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vendredi, 13 septembre 2013

PENSEE DU JOUR : justice

Se défendre n'est pas se faire justice. On se défend à chaud ; on juge à froid.

On ne peut pas se défendre quand on a un flingue braqué entre les deux yeux. La légitime défense implique de pouvoir profiter d'un moment d'inattention ou de faiblesse de l'agresseur. Or c'est précisément le fait de profiter d'un pareil moment qui fait dire aux sophistes qu'il n'y a pas légitime défense. Il n'y a pas de justice en France ! Du reste, à ce rythme là, il n'y aura bientôt plus de France non plus ! Se défendre est un droit pour les citoyens quand la société ne remplit plus son devoir de les protéger. Or une agression est la preuve même de sa défaillance.

Voir : De la légitime défense

PENSEE DU JOUR : utopie

L'utopie est contre-révolutionnaire.

mercredi, 11 septembre 2013

PENSEE DU JOUR : du bellicisme

On ne défend pas son pays en envoyant des troupes à des milliers de kilomètres. Ceux qui le soutiennent sont des manipulateurs et des criminels ; ceux qui les croient sont des crétins et leurs complices.

DU CONFLIT DE CIVILISATIONS

Depuis quarante ans, les élites traîtres à la France ont importé ou laissé venir des millions d’immigrés, majoritairement du Maghreb et d’Afrique, d’abord pour des raisons économiques, ensuite pour des raisons politiques, c’est-à-dire dans l’intention évidente de détruire la France et le peuple français. Si les entreprises les ont exploités, l’État, lui, leur a tout donné (logements, écoles, soins, etc.) en contrepartie de rien (aucun devoir, aucune exigence identitaire). Ainsi les Français ont-ils été contraints de financer leur propre anéantissement. Pire ! ils ont été contraints de regarder avec les yeux de Chimène leurs colonisateurs, sous peine d’être accusés de racisme.

Dans ces conditions, les immigrés croient que les Français, trahis et brimés par leur gouvernement, sont faibles. Ayant toutes les libertés, ils croient qu’ils peuvent tout faire, que tout ce qui est légal ou simplement toléré est parfaitement légitime. Ils croient qu’il suffit d’être né en France ou d’y poser le pied pour être français, et qu’un tampon fait d’eux non seulement les égaux des vrais Français mais les dispense, d’un côté, de faire le nécessaire pour mériter ce titre et les autorise, de l’autre, à faire montre d’arrogance. Ils sont d’autant plus arrogants qu’ils ont eux aussi conscience de la fumisterie et savent que les Français, même outrés, n’ont que le droit de se taire. En somme, ils croient aux mensonges des traîtres, ou font semblant d’y croire, parce que c’est leur intérêt à court terme.

D’une certaine façon, les immigrés sont autant victimes des traîtres que le peuple français. Il n’en reste pas moins que leur présence résulte d’une trahison, qu’ils sont, bon gré mal gré, les instruments de la politique antinationale. Leur position est éminemment inconfortable, mais leur malaise est leur affaire. Les Français, eux, ne doivent penser et faire qu’en fonction de leurs intérêts, celui de leur peuple et de leur pays. Or, d’abus en abus, de provocations en provocations, d’outrages en outrages, de crimes en crimes, la situation a dégénéré au point où rien ne peut plus en dissimuler la gravité, où les lois ne suffisent plus à tenir les langues, où rien, bientôt, ne pourra contenir la fureur des Français.

C’est a priori dans le sang et l’horreur que la France sortira de cette situation inextricable. C’est précisément sur cette perspective terrifiante que les traîtres comptent pour annihiler la révolte des Français et obtenir leur résignation ; c’est pour paralyser leur courage par l’humanité qu’ils s’emploient à rendre la situation toujours plus complexe, toujours plus insoluble, excepté par la violence. Si les Français reculent encore, ils sont morts ; mais s’ils avancent, ils se déshonorent à jamais. Voilà l’alternative, le choix cornélien devant lequel les traîtres les ont placés, et peut-être seront-ils assez lobotomisés pour accepter ce chantage et se laisser mourir gentiment ! Mais cette hypothèse est de moins en moins probable. Tout annonce désormais un choc frontal que d’aucuns appellent « conflit de civilisations ».

