vendredi, 01 juin 2012
LES NEO-NEGRIERS
Cela fait près de trente ans que l’oligarchie organise l’invasion migratoire de notre pays en la justifiant qui par des nécessités économiques, au nom de Largent en dernière analyse, qui par humanité, au nom d’une conception démagogique et suicidaire des droits.
Cette politique a été amorcée par le grand patronat et cautionnée par leurs relais politiques pour soi-disant pallier un manque de main d’œuvre. En plus, les immigrés travaillent vachement bien ! Cela n’avait donc évidemment rien à voir avec le fait qu’ils étaient parqués, corvéables à merci, sous-payés, en un mot exploités comme n’auraient pu l’être des Français. Quelle idée de croire que le profit était la véritable motivation ! Au pays des droits de l’Homme, c’est bien connu, les patrons sont philanthropes. Ils aiment tellement les immigrés, qu’ils ont permis à leurs familles de venir. Là encore, il faudrait être tordu pour croire que cette mesure, qui leur évitait la peine d’aller les chercher au bled, était destinée à leur mettre le troupeau sous la main !
Le cirque durait depuis deux décennies quand, soudain, les socialistes arrivés au pouvoir par miracle, mais en perte de vitesse, s’entichèrent des malheureux immigrés et mirent au point un étrange discours antiraciste (avec Julien Dray) et anti-français (avec BHL). Sous prétexte de combattre le « racisme » (qu’ils se gardèrent bien de définir afin d’élargir cette notion à l’infini), ils s’érigèrent en défenseurs exclusifs et inconditionnels des arabo-africains ; ils traitèrent systématiquement ces derniers, même nés en France, en immigrés, jamais en Français ; ils abolirent la politique d’assimilation et firent passer pour une monstruosité la volonté de les assimiler, c’est-à-dire d’exiger d’eux qu’ils renoncent, pour être réellement français et considérés comme tels, à certaines coutumes étrangères (notamment au niveau des prénoms et des vêtements) ; ils les encouragèrent à cultiver la fierté de leurs origines et à s’enfermer dans une identité étrangère. Dans le même temps, ils interdirent aux Français, sous peine d’être traités de fascistes, de nourrir et surtout d’exprimer le moindre sentiment patriotique. En faisant de la lutte obsessionnelle contre le racisme une priorité nationale, ils avaient élevé la France au rang de pays raciste et voué le peuple français aux gémonies. Bref, ils avaient porté les bons immigrés à haïr les méchants Français et contraint ces derniers, qui sont pourtant chez eux, à faire profil bas. Bien sûr, rien à voir, là non plus, avec d’obscurs calculs ! Il est impensable que les amis autoproclamés des immigrés, chevaliers des droits de l’Homme, aient seulement cherché à engranger des électeurs (Français terrorisés par le spectre du fascisme et « immigrés » reconnaissants pour tant de compassion). Qu’ils soient devenus les chantres de l’immigration tous azimuts, les défenseurs des « sans papiers » et les partisans du droit de vote des étrangers n’est évidemment qu’une coïncidence.
Mais la gaucherie, qui n’a de « Gauche » que l’étiquette, n’a pas que du cœur, elle a aussi une tête. Elle prend très au sérieux les questions économiques qu’elle aborde toujours, bizarrement, avec le point de vue du patronat et au nom de Largent. Sans doute est-ce fortuit si la défense des immigrés présents est aussitôt allée de pair avec l’interdiction morale de parler du phénomène migratoire et de vouloir gérer l’immigration de plus en plus massive. A la rigueur, on peut admettre que dénoncer les atteintes aux personnes d’origine étrangère ait été une réaction de justice, quoique les droits des Français n’aient jamais pesé bien lourd dans la balance. Mais favoriser l’immigration elle-même est sans rapport et avait nécessairement d’autres motifs.
Tout d’abord, il était mathématique que l’exaltation de l’Autre et la négation des nations ouvrent grand la porte à l’immigration. Il fallait donc s’y attendre et des mauvaises langues pourraient dire que cela était voulu. Ensuite, il est étonnant que la gaucherie ait non seulement nié les problèmes manifestes induits par l’immigration (dans tous les domaines : emploi, salaires, instruction, insécurité, logement, finances, identité, moral, etc.) mais en ait tiré prétexte à la fois pour accabler un peu plus les Français légitimement mécontents et faire plus que jamais l’apologie de l’immigration. Pour qui roulait-elle ? A qui profitait le crime que les naïfs pouvaient prendre pour du bon cœur ? Pas aux Français. Pas aux immigrés. Aux patrons et à eux seuls. La « libre circulation des personnes » est la traduction en politiquement correct de la « libre exploitation des travailleurs ».
Il est donc clair que la gaucherie sert par ses sophismes et ses impudences les intérêts exclusifs du patronat auquel elle apporte sur un plateau, mieux que dans ses rêves les plus fous, une main d’œuvre bon marché. Les conséquences pour la France, elle s’en fout. Elle a prouvé par ses discours que les Français, eux, peuvent crever et même qu’elle veut leur mort. Ce n’est ni par hasard qu’elle insulte ceux qui sont encore debout ni par étourderie qu’elle abreuve les autres de contradictions insoutenables. Faut-il qu’elle nous prenne tous pour des cons en faisant du racisme un délit alors qu’elle nie l’existence des races, en louant un jour la diversité, le lendemain le métissage, en prônant un jour le respect des différences, en poussant à la différenciation, en vitupérant le lendemain contre la stigmatisation et les discriminations, en appelant au « vivre ensemble » après avoir tout communautarisé, en se pâmant devant les cultures du monde tout en crachant sur l’identité française, en bouffant du curé tout en goûtant le halal, en dénonçant la colonisation française tout en organisant la colonisation de la France, bref, car la liste est longue, en étant systématiquement dans le deux poids, deux mesures, en disant tout et son contraire, en appliquant aux Français et aux étrangers des principes diamétralement opposés.
Quiconque a échappé à cette entreprise de lobotomisation s’aperçoit que la droite mondialiste et la gaucherie (droite mondialiste sous un pseudo vernis de gauche, aujourd’hui, l’ensemble des partis dits « de gauche ») se sont partagés les rôles, genre bon flic, méchant flic. Ce sont les deux faces d’une même pièce. Elles transpirent le même mépris pour les êtres humains ; elles communient dans la haine des nations et des peuples. Elles avancent sous des couleurs différentes, mais elles marchent au même but : le mondialisme. Elles font mine de se combattre pour se partager les combattants et être sûres de l’emporter. Et elles ont compris que l’immigration serait un formidable instrument, utile sur tous les plans (économique et politique), qu’il fallait juste un baratin d’enfer pour faire croire au peuple qu’elle est une nécessité, un bienfait voire une fatalité.
Mais qu’est-ce que l’immigration massive, telle qu’elle est organisée, si l’on arrête de se payer de mots. Pour le pays d’accueil, c’est une invasion sur un mode inédit dans l’histoire. Pour le pays de départ, c’est une saignée de ses forces vives. Pour les migrants, c’est un drame. Dans tous les cas, l’immigration ou l’émigration, selon le pays où l’on se place, est organisée, voulue, permise et favorisée par les élites occidentales. En Occident, ce sont elles qui font les lois contre leurs propres peuples pour permettre l’immigration (ce qui ne veut pas dire assurer le bien-être des immigrés, au contraire). En Afrique (noire ou du nord), ce sont elles qui, malgré la décolonisation officielle, tirent encore les ficelles. Ce sont elles qui font ou renversent les gouvernements au gré de leurs intérêts, qui tiennent les grandes entreprises, qui vampirisent les ressources et maintiennent les habitants dans la misère, soit pour les exploiter sur place, soit pour les pousser à émigrer, ce à quoi beaucoup se résignent. Ni fusil ni fouet. Ceux qui succombent aux sirènes occidentales payent même le voyage. Mais au bout de la route, souvent périlleuse, désillusion brutale. Ils sont là pour trimer — « comme des Nègres » ou « au noir ». Ce ne sont que des instruments économiques et politiques. Pas des hommes : des variables (pour les patrons) et des faire-valoir (pour la gaucherie). Ainsi, à la déportation forcée a succédé l’émigration « volontaire ». Aux bateaux à voiles ont succédé les bateaux à moteur. A l’Amérique a succédé l’Europe. A l’esclavage a succédé l’exploitation. Les procédés d’enlèvement, le circuit, la forme et le discours ont changé, mais le principe, l’esprit, le but et les profiteurs sont les mêmes. L’immigration massive est un trafic d’être humains, une traite moderne, et les immigrationnistes sont ni plus ni moins que des néo-négriers.
Une autre chose a changé : le nombre des victimes et l’ampleur des dégâts. Ce n’est plus par centaines mais par milliers et millions que les arabo-africains sont « chassés » de leurs pays. Et ce n’est plus dans des territoires vierges qu’ils atterrissent, mais dans de vieilles nations. Or les peuples européens n’ont rien demandé et pâtissent plus qu’ils ne profitent de leur présence dont ils n’ont même pas le droit de se plaindre. L’immigration est un drame aussi bien pour les immigrés que pour les autochtones, quoique pour d’autres raisons. Et les néo-négriers grands et petits, qui l’orchestrent ou la cautionnent, ont le front d’invoquer la souffrance des premiers pour ignorer celle des seconds, pour leur interdire même d’en éprouver. Ce faisant, ils organisent la colonisation de leur propre pays et, à terme, l’extinction de leur propre peuple.
Les immigrationnistes ont en effet la double casquette : néo-négriers et néo-colonialistes. Tout dans leur discours relève du colonialisme. Hier il s’agissait d’apporter la civilisation aux sauvages, aujourd’hui, de les accueillir chez nous parce qu’ils sont nécessairement malheureux chez eux (et pour cause !). Ces bougres ne sont pas assez dégourdis pour s’en sortir tout seuls ! De fait, les immigrationnistes, champions de l'antiracisme, postulent la supériorité des races, ce qui est le racisme authentique, pour soutenir, aux dépens de leur pays, une nouvelle forme de colonialisme. Ceci débouche sur deux paradoxes.
Premièrement, contrairement aux colons européens qui avaient la force pour eux, les nouveaux colons sont a priori en position de faiblesse. Mais les immigrés ne sont pas des colons par essence. Ils n’en deviennent que s’ils forment un groupe à part qui ambitionne de dicter sa loi ou, du moins, de vivre selon les siennes. Des immigrés en nombre limité et assimilés ne présenteraient pas ces caractères. Il suffisait, pour cela, de maîtriser l’immigration et d’exiger des immigrés qu’ils s’assimilent. Or c’est précisément ce que les immigrationnistes ont refusé et refusent encore de faire. C’est donc eux qui, en dispensant les immigrés de s’assimiler et en leur inspirant même la haine des Blancs, tout en laissant grossir indéfiniment leur nombre, tantôt en niant cette réalité, tantôt en l’enjolivant, leur ont insufflé l’esprit de corps (communautarisme) et de conquête, les ont transformés en colons et en danger. Individuellement, les immigrés ne pèsent pas lourd. Mais en masse (des dizaines de millions), ils ne sont plus négligeables et finiront par constituer une force colossale. D’ailleurs, ils n’ont pas encore le pouvoir politique que déjà ils imposent progressivement leurs coutumes, même contraires aux lois, avec la complicité des immigrationnistes dont il devient difficile de dire s’ils leur laissent tout faire par condescendance (mépris colonialiste) ou s’ils devancent leurs désirs pour leur plaire (calcul électoraliste à courte vue) ou pour gagner les faveurs de l’occupant et futur maître (esprit collabo). Le premier paradoxe est donc le fait que les immigrés ont été transformés en colons malgré eux par les immigrationnistes qui, eux-mêmes, raisonnent en coloniaux.
Le deuxième paradoxe, déjà évoqué, est que ces colons fabriqués sont traités comme l’étaient les indigènes du temps des colonies. Les immigrationnistes ne se risquent pas à dire que ce sont de « grands enfants » mais les confinent dans des catégories tout aussi dévalorisantes : immigrés, beurs, blacks, jeunes des quartiers, issus de l’immigration, minorité, diversité, etc. Ils les renvoient systématiquement, avec de plus ou moins bonnes intentions, mais toujours avec le même résultat, à leurs origines. Les éducateurs gauchistes croient les servir en les cantonnant aux ateliers couscous, rap, hip-hop, danse du ventre, tressage, tam-tam, etc. Les politiciens accommodent les lois pour eux, instaurent la discrimination positive, subventionnent une foule d’associations antiracistes. Les pauvres ! il faut bien les aider, les respecter, les protéger, les excuser, les distinguer, se mettre à leur portée. Ce ne sont jamais que des Blacks et des Beurs ! (Et ne disons pas Noirs et Arabes, ça ferait raciste !) Les « meilleurs amis des immigrés » n’arrivent pas à voir en eux des Français à part entière ou, tout simplement, des hommes. D’ailleurs, ils sont là pour faire le sale boulot (que les Français ne veulent soi-disant pas faire) et payer les retraites (puisque les Français ne font plus assez d’enfants) ! Qu’entendent les immigrationnistes par « la France a besoin d’immigrés » ou « les immigrés sont une chance pour la France » ? Ce n’est donc pas par humanisme qu’ils organisent l’immigration, mais pour des raisons économiques en premier lieu. Ce ne sont pas les besoins des immigrés qui les préoccupent, encore moins ceux de leurs pays d’origine, mais ceux des patrons et de l’Etat français ! Les immigrationnistes, pourfendeurs hystériques du colonialisme et chantres des droits de l’Homme, voient toujours l’Afrique comme un vivier, et les Africains comme des serviteurs, et rien de plus. Mais, en reproduisant l’indigénat en France, alors que, dans le même temps, ils favorisent l’immigration massive, ils jouent avec le feu.
Dans un précédent article, je dénonçais l’imposture de certains partis à se dire encore « de gauche » et j’invitais à les appeler systématiquement « la gaucherie ». Je réitère l’invitation. Je vous presse d’adopter ce vocabulaire au lieu de contribuer à la mystification. La guerre se livre aujourd’hui avec des mots et, jusqu’à présent, les mondialistes ont eu l’initiative. Il est temps que les patriotes passent à l’offensive en adoptant, à leur tour, pour qualifier les ennemis de la patrie, une batterie d’épithètes foudroyants. Ils n’ont d’ailleurs que l’embarras du choix pour leur dire leurs quatre vérités. Quelque prétexte qu’ils invoquent, mondialistes et immigrationnistes, initiés ou idiots utiles, sont des néo-négriers, des néo-colonialistes, des traîtres à leur pays et à leur race, coupables de crimes contre les peuples et l’humanité. Ils traitent les patriotes de « fascistes » contre toute vraisemblance : voyons comment ils se défendront quand ils seront appelés justement « NEGRIERS ».
16:56 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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