieu tant que la France ne sera pas sortie de la spirale de sa destruction, tant qu’elle sera enchaînée par l’« Europe » et plombée par l’immigration. Autrement dit, quelque chose doit se passer, qui amorcera ou provoquera un changement de cap à ce niveau-là. Quand ?

Si l’on compte une quinzaine d’années entre le moment où la France mettra, d’une manière ou d’une autre, un coup d’arrêt aux crimes et trahisons capitalistes, du moins à partir du moment où elle se rebiffera violemment, puis le temps de résoudre les problèmes, puis le temps de se relever de cette épreuve, puis le temps que les contradictions du système monétaire (lié au mode de production artisanale, inadapté au mode de production industrielle) se fassent à nouveau sentir sans qu’il soit désormais possible de recourir aux mêmes subterfuges que le capitalisme, donc en étant réduite à franchir le pas contre Largent, cela situe le moment du sursaut national autour de 2015 (2030 – 15 = 2015).

Reste la question : Quoi ? Que peut-il se passer ? Il n’y a pas mille manières sortir de l’« Europe » et de renverser le flux migratoire (car stopper l’immigration, vue l’ampleur de l’invasion, ne suffit pas). Il n’y en a que deux : le politique et les armes. J’entends par « politique », celle d’un gouvernement. Il n’y a qu’un gouvernement anti-Europe qui pourra claquer la porte. Encore faut-il qu’un président, ayant cette volonté, soit élu. Sans quoi, manifestations et référendums (l’insurrection n’étant pas ici une option) ne changeront rien, puisque nous avons vu que les capitalistes n’en démordront pas.

L’immigration, elle, peut être combattue de deux manières : la plus réaliste et la plus souhaitable étant là encore la politique. Une politique dans ce sens-là rencontrerait sans doute une opposition virulente (de la part des gauchistes et des immigrés), à désamorcer en douceur si possible, à mâter brutalement si nécessaire, ce qui, dans ce cas, pourrait déboucher sur une guerre civile (avec avantage pour le camp tenant l’appareil d’état). (Il va de soi qu’un tel gouvernement serait en opposition avec l’« Europe » dont il serait obligé de se retirer à moins qu’elle ne le chasse elle-même.) Il se pourrait aussi que, quoique ménagés par le pouvoir, les immigrés mettent eux-mêmes le feu aux poudres, et que les Français, longtemps bridés et castrés, mais n’ayant plus le choix qu’entre se battre ou mourir, réagissent. Là, l’issue dépendrait de trop de paramètres imprévisibles pour que j’entre ici dans le détail de tous les scénarios possibles. Disons que ce serait sanglant et terrifiant. Plus de demi-mesures. L’extermination serait à l’ordre du jour dans les deux camps. Or le risque d’une telle situation est précisément créé par les politiques mises en œuvre depuis 40 ans et encore poursuivies, politiques qui visent objectivement à notre destruction et insinuent que la seule façon d’éviter la situation tragique dans laquelle une réaction de notre part plongerait la France est de nous résigner à disparaître. « On a résolu de vous tuer, mais mourrez en silence, bandes de fascistes ! »

Voilà ma grille de lecture. Quoique Largent nous entraîne dans son néant, la France va se réveiller, parce que la force des choses, elle, nous pousse vers la Révolution.

En 2005, quand le peuple français a été consulté sur le projet de constitution « européen », c’est-à-dire en fait sur l’« Europe », la victoire du NON, malgré le matraquage médiatique en faveur du OUI, était tout autant prévisible (d’après cette grille de lecture) qu’il était évident que le gouvernement capitalo-mondialiste passerait outre. Il n’y a pas « d’autre Europe » possible aujourd’hui. Des pays monétaires ne peuvent former qu’une entreprise capitaliste : non pas l’Europe des patries, mais celle du pognon. L’« Europe » est néanmoins morte cette année-là en perdant toute légitimité, laquelle réside dans le peuple. En 2005, eurent lieu également les grandes émeutes dans les banlieues. Une bonne occasion de sortir le « karscher ». Mais les mêmes capitalo-mondialistes étaient au pouvoir. Ces émeutes, qui se limitèrent à brûler des voitures, ont néanmoins mis en évidence le problème de l’immigration (pour les Français, non pour le gouvernement qui s’en sert contre eux) et averti qu’il allait être de plus en plus pressant. C’est d’ailleurs à cette époque que débuta l’afflux massif de clandestins qui n’a pas cessé depuis, provoqué, organisé, encouragé, légalisé par des gouvernements qui se prétendent impuissants mais déploient toute leur force pour briser toute opposition des Français.

2015, l’année où tout allait peut-être basculer, commença « bien ». Massacre à Charlie Herbdo par des islamistes, français commevouzémoi. « Je suis Charlie. » Puis massacre au Bataclan. « Pas d’amalgame. » 2016, massacre à Nice. « Tous unis contre le racisme. » Loin de soulever le problème de l’immigration (et de sa gestion), le système s’est servi du terrorisme pour le masquer et même pour le retourner. « Les terroristes ne sont qu’une infime majorité, donc les immigrés sont en général une chance. » Les Français n’ont pas bronché. Qu’auraient-ils pu faire concrètement, sans organisation, avec tout l’appareil d’état contre eux, à part se livrer isolément à des massacres et passer ainsi pour les méchants (face aux gentils envahisseurs et aux sympathiques collabos) ? Non ! Ils ont ravalé leur colère et attendu l’occasion de la traduire politiquement, ce qui, en dernière analyse, est la meilleure et, pour le moment, la seule option.

2017, le Front Nation, anti-Europe, anti-immigration, incarné par Marine Le Pen, accède au second tour de l’élection présidentielle. On peut bien sûr y voir un concours de circonstances. Ma grille de lecture me fait dire que c’est dans l’ordre des choses, que son élection elle-même est inscrite dans la logique de l’Histoire. Le même cas de figure s’est déjà présenté en 2002, avec son père, mais dans d’autres conditions ; c’était trop tôt, ce ne fut qu’un coup de semonce (dont le système a conclu, non qu’il fallait devenir raisonnable en matière d’immigration, mais, au contraire, qu’il fallait noyer les Français sous un déluge d’immigrés). Aujourd’hui, le fruit est mûr. Mieux ! La configuration de ce second tour est on ne peut plus symbolique. A l’heure où un événement majeur doit survenir et acter du réveil du peuple contre Largent, contre l’Europe, contre l’immigration, les deux finalistes sont précisément ceux qui symbolisent le mieux l’un et l’autre camp. Il oppose clairement, à travers Macron et Marine, le mondialisme au nationalisme (dans le sens de « système à l’échelle nationale »), l’oligarchie capitaliste aux patriotes, les banques au peuple, la démocrature à la démocratie et, in fine, sans que les choses soient encore aussi évidentes, Largent à l’Égalité. Macron a tout le système derrière lui et devrait, en apparence, l’emporter haut la main. Mais le système en question doit s’effondrer. Marine n’a pour elle que le rejet croissant et confus du peuple pour ce système. Ses soutiens potentiels sont dispersés et hétéroclites, tels l’armée de Spartacus. Mais elle est dans le sens de l’Histoire. Je ne dis pas qu’elle sera élue mais que son élection, le cas échéant, serait moins accidentelle qu’il n’y paraîtra. Quelque chose doit se produire dans la période où nous sommes. Un choc des titans se prépare, entre les forces de Largent, jusqu’alors toutes puissantes, et la montée en puissance d’un mouvement populaire et pré-révolutionnaire. Ce dernier l’emportera. Toute la question est de savoir si la balance penche déjà en sa faveur. Nous le saurons bientôt.