Au niveau français (et européen), ce conflit de civilisations sera bien sûr le fruit de la politique migratoire démente et au final criminelle suivie depuis quarante ans par les traîtres qui se sont succédés au gouvernement, et applaudie par leurs dupes et par tout ce que l’empire compte de crétins congénitaux. Quoi qu’il advienne, qu’ils aient cherché ce résultat ou qu’ils en soient surpris, tous les partisans de cette politique en seront coupables et mériteront la punition suprême pour tout le mal qu’ils auront fait à la patrie, pour tout le mal qu’ils l’auront obligée à faire pour se sauver, pour toute la souffrance physique et morale qu’ils auront occasionnée par le passé et dans le présent. Les patriotes devront faire des traîtres et des crétins notoires un exemple terrible pour que nul n’oublie, dans les générations futures, que l’on ne se joue pas impunément du peuple français, que celui-ci finit toujours par se redresser et par venger en un instant des années d’humiliation. Ceux qui sommaient les Français de disparaître en silence, qui vouaient leur peuple à la mort seront exaucés les premiers !
Mais c’est d’abord à une guerre ouverte entre (patriotes) français et (français) immigrés que renvoie le concept de conflit de civilisations. Or si un tel conflit est concevable, c’est parce que les immigrés ou Français issus de l’immigration récente, particulièrement arabo-africaine, incarnent d’autres civilisations au lieu de s’être fondus dans la France. Ils vivent dans un pays (d’accueil ou de naissance) comme s’ils étaient dans un autre, celui de leurs origines. Ils ont certes étaient encouragés à suivre cette voie par les divers gouvernements qui ont renoncé à les soumettre aux règles de l’assimilation, et par les gauchistes qui ont exalté le droit à la différence et la haine de la France. Il ne s’agissait plus d’appliquer l’adage « À Rome, fais comme les Romains » mais celui-ci : « En France, fais ce qu’il te plait, tu seras quand même français ». Mais les sophismes sont tôt ou tard démentis par les réalités. Qui n’est français que sur le papier n’est qu’un Français de papier, rien de plus. Les Français en général ne s’y trompent pas, et c’est pour les bâillonner et valider leur sophisme que les traîtres, secondés par les gauchistes, ont institué « l’antiracisme ». Et les immigrés sont tombés une fois de plus dans le piège tendu par leurs faux amis. Au lieu de faire d’eux-mêmes ce que le bon sens commande à tout exilé, à savoir faire profil bas et s’adapter à son contexte ; au lieu de comprendre enfin que quelque chose dans leur comportement exaspère à bon droit les Français, et de corriger le tir, ils ont persisté dans leur attitude, ils ont même accentué le trait jusqu’à la caricature et se sont prévalus des lois scélérates contre les Français. Autrement dit, ils n’ont eu de cesse de se distinguer des Français qu’ils prétendent être eux-mêmes.

Ici, il faut dire un mot sur ce qu’est l’assimilation, donc sur ce que les Français attendent des immigrés qui aspirent à devenir français. D’aucuns disent qu’il est impossible de revenir à cette politique. Non ! Elle ne permettra pas à elle seule d’éviter le conflit, mais si quelque chose peut limiter les dégâts, c’est bien de revenir au bon sens. Car de quoi s’agit-il ?

S’assimiler consiste, pour un étranger, à faire tout ce qui dépend de lui pour se confondre autant que possible avec les autochtones, et à abandonner tout ce qui, dans sa culture d’origine, pourrait, au contraire, susciter le rejet de leur part ; bref, à choisir clairement son camp et à lever toute ambiguïté. Pour aller droit au but, l’assimilation concerne pour le moins : 1) les prénoms, 2) la langue, 3) l’accoutrement, 4) la religion, 5) la nationalité, 6) l’immigration. S’assimiler consiste donc, tout à la fois : 1) à prendre personnellement et à donner à ses enfants un prénom tiré de la culture locale, 2) à parler systématiquement la langue locale, surtout en présence d’autochtones, 3) à s’habiller comme les autochtones, du moins éviter les tenues typiquement étrangères, 4) à être discret en matière de religion, à ne pas heurter les lois et les traditions locales sous prétexte religieux, 5) à prendre la nationalité locale et à renoncer à toute autre, même si des lois absurdes le permettent, 6) à dénoncer l’immigration à l’instar des autochtones quand à l’évidence celle-ci devient un fléau, y compris pour les immigrés.

Le bon sens de ces règles dispense de tout commentaire. Les discuter, c’est soit être lobotomisé par l’idéologie droits-de-l’hommiste qui a créé le marasme dans lequel la France se débat, soit être soi-même en porte-à-faux et espérer qu’à force d’arguments fallacieux les Français finiront par prendre des vessies pour des lanternes. 

Notons que ces règles — que les Français dignes de ce nom suivent naturellement — ne s’adressent qu’aux immigrés qui prétendent être ou devenir français. Les étrangers qui assument leur état et désirent simplement séjourner en France ne sont astreints qu’au respect des lois ordinaires et même, devrait-on dire, qu’au respect des règles universelles de bienséance. Notons encore que l’assimilation repose sur une philosophie véritablement antiraciste, puisque la nationalité pleine et entière est reconnue à quiconque respecte des règles de base, quelle que soit sa race ; tandis que dispenser les immigrés de s’assimiler, les y encourager, est sous-tendu par une mentalité authentiquement raciste et ségrégationniste, puisque cela suppose que, parce qu’ils sont de race différente, ils ne peuvent ou ne doivent pas faire ce que font les autochtones afin de ne pas se confondre avec eux, même si, par ailleurs, tous sont décrétés semblables et égaux.

Dans un état bien ordonné, il n’y a donc que deux catégories de personnes : les autochtones, incluant les immigrés assimilés, et les étrangers respectables. Tout état qui tolère ou favorise la création d’une catégorie intermédiaire, d’immigrés déboussolés, potentiels ennemis de l’intérieur, marche sur la tête. C’est précisément ce à quoi les traîtres ont travaillé, ce que leur politique d’immigration massive sans assimilation obligatoire a produit.

Il est vrai que, même si les immigrés s’étaient assimilés de gré ou de force, leur nombre aujourd’hui est tel que l’immigration n’en serait pas moins perçue comme une invasion (ce qu’elle est en effet) et susciterait des alarmes légitimes. Mais l’absence d’assimilation aggrave encore la situation. Des immigrés qui conservent voire retournent à leurs traditions et les imposent progressivement à leur société d’accueil sont dans une logique de colonisation. C’est donc à double titre que les Français peuvent à bon droit rejeter les immigrés : en tant qu’envahisseurs et colons. Ce rejet n’est ni de la haine ni de la peur, ni du racisme ni de la xénophobie : c’est le droit reconnu à tous les peuples de préserver leur existence et de disposer d’eux-mêmes.

Quoi qu’il en soit, plus moyen désormais de faire machine arrière. L’immigration (et la reproduction sur place) a été trop massive pour que les Français ne l’identifient pas comme une invasion ; sa gestion a été trop aberrante et calamiteuse pour qu’ils ne la voient pas comme un danger, bien qu’elle leur soit encore présentée comme une chance. Et la situation ne peut qu’empirer puisqu’il est interdit de constater qu’elle est dramatique et que la même politique est poursuivie avec acharnement. Il n’y a aucun espoir que l’assimilation soit à nouveau prônée par l’État et inscrite dans la loi. Une politique résolument assimilationniste — en admettant que l’État ait la volonté de l’adopter et le courage de l’appliquer — ne résoudrait d’ailleurs rien, puisque le problème est maintenant, avant tout, une question de proportion. La présence massive d’immigrés extra-européens, assimilés ou non, fait à elle seule courir un péril mortel à l’identité de la France et à l’existence du peuple français. Il faudra donc que, tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, leur nombre soit ramené à un niveau raisonnable.

Pour autant, s’assimiler — selon les règles exposées plus haut — reste le meilleur conseil que les patriotes français puissent prodiguer aux immigrés, non pas pour éviter le « conflit de civilisations », mais pour que les immigrés qui l’entendent et le suivent, prouvant ainsi qu’ils ont choisi leur camp, ne soient pas confondus par les Français avec ceux qui n’ont rien à faire en France. Peut-être cela ne suffira-t-il pas à éviter les amalgames dans les temps de fureur, mais c’est la seule façon, pour les immigrés sincères, de donner des gages sérieux aux Français, gages d’autant plus forts et mieux perçus qu’ils ne seront pas commandés par la loi. Il s’ensuit que ne pas leur donner ce conseil, voire leur conseiller l’inverse, revient d’une part à accompagner la politique en vigueur, d’autre part à les enfermer dans l’attitude qui, précisément, suscite leur rejet de la part des Français et précipite autant qu’elle justifie le « conflit de civilisations ».

Il est donc pour le moins paradoxal de dénoncer la stratégie du « conflit de civilisations » et, dans le même temps, de fortifier chez les immigrés l’idée qu’ils n’ont ni le besoin ni le devoir de s’assimiler pour être français et être réellement chez eux en France. Telle est pourtant la position étonnante d’Alain Soral, président de l’association Égalité & Réconciliation. En tant que Français, son souci est de préserver la France d’un conflit. Mais outre que ce conflit est inévitable, sa politique ne contribue en rien à l’éviter. Au contraire ! La réconciliation entre patriotes français et musulmans de France ne peut passer par l’abdication des premiers devant les revendications communautaires des seconds, mais par l’acceptation sans discussion, par les immigrés en général, des conditions françaises. Ce n’est pas aux Français de faire des concessions, mais aux immigrés, fussent-ils musulmans, à donner des gages de francité. Inciter les immigrés à conserver ou à retourner à la culture de leur pays d’origine et ainsi à demeurer d’éternels étrangers en terre de France est une aberration en tant que politique d’apaisement ; c’est leur conseiller de faire l’inverse de ce que les Français attendent d’eux, donc écarter toute possibilité de « réconciliation » ; c’est, en un mot, jeter de l’huile sur le feu.

L’autre paradoxe de ce discours est qu’il conduit à dénoncer, comme fauteurs de guerre civile, les patriotes français qui signalent les problèmes généraux et faits divers liés à l’immigration — que chacun peut d’ailleurs observer par lui-même au quotidien. Mais sont-ils les responsables de ce qu’ils dénoncent à bon droit et qui insuffle à leurs compatriotes une colère légitime ? Ceux qui refusent d’être plus longtemps des victimes et se mobilisent pour leur défense sont-ils autant coupables que ceux qui les obligent à réagir ? Le conflit de civilisations est déjà une réalité. La guerre civile a déjà commencé, larvée. Les Français subissaient sans conscience ; ils subissent encore en silence ; bientôt ils riposteront avec violence. La faute à qui ?

Le conflit de civilisation a assurément été provoqué par les élites, avec leur politique migratoire. Désirent-elles pour autant qu’une guerre civile éclate pour de bon, et y poussent-elles de manière indirecte, ou les choses leur échappent-elles ? L’Histoire nous apprend qu’elles ont souvent scié la branche sur laquelle elles étaient assises. Tout est donc possible. Qu’elles poussent à la guerre n’a cependant rien d’évident, tandis que leur hostilité envers les patriotes est manifeste. Les médias à leur solde continuent à endormir les Français autant qu’ils peuvent bien qu’il soit de plus en plus difficile de cacher la vérité qui perce presque malgré eux. Il semble donc qu’elles aient plutôt misé sur une lente agonie du peuple français que sur une violente convulsion. Car elles ont beau se considérer au-dessus du commun des mortels, elles ne vivent déjà plus que sous protection policière et ont tout à redouter d’un peuple déchaîné. Du reste, c’est moins leur attitude envers les patriotes ou les immigrés qui favorise la guerre civile que leur politique migratoire qui, elle, n’est pas remise en cause et produit des effets qui laminent inexorablement la France, tel un rouleau compresseur. C’est cette lame de fond qui met la patrie en danger et porte en elle le conflit de civilisation.

À l’appui de la thèse des élites poussant à la guerre, la loi contre le « foulard » à l’école, dénoncée comme une attaque envers les musulmans. Il y a pourtant loin entre ce qui a été fait et ce qu’il aurait fallu faire. Une vraie mesure aurait été l’interdiction du voile islamique sous toutes ses formes sur tout le territoire français, sous peine de dénaturalisation et d’expulsion. Au lieu de cela, la demi-mesure adoptée n’a fait que multiplier les voiles et les incidents. Puisque les Français rejettent viscéralement cet attribut, quoique leur gouvernement n’ait pas le courage de le proscrire, les musulmans en ont fait un symbole de défi envers la France. Comment expliquer autrement leur multiplication alors que nul n’ignore qu’ils sont malvenus en France ? Cette mode est de la provocation pure et simple. C’est renverser étrangement les rôles que de blâmer les Français qui ne s’en laissent pas conter ?

En fait, ce serait plutôt sur la forme que sur le fond que cette loi devrait être dénoncée comme anti-musulmane, car l’interdiction du voile relève de l’assimilation et vise à empêcher les musulmans à se stigmatiser eux-mêmes, alors qu’il était inversement prévisible que, au lieu d’en saisir l’esprit, ces derniers abuseraient de sa faiblesse et, ce faisant, susciteraient l’hostilité envers eux. C’est sous ce rapport que le législateur a été particulièrement pervers s’il n’a pas été seulement maladroit ou éminemment lâche.

Reste qu’il est malhonnête de prétendre que cette loi stigmatise les musulmans sous prétexte qu’elle les concerne au premier chef. On n’est pas stigmatisé parce qu’on est contraint de faire comme tout le monde. Ce sont, au contraire, les pratiques qui attirent l’attention qui stigmatisent. Maintenant, si la loi s’était appuyée sur d’autres principes et avait eu une portée plus générale, si elle avait réaffirmé la tradition assimilationniste de la France au lieu de s’empêtrer dans des contradictions au sujet des religions, de la laïcité, de la liberté de conscience ou de l’égalité entre hommes et femmes, les musulmans attachés aux pratiques et aux traditions orientales n’auraient pas été les seuls, cette fois, à être concernés, ce qui n’aurait été en rien une consolation pour eux puisque la loi aurait alors été bien plus contraignante, ce dont ils n’auraient pas manqué de se plaindre, comme toujours !

Ce texte sur le conflit de civilisations a dérivé progressivement vers la question des musulmans pour trois raisons : la première, parce qu’ils forment le gros des immigrés depuis les années soixante ; la deuxième, parce qu’ils posent des problèmes spécifiques liés soi-disant à l’islam ; la troisième, parce que c’est à eux — du moins à ceux qu’elle appelle les « Français musulmans » ou les « musulmans patriotes » — que l’association Égalité & Réconciliation, qui agite ledit thème, s’adresse spécialement. C’est sur ce dernier point que nous allons nous arrêter avant de conclure.

Chercher à réconcilier les protagonistes d’un conflit en gestation est une noble idée. Y parvenir est une autre affaire ; dans le cas présent, c’est une vue de l’esprit. Non seulement tous les efforts sont vains au point où en est la situation, mais la tactique prônée par E&R est en elle-même contre-productive. Une seule chose pourrait désamorcer le conflit : une politique radicale de « ré-migration » et l’assimilation des immigrés restants. (La seule autre manière d’éviter le conflit serait que les Français se résignent à disparaître, ce qui est peut être une option pour des apatrides et des lâches, mais pas pour des patriotes.) Or la « réconciliation » proposée ne peut atteindre le premier objectif (réduire la masse des immigrés) et écarte le second (assimiler les immigrés). Car les particuliers qui portent cette idée, Alain Soral au premier chef, n’ont pas les moyens d’influer la politique migratoire, et comme il est également impossible d’assimiler les immigrés sans une politique volontariste dont ils n’ont pas davantage les moyens, ils renoncent à conseiller l’assimilation, de sorte qu’ils en sont réduits à accepter les choses telles qu’elles sont, à espérer que tout s’apaise sans que rien ne change, à désirer que des ennemis mortels se tapent dans le dos. C’est le sens du mot « réconciliation ».

Le terme de « réconciliation » est soit très maladroit, soit très pervers. Dans tous les cas, l’idée de réconciliation est un piège pour tous les protagonistes du conflit qu’il s’agit de prévenir.

Tout d’abord, l’idée de réconciliation va de pair avec celle de camps différents et opposés. Recourir à ce mot valide donc le fait qu’il y a au moins deux camps : d’un côté, celui des Français (patriotes ou « de souche »), de l’autre celui des « immigrés ». Appeler certains de ces immigrés des « musulmans patriotes » ou des « Français musulmans » n’efface pas la distinction ainsi faite, mais le mot « réconciliation » ne la met que plus en évidence. Les défenseurs de la France authentique et éternelle, quelles que soient leurs origines et leurs convictions personnelles, répondent au seul nom de « Français » ; ils n’ont ni besoin ni envie d’épithète ; leur francité se voit, s’entend, elle est dans les faits ; tout en eux indique qu’ils sont français, rien de ce qui dépend d’eux ne laisse supposer qu’ils puissent être autre chose. Quiconque a besoin de justifier sa francité, quiconque la pondère n’est pas français et cherche à en imposer par le verbiage.

Ensuite, le terme de « réconciliation » met sur un pied d’égalité Français et immigrés, comme si ces derniers avaient, en France, une quelconque légitimité. Ce message insensé flatte sans doute les immigrés mais est d’autant plus inadmissible pour les Français que, d’une part, il leur conteste l’exclusivité de la légitimité, d’autre part, il pousse les immigrés à l’arrogance. Il donne à croire à ces derniers qu’ils sont en droit de revendiquer et de négocier, alors que, précisément, les conditions des Français pour accepter leur présence ou les accueillir en leur sein comme des égaux ne sont pas négociables. Par ailleurs, ce message est une négation de la cause même du conflit. En effet, si ce conflit mettait aux prises des Français pour des différences d’opinions politiques, religieuses ou autres, la légitimité, du point de vue de la francité, serait dans les deux camps. Mais, ici, c’est la présence même des immigrés qui est cause du conflit ou, pour être plus exact, c’est l’immigration massive et continue qui, en empêchant l’assimilation, a rendu leur présence conflictuelle ; c’est précisément parce que la France est envahie et piétinée que les Français sont excédés et qu’un conflit pointe.

Enfin, l’idée de réconcilier Français et immigrés exclut celle de chasser ces derniers en tout ou partie et conduit, de fait, à valider la politique d’immigration et de trahison nationale suivie depuis 40 ans, puisqu’il est question d’accepter ses effets au lieu de les de tenir pour nuls et non avenus. S’il est compréhensible que cette idée séduise les immigrés, elle ne présente aucun intérêt pour les Français qui veulent sauver leur pays, car sauver la France ne peut consister à accepter les conséquences d’une politique qui visait à la détruire. Il n’est même pas possible de leur présenter comme un intérêt le fait d’éviter un conflit dévastateur puisque la France sera à coup sûr dévastée si les Français ne réagissent pas énergiquement.

En somme, l’idée d’une « réconciliation » renverse subtilement tous les rapports : la France n’appartient plus seulement aux Français, mais à tout le monde ; les Français ne doivent rien exiger face à des immigrés qui ne veulent rien céder ; le problème n’est plus les immigrés qui se comportent comme en pays conquis, mais les Français qui refusent d’être envahis, affirment leur identité et posent leurs conditions ; le conflit ne vient pas de la politique migratoire mais de la dénonciation de ses conséquences et des velléités de résistance ; bref, elle coupe les pattes des Français qui tombent dans le piège, et donne des ailes aux immigrés qui, ce faisant, précipitent l’explosion du conflit ; elle attise le feu sous prétexte de l’éteindre. Et la meilleure preuve de ce constat est dans les commentaires des vidéos relayées par Égalité & Réconciliation.
Sur ce site se croisent des Français (patriotes) de bonne volonté et les fameux « musulmans patriotes » ou « Français musulmans ». C’est eux qu’Alain Soral se propose de « réconcilier ». Mais force est de constater qu’aucune entente n’est possible entre les deux camps, que seuls les Français défendent réellement la France, que lesdits musulmans raisonnent toujours en musulmans et en immigrés et ne sont ni français (sauf sur le papier) ni patriotes. L’impression qui ressort des discussions est qu’un conflit est malheureusement inévitable.

En fait, le discours d’Alain Soral donne aux musulmans le prétexte de camper sur leurs positions, c’est-à-dire de se complaire dans l’attitude tantôt victimaire tantôt conquérante que leur reprochent les Français. Au lieu d’adopter la seule attitude qui pourrait calmer le jeu et la légitime défiance que les Français ont envers eux, ils tergiversent pour justifier et persister dans leur comportement communautariste, espérant avoir les Français à l’usure. Mais les patriotes ne sont pas des gauchistes ; ils ne sont pas leurs dupes ; ils n’ont pour eux ni complaisance ni condescendance et ne baissent ni leur garde ni leur froc pour éviter l’épreuve de force.

Pour commencer, les musulmans marquent d’entrée leur différence en adoptant des pseudonymes arabisants et en déroulant toute la panoplie des salamalecs. Alors qu’Internet est le lieu idéal pour s’inventer une identité, donc, dans leur cas, pour affirmer leur francité en prenant des pseudonymes évoquant la France, ils persistent à commettre l’erreur que leurs parents ont commise à leur naissance et que nombre de patriotes ne cessent de signaler. Dès lors, ils peuvent toujours clamer qu’ils sont français (d’après la loi), cet acte prouve qu’ils ne le sont pas dans leur tête et ne peuvent donc pas en être aux yeux des Français de cœur et d’esprit. Et la suite ne fait généralement que confirmer cette révélation.

Si les uns et les autres peuvent être d’accords sur certaines analyses, les choses s’enveniment dès qu’il est question des problèmes posés par l’immigration en général et par les musulmans en particulier. Face aux Français qui s’affirment maîtres chez eux et défendent les intérêts de la France, qui pensent en Français et considèrent comme leur égal quiconque adopte leur point de vue, les musulmans, qui se sont bien fait repérer, ergotent sans fin, n’acceptant aucune critique, rejetant tous les torts sur les Français (façon S.O.S. Racisme). Leur présence est la cause d’une possible guerre civile ; elle est l’œuvre du patronat et des gouvernements traîtres et fait d’eux les complices de la trahison. Au lieu de le reconnaître et d’en rabattre, au lieu de comprendre que la continuation de l’immigration est une nuisance et un danger pour les immigrés eux-mêmes, ils invoquent la colonisation, les croisades, comme si cela avait le moindre rapport. (Les pays du nord de l’Europe connaissent les mêmes problèmes alors qu’ils n’ont participé ni à l’épopée coloniale ni aux croisades.) Les manifestations de l’islam (ou de l’arabité) dans l’espace public, que les Français exècrent comme un obstacle au « vivre-ensemble », sont elles aussi la conséquence d’une politique d’abandon Mais au lieu de reconnaître qu’elles participent de la trahison et qu’ils devraient donc faire montre d’un peu plus de discrétion, et même s’assimiler, les musulmans les justifient au nom de la liberté individuelle ou de la pudeur ou de quelque prétexte religieux, n’acceptant pas que les Français fassent valoir chez eux leurs lois et leur culture sans avoir lu le Coran, les accusant d’intolérance, de racisme, d’islamophobie. Autrement dit, à toutes les critiques que les Français formulent dans l’espoir d’être entendus et de désamorcer le conflit, lesdits musulmans opposent une fin de non-recevoir. Mieux ! C’est aux Français qu’il appartient de comprendre et de changer. Et pourquoi pas de se convertir !?

Et après avoir parlé en maîtres dans la maison d’un autre, ils agitent le spectre d’un conflit de civilisations pour que les Français renoncent à toute critique à leur endroit. C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Ceux par qui le conflit arrive ont le culot de mettre en garde contre le risque d’un conflit provoqué par eux, afin que les Français n’opposent aucune résistance à leur entreprise de colonisation, entreprise plus ou moins consciente d’un point de vue individuel, mais non moins réelle d’un point de vue global ! En somme, il semble que le thème du « conflit de civilisations » servent plus à dissimuler la cause du conflit qu’à le prévenir. Ceux qui prétendent le redouter le plus sont précisément ceux qui exaspèrent les Français et font voir en lui le dernier moyen de sauver la France.

CONCLUSION

Le conflit de civilisation est latent. Il grossit tel un abcès. S’il éclate, il tournera au plus atroce des conflits : une guerre « civile », raciale et religieuse. Or un conflit d’une telle nature n’est possible que parce que la France subit depuis des décennies, sous le nom d’immigration, une invasion d’une ampleur et sur un mode sans exemple dans l’Histoire, qui a introduit et fabriqué artificiellement de la diversité raciale et religieuse. Non contents d’avoir organisé l’invasion de leur propre pays, les traîtres qui nous gouvernent ont tout fait — sous couvert de bonnes intentions — pour que les choses se passent le plus mal possible, pour que jamais les immigrés n’aient l’envie ou le besoin, encore moins le devoir, ni au final la possibilité, de se fondre dans le peuple français. Et ce qui devait arriver, arrive, doucement mais sûrement.

La situation est désormais intenable. La tension monte. Les Français forcés de coexister, de subir outrages, dépossession, déculturation et agressions n’en peuvent plus. Certains disent tout haut leur colère ; les autres, pour la plupart, n’en pensent pas moins. Et pourtant, beaucoup sont encore prêts à tendre la main aux immigrés, c’est-à-dire à les accepter à certaines conditions. Malheureusement, ceux qui devraient s’empresser de saisir cette main tendue répondent à ce geste fraternel par un bras d’honneur.

Les choses mises en branle entraînent inexorablement la France vers un dénouement tragique. Tout le monde est coincé et doit se préparer au pire. Les Français ne supporteront plus longtemps d’être bafoués et, à moins d’un miracle politique, n’auront bientôt d’autre ressource pour sauver leur pays, leur peuple et leur vie que celle des armes. Certes, ils ne sont pas sûrs de gagner s’ils se battent, mais ils sont sûrs de perdre s’ils ne se battent pas, s’ils laissent les traîtres poursuivre leur travail de sape et les immigrés tout envahir progressivement. Du reste, il ne s’est jamais vu dans l’Histoire qu’un peuple menacé de génocide ne prenne les armes tôt ou tard, que ce soit pour écraser ses ennemis ou pour disparaître avec fierté. Aussi perfide que soit le procédé dans le cas présent, les Français ne dérogeront pas à cette règle dictée par l’instinct de conservation.

De leur côté, les immigrés se considèrent eux aussi chez eux en France, à défaut de se sentir français ; ils ne changeront ni de nature, car cela est impossible, ni de comportement, même quand cela est nécessaire ; ils feront monter la pression par leur nombre et par leurs actes jusqu’à l’explosion et se battront alors soit pour asseoir leur conquête soit pour ne pas être chassés. Ils peuvent croire qu’ils ont l’avantage du nombre et que plus le temps passe plus cet avantage s’affirme, mais quand bien même ils seraient la majorité absolue, ils sont divisés de par leurs origines, de sorte que les Français conserveront pendant encore plusieurs décennies la majorité relative. Du reste, les Français n’ont pas de pays de repli et tiennent le pays profond : ils ne partiront pas ; surpris et submergés dans les villes, ils se réfugieront dans les campagnes avant de passer à l’offensive. Ce sera alors une lutte sans merci. Aucun camp ne fera de prisonniers. Le temps ne sera plus aux subtilités mais aux amalgames. Alors on pourra vraiment parler des heures les plus sombres de l’histoire de France !

Ce n’est pas aujourd’hui que les « élites » poussent au conflit de civilisations, si tant est qu’elles y poussent (pour instaurer un Nouvel Ordre Mondial sur la ruine des nations) ; ce conflit est inscrit depuis le début dans leur politique migratoire insensée. Avaient-elles conscience, au moment où elles la mirent en œuvre, de la situation qu’elles engendreraient à terme ? Ignorent-elles que si le conflit avec les immigrés éclate, elles seront elles aussi balayées par les patriotes qui voient en elles des traîtres et des collabos ? Et les immigrés, ignorent-ils qu’ils jouissent d’une liberté, d’une protection et d’une impunité inouïes, que c’est à elles qu’ils doivent l’impression qu’ils sont forts et que les Français sont faibles, et qu’à trop abuser de la tolérance et de la patience des Français, fut-ce avec la permission de la loi, ils se préparent eux-mêmes des lendemains terribles ? 

« À Rome, fais comme les Romains », sinon « Rira bien qui rira le dernier ». 

18:44 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

dimanche, 08 septembre 2013

PENSEE DU JOUR : Vae victis

Le droit international, c'est la loi du plus fort.

vendredi, 06 septembre 2013

PENSEE DU JOUR : liberté à la française

En France, la liberté d'expression s'arrête aux portes de la Vérité.

05:28 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |