vendredi, 11 mars 2011
JEAN JAURES & LE PATRIOTISME
« Mais ce qui est certain, c’est que la volonté irréductible de l’Internationale est qu’aucune patrie n’ait à souffrir dans son autonomie. Arracher les patries aux maquignons de la patrie, aux castes du militarisme et aux bandes de la finance, permettre à toutes les nations le développement indéfini de la démocratie et de la paix, ce n’est pas seulement servir l’internationale et le prolétariat universel, par qui l’humanité à peine ébauchée se réalisera, c’est servir la patrie elle-même. Internationale et patrie sont désormais liées. C’est dans l’internationale que l’indépendance des nations a sa plus haute garantie ; c’est dans les nations indépendantes que l’internationale a ses organes les plus puissants et les plus nobles. On pourrait presque dire : un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène. Un peu de patriotisme éloigne de l’Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène. »
Jean Jaurès
L’armée nouvelle, 1911
14:59 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 9.1. PAROLES D'HOMMES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jaurès, patriotisme, patrie, nation | Facebook | | Imprimer |
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