Si l’événement qui doit permettre à la France d’échapper à l’« Europe » et de régler la question de l’immigration (afin de pouvoir, à terme, se consacrer à la véritable révolution, pour l’Égalité, contre Largent) est de nature politique, ce ne peut être que l’élection de Marine Le Pen, aujourd’hui, en 2017, ou d’un candidat similaire (elle ou un autre) au plus tard en 2022. Le plus tôt sera le mieux. Aussi dramatique que soit la situation actuelle de la France, elle ne sera que plus pourrie dans quelques années, et il sera alors d’autant plus difficile et douloureux d’arrêter les hémorragies et de cicatriser nos plaies. La vraie « chance pour la France » de sortir de l’impasse avec le moins de casse possible, c’est Marine. Ne pas voter pour elle par crainte de ce que cela pourrait produire, c’est être complètement aveugle, non seulement sur ce qu’incarne Macron et les dégâts profonds qu’il pourrait causer, mais encore sur ce qu’il se produira, de toute façon, et en pire, si elle n’est pas élue, si la France reste gouvernée par des suppôts du capitalisme. Un rebond va avoir lieu, incessamment sous peu : s’il n’est pas politique et énergique, il sera civil et cauchemardesque ; personne ne peut désirer en arriver là, mais ce n’est pas en alimentant le feu tout en niant la possibilité d’un incendie qu’on écartera ce danger.

En outre, et pour finir, ne pas voter pour elle, c’est aussi n’avoir aucune conscience des enjeux, et encore moins de conscience révolutionnaire. Ce qui se joue dans cette élection, c’est, d’une part, la survie de la France et du peuple français, face au besoin vital du capitalisme de les anéantir au nom de Largent, d’autre part, la Révolution à venir, dont la nation sera le levier, et l’Égalité, la finalité. Ne pas voter pour elle, c’est, a priori, tout compromettre. Gageons toutefois que la force des choses conduira mieux le mouvement des hommes que leurs petites pensées et provoquera, par d’étranges détours, ce qui doit advenir.

Pour faire la Révolution demain,
il faut sauver la France aujourd’hui.

Philippe Landeux
28 avril 2017

06:06 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

samedi, 24 décembre 2016

10 BONNES RAISONS D'ADHERER AU CIVISME (vidéo)

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Pour voir la vidéo, cliquer ICI ou sur l'image

 

Franck expose les 10 raisons qui le font adhérer au Civisme, la théorie de Philippe Landeux.

12 mn 12 s – 1) Une seule classe
21 mn 15 s – 2) Plein emploi
26 mn 04 s – 3) La vertu plutôt que le vice
32 mn 35 s – 4) Des produits de qualité
40 mn 37 s – 5) Compétitivité au plan international
46 mn 36 s – 6) Un système réellement démocratique
56 mn 13 s – Plus de corruption
57 mn 27 s – Plus de délinquance
01 h 02 mn 31 s – La meilleure alternative au capitalisme
01 h 05 mn 36 s – Une France fière et patriote

08:24 Écrit par Philippe Landeux dans - ACTUALITE & VIDEOS PERSO, 5. SCHEMAS | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mercredi, 01 octobre 2014

PENSEE DU JOUR : Ce n'est rien

Alors que Largent est au coeur de tout, chacun cherche des prétextes pour se convaincre qu'il n'est rien et éviter ainsi le combat. C'est là, sans doute, la meilleure preuve de sa puissance.

17:24 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG, 7.2. sur LARGENT | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

dimanche, 13 avril 2014

PENSEE DU JOUR : des armes

Tout individu a le droit d'être armé pour sa défense personnelle ; tout citoyen a le devoir d'être armé pour défendre sa patrie.

07:15 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mardi, 18 mars 2014

PENSEE DU JOUR : identité

Le sentiment d'identité n'est pas dangereux ; le danger, c'est sa négation, et, plus encore,  la négation à géométrie variable. Quand on chasse le naturel, il revient au galop. Faire fi des réalités, c'est s'exposer à être rattrapé violemment par le réel.

07:15 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mercredi, 05 février 2014

PENSEE DU JOUR : de l'Etat

L'Etat ne peut pas parler au nom de la société, c'est-à-dire des citoyens, sans avoir consulté ces derniers et ainsi être le simple relai de leur volonté. Lorsque l'Etat ne parle qu'en son propre nom, il n'est plus l'instrument de la société ; il en est le le fléau.

07:08 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

lundi, 18 novembre 2013

POUR QUAND LA REVOLUTION ?

Courbes des évolutions - 1 - théorie.jpg

Courbes des évolutions - 2 - objections (graphique seul).jpg

 1.

L’évolution des droits suit la tendance croissante des deux siècles précédents, mais s’accélère soudainement comme pour répondre à l’évolution technique prodigieuse du XXe siècle. Les deux courbes ont la même allure, mais sont décalées dans le temps. Cette courbe confirme le postulat de départ.

2.

L’évolution des droits se produit de manière fulgurante, mais plus tard que prévu, ce qui signifie une stagnation des droits dans l’intervalle. Les deux courbes n’ont plus la même allure. L’écart entre elles, inédit et déjà insupportable, se prolonge et s’aggrave. La force des choses est comme endormie et le postulat est en partie faux.

3.1, 3.2

Les droits continuent de croître de manière constante (3.1 et 3.2 selon des coefficients différents) mais sans lien avec le contexte et sans révolution, donc sans raison. L’Egalité est juste une question de temps et sera réalisée dans le système monétaire par l’opération du Saint Esprit.

4.

Malgré les évolutions techniques, la stagnation des droits qui se constate de nos jours se prolonge indéfiniment. La révolution technique ne débouche pas sur une révolution politique. Les hommes souffrent en silence et à jamais l’accroissement des inégalités. Le postulat confirmé par des siècles et complètement faux d’après cette hypothèse.

5.

Malgré les évolutions techniques, les droits n’évoluent pas et se mettent au contraire à régresser. L’histoire fait machine arrière. Les évolutions technique et politique qui, jusqu’à présent, semblaient aller de pair prennent à l’avenir des directions opposées d’après cette hypothèse. 


J'ai réalisé ces graphiques en 1998. Le plus troublant est que nombre d'économistes voient aussi en 2030 une limite au-delà de laquelle ils sont incapables de se projeter. Voir aussi : Le Club de Rome confirme la date de la catastrophe : 2030. Ci-dessous le graphique principal.

2030

19:36 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mardi, 22 octobre 2013

PENSEE DU JOUR : nation révolution

Il n'y a pas de révolution sans nation. L'anti-nation est contre-révolutionnaire.

vendredi, 13 septembre 2013

PENSEE DU JOUR : justice

Se défendre n'est pas se faire justice. On se défend à chaud ; on juge à froid.

