jeudi, 29 septembre 2011
DE LA NATION A L'INVASION
L’idée moderne de nation est née avec la Révolution, en réaction à la conception féodale et aristocratique de la « société ». Mais cette idée est restée inachevée en raison de Largent qui ne permet ni de connaître ni de respecter les principes de l’ordre social. Les révolutionnaires rejetaient théoriquement l’idée que les droits puissent être héréditaires ou spontanés ; chacun doit les mériter. Ils admettaient vaguement que les droits politiques se méritent en participant à la vie de la cité, d’où la privation frappant les domestiques qui servent, non la cité, mais un maître. Mais ils ne purent être cohérents de bout en bout, soumis qu’ils étaient à la pression d’un système monétaire par nature individualiste, inégalitaire et antisocial.
Il se dégagea donc une conception assez floue de la nation et de la nationalité, articulée autour d’une notion tout aussi floue d’Egalité. La nation n’était plus le peuple charnel, mais une communauté d’individus comprenant automatiquement le peuple historique et ses descendants (sauf les apostats) et acceptant tous les individus d’origine étrangère adhérant au pacte national ou, comme on disait alors, « ayant donné des preuves de civisme », c’est-à-dire de patriotisme. Des mots ! Impossible d’être plus précis sans mettre à jour des contradictions et des confusions, lesquelles, sous le règne universel de Largent, engendrèrent l’idéologie la plus insensée, la plus antisociale, la plus destructrice et la plus perverse de tous les temps : l’immigrationnisme.
La monarchie féodale était un obstacle à Largent. La Révolution le renversa au nom de la nation. Dès lors, Largent régna. Mais son pouvoir ne put alors atteindre la plénitude : il avait vaincu la force, il lui restait à triompher des inerties résiduelles.
Largent insuffle l’individualisme. Or l’individualisme est incompatible avec le patriotisme, avec l’idée de nation qui lui avait servi de marche pour accéder au trône. Cette idée était trop fortement ancrée dans les esprits pour être ouvertement reniée. Bien qu’individualistes, les hommes étaient patriotes. Seul le temps et des conditions particulières permirent à Largent de mettre un terme à cette contradiction, d’exalter avec succès l’individualisme et d’insulter sans crainte le patriotisme. En outre, Largent parvint au pouvoir à l’époque charnière entre l’ère agricole et l’ère industrielle. Qu’ils soient de culture paysanne ou ouvrière, les hommes étaient imprégnés de traditions populaires ; ils avaient encore le sens de la collectivité. Enfin, l’absence de moyens de transport et la rareté des grands déplacements parachevaient leur enracinement. L’esprit de clocher fortifiait le sentiment national.
L’émigration était un phénomène rare. Le Français émigre peu. Abandonner sa terre est un déchirement ; changer de ville est un exploit ; quitter la France est une trahison. Même les colonies attiraient peu.
La France accueille plus qu’elle ne chasse. L’immigration massive est cependant un phénomène récent. Elle a commencé au XIXe siècle par des vagues ponctuelles de travailleurs en provenance d’autres pays européens (Italie, Portugal, Pologne, Espagne, etc.). Elle a soudain changé de visage dans les années 1960 avec l’arrivée massive et continue de travailleurs maghrébins et africains qui, à partir des années 1970, ont pu faire venir toute leur famille, sans parler de l’abus fait du droit du sol. Ainsi, il n’y a pas une histoire de l’immigration, mais au moins trois.
Des étrangers sont une curiosité dont les peuples sont friands. Qu’un étranger adopte un peuple pour patrie remplit ce dernier de fierté, et il en devient la coqueluche. (Ceci est tellement vrai pour le peuple français que c’en devient un travers. Beaucoup d’étrangers furent élus députés pendant la Révolution. C’est un trait si constant chez lui que de Gaulle le releva et le déplora dans ses Mémoires de guerre.) C’est pourtant un immigré, ce qui est la preuve que les peuples ne sont pas xénophobes ou racistes. Mais un immigré n’est pas un phénomène d’immigration, c’est-à-dire une arrivée massive d’étrangers ressentie ou devant être réellement considérée comme une invasion, donc comme une nuisance voire un danger. Les peuples, tous les peuples, sont toujours mal disposés à l’égard d’étrangers qui s’invitent en masse chez eux. L’immigration n’est jamais consentie par les autochtones ; au mieux est-elle autorisée par leur gouvernement. Elle est donc toujours subie par les autochtones et perçue par eux comme un mariage forcé, comme un viol de leur territoire et de leur souveraineté. Rien ne peut les faire changer d’avis, car telle est bien la réalité des choses. Sans doute les immigrés avaient-ils des raisons plus ou moins bonnes de quitter leur pays, mais les autochtones en ont de biens meilleures de les rejeter moralement : ils sont chez eux, ils ont le droit et la légitimité pour eux, ils n’ont rien demandé, ils n’ont pas été consultés et ils n’ont pas été protégés par leur gouvernement quand celui-ci ne les a pas purement trahis. Les immigrés cumulent donc sur leurs têtes l’hostilité qu’ils suscitent naturellement et la colère que les autochtones ne peuvent assouvir contre leur gouvernement.
Toute immigration est mal vécue par les autochtones — sans parler du fait que c’est souvent une expérience douloureuse pour les immigrés eux-mêmes et une tragédie pour leur pays d’origine, ce que les immigrationnistes ignorent ou taisent. Il arrive cependant que le temps arrange les choses. Encore faut-il que les conditions soient favorables. Ce fut le cas des premières vagues d’immigrés.
Bien que les premiers immigrés aient été des européens, ils rencontrèrent l’hostilité classique. Mais, dans leur malheur, ils eurent la chance que les Français soient alors patriotes, que la France ait une identité forte et ne concède rien. Ils furent donc obligés de s’adapter, de respecter et d’adopter les mœurs françaises, de se fondre dans le peuple français, en un mot de s’assimiler. Ceux qui n’y parvinrent pas (la moitié), qui ne voulurent ou n’arrivèrent pas à se départir des aspects handicapant de leur identité d’origine retournèrent chez eux ou demeurèrent en France en tant qu’étrangers. Les autres, leurs enfants en particulier, devinrent des Français à part entière aux yeux des Français originels et ne firent plus parler d’eux.
Les derniers immigrés rencontrent eux aussi de l’hostilité, une hostilité qui perdure et est mise cette fois sur le compte du racisme, argument pratique qui permet à ceux qui ne comprennent rien comme à ceux qui ne comprennent que trop bien de ne rien expliquer et de ne rien résoudre. Le fait est que cette immigration est particulière et a lieu dans un climat particulier : ces immigrés ne sont plus européens, ce ne sont même plus des travailleurs pour la plupart, ils affluent sans discontinuer, et la France elle-même n’est plus ce qu’elle était, grande, forte et fière. Il ne s’agit plus d’une immigration de travail, mais de peuplement.
A l’origine, tous les immigrés sont des travailleurs. Cela suffit pour comprendre qui les fait venir, dans quel but, et pourquoi les autochtones les regardent de travers. Ils sont là pour travailler à moindre coût pour les patrons. Ils ne font pas ce que les autochtones ne veulent pas faire, ce qui est le prétexte des patron : ils occupent les emplois qui, étant mal payés à cause d’eux, ne peuvent suffire aux autochtones qui, dès lors, trouvent mieux ailleurs ou sont privés de travail. D’ailleurs, même si les immigrés ne viennent pas à l’invite des patrons, l’absence d’aides les oblige à travailler pour eux, ce qui a les mêmes effets pour les autochtones. L’immigration du XIXe correspond davantage à ce dernier schéma ; l’immigration des années 1960, essentiellement masculine et initiée par le grand patronat français, au premier.
Mais, à partir de 1975-1976 et l’autorisation du regroupement familial, l’immigration changea de caractère : les immigrationnistes avaient changé de philosophie. Si l’on ne perd pas de vue que l’immigration est toujours orchestrée par les patrons, dans leur intérêt, quel pouvait être pour eux l’intérêt de la manœuvre, vendue à l’opinion publique au nom de l’humanisme par des gens qui n’ont jamais vu dans l’humanité qu’un ramas d’esclaves à leur service ? Les immigrés des années 1960 étaient des travailleurs sous contrat, isolés du reste de la population et désireux de rentrer chez eux. (N’étant pas censés rester en France, ils ne furent pas astreints à s’assimiler et rien ne fut organisé dans ce sens, au contraire.) Leur permettre de faire venir leur famille et de se reproduire en France présentait l’avantage de ne plus avoir à les démarcher dans leur pays, de garder sous la main une main d’œuvre bon marché, de renouveler sans effort cette main d’œuvre et de tenir en respect les autochtones.
Cette conception — fondée sur l’appât du gain et le mépris des peuples — ouvrit la porte à l’immigration tous azimuts. Les travailleurs immigrés avaient servi de prétexte au regroupement familial qui, lui-même, rendit absurde d’exiger que les immigrés à venir disposent au préalable d’un contrat de travail. Par suite, il devint absurde d’exiger qu’ils aient seulement une autorisation de séjour. Il devint donc logique de penser que la France n’est pas réservée aux Français, que tout homme y a sa place, que tout immigré est un Français en puissance. Pour finir, il devint absurde et même criminel de croire que cette auberge espagnol qu’était devenue la France appartient malgré tout aux Français, qu’un peuple français a un jour existé et a encore des droits. Ainsi, le peuple français qui n’a jamais été consulté (par référendum) en matière d’immigration est en passe d’être exproprié (il l’est déjà dans certains endroits) et même anéanti par les immigrés, malgré eux, mais conformément à la volonté ou conséquence de l’ineptie du monde politico-médiatique. Il n’est même pas possible de dire que le phénomène a échappé au grand patronat puisqu’il est plus que jamais favorable à l’immigration.
Deux choses sont troublantes dans cette histoire : 1) Pourquoi des patrons « français » voudraient-ils anéantir leur propre peuple ? Qu’attendent-ils d’une immigration qui n’a manifestement plus pour seul but de tirer les salaires à la baisse et dont les conséquences sont déjà visiblement catastrophiques dans tous les domaines ? Ces gens ne sont ni aveugles ni stupides : ils poursuivent donc un projet qui dépasse l’entendement. 2) Pourquoi l’immigrationnisme qui est à l’évidence une politique capitaliste et anti-populaire, autrement dit de droite « libérale » et apatride, a-t-il soudain été partagé et promu avec démence par tous les partis dits « de gauche » ? Ont-il été infiltrés et retournés ? Les puissants en ont certes les moyens, mais leur conversion semble bien être l’aboutissement d’un cheminement personnel.
L’immigrationnisme est une monstruosité de droite, la cause est entendue. Mais comment la « gauche » a-t-elle pu s’y convertir et commettre ainsi une double hérésie, d’un côté en singeant le patronat, de l’autre en abandonnant le peuple français ?
Pour le comprendre, il faut se souvenir que la gauche est progressiste, que l’Egalité est son ambition suprême, que Largent contrarie par nature ses projets et que, pourtant, aucun parti de gauche n’a jamais désigné Largent comme l’ennemi et proposé les moyens à la fois de l’abattre et d’instaurer l’Egalité. Aucun parti de gauche n’a donc jamais été réellement anti-capitaliste ; aucun n’est même réellement libéral puisqu’il ne peut exister, sous le capitalisme, que du capitalo-libéralisme. Néanmoins, le système monétaire n’empêche pas quelques progrès dans certains domaines. Il a donc été possible d’être de gauche sans être fondamentalement égalitaire tant que des progrès furent possibles. Mais il arrive un moment où tous les progrès possibles sous Largent sont réalisés, où tout nouveau progrès implique de s’attaquer à Largent lui-même et à ses lois. C’est ce qui se produisit au tournant des années 1980. La gauche, inconsciemment capitaliste, ne put franchir le cap et fut dès lors condamnée à reculer, à stagner ou à sombrer dans la démagogie pour donner l’impression d’avancer.
Pour sauver la face et les places des éléphants, elle qui n’avait jamais été de gauche que de manière illusoire mit un point d’honneur à paraître encore progressiste. Ne pouvant plus rien faire pour les Français et étant vouée à perdre leur confiance, elle s’en détourna et porta son attention sur les immigrés qui, à la fois exploités en France et originaires de pays moins développés, pouvaient seuls voir en elle la promesse d’un progrès. Les immigrés devinrent pour elle le nouvel opprimé à défendre, le futur électeur à engranger, sa planche de salut. Plus il y en avait, mieux c’était pour elle. Mais pour se consacrer aux immigrés et favoriser l’immigration, elle dut persuader les Français qui n’avaient rien à y gagner, bien au contraire, que l’immigrationnisme est un devoir moral, un combat « de gauche », le summum de l’humanisme et de la générosité. Et elle y parvint. Elle réussit à convaincre nombre de Français que se soucier de leurs intérêts est égoïste, qu’être patriote est réactionnaire, fasciste, raciste, nauséabond et que, pour être des hommes bons et respectables, ils devaient se battre exclusivement pour l’autre, ne songer qu’aux immigrés, s’effacer devant eux et s’auto-anéantir. Elle renversa ainsi toutes les idées, se coupa de la réalité et perdit toute raison et toute mesure, tout sens des priorités et des proportions.
Pour plaire aux immigrés, du moins pour les mettre dans sa manche, elle insulta les Français fiers de l’être et désireux de le rester, ouvrit en grand les portes de la France, dégagea les immigrés de toute contrainte identitaire, multiplia les aides en leur faveur, les autorisa à violer les lois ou accommoda celles-ci pour eux, se présenta comme la championne de l’antiracisme, nia jusqu’à l’existence des races, minimisa l’importance du phénomène migratoire qu’elle favorisait de toutes ses forces, tut les problèmes liés aux immigrés, conséquences de sa politique, fit l’éloge de la diversité et du métissage, rabaissa la France et les Français plus bas que terre, calomnia toute velléité de stopper ou simplement de maîtriser l’immigration sous le nom de « fascisme », condamna la démocratie sous le nom de « populisme », railla l’indépendance nationale sous le nom de « souverainisme » et elle utilisa l’Europe comme marteau pour achever la France.
Ainsi, les partis soi-disant « de gauche » — la gaucherie — ont fait de la position vis-à-vis de l’immigration l’alpha et l’oméga de la politique, et de l’acceptation inconditionnelle des immigrés légaux et illégaux le critère absolu de la « gauchitude ». Autrement dit, le bord politique n’est plus déterminé, selon eux, par les conceptions sociales et l’intérêt porté à ses concitoyens, mais par l’attitude vis-à-vis d’individus étrangers à la cité. Quiconque veut et fait tout pour les étrangers mais rien pour ses concitoyens est « de gauche », alors que quiconque consacre toute son attention à ses concitoyens et exclusivement à eux est « de droite » et même « d’extrême droite ». Pour être un homme de bien il ne faut vouloir que le bien des autres aux dépens des siens ! Un Français « de gauche » doit oublier qu’il est Français, qu’il a un pays, des concitoyens, des compatriotes, pour tout sacrifier aux étrangers qui ne sont rien pour lui ! Il faut que l’humanisme — ou plutôt le droits-de-l’hommisme — et la compassion l’emportent chez lui sur le sens civique, le patriotisme et la justice. Il faut qu’il bave sur son pays, qu’il le détruise de ses mains, alors que c’est parce qu’il est ce qu’il est qu’il attire les étrangers. Il faut, en somme, qu’il soit de droite tout en se croyant encore de gauche, en croyant même être le seul de gauche. Qu’importe la politique, qu’elle soit antisociale, anti-populaire, anti-démocratique, anti-française, pourvu qu’elle soit emballée dans un beau discours compassionnel et immigrationniste ! Les révolutionnaires vouaient à la guillotine les traîtres et les démagogues de cette espèce.
