vendredi, 17 juin 2011
RACES, RACISTES, RACISME ET ANTIRACISME : MISE AU POINT
La polémique suscitée par le prétendu dérapage d’Eric Zemmour à propos de l’existence des races a fait couler beaucoup d’encre. Une tempête dans un verre d’eau. Relancé régulièrement sur le sujet, Eric Zemmour ne développe guère, tant il semble sidéré par l’absurdité des questions et la mauvaise foi ou la bêtise de ses détracteurs. Il y a cependant beaucoup de choses à rétorquer, beaucoup d’arguments qu’une intervention télévisée ne laisse pas le loisir de dérouler et qu’il paraît pourtant nécessaire de fournir à tous ceux qui veulent clouer au pilori le politiquement correct, c’est-à-dire le réellement démagogique.
Le monde vivant se partage en deux genres : la faune, les animaux, et la flore, les végétaux. Chacune de ces deux grandes catégories se subdivise en espèces ou familles, lesquelles se subdivisent en sous-catégories dites races, chez les animaux, qui se subdivisent encore en sous-ensembles appelés ethnies ou peuples, chez les hommes. (Le terme race est utilisé à la place d’ethnie quand il s’agit de distinguer une ethnie par rapport aux ethnies de la même race. Le terme peuple est également utilisé dans le sens de nation, laquelle est constituée à l’origine par des individus de même race mais permet, en tant que concept politique, d’intégrer des individus de races différentes.) Les représentants d’une espèce, qu’ils soient de race ou d’ethnie identique ou différente, peuvent se reproduire ; ils sont interféconds. Lorsqu’ils sont de races différentes, ils engendrent ce que l’on appelle, chez les animaux ordinaires, des bâtards ou, chez les hommes, des métis ou sang-mêlé. (Le terme bâtards appliqué à des hommes désigne des enfants illégitimes.) Il arrive que la reproduction répétée entre bâtards ou métis issus du même genre de croisement engendre une nouvelle race ou une nouvelle ethnie. C’est le cas des races canines qui toutes descendent du loup et ont été créées par l’homme à force de sélection. Il arrive aussi que pareil mélange engendre des individus stériles, comme le mulet.
La mode, aujourd’hui, est au négationnisme, au terrorisme intellectuel, à la bien-pensance à géométrie variable. Il n’y aurait pas de races chez l’Homme, paraît-il, car tous les hommes ont autant de gènes, ni plus, ni moins. Or ceci ne signifie pas qu’il n’y a pas de races, mais simplement qu’ils font partie de la même espèce. Prétendre que les hommes ne se distinguent pas génétiquement et que, par conséquent, il n’y a pas de races est une imposture. Les caractéristiques physiques et morphologiques d’un individu sont définies par ses gènes, et tous les individus, excepté les vrais jumeaux, ont un code génétique différent et unique (d’où l’utilité des tests A.D.N. pour les identifier). Il s’ensuit que les individus qui présentent un ensemble de caractéristiques physiques et morphologiques communes et particulières qui permettent d’observer des groupes et de distinguer des races et des ethnies partagent les nuances génétiques correspondantes. La différence génétique entre les races est peut-être infime, plus infime encore entre les ethnies, mais elle existe forcément, sans quoi les diverses populations du monde n’auraient pas des caractéristiques propres, héréditaires et évidentes pour quiconque est de bonne foi ; sans quoi ces caractéristiques (doublées, pour des raisons sociales, de caractéristiques culturelles) qui indiquent l’origine géographique des individus seraient apparues spontanément partout sur le globe sans que les hommes qui en sont porteurs voyagent. Du reste, en supposant qu’il n’y ait pas de races d’un point de vue scientifique, les formes et les couleurs, elles, existent bien, de sorte que les hommes, comme les animaux d’une même espèce, peuvent toujours être classifiés d’après un ensemble de traits typiques, les classes ainsi obtenues étant ce que l’on appelle traditionnellement races ou ethnies, peu importe les mots.
Maintenant, comment les races sont-elles nées ? Pourquoi les uns ont-ils la peau sombre, les cheveux frisés, le nez et les lèvres fortes, d’autres la peau jaunâtre, les cheveux noirs, le nez retroussé, les yeux bridés, d’autres la peau claire, les cheveux raides ou ondulés, le nez droit, et ainsi de suite ? Pourquoi chaque race présente-elle des traits si marqués qu’ils permettent de reconnaître au premier coup d’œil à laquelle un individu (excepté les métis) appartient et surtout à laquelle il n’appartient pas ? Pourquoi ces différences flagrantes si tous les hommes sont issus du même berceau ? Les explications évolutionnistes sont très insatisfaisantes à ce sujet. Que les hommes vivants sous un soleil de plomb aient la peau bronzée se conçoit. Mais pourquoi le niveau de bronzage, variable suivant les races alors que le soleil luit pour toutes, serait-il inscrit dans les gênes ? Quant au type de cheveux, à la forme des nez, des lèvres, des yeux, sans parler de la morphologie en général, on voit mal comment le climat pourrait prescrire tel ou telle, même sur le long terme. L’Humanité aurait-elle eu plusieurs berceaux ? Au fond, la réponse importe peu. Seul compte le fait que, de nos jours, l’origine géographique des individus ou de leurs ancêtres plus ou moins éloignés se lit sur leur visage et que ceci explique et justifie que les hommes soient répartis en races.
Les races existent donc, sous quelque angle que l’on aborde la question (bon sens ou science), et ce n’est pas être raciste que le reconnaître. Il est d’autant plus malhonnête de qualifier de raciste cette certitude et ceux qui l’expriment que ce terme est associé à l’accusation de racisme qui a la même racine mais pas le même sens. Un raciste, au sens originel, est celui qui constate que l’espèce humaine se compose de races différentes mais ne refuse pas la qualité d’êtres humains aux individus d’une autre race que la sienne. Le terme même de raciste est apparu quand l’existence des races a commencé à être contestée au nom de la science. Jusque-là, il avait semblé inutile d’inventer un mot pour désigner ceux qui admettaient cette évidence universellement admise. Cela était aussi inutile que de qualifier de phasistes ceux qui — jusqu’à ce qu’un scientifique illuminé le conteste, déclenche une polémique, sème le doute dans les esprits et convertisse quelques crétins — admettent qu’une journée est composée de deux phases majeures : le jour et la nuit, sans compter les phases intermédiaires de l’aube et du crépuscule. Le racisme, lui, consiste à (vouloir) brimer, à persécuter les individus d’une race au nom de l’appartenance à une race se prétendant supérieure (dans un domaine, moral, culturel, physique, technologique ou autre), ce qui suppose une hiérarchisation des races. Bien sûr, les tenants du racisme sont dits racistes. Ainsi, le terme raciste a deux sens très différents : il est superfétatoire et insipide dans son sens originel, et il est à bon droit négatif lorsqu’il suppose l’adhésion à la doctrine prétentieuse voire criminelle qu’est le racisme. Or le mot raciste n’est plus employé que dans cette seconde acception extrême, synonyme de Nazi. Il est donc profondément injuste et insultant de traiter de raciste, pour pourvoir ensuite l’accuser de racisme, celui qui admet simplement l’existence des races, cette accusation reposant sur une mystification infâme.
Maintenant, le racisme authentique est-il un crime en lui-même tant qu’il reste du domaine de l’opinion ? Peut-on interdire aux gens de penser ce qu’ils veulent, même s’ils sont excessifs, même si leurs idées peuvent les conduire ou inciter autrui à des actes criminels au regard de la loi ? A ce compte-là, la loi ne punirait plus les actes, ni même les intentions, mais simplement les opinions divergentes ; elle étoufferait la liberté de penser et de s’exprimer, elle empêcherait tout débat, elle saperait ses propres fondements et érigerait en dictature une pensée unique qui, même juste, tomberait dans le travers de tous les monopoles. D’autant plus que, dans le cas qui nous occupe, cette pensée unique est en perpétuelle contradiction, preuve de sa mauvaise foi et de la fausseté de ses postulats officiels.
Aujourd’hui, l’antiracisme n’est que le prétexte d’une politique revancharde, d’une stratégie visant à détruire l’Occident par une immigration effrénée érigée en tabou. Il dénie aux autochtones le droit de se considérer chez eux, encore moins d’être les maîtres (comme si la propriété dépendait de l’existence ou non des races ! comme si la négation des races abolissait les nations !), face à des immigrés toujours plus nombreux, audacieux et provocants. Alors que les autochtones supportent de moins en moins ces immigrés en raison de ce qu’ils font, non de ce qu’ils sont, ce qui n’est en rien du racisme, les antiracistes professionnels et leurs émules défendent systématiquement les immigrés quoi qu’ils fassent, en raison de ce qu’ils sont, ce qui est en soi du racisme. Autrement dit, ces derniers ramènent toujours au premier plan l’origine des immigrés pour pouvoir taxer leurs accusateurs de racistes, les discréditer, ruiner leur vie, décourager les amateurs et ainsi accorder toutes licences aux immigrés et lever tout obstacle à l’immigration. Accuser des ennemis de ses propres crimes est une tactique vieille comme le monde ! Mais pourquoi cette tactique, si ce n’est précisément que les immigrés en question sont de races différentes, ce que tous les arguments des antiracistes postulent.
En effet, s’il n’y a pas de races, le racisme n’a aucun fondement réel et les racistes — quel que soit le sens de ce terme — sont des illuminés qui doivent être, non pas persécutés, mais soignés pour troubles visuels. L’antiracisme suppose le racisme possible et, partant, l’existence de races, sans quoi l’un et l’autre sont de la bêtise à l’état pur. Nier l’existence des races pour combattre le racisme, pour l’attaquer à la racine et créer un vide sémantique, est plus qu’inutile : c’est une aberration.
S’il n’y a pas de races, il n’y a ni discrimination raciale ni délit de faciès possible, ces accusations sont ridicules, ceux qui les commettent sont des prodiges et ceux qui s’en disent victimes — revendiquant implicitement leur appartenance à une race — fabulent. Donc, de deux choses l’une : ou ces délits n’existent pas plus que les races et ne peuvent être reconnus, encore moins punis, ou les races existent et il n’y a rien de raciste à le dire, le racisme étant dans les actes discriminatoires gratuits comme dans le recours systématique à l’accusation de discrimination raciale.
S’il n’y a pas de races, il faut suspendre tous les textes et articles de loi nationaux et internationaux qui condamnent le racisme pour protéger les hommes quelle que soit leur race.
S’il n’y a pas de races, il n’y a aucune raison de parler de France multiple ou diverse, comme le font les antiracistes en songeant aux immigrés extra-européens — chose que personne n’avait songé à faire face à l’immigration européenne. Ces derniers, pris sur le fait, prétendent qu’ils font allusion à la diversité culturelle (liée aux origines géographiques, donc aux races) ou sociale. Alors pourquoi ont-ils lancé l’expression de France black-blanc-beur à propos de l’équipe nationale de football en 1998 ? On peut mesurer leur bonne foi quand ils interdisent, au nom du racisme, de constater que cette même équipe est black-black-black en 2008. Dans le même esprit, à qui renvoie l’expression politiquement correcte de minorité visible ? En clair, l’antiracisme consiste à faire des périphrases racistes et à dénoncer ceux qui parlent franchement sans être racistes pour autant.
S’il n’y a pas de races, il ne peut y avoir de métissage, lequel implique un croisement entre des individus de races différentes. Parler de métissage, c’est donc reconnaître l’existence des races. La nier contre toute évidence, c’est obliger à des contorsions intellectuelles ridicules pour échapper aux foudres théâtrales des ayatollahs de la bien-pensance et des antiracistes patentés, apôtres autoproclamés de la tolérance unilatérale. Admirons le tour de force du Petit Larousse : « Métissage : Union féconde entre hommes et femmes de groupes humains présentant un certain degré de différenciation génétique ». Utiliser le mot race est trop dangereux au pays des potes et des droits de l’Homme. Mais en quoi le remplacer par ce qui n’est rien moins que sa définition est-il politiquement plus correct ?
S’il n’y a pas de races, que signifie les expressions autorisées de type européen, type africain, asiatique, etc. ? Les individus de type européen vivent-ils tous en Europe ? Tous les habitants de l’Europe sont-ils aujourd’hui de type européen ? Non. Dans le cas contraire, dire les européens suffirait. Il en est de même pour toutes ces expressions qui ne veulent rien dire en elles-mêmes si elles ne sous-entendent que les individus sont respectivement de race blanche, noire, jaune, etc.. Ce n’est là qu’un tour de passe-passe. Les mots, nécessaires pour communiquer, peuvent changer, mais cela ne change rien à la réalité des choses qui s’impose aux hommes qui ont besoin de les nommer. Race n’est pas un gros mot, juste un mot, n’en déplaise aux antiracistes qui en ont fait l’enjeu d’un Jacques-a-dit pour donner le change sur leur mauvaise foi et leur hypocrisie.
S’il n’y a pas de races, l’esclavage des Noirs par les Arabes et les Européens n’est pas une vérité historique, mais une vue de l’esprit, une interprétation raciste des faits ; des hommes ont simplement asservi d’autres hommes, choisis sans raison. Les Noirs, qui n’existent pas, seront sans doute ravis de l’apprendre.
Ces quelques exemples — nous aurions pu évoquer aussi les génocides (du grec, geno : race), les guerres ethniques, la colonisation, l’Apartheid, etc. — montrent que les antiracistes qui nient l’existence des races et jettent à tout va l’accusation de racisme pratiquent celui-ci de manière sournoise et ignoble à longueur de journée. Ils interdisent aux autres d’affirmer ce que toutes les notions qu’ils passent eux-mêmes leur temps à mettre en avant confirment. Au fond, tout le monde admet ouvertement ou implicitement l’existence des races. Mais les antiracistes professionnels, quoique étant racistes au sens premier et généralement racistes vis-à-vis des Blancs, font du racisme leur fond de commerce. Ils ont besoin de racistes, quitte à en fabriquer de toute pièce. En mettant hors la loi la vérité et le bon sens, ils sont certains que ceux qu’ils n’ont pas réussi à lobotomiser commettront tôt ou tard, à bon droit ou par exaspération, un (soi-disant) écart de langage ou un acte (légitime) malheureux et qu’ils ne manqueront donc jamais de grain à moudre. Ainsi les antiracistes sont-ils les principaux fourriers de ce qu’ils appellent racisme et qui n’est généralement qu’une réaction légitime aux abus qu’ils encouragent ou qu’ils couvrent par leurs sophismes.
Pour en finir véritablement avec cette question des races et du racisme, abordons la polémique brûlante que nous avons laissée de côté jusqu’à présent : Y a-t-il des races pures ?
Une race s’observe à un instant T ; elle est pure par définition, puisque ne sont considérés comme en faisant partie que les individus qui répondent à ses critères, les individus de races différentes et les métis n’étant pas comptabilisés. Toutes les races sont donc pures et se perpétuent autant que ses membres se reproduisent entre eux, vu que la procréation entre individus d’une même race n’engendre jamais des individus d’une race différente. (Les Européens n’engendrent pas plus des Asiatiques que les Africains n’engendrent des Européens ou des Indiens d’Amérique.) Rien n’empêche cependant que des individus considérés d’une race aient, parmi leurs ancêtres, des métis, dans la mesure où les traits d’un métissage occasionnel s’estompent au bout de quelques générations. Ainsi, les races sont pures ou perçues comme telles lorsqu’elles ont intégré dans leurs critères de pureté des traits hérités de métissages répétés, lointains et oubliés. La même chose vaut pour les ethnies, quoique celles-ci, déjà très proches physiquement, soient plus sujettes au métissage, ce qui rend la notion de pureté ethnique à la fois plus pointue, plus évolutive et plus éphémère. Car, autant les races qui, au départ, occupaient chacune un continent ou un territoire bien délimité n’avaient guère l’occasion et l’envie de se mélanger, autant les ethnies, voisines les unes des autres, se côtoyaient et se mêlaient fréquemment — ne serait-ce que pour des raisons guerrières ou politiques (mariage d’alliance, enlèvement des femmes) —, de sorte que beaucoup d’entre elles se fondirent en une seule et que chaque race n’en compte plus que quelques-unes.
Il n’y a rien d’immonde ou d’incompréhensible dans tout cela. En fait, la polémique vient de la confusion faite entre la notion de race pure et celle de nation de race pure, prônée par les Nazis. La nation est un concept politique. Les métis et les étrangers naturalisés en font partie. (Aujourd’hui, les conditions de la naturalisation en France ne sont pas garantes de l’adhésion des individus à la communauté nationale et menacent donc l’unité nationale, d’où la défiance des Français envers les immigrés naturalisés, d’où le débat sur l’identité nationale.) Vouloir revenir à une nation de race pure serait une négation du concept de nation et induirait la proscription voire la mort des métis et des nationaux d’origine et de race étrangères. Il est cependant impossible de nier que toute nation est à l’origine le projet d’un Peuple appartenant à une race. (En France, la nation moderne date de 1789, époque à laquelle tous les Français étaient Blancs, excepté quelques Noirs dans les territoires outre-mer.) Il s’ensuit que, sans être obnubilée par la race des individus, une nation ne peut en faire totalement abstraction. Etre Blanc ou être un pays à majorité blanche fait partie de l’identité française, comme de l’identité de tous les pays européens. (Le lien entre la nationalité et la race est d’ailleurs encore plus étroit voire exclusif dans les pays autres que ceux du Nouveau Monde, soit en Afrique, en Orient et en Asie.) Ce constat est nécessaire d’une part parce que c’est la vérité, d’autre part parce que les pays européens, et la France plus qu’un autre, sont en proie à une immigration extra-européenne massive et problématique à laquelle il faudrait mettre bon ordre, ce à quoi les immigrationnistes de tout poil (politiques, patrons, médias, bobos, gauchistes, antiracistes, immigrés) s’opposent au nom de l’antiracisme.
Les Nazis ont souillé le mot race sans pour autant invalider la notion, contrairement à ce que les immigrationnistes voudraient faire croire sans y croire eux-mêmes. Car les buts de ces derniers sont si sordides et si criminels, pour qui y réfléchit, que l’opinion publique, pour être dupe, doit percevoir sans réfléchir leurs détracteurs comme des criminels en puissance. Or rien n’inspire plus d’horreur que les Nazis. Comme une gestion raisonnable et réaliste de l’immigration implique de tenir compte de la provenance et de la race des immigrés (ce qui n’est en rien prôner une nation de race pure), comme il est en outre délicat de s’opposer ouvertement à la raison, les immigrationnistes ont trouvé le moyen d’éluder tout débat de fond en niant l’existence des races, ce qui leur permet de laisser entendre que leurs détracteurs, qui, eux, la reconnaissent sans ambages, sont des racistes, à l’instar des Nazis. Agiter le spectre du nazisme, voilà à quoi se réduit la tactique des immigrationnistes qui, pour masquer leur vocation, se posent en antiracistes. Mais la malhonnêteté de ce procédé est si flagrante que de nouvelles diversions sont nécessaires.
Le premier impératif est d’accréditer l’inexistence des races. La « science » fournit l’argument qui consiste en tout et pour tout à dire et répéter qu’il n’y a pas de races d’un point de vue scientifique. Un argument aussi probant que « Vu à la télé » ! Mais, pour bien noyer le poisson, rien de mieux que de faire vibrer la fibre émotionnelle, en parlant sans cesse de l’odyssée des immigrés, de leur entassement dans les cités délabrées (par eux), de leur écartèlement culturel (faute d’assimilation, puisque tout est fait pour qu’ils ne s’assimilent pas, ce que l’on appelle intégration), de leur échec scolaire, de leur exploitation, de la misère des prostituées, des sans papiers, des expulsés (assimilés aux Juifs déportés par les Nazis), du manque de logements, le tout sans jamais rappeler que cette situation est le fait d’une immigration extra-européenne massive ingérable et des immigrationnistes qui empêchent, qui interdisent même de la gérer. Enfin, pour achever de désorienter l’opinion, les coupables se font accusateurs. La France et les Français, victimes de l’immigration, sont transformés en éternels coupables. La première est sommée de se repentir des croisades, de l’esclavage, de la colonisation, de Vichy, de la guerre d’Algérie, de tout et n’importe quoi. L’important est qu’elle soit sur la défensive et que sa parole ait de ce fait moins de crédit. Des étrangers et des intrigants qui n’ont aucune leçon de morale à donner essayent de faire croire que son passé soi-disant accablant (Quel pays peut se targuer d’en avoir un aussi long et aussi glorieux ?) lui interdit d’être maître de son présent et que l’immigration est un juste retour des choses, qu’elle est non seulement inévitable mais nécessaire. Un beau tissu d’âneries ! L’immigration anarchique n’est pas une fatalité, mais le résultat d’une politique laxiste sinon délibérée. Quant aux Français qui n’ont pas succombé au matraquage médiatique et ne se livrent pas à la démagogie, chacune de leurs positions, aussi légitime soit-elle, est le prétexte d’une insulte type qui, par association abusive d’idées, revient à les traiter de Nazis sans utiliser ce terme trop outrancier. Ainsi ont-ils droit, tour à tour, à réactionnaires, protectionnistes, populistes, souverainistes, nationalistes, racistes, fascistes et à toutes les insultes en « phobe » : homophobe, xénophobe, islamophobe. Tel est le lot des Français qui aiment leur pays et veulent le préserver alors qu’il est visiblement envahi et défiguré. (A contrario, les individualistes qui trahissent la France et s’acharnent à sa ruine, qui renient "leur" Peuple et rêvent de l’anéantir, qui honnissent la démocratie au nom des droits de l’Homme et font le malheur de toutes les nations par amour de l’Humanité se proclament sans honte humanistes, progressistes, démocrates, écologistes, citoyens du monde.)
Comme il était prévu, ces discussions font perdre de vue les questions faciles à trancher de l’existence et de la pureté des races. Mais le but des immigrationnistes n’est pas de s’embourber dans les polémiques insipides qu’ils déclenchent. Ils ne cherchent par-là qu’à légitimer auprès des gogos la posture pseudo vertueuse qu’ils adoptent, à faire de l’humanité, de la générosité, de l’indignation et du lynchage médiatique leur monopole et à se doter d’un panel d’injures imposantes. Leurs détracteurs ne peuvent dire un mot sans être calomniés à l’envi. L’auteur de ces lignes n’échappera d’ailleurs pas à leur vindicte. Mais il fera son devoir jusqu’au bout, et tout de suite.
Si l’on garde à l’esprit que la négation des races et l’antiracisme ont pour but de favoriser l'immigration, qui sont les antiracistes, les immigrationnistes ? Ils sont de plusieurs sortes. Leurs motivations sont différentes, mais leurs efforts tendent au même résultat : la destruction de la France.
Le grand patronat est immigrationniste pour disposer d’une main d’œuvre immigrée moins chère et pour tirer à la baisse les salaires des Français par cette concurrence déloyale. La droite politique dite modérée, instrument du grand patronat, peste publiquement contre l’immigration mais ne fait rien concrètement pour l’endiguer. (Les trompettes de Sarkozy ne valent pas celles de Jericho.)
La gauche politique dite modérée fut immigrationniste par naïveté, par opposition aux « nationalistes » et aujourd’hui par calcul : ayant déçu beaucoup de Français par son laxisme et ses discours lénifiants, elle compte sur les immigrés pour renflouer son électorat et est prête à tout leur concéder, à tout leur excuser, à tout admirer chez eux. C’est d’ailleurs par un autre mauvais calcul que cette gauche a donné le branle à l’antiracisme. En assurant les immigrés et leurs descendants d’une grande tolérance sinon de l’impunité, elle a cherché à affaiblir la droite « modérée » en poussant dans les bras de « l’extrême droite » les Français (supposés de droite) indignés par tant de licence, et a cru que les autres, effrayés par la montée en puissance de ce qu’elle a qualifié de menace fasciste (M. Jospin a reconnu le ridicule de cette assertion.), se réfugieraient dans les siens. Mais ses combinaisons, en faisant d’elle l’otage de l’immigration, lui ont fait négliger les intérêts des Français modestes et perdre tout sentiment patriotique — au point qu’elle n’ose plus chanter la Marseillaise ni arborer un drapeau français. Lorsqu’elle parle du Peuple, elle pense aux immigrés dans les cités. Lorsqu’elle réclame la construction de logements sociaux, elle omet de préciser, ce que tout le monde sait, que les immigrés sont de facto prioritaires. Elle réclame d’ailleurs ces constructions parce qu’il manque de logements en France, ce qui ne l’empêche pas de continuer à encourager l’immigration. Lorsqu’elle fait mine de s’intéresser aux Français, elle oublie que l’immigration représente un coût faramineux pour l’Etat qui le répercute sur les salaires via les taxes sur les entreprises et le pouvoir d’achat via les taxes sur les produits. Quant aux problèmes de sécurité et de délinquance, essentiellement liés à l’immigration (Il suffit de voir la population carcérale), elle est prise ouvertement à son propre piège. Au final, même les immigrés ont des raisons de se plaindre d’elle et de lui refuser leurs voix.
De leur côté, les gauchistes, démagogues par nature, citoyens du monde, ennemis de tout ordre, de toute patrie, surtout de « la leur », ont bien compris que l’immigration massive est un fléau pour la France, un outrage pour les Français, et en vantent d’autant plus les bienfaits imaginaires. Ils se disent anti-capitalistes et font objectivement le jeu des plus gros capitalistes. Ils tiennent sur les hommes (la main d’œuvre) le discours que ces derniers tiennent sur les marchandises et les capitaux (« Laisser faire, laisser passer »). Loin de se combattre, les uns et les autres se complètent. Tous sont individualistes et apatrides.
Il est moins étonnant de trouver parmi les immigrationnistes et les antiracistes nombre d’immigrés ou des individus « issus de l’immigration » (généralement Noirs ou « Arabes »). Aussi insensé que cela soit, ils veulent que tous leurs congénères aient la chance qu’eux-mêmes ou leurs parents ont eu de pouvoir immigrer en France, ce à quoi les Français ne peuvent consentir, d’où la nécessité de persuader que ces derniers n’ont pas voix au chapitre et que ceux qui l’ouvrent sont des racistes. Autrement dit les Français n’auraient pas le droit de cité dans leur propre pays, mais des étrangers et des Français de fraîche date, considérant les problèmes d’un point de vu étranger, pourraient y être juges et partie ! Ils sont d’ailleurs si peu Français dans leur cœur et dans leur tête qu’ils sont exclusivement solidaires de leurs congénères, même de ceux dont la conduite délictueuse, criminelle ou provocante irrite à bon droit les Français et fait honte aux immigrés assimilés et aux étrangers respectables auxquels les médias ne donnent pas plus la parole qu’aux Français.
Enfin, la masse des immigrationnistes est constituée de benêts (les fameux idiots utiles) manipulés par les précédents qui ne comprennent rien aux tenants et aux aboutissants de l’antiracisme institutionnel et ne voient pas les dangers que fait courir à la France, aux Français et aux immigrés eux-mêmes une immigration massive et incontrôlée.
De Munich à Montoire !
Philippe Landeux
décembre 2009
03:20 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : races, racisme, antiracisme, xénophobe | Facebook | | Imprimer |
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