On ne peut pas se défendre quand on a un flingue braqué entre les deux yeux. La légitime défense implique de pouvoir profiter d'un moment d'inattention ou de faiblesse de l'agresseur. Or c'est précisément le fait de profiter d'un pareil moment qui fait dire aux sophistes qu'il n'y a pas légitime défense. Il n'y a pas de justice en France ! Du reste, à ce rythme là, il n'y aura bientôt plus de France non plus ! Se défendre est un droit pour les citoyens quand la société ne remplit plus son devoir de les protéger. Or une agression est la preuve même de sa défaillance.

Voir : De la légitime défense

samedi, 21 juillet 2012

PENSEE DU JOUR : bonne baise

La droite baise le peuple au nom des patrons ; la gaucherie, au nom de l’Etat ; tous, in fine, au nom de Largent.

VOUS AIMEZ ? PARTAGEZ...

07:00 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mercredi, 23 mai 2012

LARGENT ET LE SYSTEME MONETAIRE

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VOUS VOULEZ GARDER CE SYSTEME ?

GARDEZ TOUT : LARGENT, LA MONNAIE ET LEURS EFFETS,

MAIS N'ESPEREZ PAS CHANGER QUOI QUE CE SOIT,

NE PRETENDEZ PAS ETRE ANTI-SYSTEME :

VOUS ETES LE SYSTEME.

17:30 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : largent, système, monétaire, troc, argent, monnaie |  Facebook | |  Imprimer |

lundi, 27 février 2012

LE CERCLE INFERNAL

Le cercle infernal.jpg

02:17 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

lundi, 06 février 2012

COMPRENDRE ET SORTIR DU SYSTEME MONETAIRE

SM - Comprendre et Sortir du Système monétaire.jpg

 Le système monétaire repose sur trois éléments :

  • La monnaie = unité de valeur (entre autres choses)
  • Le moyen d’échange = moyen de participer aux échanges, d’accéder au marché et de s’approprier légitimement les produits retirés
  • Largent = notion de valeur marchande, conception individualiste des échanges

Ces trois éléments sont confondus dans le système monétaire mais sont distincts par nature :

  • La monnaie repose sur Largent, mais Largent, hérité du troc, n’implique pas nécessaire l’existence d’une monnaie
  • La monnaie est un moyen d’échange mais tout moyen d’échange n’est pas nécessairement de la monnaie, ne repose pas nécessairement sur Largent et sa logique individualiste et inégalitaire

S’il y a un lien direct et à sens unique entre la monnaie et Largent, ainsi qu’entre la monnaie et le moyen d’échange, il n’y en a pas entre Largent et le moyen d’échange, si ce n’est de manière indirecte via la monnaie.

Le système monétaire présente trois angles d’attaque, ce qui, a priori, permet de l'ébranler de différentes manières, mais une seule permet d’en triompher réellement.

 

Figure 1 :
Conserver la monnaie

  • Si on conserve la monnaie, on conserve Largent et un moyen d’échange, en l’occurrence la monnaie : on ne touche à rien, on ne change fondamentalement rien quoi que l'on fasse par ailleurs.


Figure 2 :

Conserver un moyen d’échange et Largent ou une forme de monnaie

  • Si on désire conserver un moyen d’échange fondé consciemment sur Largent (la notion de valeur), on n’en conçoit pas d’autre que la monnaie sous une forme ou sous une autre : autant ne rien changer car tout changement au niveau des propriétés et du fonctionnement de la monnaie, si tant est qu’il soit possible de le mettre en œuvre, sera contre-nature et catastrophique et obligera à revenir au point de départ, à ce qu’est la monnaie telle qu’on la connaît car elle est telle que l’évolution naturelle, et non la fantaisie, l’a faite.
  • La variante qui consiste à modifier la monnaie, donc à la conserver sous prétexte qu’un moyen d’échange est nécessaire, conduit inconsciemment à conserver Largent, ce qui revient au même.


Figure 3 :
Supprimer la monnaie et par contrecoup tout moyen d’échange, ou vice versa

  • Si le constat de certains méfaits de la monnaie, ajouté à une mauvaise ou à une absence totale d'analyse de ce que sont la monnaie et un moyen d’échange, amène à confondre les deux et, par suite, à abolir la monnaie et à supprimer tout moyen d’échange, ou vice versa, alors la croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire pour échanger (Largent) qu’a inculquée la pratique de l’échange monétaire demeure, soit parce qu’elle n’a pas été identifiée comme la base de la monnaie et est à la base du « nouveau » mode d’échange (troc, SEL), soit parce qu’aucun moyen d’échange ne véhicule et n’inculque une autre logique aux hommes, lesquels continuent de raisonner au fond d’eux-mêmes comme auparavant, quel que soit le système économico-politique en place (rationnement, partage). Les contradictions internes, la naïveté et l'anachronisme des solutions envisagées discréditent leurs auteurs ou condamnent toute expérience à l’échec. Le système reste monétaire ou le redeviendra sous la pression de Largent, car une « société » développée a besoin d’un moyen d’échange, et la monnaie est celui qui répond à Largent.


Figure 4 :
Anéantir Largent en adoptant un moyen d’échange autre qu’une monnaie

  • Un moyen d’échange servant à attester la Citoyenneté et rendant les Citoyens égaux dans le droit d’accéder au marché ne repose plus sur la notion de valeur, éradique Largent et par-là même la monnaie. Il n’y a pas d’autre alternative pour sortir du système monétaire puisque les autres figures apprennent qu’il faut, pour cela, disposer d’un moyen d’échange qui ne repose pas sur Largent et ne soit donc pas de la monnaie. Par ailleurs, Largent est condamnable en tant que pierre angulaire de l’inégalité, et la monnaie, en tant matérialisation et extériorisation des droits. Sortir du système monétaire implique d’adopter un moyen d’échange égalitaire et de ne plus faire dépendre les droits des Citoyens d’autre chose que de leur Citoyenneté elle-même.

00:27 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

lundi, 17 octobre 2011

LES FONCTIONS CITOYENNES DANS LA CITE

 Fonctions citoyennnes (Commissions).jpg

FONCTIONS CITOYENNES DANS LA CITE
&
DROITS EXCLUSIFS DES CITOYENS NATIONAUX

Quiconque est admis à participer à la vie de la Cité et participe effectivement est Citoyen. La Citoyenneté est donc à la portée du premier venu. Cependant la gestion politique et économique de la Cité nécessite la mise en place d’institutions qui, en tant qu’organes vitaux, ne peuvent être composées ni d’indifférents ni de traîtres potentiels ni d’apparatchiks. Doivent donc être distingués les simples Citoyens de France qui s’acquittent uniquement des Devoirs économiques et sociaux et ne peuvent prétendre qu’aux Droits de mêmes natures attachés à la Citoyenneté, et les Citoyens français qui prouvent leur fidélité envers la Nation (Cité au sens strict) en acceptant de remplir des devoirs supplémentaires, fixés par une clause facultative du Contrat Social, qui confèrent la Nationalité et le droit de cité. C’est parmi ces derniers et parmi ceux ayant dix ans de Citoyenneté effective que la Cité puise pour assurer ses fonctions vitales et renouveler régulièrement le personnel de ces institutions. Ces fonctions nouvelles ainsi que le poids inédit des Citoyens dans la vie politique (voir Organisation politique de la Cité) justifient, là encore, la distinction entre la Citoyenneté et la Nationalité, entre Citoyens de France et Citoyens français. 

Toutes les Commissions agissent selon la loi, sous la surveillance des Municipes (voir Organisation politique de la Cité) et sous l’autorité du T.O.P. (Tribunal de l’Opinion Publique). Leurs décisions ayant un caractère populaire sont a priori sans appel. Elles ont toutes une fonction locale, sauf le T.O.P. dont la fonction est nationale. Leurs membres sont passibles de bannissement (déchéance de la Citoyenneté) en cas d’abus de pouvoir, de complaisance, de corruption, etc.. Les membres des Commissions sont appelés « Commissaires », ceux du T.O.P. « Censeurs » et ceux des Jurys « Jurés ». Les Commissaires sont tirés au sort parmi les Citoyens français de l’arrondissement de la Commission (un demi Département ou un Département peu peuplé), tandis que Jurés et Censeurs sont tirés au sort parmi les Citoyens français du Département. Ils siègent tous un an et sont renouvelés par tiers, sauf les Jurés qui siègent un mois (sauf cas particulier). Tout Citoyen français, à l’exception des retraités, est tenu de répondre à l’appel de la Cité, sauf pour être Censeur. Les Commissions des Cartes, appelées Banques (de données), qui ne font que stocker et relayer les informations, n’ont aucun pouvoir décisionnel et, de ce fait, sortent du schéma général : elles fonctionnent comme des entreprises et leurs membres, appelés « Banquiers », ne sont pas tirés au sort mais recrutés par elles parmi les Citoyens français.

Commission de Naturalisation :

Nul ne naît français. La Nationalité s’acquiert, pour tous, par mérite. La première condition pour y prétendre est de satisfaire des critères établis par la loi attestant autant que faire se peut la francité des intéressés et leurs capacités à remplir les devoirs attachés à la Nationalité. C’est aux Commissions de Naturalisation qu’il appartient de vérifier que les prétendants y répondent, de faire passer les tests, de décider la question, de convoquer les « reçus » à la cérémonie de naturalisation et de relancer ceux qui n’ont pas encore accompli leur Service national (condition pour jouir des droits politiques) dans le délai imparti.  

Commission Sol, Espace & Logement :

Le territoire national est la propriété inaliénable de la Nation. Les hommes en ont cependant besoin, au moins pour se loger et travailler. La Cité doit donc leur permettre d’y accéder et fixer les droits en fonction des statuts et des projets. Les cas de figure sont innombrables. C’est aux Commissions Sol, Espace & Logement qu’il appartient de connaître l’état et l’occupant de la moindre parcelle de sol, d’examiner les demandes dans les plus brefs délais, d’y répondre dans l’ordre de présentation, de les approuver si elles sont conformes à la loi, de les rejeter dans le cas contraire, de valider ou de casser les opérations effectuées sans qu’elle ait été consultée.

Commission des Conventions :

Un Citoyen a le Devoir de participer à la vie de la Cité selon ce qu’elle considère comme une participation. C’est donc la Cité qui juge la réalité et l’utilité de la participation et fixe les critères, appelés « Conventions », permettant d’en juger. Une entreprise composée de Citoyens a le même Devoir, les exigences de la Cité — en terme de volume de ventes ou nombre de clients minimums à atteindre — étant fonction du nombre d’employés, de la nature de sa production et de son objet social. La Commission des Conventions, qui représente la Cité en la matière, est divisée en autant de Sections qu’il y a de secteurs d’activité. Les créateurs d’entreprise et les Citoyens participant à la vie de la Cité en dehors d’une entreprise doivent s’adresser à la Section concernée pour connaître les Conventions qu’ils (ou leur entreprise) doivent respecter et les sanctions automatiques auxquelles ils (ou elle) s’exposent en cas de manquement. L’évolution des situations est prévue par les Conventions qui, concernant les résultats à atteindre, se présentent sous forme de grilles. La forme de la validité des Cartes civiques (moyen d’accéder au marché) des particuliers est également précisée dans les Conventions. La Commission ne juge pas les projets : elle se borne à fixer les Conventions que les intéressés doivent respecter et à transmettre le dossier à la Commission des Cartes, laquelle leur délivre les Cartes appropriées.

Nota : Les résultats minimums dits conventionnels qu’une entreprise doit atteindre sont affaire de bon sens. Ils ne définissent pas le potentiel maximum de l’entreprise. Ils sont simplement une base pour que la Cité juge de son sérieux et de la pertinence de son existence. Ils ne tiennent pas compte de ce qu’elle produit mais de ce qu’elle vend, car ce sont les ventes qui attestent de son utilité et de la qualité de ses produits. Produire sans vendre n’a aucun intérêt d’un point de vue de la Cité et ne justifie en aucune manière que les employés d’une entreprise inutile (à tort ou à raison) aient le droit d’accéder au marché, donc d’en retirer des biens en échange de rien. Enfin, dans un contexte de libre concurrence, les entreprises ne peuvent pas suspendre leur activité une fois leurs résultats conventionnels atteints, ce qui, d’une part est illégal, ce qui, d’autre part, leur fait perdre des clients et les exposent à terme à des sanctions. Autrement dit, les entreprises font ce qu’elles doivent sans se soucier de leurs Conventions. Ainsi, les Conventions ne servent qu’à dissuader les escrocs et les dilettantes de se lancer dans la création d’entreprise, à stimuler les entreprises en déclin ou à les liquider.

Commission de Révision :

De manière générale, il appartient aux intéressés (particuliers comme entreprises) de faire tout ce qui est en leur pouvoir (recrutement, licenciement, modernisation, innovation) pour respecter leurs Conventions et échapper ainsi aux sanctions prévues. Il peut néanmoins arriver que les capacités d’une entreprise aient été surestimées ou qu’un accident compromette malgré elle son activité pour un certain temps. Dans ce cas, les Conventions peuvent être révisées et la Commission de Révision, indépendante de la Commission des Conventions, est instituée à cette fin.

Commission des Cartes :

Toutes les Commissions sont en relation avec la Commission des Cartes locale. Elles lui transmettent les informations de son ressort afin qu’elle mette à jour les données en question. Toutes les Commissions des Cartes constituent un réseau et alimentent une banque de données nationale que les Commissions peuvent consulter pour avoir les informations dont elles ont besoin et auxquelles elles ont le droit d’accéder. Les Commissions des Cartes tiennent leur nom officiel du fait qu’elles remettent aux particuliers et aux entreprises de leur arrondissement les Cartes d’accès au marché et qu’elles s’occupent des infrastructures que l’usage des Cartes implique. Mais elles peuvent aussi être appelées « Banques », d’une part parce qu’elles remplacent les banques du système monétaire, d’autre part parce que leur autre fonction est de gérer la banque de données.

Commission de Contrôle :

Toutes les Commissions d’ordre économique, ainsi que les entreprises, sont sous la surveillance directe de la Commission de Contrôle qui est en quelque sorte le bureau d’« inspection du travail ». Ses Commissaires sont investis de tout pouvoir pour aller partout, pour tout voir, pour convoquer qui bon leur semble, pour transmettre des dossiers à la Justice ou pour sanctionner eux-mêmes (collectivement) le cas échéant. Il est possible de faire appel de ses décisions devant les tribunaux, lesquels doublent la sanction si elle était justifiée et mesurée. La Commission de Contrôle reçoit toutes les plaintes relevant de ses compétences, lesquelles peuvent émaner de particuliers, d’entreprises, de Commissaires ou de Municipes. Elle est elle-même sous l’autorité du T.O.P. auquel les plaintes la concernant doivent être adressées.

Les droits politiques et particuliers des Citoyens français :

La Nationalité revêt une importance capitale dans la Cité dans la mesure où les Citoyens nationaux participent réellement, directement et à tous les niveaux à la gestion de leur Cité. Etre Français n’est pas un vain mot. Cela implique un dévouement sans faille envers la France et exclut toute allégeance à tout autre pays. Cela confère des devoirs, des droits et des devoirs-droits, c’est-à-dire des droits qui sont en même temps des devoirs. Seuls des Citoyens français peuvent, comme il a été dit, être Commissaires, Banquiers, Censeurs ou Jurés ; eux seuls sont électeurs et éligibles ; eux seuls peuvent faire les lois, en réclamer ou contester celles en vigueur ; eux seuls peuvent être Gardes nationaux, policiers (nationaux ou municipaux), militaires, magistrats, enseignants, employés des services publics et des entreprises relevant de l’intérêt national ; enfin, eux seuls ont le droit de disposer pour y habiter ou l’exploiter d’une portion du territoire national qu’ils sont prêts à défendre. Nul n’acquiert ces droits, ni aucun autre, à la naissance. N’en jouissent que ceux qui les méritent.

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10:41 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

samedi, 15 octobre 2011

ORGANISATION POLITIQUE DE LA CITE

ATTENTION : L'organisation politique ci-après n'a de sens que dans une Cité, c'est-à-dire dans un système non-monétaire dans lequel les Citoyens sont réellement égaux en Devoirs et en Droits, dans lequel ils  jouissent tous d'un droit indéfini d'accéder au marché et, enfin, dans lequel Citoyenneté et Nationalité sont deux notions distinctes et bien définies, chacune impliquant des devoirs et conférant des droits. Il est impossible d'instaurer une véritable démocratie dans l'inégalité, au milieu d'hommes corrompus et corruptibles, quand les intérêts particuliers s'opposent à l'intérêt général. Il est même dangereux de l'établir alors que la "nationalité" ne veut rien dire et que, de ce fait, les droits politiques ne sont pas le monopole des patriotes, c'est-à-dire des Citoyens fidèles à la Nation, ardents à préserver son identité et sa souveraineté. 

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La Cité au sens large est l’ensemble des Citoyens. Elle ne se confond pas avec la population de France qui, elle, comprend les enfants et les non-Citoyens, lesquels sont sous la protection voire à la charge de la Cité.

La Cité au sens strict, la Nation, le Peuple français, est l’ensemble des Citoyens de France ayant désiré et mérité la Nationalité française.

Les simples Citoyens de France, nés en France ou d’origine étrangère, n’ont aucun droit politique mais n’en sont pas « privés » : ils ont choisi en connaissance de cause de ne pas s’acquitter des devoirs particuliers qui confèrent la Nationalité à laquelle sont attachés les droits politiques. Ils ont jusqu’à l’âge de 40 ans pour choisir.

Le peuple, c’est-à-dire les Citoyens de nationalité française, est souverain à tous les niveaux. Entraver la liberté d’action et de parole des Citoyens français comme usurper des droits politiques est sévèrement puni.

Au niveau communal :

Chaque Commune élit son Maire (M), qui s’entoure d’un Conseil municipal (CM), et le Principal de Police (PP), chef de la police municipale (PM). Le Maire, élu pour 10 ans, n’a pas autorité sur le Principal, élu pour 5 ans, mais ils sont néanmoins en relation. Ils sont tous les deux en relation avec le Préfet (Pft), représentant de l’Etat au niveau départemental.

Les arrondissements électoraux sont appelés « Municipes ». Chaque Municipe dispose d’un lieu où les électeurs, c’est-à-dire les Citoyens français résidants, peuvent se réunir à volonté. Leurs séances sont ouvertes au public qui ne peut cependant ni intervenir ni prendre part aux votes. Tous les Municipes de la Commune, du Département, de la Région et de France peuvent entretenir des relations entre eux afin de provoquer des référendums (selon les règles établies par la Constitution) aussi bien au niveau communal, pour contrer la politique du Maire ou lui imposer des mesures, que départemental, pour contrer ou forcer le Conseil départemental (CD), qu’au niveau régional, pour contrer ou forcer le Conseil régional (CR). La même chose est possible en théorie au niveau national, mais les décisions conformes à l’opinion publique sont généralement prises autrement, avant que les Municipes aient le temps de provoquer un référendum. 

Les Municipes élisent en outre, tous les 5 ans, un Juge de paix (JP) chargé de connaître toutes les affaires relevant de la Justice (J) et de régler les conflits à l’amiable autant que faire se peut. Il est en relation avec les pouvoirs judiciaires et a autorité sur le Principal. 

Au niveau départemental et régional :

Tous les Maires d’un Département se réunissent au moins deux jours par mois et forment le Conseil départemental. Les Maires de chaque Département élisent 10 d'entre eux qui constituent avec les autres Maires des autres Départements de la Région, choisis de la même manière, le Conseil régional qui se réunit quand bon lui semble et élit, pour 10 sommets, un président de séance.

Communes, Départements et Régions ont en charge la gestion administrative de leurs territoires respectifs et peuvent adopter, chacun à leur niveau et sous réserve d’approbation populaire, des règlements et des lois qui ne dérogent pas aux lois nationales.

Le Conseil départemental élit ou nomme le Haut Commissaire (HC), responsable de la police nationale au niveau départemental. Le Haut Commissaire est désigné pour une durée indéterminée. Il est en relation avec le Préfet (Pft).

Les Députés à la Chambre législative (CL) sont élus au niveau départemental.

Tous les Citoyens français d’un Département ayant effectué un service national militaire sont réservistes pendant au moins 15 ans et forment la Garde nationale (GN), laquelle est naturellement en relation avec les autorités locales mais ne connaît d’autorité supérieure que celle du T.O.P..

Les Censeurs qui composent le Tribunal de l’Opinion Publique (T.O.P.) sont tirés au sort dans tous les départements (en proportion de leur population), parmi les Citoyens français ayant au moins 10 ans de Citoyenneté effective et étant volontaires pour siéger durant un an.

Au niveau national :

Le Peuple français est la base et le sommet de l’édifice. Lui seul peut modifier la Constitution approuvée par lui et décider par référendum les questions relevant de l’intérêt national. Il peut être appelé à se prononcer par le Président de la République (Pt), par le T.O.P., par les Municipes, par des pétitions ou par la Constitution.

