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dimanche, 17 juillet 2011

FETE DE LA FRATERNITE FRANCAISE

En tant que particulier, engagé mais libre de toute attache, je prends l’initiative d’appeler toutes les organisations patriotiques, politiques et associatives, à s’unir et à sceller cette union lors d’un grand rassemblement que je les exhorte d’organiser promptement et conjointement comme suit.

J’invite tous les patriotes qui lisent ce projet à le transmettre à leurs responsables politiques et aux associations auxquelles ils appartiennent afin que la pression vienne d’en bas, que cessent les guéguerres funestes et que 2012 soit l’année, non d'une vaine  espérance, mais du triomphe du patriotisme.

Nos ennemis sont forts de nos divisions. Rassemblons nos forces, et nous serons maîtres chez nous.

Cette idée peut paraître folle, irréaliste, naïve. C’est pourtant la seule chose à faire ; il est urgent de la concrétiser. C'est le devoir de tout Français d'oeuvrer par tous les moyens en son pouvoir à sa concrétisation. 

Philippe Landeux

Salus populi suprema lex esto


Projet d’une
Fête de la Fraternité Française
pour une
Fédération des Français Insoumis
(FFI)

Idée :

Réunir le temps d’un week-end (24-25 septembre 2011), en un même endroit (à Paris, lieu à déterminer), à la veille d’une année capitale, toutes les organisations politiques et associatives attachées à l’identité française (locale et nationale), à l’indépendance de la France, à la souveraineté du peuple français, à la démocratie (populaire) et à la laïcité, afin qu’elles se connaissent, se rapprochent, renouent avec l’esprit du CNR et envisagent la formation d’une fédération patriotique, c’est-à-dire d’une machine de guerre politique, pour le salut de la France. Ce contact doit permettre de dégager ce qui les rassemble, de lever les malentendus et d’étouffer jusqu’à la victoire ce qui les divise.

Cette fédération établira un programme commun, désignera un candidat pour l’élection présidentielle et formera d’avance un gouvernement de salut public.

Détails :

Chaque organisation viendra avec ses couleurs et au moins un drapeau français.

Chaque organisation disposera d’un stand pour faire connaître ses idées, vendre ses ouvrages, organiser des débats, etc.

Une table ronde permanente sera organisée, à laquelle prendront part les représentants de chaque organisation, en présence d’un large public. Le public pourra lui aussi intervenir à tout moment.

Chaque organisation déposera les points qu’elle souhaite voir mis à l’ordre du jour.

Chaque organisation exposera ce qui pour elle est l’essentiel dans les conditions actuelles, les mesures qu’il lui semble urgent de prendre et les points importants pour elle sur lesquels elle est néanmoins prête à faire des concessions.

Le débat permettra de dégager les différentes positions sur le sujet, de faire des propositions en vue d’un compromis et de voter pour arrêter la position commune. Le public aura voix consultative ; il votera en premier. Puis, les représentants des diverses organisations voteront à leur tour ; une voix par organisation.

A la fin du week-end, les différentes organisations seront appelées à voter pour ou contre la formation d’une Fédération sur la base des propositions retenues.

La Fédération comprendra toutes les organisations qui auront voté OUI et sera aussitôt effective. Un bureau national sera immédiatement formé, présidé par le candidat désigné (disposant de trois voix) et comprenant d’office les présidents des différents partis politiques (une  voix chacun). Les présidents des associations en feront également partie mais à titre consultatif.

Côté pratique :

L’entrée sera payante, selon un prix à déterminer en fonction des frais à couvrir.

Rien ne sera prévu pour le ravitaillement. Tous les participants devront amener leur pique-nique, ce qui leur fournira l’occasion de partager et d’échanger entre eux.

Un espace sera prévu pour camper. De grandes tentes seront dressées pour un couchage collectif. Chacun pourra aussi planter sa tente personnelle.

Des points eau potable et toilettes seront à disposition.

Un "bal" aura lieu dans la nuit du samedi au dimanche, de 23 h à 04 h du matin.

Un feu d’artifices, accompagné de musique, sera  si possible tiré le dimanche soir, à la clôture de la fête.

Le service d’ordre sera assuré par des volontaires que chaque organisation sera tenue de fournir, rassemblés sous une même autorité.

Suite des opérations :

Les organisations politiques et associatives formeront, localement, des bureaux unitaires selon le même principe.

A moins que la fusion de tous les partis soit décidée, leurs directions nationale et locales seront communes. A défaut de n’avoir qu’un seul corps, la Fédération n’aura qu’une seule tête pour parler d’une seule voix. Il serait néanmoins judicieux que la Fédération crée une branche neutre disposant partout de locaux distincts afin que les Français qui n’appartiennent à aucun parti puissent la rallier directement, sans passer par un des partis auxquels ils n’adhérent pas.

Toutes les organisations politiques et associatives devront être systématiquement solidaires de la Fédération dans les actions d’intérêt général, chacune étant bien sûr libre d’agir dans son domaine particulier.

L’union fait la force... et l’union, c’est ça.

C’est maintenant que les patriotes français doivent prouver qu’ils aiment leur patrie plus qu’eux-mêmes. Les scrupules, les hésitations, les excuses pour ne pas s’unir sont une trahison envers la nation et un crime envers les générations futures.

Responsables politiques, leaders d'opinion, prenez vos responsabilités. Le peuple français attend beaucoup de vous. Soyez dignes de lui. Voyez grand. Soyez grands.

Nous gagnerons tous ensemble dans l’honneur ou nous perdrons chacun de notre côté dans la honte.

 

 VIVE LA FRANCE !

 

Ce projet est une ébauche. Si vous avez des idées pour le compléter ou l'améliorer, pour le rendre acceptable par les responsables politiques,  n'hésitez pas à m'en faire part.

 Merci également de m'aider à compléter la liste ci-après des organisations et des personnalités à inviter, de me signaler celles auprès desquelles vous avez relayé le message et celles qui en ont accepté le principe.

Pour faciliter la communication via Internet, il serait bon de disposer  d'un tract virtuel et même d'un site ou d'une page spéciale. Ce domaine n'étant pas mon fort, j'en appelle à vos compétences.

 

Vous voulez comme moi sauver la France et ne plus vous contenter de rêver à son salut : aidez-moi, travaillons ensemble, pressons nos politiques patriotes à s'unir.

 

ONT ETE CONTACTES PAR MOI :

Partis politiques : MRC, DLR, FN, DL, MPF, BI, MNR, CPNT, PDF, NDP

Associations & divers : Résistance républicaine, E&R, 3e voie, Synthèse nationale

Personnalités : Eric Zemmour, Yvan Rioufol, François Asselineau (UPR), Bernard Lugan, Malika Sorel, Pierre Jovanovic, Hervé Juvin, P.-M. Coûteaux, Renaud Camus

 

ONT REPONDU A MES COURRIERS (voir les commentaires) :

- L'UPR de François Asselineau - première formation à m'avoir fait une vraie réponse

- La Droite Libre

- Nicolas Dupont-Aignan de DLR (Debout la République)

Vous qui me lisez, relancez les intéressés, relayez le message auprès des mouvances politiques, des associations et des personnalités auxquelles je n'ai pas pensé, et signalez votre démarche dans les commentaires, ci-dessous.

Je mettrai en ligne les réponses que je recevrai et j'en ferai part directement à toutes les organisations et personnes concernées afin que les dispositions des unes et des autres soient connues de tous et que chacun puisse tirer sur leur compte les conclusions qui s'imposent.



FFI.jpg

Affiche de la Résistance. Forces Françaises de l'Intérieur,

la France en armes sous l'autorité du général de Gaulle

18:23 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (12) |  Facebook | |  Imprimer |

Commentaires

Cette idée me paraît intéressante. Bien à toi. Amicalement.
JPH

Écrit par : Jacques Philarchein | mercredi, 22 juin 2011

COURRIER ENVOYE A TOUTES LES FORMATIONS ET PERSONNALITES CITEES

Bonjour à tous,

La France va entrer dans une année électorale décisive pour son avenir. Ce sera l’année du triomphe du patriotisme ou le prélude au chaos. Il ne tient qu’à nous, à vous, de faire pencher le sort dans un sens ou dans l’autre.

Vous ne me connaissez sans doute pas. Cela n’a aucune importance. Disons que je suis la France d’en bas. Je suis comme ces millions de Français de l’ombre, prêts à se lever, mais qui attendent des chefs dignes d’eux pour les suivre.

Une fois de plus, les patriotes s’apprêtent à engager la bataille en ordre dispersé. Cette division fait la force de nos ennemis. Or nous n’avons plus le luxe de perdre une bataille. Cette fois, ou nous vaincrons ou nous serons défaits à jamais.

Les petites combinaisons ne sont plus de mise. L’heure est à l’union sacrée. Tous les patriotes français, quelles que soient leurs divergences sur des sujets secondaires, doivent se fédérer. Il appartient aux chefs de donner l’exemple et aux Français de les exhorter dans ce sens par tous les moyens en leur pouvoir.

Je propose que tous les courants politiques, associatifs et toutes les personnalités qui se rejoignent sur les quatre points suivants :

Arrêt de l’immigration
Sortie de l’Europe
Instauration de la démocratie référendaire
Respect de la laïcité (sans nier l’identité de la France)

que tous les courants politiques, associatifs et toutes les personnalités, dis-je, qui sont d’accord sur l’essentiel envisagent de participer à une « fête de la fraternité française » à la rentrée prochaine, fête populaire à l’occasion de laquelle sera constituée la « fédération des français insoumis » sur les bases (modifiables) du projet ci-après.

Ont été contactés, pour commencer :
Partis politiques : MRC, DLR, FN, DL, MPF, BI, MNR, CPNT, PDF, NDP
Associations : Résistance républicaine, E&R, 3e voie, Synthèse nationale, RIF
Personnalités : Eric Zemmour, Yvan Rioufol, François Asselineau, Bernard Lugan, Malika Sorel, Pierre Jovanovic, Hervé Juvin, P.-M. Coûteaux, Renaud Camus

J’ai fait mon devoir. A vous, maintenant, de prendre vos responsabilités.

Répondez-moi, parlez-vous, réfléchissez, vite, agissez, vite, bientôt, il sera trop tard.

Cordialement,

Philippe Landeux

Écrit par : Philippe Landeux | dimanche, 10 juillet 2011

REPONSE DE L'UPR - PREMIERE REPONSE

Bonjour Monsieur,

Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à notre jeune mouvement et aux interventions de son président, François Asselineau. M. Asselineau a été informé de votre message et je le tiendrai au courant de la suite de notre correspondance.

Veuillez m'excuser pour cette réaction tardive à votre courriel mais nous recevons de plus en plus de messages (nous ne nous en plaignons pas) et cela a tendance à allonger le délai de réponse.

Si vous souhaitez vous faire une idée précise de ce qu'est l'UPR, je vous recommande la lecture de notre Charte fondatrice (également en pièce jointe) :

http://www.u-p-r.fr/charte-fondatrice

Vous pouvez aussi lire cet aperçu de notre programme (une version plus détaillée et étendue sera rendue publique en octobre dans la perspective des prochaines élections présidentielles) :

http://www.u-p-r.fr/le-programme-de-l-upr

Concernant votre message, si vous lisez attentivement les deux documents ci-dessus, vous verrez que l'UPR cherche à rassembler (temporairement) une majorité de Français de droite et de gauche pour reconquérir notre souveraineté et notre indépendance, notamment en sortant de l'Union européenne. L'UPR n'a donc pas vocation à s'exprimer sur des sujets non directement stratégiques et prioritaires (a fortiori lorsque ceux-ci sont polémiques et clivants) ; nous estimons que les sujets qu'abordent régulièrement plusieurs des partis et personnalités que vous avez mentionnez peuvent être importants mais qu'ils doivent être considérés comme secondaires tant que l'existence de la France en tant que nation libre est gravement menacée.

Le programme politique de l'UPR est de loin le plus puissant qui a été proposé aux Français depuis 1958 :

- la sortie au plus vite de l’Union européenne et de l’euro,
- la réattribution à la Banque de France de ses prérogatives régaliennes de financement de l’État et des collectivités locales,
- la réappropriation par la France de son droit inaliénable à défendre elle-même ses propres intérêts à l’Organisation Mondiale
du Commerce,
- le rétablissement effectif du contrôle des flux de capitaux, de marchandises, de services et de personnes,
- la renationalisation de notre politique étrangère, commençant par une sortie immédiate de l’OTAN et du retrait de nos troupes engagées dans des guerres juridiquement illégales et moralement illégitimes,
- la restauration des services publics et le lancement immédiat d’une puissante politique publique de la ville et du logement social.

Avouez que c'est autrement plus ambitieux et consistant que les programmes (d'ailleurs irréalisables) des autres partis. Nous proposons en somme de rétablir l'essentiel - la souveraineté, l'indépendance, la démocratie -, sans lequel aucune politique alternative n'est envisageable. Une fois ceci acquis, il redeviendra sensé d'aborder d'autres sujets (car les Français auront retrouvé un pouvoir de décision).

S'agissant de la proposition que vous faites, sachez :

*

que l'UPR s'est créée il y a plus de 4 ans dans le but de rendre aux Français leur souveraineté et leur indépendance, notamment en faisant sortir la France de l'euro et de l'UE.

*

- que l'UPR rassemble POUR DE BON des Français de tous les horizons et de toutes les tendances politiques sur LES SEULES ANALYSES qui vont au fond des choses sur les tenants et aboutissants de la construction européenne : le rôle des USA derrière, le "stratagème des chaînes", le caractère raciste du concept même de construction européenne. AUCUN AUTRE mouvement n'explicite tous ces aspects capitaux. TOUS les autres mouvements proposent une "autre Europe". A ce sujet, je vous invite à lire ce texte :

http://www.u-p-r.fr/liste/vos-questions-nos-reponses/les-autres-partis-ou-hommes-politiques

*

- que l'UPR rassemble des Français de tous les horizons et de toutes les tendances politiques sur LE SEUL PROGRAMME POLITIQUE CLAIR, NET, SANS AMBIGUÏTE et SANS MODICIFATION AUCUNE DEPUIS SA CREATION : sortir de l'euro, de l'UE et sortir de l'OTAN, unilatéralement et le plus vite possible. SEULE L'UPR PARLE DE L'ARTICLE 50 du TUE et explique aux Français son existence et son mode d'application. TOUS LES AUTRES PARTIS POLITIQUES refusent d'évoquer même l'existence de cet article 50 du TUE.
*

- que l'UPR enregistre une moyenne de 2 adhésions par jour, compte dépasser les 1000 adhérents cette année, compte des dizaines de milliers de sympathisants ; les vidéos de François Asselineau ont été visionnées en cumulé plus d'1 million de fois.
*

- que, les événements ne cessant de donner raison à l'UPR, ceux-là mêmes qui nous taxaient d'extrémistes il y a 4 ans tentent désespérément de copier telle ou telle partie de nos analyses maintenant, sans aller toutefois jusqu'à porter le même diagnostic et à proposer le même programme.
*

- que nous recevons désormais régulièrement des propositions émanant de particuliers (au moins quatre avec vous) qui nous invitent à nous rassembler sous leur houlette, ou à faire alliance avec des groupuscules qui n'ont ni les mêmes analyses, ni le même programme, et qui se placent résolument à droite ou résolument à gauche.
*

- que ce n'est pas comme cela que l'on rassemblera les Français. Tout mouvement adoptant résolument une posture "de droite" ou une posture "de gauche" conforte le clivage droite-gauche et DÉTOURNE donc DÉLIBÉRÉMENT les Français de droite de se rassembler avec des Français de gauche pour libérer la France. Et réciproquement.

L'UPR porte au contraire un soin scrupuleux à ne rebuter ni n'offenser aucune grande famille politique française et c'est la raison pour laquelle nous rallions en effet des Français venus de tous les horizons politiques.

L'UPR rappelle à cette occasion que les 55% de Français qui ont voté NON au référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne venaient de gauche pour 30% et de droite pour 25%. En la jouant "à gauche toute !" comme naguère Schivardi et le POI, ou "à droite toute !" comme le FN, les autres partis politiques conduisent objectivement une action de division dont ne peuvent profiter que les tenants de l'ordre européiste.

La porte de l'UPR reste ouverte à toutes celles et tous ceux qui comprennent que ce n'est pas en adoptant un discours délibérément à gauche ou délibérément à droite que l'on rassemblera une majorité de Français pour sortir de l'Union européenne. Seul un programme rassembleur, situé au-dessus du clivage droite-gauche dans la forme comme dans le fond, sera susceptible de rallier une telle majorité.

Bien cordialement,

--
Laurent DAURÉ
Union Populaire Républicaine
Responsable du service courrier
laurent.daure@u-p-r.fr
www.u-p-r.fr

P.S. : Nous avons créé une page UPR sur le réseau social Facebook, nous vous invitons à la rejoindre pour recevoir des nouvelles régulières de notre mouvement. Vous pourrez également entrer en contact avec nos sympathisants et lire ou participer aux débats très animés qui s'y déroulent :

http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau

Écrit par : UPR | dimanche, 10 juillet 2011

MA REPONSE A L'UPR

Bonjour M. Dauré,

Et merci. Vous êtes le premier à me répondre. Merci également pour ces développements.

Avant d'entrer dans le coeur du sujet, j'aimerais savoir si vous accepteriez que je partage votre réponse avec les autres mouvements et que je la publie sur mon blog, dans les commentaires sur ledit projet.

J'ai bien conscience que l'UPR a des particularités à défendre et des arguments à faire valoir pour refuser de s'unir, du moins de s'allier, à d'autres mouvements politiques qui, tous, sont dans le même cas. Mais surmonter les divergences est le principe de toute union. Ceux qui sont d'accord sur tout marchent ensemble naturellement ; ceux qui ne sont d'accord sur rien sont destinés à s'affronter ; ceux qui sont d'accord sur l'essentiel doivent s'unir quand la patrie est en danger (et elle l'est aujourd'hui plus que jamais), car leurs divisions somme toute secondaires compromettent l'intérêt commun. Des Français unis peuvent triompher de toute l'Europe ; mais, divisés, ils sont à la merci d'une poignée de légions qui les écrase en détail.

Aucun parti politique patriote ne gagnera les prochaines élections tout seul et tous les Français perdront. Encore une fois, je comprends que chacun veuille défendre ses idées particulières. Mais une idée ne vaut que si le parti a les moyens de la mettre en oeuvre, s'il a le pouvoir. S'accrocher à une idée alors que l'on n'a pas l'ombre d'une chance de la faire appliquer et que cette attitude interdit toute alliance, donc toute possibilité de succès, est sectaire, suicidaire et pire encore du point de vue de la France. Ceux qui veulent tout n'auront rien. Ceux qui argumentent aujourd'hui n'auront demain que les yeux pour pleurer. Lorsque les conséquences d'une pareille attitude sont strictement personnelles, on peut y trouver des vertus : courage, abnégation, etc. Mais lorsque le salut du pays en dépend, lorsqu'il est évident qu'elle est catastrophique, l'Histoire la juge sévèrement, sans ménagement, sans pitié.

Bref, l'UPR et tous les partis patriotes pourraient faire avancer leurs idées et les mettre en tout ou partie en oeuvre dans le cadre d'une fédération patriotique au pouvoir. Autrement, aucun n'accèdera au pouvoir, toutes leurs belles idées resteront lettre morte.

Je ne demande pas aux différents partis de renoncer à ce qui fait leur particularité, mais de faire la trêve pour sauver la France. N'est-ce pas cela le patriotisme ? N'est-ce pas là le devoir de tout Français à l'heure du péril suprême ?

Nous avons plus besoin de bonne volonté que de bonnes intentions.

Cordialement,

Philippe Landeux

P.-S. : Je n'ai pas rebondi sur vos arguments. J'en approuve certains, je suis en désaccord sur d'autres, mais ce n'est pas moi qu'il faut convaincre.

Écrit par : Philippe Landeux | dimanche, 17 juillet 2011

REPONSE DE L'UPR

Bonsoir Monsieur,

Oui, nous vous donnons notre accord pour mettre en ligne notre réponse mais à la condition expresse que vous précisiez bien que c'est une réponse à une sollicitation de votre part et que l'UPR a été le premier mouvement politique à répondre, comme elle le fait toujours par courtoisie avec tous ceux qui l'interrogent.

Pour le reste, nous attendons maintenant de voir ce que les autres partis et personnalités sollicités vous auront répondu.

Bien cordialement,

Laurent DAURÉ
Union Populaire Républicaine
Responsable du service courrier
laurent.daure@u-p-r.fr
www.u-p-r.fr

Écrit par : UPR | vendredi, 22 juillet 2011

REACTION DE L'UPR

Suite à un message de ma part, adressé à tous les intéressés, signalant la réponse de l'UPR et contenant ce passage : "Etant la première formation à me répondre, la réponse de l’UPR ne pouvait être autre. Elle est prête à envisager la possibilité d’une fédération, mais elle ne peut pas se fédérer toute seule. La suite, autrement dit l’avenir de la France, dépend de vous.", M. Dauré m'a répondu :

Bonjour Monsieur Landeux,

Il y a un malentendu. Si nous ne rejetons pas a priori le dialogue avec d'autres mouvements, nous ne sommes pas favorables au type d'initiative que vous préconisez. Pour information, de nombreuses personnes nous ont déjà suggéré de fusionner ou de nous fédérer (chacune mentionnant un groupe de partis différent), et récemment vous êtes quatre ou cinq à nous avoir proposé des projets "clé en main".

Lorsque j'ai écrit "Pour le reste, nous attendons maintenant de voir ce que les autres partis et personnalités sollicités vous auront répondu", c'était une façon de dire d'une part, que nous doutions que les autres structures vous répondrez (autrement que pour botter en touche), a fortiori favorablement, et d'autre part, que nous pensions qu'elles ne sauraient répondre de façon claire et convaincante à nos objections.

Il n'est donc pas correct d'écrire que l'UPR "est prête à envisager la possibilité d’une fédération". En l'état actuel des choses et compte tenu des "partenaires" que vous mentionnez, c'est l'inverse qui est vrai.

Veuillez je vous prie ajouter ce correctif.

Bien cordialement,

--
Laurent DAURÉ
Union Populaire Républicaine
Responsable du service courrier

Écrit par : UPR | vendredi, 22 juillet 2011

Bonjour Monsieur Dauré,
Vous faites bien de préciser votre position. Je vais naturellement la communiquer "aux autres". Je m'étonne seulement que vous n'envisagiez pas la possibilité d'une fédération si vous êtes réellement prêts à dialoguer puisque le dialogue sert à se mettre d'accord, et par suite à s'unir. Par ailleurs, la liste des "partenaires" potentiels que j'ai dressée n'est pas exhaustive. Elle comprend des partis ou des mouvements de tous les bords et tous, d'une façon ou d'une autre, anti-Europe. Pour ma part, je ne vois pas, sur l'échiquier politique, qui, en dehors des dits partis, partage cette position qui, si je ne m'abuse, est fondamentale pour l'UPR. Je serais donc curieux de savoir avec quels partis - auxquels je n'aurais pas pensé - vous seriez prêts à envisager un partenariat. Car, si j'ai bien compris cette fois, ce n'est pas dans l'absolu mais "dans l'état actuel des choses et compte tenu des partenaires que je mentionne" que vous n'êtes pas prêts à envisager une fédération. Je suis bien sûr disposé à élargir la liste si le ou les partis que vous indiquerez répondent aux critères.
Cordialement,
Philippe Landeux

Écrit par : Philippe Landeux | vendredi, 22 juillet 2011

REPONSE DE LA DROITE LIBRE

Monsieur Landeux
Votre initiative ne manque pas d'intérêt. Au-delà de l'idée patriotique, les différentes options des nombreux partis ou mouvements présentent souvent des divergences à confronter, reléguant ainsi le patriotisme à un deuxième plan, ce qui est regrettable. Pour notre part, nous sommes prêts à participer à toute discussion pouvant faire surgir une base commune de travail et d'action politique. Cette période de vacances n'est malheureusement pas favorable aux réalisations de projets, mais je vous propose de nous contacter dès le début septembre.
Cordialement

Le Secrétaire Général

Écrit par : DROITE LIBRE | mardi, 19 juillet 2011

Bonsoir Monsieur,
Merci de m'avoir répondu. Vous avez raison, la période estivale (malgré les apparences) n'est effectivement pas la plus dynamique. Mais, pour que l'idée germe d'ici quelques mois, il faut la planter dès aujourd'hui. Je prends acte de vos bonnes dispositions. Si tous les mouvements se déclarent, les uns après les autres, disposés à discuter, à s'entendre, à s'unir et à vaincre, nous aurons bien mérité de la patrie.
Je vous tiendrai naturellement au courant de tout nouveau développement.
Cordialement,
Philippe Landeux

Écrit par : Philippe Landeux | vendredi, 22 juillet 2011

REPONSE DE NICOLAS DUPONT-AIGNAN (DLR)

Monsieur,

J’ai bien reçu votre lettre du 17 juillet où vous expliquez la nécessité d’une alliance des patriotes pour 2012.
Sachez, que nous avons déjà chez DLR entrepris plusieurs unions, notamment aux européennes avec le RIF de Paul-Marie Coûteaux.
Néanmoins, il m’est impossible par exemple, et même si nous avons des points communs, de m’allier avec le Front National pour plusieurs raisons.
Il existe des divergences inconciliables pour le moment. Pour Debout la République, tous les Français, quelle que soit leur origine, leur confession, ou la date à laquelle ils sont devenus nos concitoyens méritent leur place au sein de la République.
Si ces deux partis militent contre l’euro, pour le rétablissement des frontières et la réforme des prestations sociales, qui représentent le véritable appel d’air de l’immigration, ils divergent sur la cohésion sociale et l’unité républicaine.
Au contraire du Front National, nous souhaitons insister sur les moyens d’assimilation que sont l’Ecole, la laïcité, la citoyenneté et le patriotisme pour l’avenir de notre pays. Nous souhaitons ne pas mettre en exergue les clivages entre les différentes catégories de la population, mais au contraire rassembler tous les français derrière l’intérêt supérieur de la République comme sut le faire le Général de Gaulle le 18 juin 1940.
Quant aux propositions de l’UPR, je rejette celle de la sortie de l’Europe. Je ne veux pas la fuir, je veux la reconstruire. Je la veux respectueuse des peuples et des souverainetés. Je ne rejette pas l’Europe du traité de Rome qui reposait sur des politiques concrètes, ambitieuses, et utiles pour la France. La coopération européenne a permis la réussite de projets exceptionnels, je pense notamment à Airbus et Ariane.
Je suis prêt à tendre la main, à m’accorder avec tel ou tel parti, mais sans renoncer à ce qui fait l’originalité et la crédibilité de DLR à savoir l’indépendance et la liberté. La compromission n’a jamais été ma ligne de conduite.
En espérant avoir répondu à vos questions, je vous prie de croire, Monsieur, en l’expression de mes sentiments distingués.

Nicolas Dupont-Aignan.
Président

Écrit par : Nicolas Dupont-Aignan | jeudi, 25 août 2011

Réponse :

Monsieur,
J’ai bien reçu, à mon tour, l’aimable réponse que vous m’avez faite, et je vous en remercie. Rien, si ce n’est la correction, ne vous obligeait à répondre, et avec autant de courtoisie, à un inconnu.
Ceci étant, vous développez les raisons qui, à ce jour, vous empêchent de vous rapprocher notamment du Front National et de l’UPR. Mais ce n’est pas à moi qu’il faut les exposer. C’est avec eux qu’il faut en discuter pour trouver un compromis. C’est vous, représentants de partis politiques, qui devez vous unir, face aux mondialistes, pour le salut de la France. Bien sûr qu’il y a des divergences entre vous. Personne ne dit que ce sera chose aisée. Force est néanmoins de reconnaître que cette union est indispensable puisque, sans elle, aucun de vous ne peut sérieusement prétendre à la victoire. Or, si vous perdez tous en détail, c’est la France qui est perdue. Si vous ne vous unissez pas, si vous maintenez le camp national dans la division, si vous êtes incapables de vous hisser à la hauteur des circonstances, vous contribuez à mettre la patrie en danger et vous serez tous coupables, aux yeux des Français et de l’Histoire, de sa mort. Car ce n’est pas seulement la liberté de la France qui se joue en ce moment, mais son existence même.
Je fais mon devoir de Français en vous appelant à vous unir ; faites le votre en vous unissant. Unissez-vous quoi qu’il vous en coûte.
Cordialement,
Philippe Landeux

P.-S. : Je vous ai répondu en tant que médiateur, pour ainsi dire. Je voudrais maintenant répondre à vos arguments d’un point de vue personnel (je précise que je n’appartiens à aucun parti).
Il me semble, en effet, que votre discours est bourré de contradictions.
Vous êtes contre l’immigration telle qu’elle est organisée depuis des décennies, ce qui suppose que vous en admettez les méfaits, mais, d’un autre côté, vous ignorez ces méfaits, vous les ratifiez. Si l’immigration est aujourd’hui insupportable, s’il faut y mettre un terme, c’est bien qu’il y a trop d’immigrés et que les Français ne reconnaissent plus leur pays. En disant que tous ces immigrés font partie de la population française, vous en faites de Français, ce que, pour beaucoup, ils ne sont pas et ne deviendront jamais, ce qui, en outre, est le grief majeur des Français contre cette politique d’immigration mise en place sans leur consentement. Vous ne pouvez pas dénoncer cette politique et, en même temps, valider ses résultats.
Vous voulez revenir à l’assimilation. (Au passage, je m’étonne que vous en négligiez la dimension identitaire.) Le problème est qu’elle n’aurait jamais du être abandonnée et qu’il est maintenant trop tard pour y revenir. Du moins y revenir ne suffira pas à réparer les dégâts causés par des décennies d’incurie. Quand des immigrés ne se considèrent pas comme français et n’en sont sous aucun rapport, quand les Français eux-mêmes ne peuvent plus voir dans les immigrés des égaux mais, du fait de leur nombre, des envahisseurs, votre position revient à mettre le couvercle sur la marmite. Notez que je ne suis pas contre l’assimilation en soi. Je dis seulement que la présenter aujourd’hui comme une solution aux problèlmes accumulés est une vue de l’esprit. Combien de temps faudrait-il pour qu’elle porte des fruits, en admettant que l’on y revienne (ce retour supposant l’arrivée au pouvoir de patriotes) ? Serait-il seulement possible de soumettre pacifiquement au modèle assimilationniste des millions d’immigrés éduqués dans le mépris et la haine de la France, habitués à faire ici comme s’ils étaient toujours là-bas ?
On ne peut pas devenir français contraint et forcé ! On ne peut pas imposer aux Français des compatriotes de papier sans vider de leur sens la nationalité et l’identité françaises ! L’immigration a introduit en France une population qui n’y a manifestement pas sa place. Vous dites que les immigrés « méritent » leur place au sein de la République et sont français. Je veux bien qu’ils « méritent » un salaire quand ils travaillent, mais qu’ont ils fait pour « mériter » d’être français alors que le problème est précisément qu’il n’y a aucune exigence pour le devenir ? Bref, la division (voulue ?) entre immigrés et Français se constate et s’accentue tous les jours. Le constater et en tenir compte n’est pas, comme vous dites, « mettre en exergue les clivages entre les différentes catégories de la population ». En revanche, c’est se bercer d’illusions de croire que les immigrés se préoccuperont jamais des intérêts de la République. La République, la France, ils s’en balancent pour la plupart ! S’ils étaient français de cœur et d’esprit, ils seraient contre l’immigration, pour l’expulsion des immigrés indignes et pour l’assimilation. Vous en connaissez beaucoup sur cette ligne politique ? Non, Monsieur, les immigrés et en particulier les immigrés visibles (extra-européens) ne sont pas sur cette ligne et ne le seront jamais car ils craignent qu’une politique anti-immigration se retourne contre eux ou espèrent que la poursuite de l’immigration amènera un jour leur race ou leur religion au pouvoir. S’insurger contre l’immigration tout en ménageant les immigrés est donc contradictoire.

Quant à l’Europe, je ne vois pas comment on peut être pour le rétablissement des frontières, le retour à la souveraineté nationale et l’abrogation de la loi de 1973 et, dans le même temps, pour l’Europe institutionnelle. Ce que vous voulez n’est pas possible et n’a même aucun sens dans le cadre de cette Europe : il faut donc en sortir, ce qui ne veut pas dire se retrancher et couper les ponts avec les pays européens et le reste du monde. La coopération entre états n’a pas besoin de l’Europe institutionnelle, comme le prouvent d’ailleurs les exemples d’Airbus et Ariane que vous citez. En supposant que vous soyez élu, l’Europe ne vous laisserait pas mettre en œuvre la politique que vous prônez et vous ne pourriez la mettre en œuvre qu’en sortant la France de l’Europe. Restez dans l’Europe, c’est se condamner à l’impuissance. Cela dit, il se pourrait bien que l’Europe éclate d’ici peu par la force des choses.

Écrit par : Philippe Landeux | jeudi, 25 août 2011

merci pour cet article très interessant

Écrit par : devis pose fenetre aluminium | jeudi, 11 septembre 2014

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