Rarement dans l’histoire une politique a été aussi inepte, aussi inconséquente, aussi improductive et aussi destructrice. Jamais le culot, la prétention, la mauvaise foi, le mensonge et la bêtise n’ont atteint un tel niveau.
L’immigrationnisme « de gauche » qui se présente comme amour, générosité, respect, tolérance, solidarité, est fondé sur l’individualisme, sur la haine de soi, sur le mépris ouvert de son propre peuple et le mépris inconscient des immigrés. (Notons d’ailleurs que les bons sentiments ne sont pas des marqueurs de gauche s’ils ne complètent ou s’expriment aux dépens de la justice. La justice qui est une question de droits concerne les citoyens ; la bonté qui est une question d’humanité concerne les étrangers. On peut être de gauche en étant seulement juste, mais pas en étant seulement bon.) Ce n’est pas par amour des immigrés que les immigrationnistes rejettent le principe d’assimilation, mais pour satisfaire leur conception individualiste et capitaliste de la liberté, parce qu’ils n’éprouvent aucun sentiment patriotique ou, pire, parce qu’ils sont chauvins, parce qu’ils considèrent que les immigrés sont incapables ou indignes de devenir français, parce qu’ils ne veulent pas s’occuper d’eux et préfèrent les laisser se débrouiller, au risque d’être maladroits. Ils prennent à rebours la maxime : Qui aime bien châtie bien. Ce n’est pas par humanité que les immigrationnistes justifient l’immigration mais pour des raisons économiques, pour que les immigrés financent les retraites et fassent les sales boulots. Ce sont d’ailleurs les immigrationnistes qui dévalorisent la famille et les métiers manuels. Ce n’est pas par respect des immigrés qu’ils font des exceptions pour eux en toute chose, mais par condescendance et par bêtise, puisque le résultat est de les stigmatiser, de les empêcher ou de les dissuader de s’assimiler et de susciter leur rejet. Ce n’est pas parce que la France a besoin d’immigrés qu’ils vantent l’immigration mais parce qu’ils détestent ce pays, parce qu’ils veulent passer pour généreux à ses dépens, parce qu’ils n’ont ni l’honnêteté d’admettre qu’ils ont eu les yeux plus gros que le ventre ni le courage d’affronter la réalité, parce qu’ils ont besoin d’exaspérer les Français pour justifier leur posture d’antifascistes et d’antiracistes.
Conséquence, à part leur permettre de venir, les flatter et leur donner de l’argent pour les amadouer, les immigrationnistes n’ont jamais rien fait pour les immigrés, du moins rien de positif à court et long terme. D’un côté, ils les traitent en êtres faibles, inférieurs et irresponsables, ce qui, pour toute personne normalement constituée, est une attitude méprisante, insultante et raciste ; de l’autre, n’ayant pas été tirés vers le haut, les immigrés sont tombés dans le piège de la victimisation, de l’assistanat et de la marginalisation, ce qui, pour tout autochtone normalement constitué, est une attitude insupportable et rend leur présence d’autant plus inacceptable qu’elle n’a pas été sollicitée. Pour être plus clair, les immigrationnistes qui ont toujours le mot « dignité » à la bouche bafouent allègrement celle des immigrés ; eux qui reprochent à la France son passé colonial, oubliant au passage que la colonisation fut une entreprise « de gauche », ressuscitent l’indigénat et se comportent en néo-coloniaux ; eux qui se disent « citoyens du monde » pour faire des affaires et du tourisme sans entrave oublient que ce n’est pas par plaisir que les immigrés quittent leurs pays et que les accueillir n’arrange rien ni ici ni là-bas ; eux auxquels tout rappelle « les heures les plus sombres de notre histoire » transforment les immigrés en envahisseurs, collaborent à une conquête qui ne dit pas son nom et fomentent une guerre civile.
De Munich à Montoire !
Philippe Landeux
08:22 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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