Le T.O.P. est la plus haute institution de la Cité. Il n’est pas le Peuple, mais presque. Il prend ses décisions à une majorité de deux tiers. Son rôle premier est de valider ou de rejeter par défaut les lois proposées par la Chambre législative qui, de par leur nature et d’après la Constitution, ne doivent pas être obligatoirement soumises à référendum. Lui seul peut interpréter la Constitution. Il est un recours pour tout Citoyen victime d’abus ou d’injustice. Il a toute autorité sur tous les sujets dont il se saisit ; il a tous les pouvoirs pour faire ce que la Constitution ne lui défend pas expressément.

Le Garde des sceaux (GS), ministre de la Justice, est nommé pour une durée indéterminée par le T.O.P., de sorte qu’il est indépendant de tout autre pouvoir.

La Chambre législative a pour seule vocation d’élaborer des lois qui, pour entrer en vigueur, doivent être approuvées soit par le T.O.P. soit directement par le Peuple. Elle peut proposer des lois de sa propre initiative ou sur demande.

Seul le Président de la République (Pt), chef des armées (ARM), est élu au niveau national, pour un mandat de 10 ans non renouvelable. Il forme un Gouvernement à sa convenance (Gvnt) et nomme les Préfets. Il gouverne selon les lois et sous la vigilance du T.O.P. qui n’a pas à valider ses décisions mais peut, le cas échéant, s’y opposer. Le Président et son Gouvernement peuvent proposer des lois soit au T.O.P. soit directement au Peuple.

Ainsi les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) sont réellement séparés. Ils ne sont pas mélangés sous prétexte de se contrebalancer. Il n’y a de contre-pouvoir, dans la Cité, que le Peuple souverain qui est la source de tout pouvoir.

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vendredi, 30 septembre 2011

EXPORTATIONS & IMPORTATIONS pour une Société sans monnaie

Après qu’une réponse sérieuse soit donnée à la question : « Comment échanger sans monnaie ? » vient infailliblement la remarque suivante : « Cette révolution doit être mondiale car une société, dans le contexte actuel, ne peut pas se couper du monde ». En fait, cette remarque sous-entend cette autre question : « Comment une Cité, une société fonctionnant sans monnaie, peut-elle importer en provenance de pays monétaires les produits dont elle a besoin et qui ne sont pas gratuits ? ». Comme il semble, là encore, à tort, que le problème soit insoluble, les contradicteurs croient trouver dans cette apparente difficulté le prétexte pour tout laisser tomber et ne pas affronter Largent ; ils croient qu’après avoir percé le plus grand des mystères la Révolution sera incapable de triompher des vaguelettes ; ils croient surtout qu’en paraissant perspicaces ils justifient leur lâcheté intellectuelle et que les révolutionnaires sont dupes de leur stratagème. Maintenant, il arrive aussi que cette remarque émane de pseudo révolutionnaires qui, n’ayant pas eux-mêmes trouvé de réponse aux dites questions, ne voient de solution que dans la fuite en avant.

A tous, il faut dire qu’aucune Révolution (sociale) ne sera jamais mondiale. Une Révolution est le fruit d’un contexte très particulier, de conditions qui sont rarement réunies dans un pays et qui ne le seront jamais dans tous en même temps. Elle peut faire tâche d’huile à la longue dans les pays ayant un développement similaire, mais elle ne peut se produire simultanément partout. Dans l’instant, elle ne peut être que nationale. Il faut donc oublier cette chimère de révolution mondiale et ne pas faire davantage d’une révolution fatalement nationale un repoussoir. Ces arguments mondialistes et anti-nationaux sont contre-révolutionnaires.
 
Le problème posé est, du reste, d’une simplicité enfantine à résoudre.

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Croire qu’une société fonctionnant sans monnaie ne peut pas échanger avec des pays monétaires, c’est poser le problème à l’envers. Cela revient à dire : « Elle n’a pas de monnaie, donc elle ne peut ni payer ni acheter ». En fait, la véritable question est : « Comment une société fonctionnant en interne sans monnaie peut-elle s’en procurer pour commercer avec l’extérieur ? ». Réponse : comme tout individu plongé dans un monde monétaire.
 
La monnaie permet d’acheter. Mais il faut d’abord s’en procurer. Un individu ne crée pas la monnaie dont il a besoin ; il doit s’en procurer en vendant ses produits ou sa force de travail. Ainsi, il a de la monnaie, mais il ne la mange pas, il n’en a pas dans le corps ; elle reste à l’extérieur de lui. Il a payé ce qu’il a absorbé, mais ce qu’il a absorbé n’est pas de la monnaie en soi. Même plongé dans un monde monétaire, son corps fonctionne sans monnaie.

Maintenant, si l’on n’aborde plus le problème social sous l’angle individualiste, si l’on considère la Cité comme un corps et un tout cohérent, le principe de base est exactement le même. Une société fonctionnant sans monnaie peut très bien exporter (elle le peut d’autant plus que, n’étant plus appauvrie et déstabilisée par Largent, elle a une puissance économique phénoménale) pour se procurer de la monnaie et payer avec cette monnaie les produits qu’elle importe. Cela ne signifie pas qu’elle redevient monétaire ni que ses Citoyens utilisent à nouveau de la monnaie.

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En pratique, cela signifie que les entreprises de la Cité, quand elles exporteront tout ou partie de leur production, de leur propre mouvement ou à la demande de l’Etat, verseront au Trésor national l’essentiel de leurs recettes. Elles en conserveront cependant une partie pour couvrir leurs frais ordinaires (à l'étranger) et éviter les va-et-vient superflus.

Mais, se demandera-t-on, quel intérêt une entreprise trouvera-t-elle à exporter si elle n’empoche pas les gains ? Pour le comprendre, il faut déjà comprendre ce que sera une entreprise dans la Cité. Ce n’e sera  plus une machine à profit pour son propriétaire (patron ou actionnaires). Ce sera le cadre dans lequel les Citoyens rempliront indirectement leur devoir de participer à la vie de la Cité, laquelle « jugera », d’après les « ventes » de l’entreprise, s’ils ont effectivement rempli leur devoir, s’ils ont été utiles aux autres, s’ils ont honoré leur Citoyenneté et méritent d’accéder librement au marché (alimenté par les autres). Dans le cas contraire, des sanctions seront prévues et elles frapperont tous les employés sans distinction. Autrement dit, un Citoyen travaillera pour demeurer Citoyen et pour pouvoir accéder au marché ; son intérêt sera que son entreprise soit la plus performante possible afin qu’elle soit, et lui avec, à l’abri des sanctions. Comme ces sanctions seront provoquées par un faible niveau de « ventes » (la Cité ne prendra pas en considération le niveau production qui, en lui-même, ne garantit pas plus la qualité des produits que l’utilité de l’activité) et que la Cité prendra aussi bien en compte les « ventes » sur le marché national que sur les marchés étrangers, les entreprises ne perdront rien à exporter et certaines, faute de demande intérieure, auront tout à y gagner. S’il s’avère que les entreprises n’exportent pas assez en regard des importations, la Cité — qui disposera de la production nationale bien qu’elle ne fera pas valoir ses droits d’ordinaire — pourra toujours les inciter à exporter davantage, ce qui, pour elles, ne présentera aucun inconvénient.

Bien entendu, tout cela exigera la mise en place d’organismes de gestion dans un contexte où l’informatique et l’absence de monnaie simplifieront à l’extrême toutes les opérations. L’ensemble de ces organismes sera infiniment moins lourd que la présente administration publique et tous les rouages financiers privés (banques, assurances, mutuelles, etc.). Contrairement à l’idée que ces propos peuvent inspirer, il y aura beaucoup moins d’Etat qu’aujourd’hui, et, à la vérité, il n’y en aura quasiment pas. Car à quoi sert l’appareil d’Etat dans un système monétaire (antidémocratique par nature), si ce n’est à brasser de l’argent ? Les besoins monétaires réduits aux échanges internationaux, que restera-t-il de lui ? Le strict minimum.

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11:07 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : importations, exportations |  Facebook | |  Imprimer |

lundi, 26 septembre 2011

PRODUIRE ET CONSOMMER avec ou sans monnaie

 1. PRINCIPE DE BASE

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Les individus n’ont accès au marché, pour en retirer biens ou services, que s’ils travaillent, s’ils échangent leur production ou leur force de travail contre une somme de monnaie aléatoire de par le jeu des valeurs. Leur droit d’accès — et tous les droits qui passent par lui — est indépendant des individus et des lois humaines ; il est matérialisé et conféré par la monnaie seule ; il est inégal et proportionnel à la quantité de monnaie que les individus parviennent à arracher, avant de devoir s’en défaire.

Les travailleurs sont inégaux en droits, mais les individus dont l’activité est utile à la « société » sur un plan autre qu’économique ne sont ni reconnus ni payés et n’ont par eux-mêmes aucun droit. 

La « société » ne joue aucun rôle. Les individus sont livrés à eux-mêmes et aux lois de la monnaie. Ce système d’échange n’est pas un système social ; il est même antisocial : c’est la guerre de tous contre tous.

Cette théorie peut-être faussée par l’Etat providence qui redistribue de l’argent — prélevé sur les travailleurs et les consommateurs — aux individus qui ne travaillent pas (voire ne font strictement rien) ou n’en gagnent pas beaucoup, et l'est fatalement par la monnaie qui peut être économisée, gaspillée, perdue, volée, obtenue par recel ou en paiement d’une activité illégale.

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Les individus qui s’acquittent de tous leurs devoirs du Citoyen dont celui de participer à la vie de la Cité d’une manière reconnue par elle sont Citoyens et ont le droit d’accéder au marché (ou produit commun) en vertu de leur Citoyenneté. Tous les Citoyens ont un égal droit d’accéder au marché et d’en retirer librement biens et services. Ce droit est borné naturellement par les envies du Citoyen, par l’exercice de ce même droit par ses Concitoyens, par la réalité du marché et, au besoin, par la loi.

Le travail n’est pas la seule forme de participation. Toute activité dont l’utilité sociale est reconnue confère à ceux qui s’y consacrent — ce que la Cité constate d’après des critères établis — la Citoyenneté et les droits qu’elle implique.

Les droits du Citoyen sont reconnus et garantis par la Cité. Les Citoyens sont égaux en devoirs et en droits. C’est une Société.

Dans ce système, l’échange n’a pas lieu entre individus (sauf de manière marginale), il ne concerne pas les objets et ne fait pas intervenir la notion de valeur marchande (Largent). Il a lieu entre le Citoyen et la Cité et se pose en termes de devoirs et de droits : le Citoyen a des droits dans la Cité en échange des devoirs (égaux pour tous les Citoyens) dont il s’acquitte envers elle ; il ne paye pas chaque chose en détail avec des unités obtenues on ne sait comment ; il règle la Cité en gros par sa participation.

 

2. APPLICATION

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Les individus ont le droit d’accéder au marché en proportion du salaire qu’ils reçoivent de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Les salaires sont inégaux. S’ils étaient égaux pour tous les employés d’une entreprise, ils seraient encore inégaux entre les employés des différentes entreprises. L’entreprise payent ses employés en prélevant sur son chiffre d’affaire la somme nécessaire. Elle utilise le reste en tout ou partie pour payer fournisseurs (machines, matières premières, composants, etc.) et prestataires de services qui, de manière indirecte, participent à son activité et contribuent donc à sa production. (La monnaie donne à chacun l’illusion de l’autonomie et de la liberté alors que les individus comme les entreprises sont à l’évidence complémentaires et interdépendants.)

Les droits des individus ne dépendent toujours pas de la « société » : ils sont entièrement à la merci du patron de l’entreprise pour laquelle ils travaillent et qui est seul maître de la redistribution des gains réalisés par l’effort collectif.

A l’arbitraire du système monétaire s’ajoute donc l’intérêt de l’entreprise qui est de faire du profit, c’est-à-dire d’enrichir le patron (ou les actionnaires) aux dépens des employés.

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En travaillant pour son entreprise, le Citoyen s’acquitte indirectement de son devoir de participer à la vie de la Cité. Une fois que cette dernière constate que l’activité de l’entreprise répond à ses attentes, satisfait une demande conséquente et présente un intérêt public, elle l’autorise à poursuivre son activité et valide ou confirme la validité des Cartes civiques de tous ses employés.

Une Carte civique atteste la Citoyenneté de son propriétaire auquel elle permet d’accéder au marché en tant que Citoyen, autrement dit de manière indéfinie ou illimitée (sauf bornes naturelles). Tous les Citoyens, quelles que soient les entreprises qui les emploient, sont égaux en droits.

La Cité ne peut contrôler le travail individuel des employés, leurs efforts étant combinés ; elle contrôle leur activité globale d’après les résultats de leur entreprise. Il appartient à l’entreprise seule de contrôler le travail de ses employés et de prendre éventuellement des sanctions pour prévenir celles que pourrait prendre la Cité contre elle et tous ses employés en cas de manquement à ses engagements.

Une entreprise ne peut exister sans autorisation de la Cité qui seule peut lui procurer le moyen d’accéder au marché pour ses propres besoins, et elle existe tant qu’elle prouve à la Cité son utilité ou que celle-ci la regarde comme utile. Il s’ensuit, d’une part, que tout employé est Citoyen, d’autre part, que l’entreprise a le droit (via une carte professionnelle) d’accéder librement au marché, autrement dit de faire appel à des fournisseurs et des prestataires de services, lesquels sont eux-mêmes dans le cas de toute entreprise : ils ont besoin de clients (particuliers, professionnels, administration) pour prouver à la Cité leur activité et leur utilité.

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08:14 Écrit par Philippe Landeux dans 4. BASES DU CIVISME, 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

jeudi, 02 juin 2011

POUVOIR D'ACHAT & REPARTITION

La production générale ou le produit commun, c’est-à-dire les biens et services présents sur le marché (hors importations et sans tenir compte des exportations), se répartit entre les consommateurs en fonction de leur pouvoir d’achat, c’est-à-dire en fonction de l’étendue de leur droit d’accéder au marché.

Tous les systèmes imaginables correspondent à un des quatre cas de figure suivant :

1  Le système monétaire réel.

La monnaie qui permet seule d’accéder au marché (acheter et payer) se répartit inégalement. Les individus ont donc un pouvoir d’achat inégal, quelques-uns d’entre eux en ayant énormément, beaucoup peu et certains pas du tout. Comme le prix global de l’Offre (produit commun) est égal à la Demande (masse monétaire), le produit commun est partagé en proportion des revenus. La loi du plus riche n’est qu’une transposition de la loi du plus fort.

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Bien que le pouvoir d’achat des individus soient généralement inférieur à leurs besoins et leurs envies, il arrive que des produits, même appréciés, ne trouvent pas d’acheteurs, autrement dit qu’il y ait une surproduction sectorielle artificielle, accompagnée de chômage. Mais il arrive aussi que le système monétaire, artificiel et évanescent  par nature, soit déstabilisé, que la Demande s’effondre globalement et que la "surproduction" soit générale, d’où licenciements massifs, faillites en cascade, ce que l’on appelle « crise » alors même que la santé du système (équilibre Offre / Demande) ne signifie ni « plein emploi » ni « prospérité universelle » (voir ici). 

2. Les systèmes monétaires utopiques

Le système monétaire réel est contesté en raison de l’inégalité qu’il génère, tant en des droits qu’en biens. Deux options égalitaristes, imprégnés de préjugés monétaires, sont donc possibles :

a) Supprimer la monnaie et instaurer un système de rationnement a priori égalitaire, c’est-à-dire reproduire artificiellement les limites que la monnaie fixe naturellement et inégalement au droit d’accéder au marché. Ce système institutionnalise un expédient des temps de crise comme si le corps social était malade en permanence, ce qu'il est dès lors. 

b) Remplacer la monnaie qui circule par un système de crédits, c’est-à-dire par des unités octroyées par l’Etat à chaque citoyen, servant à acheter ou à payer une seule fois et ne changeant pas de mains (Cf. L’économie distributive). Faute de circulation monétaire, les prix des choses comme les revenus ou les salaires doivent être fixés par l’Etat. Ce système conserve la monnaie (unité et notion de valeur marchande) sans accepter toute la logique monétaire qui est sa raison d’être, ce qui est par définition contre-nature et voué à l’échec.

Rationnement et distribution de crédits sont nécessairement des systèmes étatiques, arbitraires et totalitaires. En admettant que le despotisme n’étouffe pas l’égalitarisme, que les citoyens soient toujours traités en égaux et que chacun d’eux ait droit à une part égale du produit commun, deux situations sont envisageables :

1) La somme des parts individuelles est inférieure au produit commun, ce qui crée une surproduction artificielle alors que la part attribuée arbitrairement à chaque citoyen n’est peut-être pas à la hauteur de ses besoins et envies et que la production elle-même est sans doute faible par manque de productivité.

2) La somme des parts individuelles est égale ou supérieure au produit commun, ce qui rend utile tout système de rationnement ou de crédits puisque la part réelle des citoyens serait la même s’ils pouvaient consommer sans restriction, la limite étant dans le volume du produit commun. Des parts aussi généreuses vont cependant à l’encontre de l’esprit tatillon de ces systèmes, tandis que l’absence de restrictions supposerait une autre philosophe politico-économique qui n’aurait pas non plus les mêmes inconvénients pour la production.

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Limiter artificiellement le pouvoir d’achat ou la part des citoyens sur le produit commun expose le système aux mauvais calculs, aux décisions désastreuses, alors que la tyrannie politique que cela implique engendre généralement une baisse de productivité, de sorte que les « citoyens » sont à la fois misérables, exploités, opprimés et mécontents. Or les préjugés monétaires sur lesquels reposent ces systèmes amènent à surmonter les difficultés par des solutions capitalistes ordinaires et, finalement, à revenir au système monétaire normal. 

3. La Cité ou l’état de droits

Dans une Société digne de ce nom, les Citoyens ont le devoir de participer à la vie de la Cité. En retour, ils ont le droit d’accéder librement au marché. C’est la Citoyenneté qui leur donne ce droit, contrairement aux autres systèmes dans lesquels ce droit dépend soit d’unités soit du bon vouloir de l’Etat. Les choses n’ont pas de prix. Les Citoyens jouissent donc d’un pouvoir d’achat indéfini, en théorie illimité et donc égal. Dans ces conditions, bien qu’ils exercent leur droit différemment, le produit commun se répartit en parts égales de par la loi des grands nombres. Même si les parts étaient différentes, ce ne serait que l’effet de la liberté individuelle.

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Ce cas de figure rappelle le cas précédent, à la différence que les Citoyens sont libres et égaux, que la Cité est une réelle démocratie, que le système économique est authentiquement libéral (ce n’est plus du capitalo-libéralisme) et que la production est à son maximum (plein emploi). A court terme, la Demande (somme des besoins et envies) excède l’Offre (produit commun), mais l’Offre est colossale et la différence porte sur du superflu.

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11:13 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

DEVOIRS, DROITS & EGALITE

1. Tous les Devoirs et tous les Droits ne sont pas du même niveau.

2. Il existe trois niveaux de Devoirs et de Droits : Fondamental, Indirect, Particulier.

3. Au niveau fondamental, Devoirs et Droits sont des expressions génériques ; ils n’ont pas de sens précis (Ex. défendre la Cité). Ils doivent donc être précisés pour avoir une portée concrète.

Les DEVOIRS : C’est à travers des Devoirs indirects que les Citoyens remplissent, chacun à leur façon, les mêmes Devoirs fondamentaux. Les tâches qu’ils doivent accomplir pour remplir leurs Devoirs indirects sont, elles, des Devoirs particuliers.

Les DROITS : C’est à travers une multitude de Droits indirects que les Citoyens jouissent réellement des Droits fondamentaux. L’exercice de certains Droits indirects génèrent des Droits particuliers.

4. L'EGALITE ne concerne pas tous les Devoirs et tous les Droits. Les Citoyens sont égaux en Devoirs quels que soient les Devoirs indirects qu’ils remplissent pour s’acquitter de leurs Devoirs fondamentaux. Par contre, ils ne sont réellement égaux en Droits que s’ils jouissent tous de tous les Droits indirects qui découlent des Droits fondamentaux. L’Egalité concerne donc les Devoirs fondamentaux et les Droits fondamentaux et indirects ; elle serait un non sens au niveau des Devoirs indirects et particuliers et des Droits particuliers.

Devoirs - Droits - Egalité (DS).jpg

5. CAS PARTICULIER : Des Devoirs particuliers, facultatifs, peuvent générer des Droits particuliers. Ces Devoirs particuliers doivent cependant être regardés par tous ceux qui acceptent de les remplir comme des Devoirs fondamentaux conférant des Droits du même ordre. Tel est le cas des Devoirs qui confèrent la Nationalité (distincte de la Citoyenneté) et les Droits politiques qui y sont attachés. Ces Devoirs et ces Droits n’entrent pas dans la balance de l’Egalité générale, puisque les Citoyens qui ne jouissent pas desdits Droits n’ont pas non plus rempli les Devoirs par lesquels ils se méritent.

10:44 Écrit par Philippe Landeux dans 5. SCHEMAS | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |