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mercredi, 15 août 2012

PROFESSION DE FOI D’UN REVOLUTIONNAIRE

« L’Egalité est socialement nécessaire, techniquement possible et historiquement imminente. »

« Du libéralisme sans capitalisme, là est la Révolution. »

Manifeste des Patriciens, § 96, 87


PROFESSION DE FOI

(ou grille de lecture)

D’UN REVOLUTIONNAIRE

Egalité, Démocratie, Révolution, Europe, immigration

Je crois en la destinée de la France ; je crois au génie du peuple français ; je crois en la Révolution. Ce credo pourrait sembler bien optimiste en regard de la situation actuelle. Mais c’est en tant que révolutionnaire qu’il faut considérer les choses, c’est-à-dire en prenant de la hauteur et en sachant en quoi consiste la Révolution. Le présent n’est qu’une étape dont le sens ne peut être saisi que par ceux qui embrassent le passé et le futur. Certains diront que le futur est le secret des Dieux. Je dis, moi, Philippe Landeux, que ses grandes lignes sont affaire de logique et qu’il est donc possible, dans une certaine mesure et avec un peu de bon sens, de l’entrevoir. Peu importe que l’on me croie, je sais qu’une Révolution se produira en France autour des années 2030, je sais en quoi elle consistera, et ces certitudes commandent autant mes opinions que ma conduite.

Avant toute chose, pourquoi 2030 ? Je postule que l’évolution technique s’accompagne d’une évolution économique, de bouleversements au niveau des habitudes et des structures sociales, et entraîne à terme des changements politiques dans la forme du gouvernement et les droits des citoyens. Lorsque je trace les courbes de ces évolutions techniques et politiques, d’après mon intuition, la première croît imperceptiblement jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, s’accélère indubitablement au XIXe, et prodigieusement au XXe. Cette courbe est une exponentielle. Elle qui était quasi horizontale devient presque verticale. Le tournant radical (la tangente de la courbe) se produit grosso modo vers 1950. La deuxième, celle de l’évolution politique et des droits, apparaît ou commence à décoller à partir de la fin du XVIIIe siècle, croît légèrement au XIXe et un peu plus au XXe, mais ne connaît pas d’accélération fulgurante. Son inclinaison à la fin du XXe siècle est à peu près celle de la courbe de l’évolution technique à la fin du XIXe. Ainsi, l’écart entre les deux courbes, c’est-à-dire entre les capacités de la société et le niveau de droits de la majorité des gens, n’a jamais était aussi grand qu’aujourd’hui et va en s’agrandissant. Une corrélation s’observe néanmoins qui confirme le postulat et, si on prolonge logiquement la courbe de l’évolution politique et des droits, son allure devient exponentielle au XXIe, avec un tournant (tangente) autour de 2030.

Mais que signifie, sur le plan politique, une évolution fulgurante, sinon un changement radical, inédit et aujourd’hui inconcevable des conditions sociales, tant au niveau collectif qu’individuel, autrement dit une révolution ? Or que peut-il avoir de plus radical que l’avènement de l’Egalité et de la Démocratie, termes connus mais actuellement vides de sens ? Et pourquoi l’Egalité et la Démocratie sont-elles depuis toujours inaccessibles ? Parce que nous n’avons jamais connu que le système monétaire, intrinsèquement inégalitaire, dans lequel il y a fatalement des riches et des pauvres qui ne sont pas égaux en droits et n’ont donc pas le même poids politique. (Au vrai, il n’y a, à proprement parler, ni droits, ni devoirs, ni citoyens, ni société dans l’inégalité.) L’inégalité en droits implique une forme d’oligarchie. A contrario, l’Egalité et la Démocratie impliquent, non seulement l’abolition de la monnaie, mais l’anéantissement de Largent (= croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire pour échanger, fondement du troc et de la monnaie).

Que sont, concrètement, l’Egalité et la Démocratie ?

L’EGALITE est le principe fondamental de l’ordre social ; elle n’existe qu’en Société ; elle concerne les rapports entre Citoyens ; elle s’applique aux Devoirs (fondamentaux) et aux Droits (fondamentaux et indirects). Il n’existe pas d’autre Egalité que l’égalité des Citoyens en Devoirs (envers la Cité) et en Droits (dans la Cité). Un des Devoirs fondamentaux du Citoyen est de participer à la vie de la Cité selon ce qu’elle considère comme une participation. En retour, le Droit fondamental du Citoyen est de jouir ou de profiter de tous les bienfaits de sa Cité, dont beaucoup sont sur le marché. Ce Droit fondamental suppose donc un droit indirect, celui d’accéder au marché. Le Droit d’accéder au marché est (devrait être) conféré par la Citoyenneté et, de ce fait, égal, car indéfini, pour tous les Citoyens. Voilà le droit que la monnaie incarne et dénature, rendant l’Egalité impossible et faussant tous les rapports sociaux ! Rien n’est cependant plus simple, de nos jours, que d’appliquer le principe : il suffit que la Cité dote ses Citoyens (individus ayant rempli leurs Devoirs) d’une carte à puce, strictement individuelle, leur permettant d’attester leur Citoyenneté auprès des commerçants (eux-mêmes Citoyens) et, dès lors, d’accéder librement au marché. Sur le plan technique, il s’agit tout simplement d’adapter les infrastructures servant aujourd’hui à utiliser les cartes de crédits. Il va de soi que ce moyen d’échange exigerait d’autres d’adaptations et aurait une infinité de conséquences, mais il ne s’agit pas ici d’exposer dans le détail la théorie du Civisme. Ce qu’il faut retenir, c’est que la « Carte civique » sera l’enjeu de la prochaine Révolution, qu’elle est inscrite dans l’évolution des choses, et qu’il n’y a pas d’autre moyen d’instaurer l’Egalité que de lier le droit d’accéder au marché à la Citoyenneté, car tout autre logique repose sur des préjugés monétaires et ramène à la monnaie.

La DEMOCRATIE découle de l’acte d’association, c’est-à-dire de la décision prise par certains individus de s’unir et de constituer une société pour survivre et échapper à l’état de Nature. Ce but fixe par lui-même les clauses du Contrat social. Nul n’est Citoyen contre son gré ; nul ne peut intégrer la Cité contre le gré des Citoyens. La Citoyenneté confère à tous les Citoyens les mêmes Devoirs (fondamentaux) et les mêmes Droits (fondamentaux et indirects). Ne peuvent être Citoyens que les individus s’acquittant des Devoirs du Citoyen. Tout Citoyen qui manque à ses Devoirs s’expose à des sanctions pouvant aller jusqu’à la perte de la Citoyenneté (incarcération, bannissement ou mort). Ainsi, les Citoyens sont associés volontairement, librement, en connaissance de cause et sur un pied d’Egalité ; tous ratifient au moins tacitement, par leur présence, le Contrat social. Les lois adoptées ultérieurement, de même que les décisions engageant la collectivité, ne peuvent contrevenir au Contrat social et doivent elles aussi être approuvées par les Citoyens en corps, c’est-à-dire par le peuple. Mais un référendum est un procédé lourd, inadapté à des prises de décisions rapides et innombrables ; il doit rester exceptionnel et solennel. Or pour consulter le peuple sans le consulter dans son entier ni s’en remettre à des élus (quel que soit le mode de désignation), une seule solution : la constitution d’un corps de Citoyens nombreux, tirés au sort, chargés, entre autres choses, d’entériner les lois ou de les rejeter par défaut, en votant à une forte majorité (par exemple les deux tiers). La combinaison de ces procédures (référendum et jury national) assure qu’aucune loi ou décision, peu importe de qui elle émane, n’entre en vigueur sans avoir reçu la caution populaire. A ces dispositions s’ajoute également la possibilité pour les Citoyens de provoquer des référendums selon des modalités fixées par la loi (en l’occurrence par la Constitution), lesquelles doivent être suffisamment souples pour ne pas empêcher de fait les référendums « d’initiative populaire » et annihiler par des dispositions astucieuses un principe reconnu. En résumé, la Démocratie est le système politique dans lequel le peuple est réellement souverain, où les lois (et les décisions gouvernementales) sont soumises à son approbation et où il peut à tout moment prendre l’initiative ; elle est loin de se réduire au droit illusoire d’élire de soi-disant représentants. La condition de la Démocratie est l’Egalité sans laquelle les individus n’ont ni les mêmes intérêts ni le même pouvoir pour les défendre.

L’Egalité, puis la Démocratie, tel est le but à atteindre. Tout ce qui entrave la marche vers ce but est contre-révolutionnaire. Est révolutionnaire celui qui connaît le but de la Révolution, la sert consciemment et de toute ses forces, juge tout à l’aune de ses besoins, s’oppose à ce qui en détourne, pousse dans son sens s’il le peut et laisse faire les choses quand elles vont d’elles-mêmes dans le bon sens. Il y a donc aussi des gens qui, sans être des révolutionnaires, servent la Révolution sans le savoir comme d’autres qui, se prenant pour des révolutionnaires, sont des contre-révolutionnaires qui s’ignorent.


On pourrait se demander si cette conception de la Révolution n’est pas délirante. Un moyen sûr de le savoir est d’observer les évolutions en cours pour voir si, avec un petit coup de pouce, elles ne déboucheront pas sur la Révolution proposée. Car il est une certitude : une Révolution qui ne plonge pas ses racines dans le passé n’a pas d’avenir ; c’est une construction intellectuelle, une vue de l’esprit, une entreprise contre-nature, un système porté par des hommes, non par la force des choses, donc voué à l’échec. Même en admettant que des idées révolutionnaires ne soient pas pure fantaisie, mais seulement très en avance sur leur temps, elles sont, par définition, inapplicables à brève échéance. Du reste, ce qui n’est pas possible n’est généralement pas pensable, et ce qui sera possible un jour ne le sera pas encore demain. L’Histoire est comme un escalier : on peut le gravir vite, mais il faut quand même franchir toute les marches. Il n’y a de révolutions irrévocables que les évolutions révolutionnaires (Manifeste des Patriciens, § 130).

La question est donc de savoir si instaurer l’Egalité via l’utilisation de cartes civiques (à puce) est dans l’ordre des choses. Tout d’abord, cette conception de l’Egalité — qui attache les droits du Citoyen, dont celui d’accéder au marché, à la Citoyenneté — n’est concevable, d’un point de vue philosophique et pratique, que parce que l’informatique permet en effet de la mettre en œuvre. A contrario, ceci explique 1) pourquoi une telle conception n’a pu voir le jour que très récemment (4 décembre 1997), 2) pourquoi les « révolutionnaires » d’antan avaient une conception de l’Egalité faussée par la monnaie qu’ils étaient obligés de conserver dans leurs raisonnements, faute de pouvoir passer outre, 3) pourquoi ressasser leurs théories passées et spécieuses est anachronique et contre-révolutionnaire. Ensuite, cette Révolution fait de Largent le tyran à abattre. Est-il déraisonnable de penser que Largent est roi et que, pour changer de système, il faut le décapiter ? Nier la toute puissance de Largent est mauvaise foi ; l’admettre sans en tirer la conséquence logique est lâcheté intellectuelle. Par ailleurs, pour que cette Révolution soit dans l’ordre des choses, il faut nécessairement que ce qui la rend possible détruise le système présent. Or cette possibilité est offerte par l’informatique qui permet le monopole des banques, la virtualisation de la monnaie et les folies financières qui menacent le système d’effondrement. L’informatique elle-même est le fruit du monde industriel qui n’a plus rien à voir avec le monde artisanal qui a amené le troc et engendré la notion de valeur marchande. Le moyen d’échange qu’est la monnaie est née et est liée à un contexte qui n’existe plus ; elle est à l’évidence désuète et inadaptée au monde moderne. En fait, le système monétaire ne subit pas une crise de plus ; il vit ses derniers instants, n’ayant jusqu’à présent échappé à ses contradictions mortelles que par des fuites en avant. Enfin, la monnaie comme toute chose évolue dans sa forme. L’évolution ne s’arrête pas. Mais quelle peut bien être la prochaine étape de l’évolution de la monnaie, si ce n’est sa disparition pure et simple, quand sa manipulation grâce aux cartes de crédits l’a rendue virtuelle ? Et si la monnaie disparaît, que restera-t-il, si ce n’est les cartes de crédits que la Révolution convertira, pour ainsi dire, en cartes civiques ? L’Egalité naîtra de l’informatique qui tue Largent.

Qui connaît le système de la Cité proposé par le Civisme peut, de la même manière, comprendre la finalité et le sens historique de la plupart des grandes tendances actuelles (droit du travail, fonctionnariat, salariat, Internet, etc.). Il sait à quoi il ne doit ni ne peut faire obstacle et à quoi il peut et doit s’opposer. Il ne suit pas ses impressions, bonnes ou mauvaises ; il obéit à l’Histoire, que cela semble facile ou difficile. Il juge et agit en tant que révolutionnaire, non comme individu.

Ainsi, il est de bon ton de s’inquiéter et de s’indigner, au nom des libertés individuelles, des droits de l’Homme, etc., de l’informatisation des données personnelles publiques, de la centralisation des informations et de la généralisation de la monnaie virtuelle, via les cartes de crédits. Il est certain que ces phénomènes ne sont pas sans danger, que ces pratiques dotent le système d’instruments de contrôle et d’oppression terribles. Mais les dénoncer au nom des libertés individuelles pour maintenir ce qui est et défendre de fait un système par nature oppressif à quelque chose de ridicule. D’autant plus que toutes les protestations n’empêchent rien. Celui qui, au contraire, voit que le système met lui-même en place les infrastructures de la Cité et scie sans le savoir la branche sur laquelle il est assis a toute les raisons de se réjouir. Même s’il est évident qu’à court terme ces mesures ont des inconvénients, il sait qu’il faut en passer par-là. Quand le système creuse sa tombe, un révolutionnaire se garde bien d’intervenir ; il le regarde faire, il l’aide même au besoin, en attendant de le pousser dedans. Toute autre attitude est contre-révolutionnaire. Elle n’est justifiée que par des considérations mesquines et révèle l’absence de vision à long terme.

S’opposer à l’informatisation et à la généralisation des cartes bancaires : contre-révolutionnaire.

De même, la Révolution aura pour but l’Egalité. Mais il ne suffit pas d’invoquer « l’Egalité » à tout bout de champ pour être un révolutionnaire, pas plus qu’il ne suffit de se dire « anticapitaliste » pour en être un. L’Egalité a un sens bien précis : égalité des Citoyens en Devoirs et en Droits (pour plus de précision, voir plus haut). Les Droits que la Cité reconnaît se méritent en permanence. La Citoyenneté se conserve par l’accomplissement de ses Devoirs envers la Cité et ses Concitoyens. L’Egalité suppose donc une Cité, un Contrat social, une nation, un peuple, un pays, un territoire, des frontières. C’est un principe universel, dans le sens où elle est le principe fondamental de toute Société digne de ce nom, mais ceci ne signifie pas qu’une Cité doit garantir à l’Humanité, du moins au premier venu, les droits qu’elle reconnaît à ses Citoyens qui, eux, les génèrent et se les garantissent mutuellement. L’Egalité appliquée ne concerne que des Concitoyens ; elle n’a aucun sens entre Citoyens de diverses sociétés. Distribuer des droits comme s’ils tombaient du ciel anéantit les notions de Devoir, de Citoyenneté, de Société, de Droit et d’Egalité même. Comment révolutionner (fonder) une société sans maîtriser les notions sociales les plus élémentaires ? Cette générosité outrancière et criminelle, qui détruit les nations au nom de l’humanité et que l’on appelle « droits-de-l’hommisme », est donc antisociale, anti-révolutionnaire et, finalement, contre-révolutionnaire. Elle dénote la niaiserie la plus profonde ou l’individualisme le plus sordide, c’est selon. Elle est plus le fruit du capitalisme que sont antidote. On pourrait cependant penser, d’après la règle sur les évolutions, que ce délire va prendre encore de l’ampleur. Mais le triomphe des sophismes est éphémère, car l’Histoire a aussi pour règle « le retour du balancier ».

Rejeter l’Egalité ou la dénaturer : contre-révolutionnaire.

Nous en arrivons enfin à deux questions majeures, principaux mobiles de ce texte : l’Europe et l’immigration. Quelle opinion avoir sur ces sujets d’un point de vue révolutionnaire ? Pour ou contre ? Pourquoi ? Les Tartuffes en Révolution sont partagés.

L’EUROPE est un assemblage capitaliste de pays monétaires et non-démocratiques. Elle a été vendue aux peuples au nom de la fraternité universelle (tous les hommes sont frères et doivent former une même société), de l’efficacité économique (l’union fait la force), de la faiblesse individuelle (les pays européens sont trop petits pour peser sur la scène internationale) et par rejet du patriotisme (la nation, c’est la guerre). En réalité, l’Union Européenne, ci-devant Communauté Economique Européenne, a moins uni les pays européens qu’elle ne les a ligotés les uns aux autres… avec l’euro. Comment a-t-on pu croire que Largent qui divise les hommes pouvait unir les nations ? En fait, l’Europe est une montagne d’hérésies !

Le respect de l’autre n’implique pas de se marier avec lui, encore moins de s’enchaîner à lui. L’union dans le but d’être fort, même sur le plan économique, exige le culte de la force alors que l’idéologie européenne inculque aux peuples qu’ils sont faibles, que vouloir être fort est mal, que le bien est d’être gentil et tolérant jusqu’à la bêtise suicidaire. De fait, l’Europe n’a jamais eu la prétention d’être forte et a toujours esquivé, à ses dépens, les rapports de force. Elle n’a jamais eu, non plus, le dessein de constituer une super-nation, vu qu’elle a étouffé chez les peuples le sentiment national. On ne peut pas reporter au niveau européen, sur une Europe qui n’a aucune cohérence et que nul n’appréhende comme sa patrie, un sentiment qui n’existe plus au niveau national et qu’il est de bon ton de conspuer. L’Europe n’a jamais été une union entre peuples, puisque les peuples qui en font partie, après avoir eux-mêmes été manipulés pour y adhérer, n’ont jamais été consultés sur les entrants. Or une union exige un consentement mutuel, pas seulement le consentement d’un seul ! La chose est si vraie que rares sont les Européens capables de dire de combien de pays l’Europe est constituée. Enfin, l’Europe n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais une démocratie ; elle est nécessairement technocratique et oligarchique. Les Européens ne forment pas un peuple et ignorent ce qu’est la véritable démocratie. Il est donc d’autant plus facile de les priver de tout pouvoir réel au niveau européen qu’ils n’en ont déjà aucun, sans même en avoir conscience, dans leurs propres pays. Le système représentatif (électif) qui est déjà une mascarade démocratique au niveau national n’est même plus envisageable au niveau européen, car la notoriété des partis et des hommes ne dépasse pas le cadre de leurs nations respectives. Il y a bien des élections (parlementaires et nationales) pour amuser la galerie, mais les véritables décideurs ne sont pas élus.

En réalité, l’Europe — intégralement dirigée par des Atlantistes — est le cheval de Troie du mondialisme (projet de dictature mondiale par les banques et les grandes firmes). Elle ne sert pas les peuples, mais Largent. Il ne peut en être autrement dans un contexte monétaire. L’euro-mondialisme (capitaliste, individualiste, égalitariste, inégalitaire, anti-nation, anti-patriotique, anti-démocratique, tyrannique, liberticide) est par nature contre-révolutionnaire. L’Europe poursuit un but qui n’est pas du tout celui de la Révolution, et il est impossible de faire la Révolution sans en sortir.

Une Révolution nécessite des conditions particulières qui sont rarement réunies dans un pays, a fortiori dans plusieurs en même temps. Elle exige que ses acteurs partagent les mêmes problèmes, les mêmes souffrances, les mêmes intérêts, les mêmes idées, les mêmes espoirs et le même espace, toutes choses qui n’existent qu’au niveau d’un peuple. C’est moins par choix que pressé par les circonstances qu’un peuple bascule dans l’insurrection et éventuellement la Révolution. Il est rare que différents peuples basculent en même temps, et si le déclic se produit simultanément ou à quelque chose près dans plusieurs pays (qui ne sont pas nécessairement voisins), chaque peuple fait la « révolution » pour lui-même. Un peuple ne peut agir que dans son pays et pour son pays. S’il est le premier à bouger, il n’attend pas les autres qui peut-être ne suivront pas avant longtemps ; si tous bougent, c’est chacun chez soi et pour soi. Une révolution universelle ou simplement européenne est une vue de l’esprit. Les peuples européens ne forment pas une nation et n’en formeront sans doute jamais une. Ils ont chacun leur histoire et chacun leur destin. Il s’ensuit que rejeter le patriotisme par européisme, c’est-à-dire dénier aux nations le droit de faire la Révolution chez elles et pour elles parce qu’on voudrait qu’elle ait lieu au niveau de l’Europe comme si elles formaient une seule et même nation, autrement dit rejeter le possible au nom de l’absurde, c’est, au mieux, saper la Révolution au nom de la Révolution, c’est, dans tous les cas, être un contre-révolutionnaire.

L’Europe est un carcan. Elle n’empêchera pas les peuples, en particulier le peuple français, de faire la Révolution et de la quitter. Mais elle cherchera à les retenir en leur mettant des bâtons dans les roues, à un moment où ils ne seront pas en manque de difficultés. En clair, il sera plus facile à un peuple de se lancer dans la Révolution (une révolution ayant pour but d’anéantir Largent) s’il n’est pas dans l’Europe. S’il en fait toujours partie, il devra se débattre mais finira par en sortir. Maintenant, si l’on admet qu’une Révolution, en France pour commencer, se profile à l’horizon 2030, on admet aussi que la force des choses pousse à la destruction de l’Europe qui disparaîtra au plus tard à cette époque. Quelques signes semblent indiquer qu’elle se désintègrera bien avant. Le premier fut le référendum du 29 mai 2005 à l’occasion duquel le peuple français a logiquement (selon le Civisme) dit NON à l’Europe. C’est du moins ce que l’Histoire retiendra. C’est à cette date que l’Europe a été condamnée à mort. Les NON néerlandais et irlandais ont confirmé le verdict. Bien sûr, les européistes, en démocrates modèles, sont passés outre la volonté de ces peuples, mais, loin d’avoir sauvé l’Europe, ils lui ont définitivement ôté toute légitimité. L’Europe est en sursis. Depuis, l’hostilité à son endroit croît partout. La monnaie unique, pierre angulaire de l’édifice, qui a fait s’envoler les prix est universellement honnie. Les subventions ont dopé nombre de pays qui s’écroulent dès qu’ils n’ont plus leur dose. La « crise » financière qui couve depuis 2008 pourrait bien lui donner le coup de grâce. Déjà la Grèce a été emportée dans la tourmente ; l’Espagne, le Portugal, l’Italie sont aussi au bord du gouffre ; la France, contrairement aux apparences, n’est pas en meilleure posture. L’Europe prend eau de toutes parts… et nous ne sommes qu’en 2012. Tous les efforts de l’oligarchie capitalo-libérale pour la sauver et accomplir son projet mondialiste, plus que pour tenir les promesses, semblent vains, comme déjoués par la force des choses. L’Europe a vécu pour Largent ; elle périra par Largent.
 
Etre pour l’Europe : contre-révolutionnaire.

L’IMMIGRATION est, elle aussi, un avatar du mondialisme, du capitalisme (plus exactement du capitalo-libéralisme), en un mot de Largent. D’un simple point de vue dialectique, c’est un phénomène contre-révolutionnaire. Elle a été initiée par le grand patronat afin de disposer d’une main d’œuvre bon marché et corvéable à merci. La fonction d’un immigré est d’être exploité et de geler les salaires. C’est un instrument du capital, un « jaune ». La gaucherie (tous les partis aujourd’hui dits « de gauche ») a ensuite compris tous les avantages électoraux qu’elle pouvait retirer de ce phénomène, pour peu qu’elle adopte une attitude soi-disant « antiraciste ». Quand ils ne votent pas, les immigrés suscitent déjà un rejet légitime qu’il est facile de faire passer pour du racisme afin d’accréditer l’existence d’un péril fasciste. Au seul mot de « fascisme », les Français se hérissent et votent en masse pour les antifascistes autoproclamés. Plus tard, les immigrés naturalisés et les descendants d’immigrés votent eux aussi, comme un seul homme, pour la gaucherie qui se présente comme leurs amis, quoiqu’elle ne les ait jamais considérés comme des Français à part entière, mais seulement comme des pauvres, des malheureux, des victimes, des voix, de la diversité. La condescendance à leur égard n’est pas respect mais mépris racial. Les antiracistes sont les premiers à tout racialiser, tout en prétendant que les races n’existent pas. Quoi qu’il en soit, c’est ainsi que la gaucherie a emboîté le pas au patronat et s’est convertie à l’immigrationnisme, plaçant ses basses raisons électoralistes sous l’égide des droits de l’Homme (sauce béachelle), entretenant la liberté d’exploiter par le sophisme sur la liberté de circuler.     

Mais la gaucherie avait une autre raison de virer immigrationniste (= négrier) à l’instar du patronat. Largent ne permet de progrès sociaux que jusqu’à un certain point, lequel a été atteint dans les années 1970-1980. Dépasser ce point implique de renverser Largent. Incapable d’un tel exploit, la Gauche ne pouvait plus rien apporter aux Français ; elle était condamnée à la stagnation et au discrédit. Elle vit alors trois solutions pour conserver un électorat et soigner son image progressiste : 1) remplacer les Français déçus par des immigrés faciles à combler et à s’attacher, donc favoriser l’immigration, quel que soit le prix pour la France, 2) détourner l’attention des Français des vrais problèmes sociaux par des questions sociétales plus ou moins ridicules mais soi-disant essentielles d’après les fameux droits de l’Homme, 3) remplir les Français d’illusions au sujet de la construction européenne et les embarquer dans cette aventure comme on gagne du temps, car on voit bien aujourd’hui que nous allons en revenir au même point. Or, pour transformer les Français en européistes, il fallait affaiblir leur patriotisme, dénigrer la France, gommer leur histoire, briser leurs coutumes, les habituer à s’effacer, à tout accepter, à tout mélanger, à ne plus réagir, à vivre d’espérance, à les abrutir, à les efféminer, en un mot à les castrer. L’Europe, c’est l’ouverture des frontières : pourquoi les fermer aux extra-européens ? Il y a déjà des immigrés : pourquoi d’autres ne pourraient-ils pas venir ? Nous sommes tous des êtres humains : pourquoi la France appartiendrait-elle aux Français ? L’Europe anti-nation offre des arguments fallacieux à l’immigrationnisme comme l’immigration en fournit à l’européisme et au mondialisme.

Ceci étant, l’immigration (la population immigrée ou d’origine) ne serait pas un problème majeur si elle n’avait pas manifestement servi de machine de guerre contre la France et les Français. Quand tout a été fait en dépit du bon sens, il ne s’agit pas d’une succession de maladresses mais bel et bien d’un projet machiavélique, un projet ayant, en l’occurrence, pour but de détruire moralement et physiquement la France et les Français. Depuis des décennies,  la propagande « bien pensante » s’acharne à inculquer aux Français qu’ils sont racistes, mauvais, infâmes, que la France est un pays « moisi », qu’aimer son pays conduit à la guerre, qu’ils doivent se repentir de tout et n’importe quoi, qu’ils n’ont aucune légitimité chez eux, que quiconque pose un pied en France est français autant qu’eux sinon plus, qu’ils doivent faire (de la) place aux immigrés, que l’immigration (tous azimuts) est une chance pour la France, que tout ce qui est bien est mal, que tout ce qui est mal est de leur faute, etc. Dans le même temps, elle inculque aux immigrés l’indifférence à l’égard de la France, la haine des Français ; elle les incite à rester eux-mêmes, à se stigmatiser, à réclamer, à exiger, à avoir tous les culots, à se communautariser, à changer le pays avant d’en être un jour les maîtres. Les anti-colonialistes ont inventé la néo-colonisation ! Les apatrides s’adonnent à la trahison et à la collaboration à l’ombre de l’antifascisme et de l’antiracisme.

D’un point de vue révolutionnaire, l’immigrationnisme qui ne peut s’imposer qu’en lobotomisant les masses, en renversant les mots (novlangue) et en étouffant le bon sens, tout cela pour proscrire le patriotisme, est une idéologie contre-révolutionnaire, car sans sentiment patriotique, point de Révolution. (Rappelons-nous que la première phase de la Révolution française s’est faite au cri de « Vive la Nation ! », pas de « Vive l’immigration ! ».) Les immigrés eux-mêmes, toutes générations confondues, sont des contre-révolutionnaires. Le système les importerait-il et les soutiendrait-il s’ils étaient une menace ? Par définition, un immigré (ne pas confondre avec certains réfugiés) n’est pas un révolutionnaire. Il n’a pas fait la révolution dans son pays ; pourquoi la ferait-il dans un autre ? Par ailleurs, une Révolution intervient quand, dans un certain contexte, un peuple a une certaine mentalité. Or des immigrés ont par nature une mentalité, des préoccupations et des intérêts différents de ceux des autochtones ; ils sont d’un autre pays, voire d’un autre temps. S’ils sont peu nombreux, leur présence n’a aucune incidence et, si un peuple est mûr pour la Révolution, ce qui doit arriver arrive. S’ils sont très nombreux, ils suscitent des problèmes qui n’ont pas lieu d’être et détournent l’attention des autochtones de la Révolution. S’ils sont trop nombreux, les autochtones les regardent à raison comme des envahisseurs à chasser toute affaire cessante. S’ils sont maîtres du pays, le pays change d’heure historique et adieu la Révolution ! Or l’immigration a été organisée de manière à ce que les immigrés soient innombrables et demeurent des étrangers dans leur tête. La situation de la France correspond donc au deuxième voire au troisième cas de figure. Dans tous les cas, les immigrés constituent une force d’inertie, un poids mort, qui non seulement détourne les Français de la Révolution qui est dès aujourd’hui à leur portée, mais qui est sciemment utilisée par l’oligarchie à des fins anti-nationales et anti-démocratiques, autrement dit contre-révolutionnaires.

Souvenons-nous que le corps politique est constitué de Citoyens librement associés. Mais les Français sont-ils associés aux immigrés (et à leurs descendants) dont la présence leur a été imposée sans leur consentement ? En aucune façon. Il serait cependant possible de fermer les yeux sur ce mariage forcé si les immigrés s’étaient assimilés et étaient devenus des Français en esprit ou si, au contraire, ils avaient assumé d’être des étrangers. Mais les mondialistes ont rejeté l’assimilation et exigé des Français qu’ils regardent comme leurs pareils des immigrés qu’ils encouragent à être différents. De ce fait, qu’ils soient ou non français sur le papier, les immigrés pensent, pour la plupart, en immigrés, en étrangers. Lorsqu’ils ont la nationalité française et les droits politiques, ils en usent moins dans l’intérêt de la France que dans celui (mal compris) des immigrés présents et futurs, et dans celui de leur pays d’origine. Ils ajoutent ainsi à l’illégitimité de leur présence la trahison ouverte envers leur soi-disant pays et leurs soi-disant concitoyens. Rien ne justifie les droits politiques dont ils jouissent pourtant. Mais les mondialistes désirent tant anéantir le peuple français et le priver de la souveraineté qu’ils envisagent encore d’accorder le droit de vote aux étrangers. Cette idée en dit long sur le prix qu’ils attachent à la nationalité. Tantôt ils la donnent, tantôt ils en dispensent. Les étrangers, naturalisés ou non, doivent avoir les mêmes droits que les Français afin que les Français ne soient pas davantage que des étrangers dans leur propre pays. L’urgence n’est donc pas aujourd’hui de faire la Révolution (et la question ne se pose pas puisque les idées  révolutionnaires ne sont pas répandues) mais de sauver le peuple français et de libérer la France des mondialistes et des étrangers.

Imaginons néanmoins que la Révolution advienne avant que la France ne soit tirée de cette situation invraisemblable. Ce n’est pas l’Egalité qui poserait problème, rien n’empêcherait de l’instaurer, mais sa conséquence : la Démocratie. Le mélange des races entraîne, par la force de choses, la racialisation des rapports et le communautarisme, à plus forte raison s’ils sont encouragés. Or la Démocratie ne peut fonctionner qu’avec des Citoyens conscients de former un tout, ce que l’Egalité leur inculque, et soucieux du bien commun avec lequel leurs intérêts particuliers sont confondus. Mais si les Citoyens sont distribués en sous-communautés (définies par des critères raciaux, politiques ou religieux) et placent les intérêts de leurs sous-communautés respectives au-dessus de ceux de la communauté nationale, il n’y a plus de communauté nationale, il n’y a plus de Cité, il n’y a plus de Citoyens ; il n’y a que des groupes rivaux tels des rats en cage. Alors le jeu démocratique est soit faussé (le pouvoir allant automatiquement à la sous-communauté la plus nombreuse), soit bloqué (les sous-communautés s’équilibrent et aucun consensus n’est possible). Dans ces conditions, la Démocratie confèrerait du pouvoir, voire LE pouvoir, à des sous-communautés issues de l’immigration et n’ayant aucune légitimité ; elle validerait tout le travail de destruction des mondialistes. Heureusement, l’Histoire ne sait pas mettre la charrue avant les bœufs !

Il n’y aura pas — il ne peut ni ne doit y avoir — en France de Révolution tant que la question de l’immigration ne sera pas réglée une bonne fois pour toutes. Mais ce problème est devenu insoluble politiquement, même avec un parti résolu au pouvoir. Il se règlera donc dans la rue, violemment, cruellement. Un jour, un incident mettra le feu aux poudres. La guerre civile, ethnique et religieuse fera rage pendant des années, affreuse, dont les Français, acculés à la mort, sortiront vainqueurs. La France sauvée et reconstruite par des Français retrempés sera alors prête pour la Révolution, vers 2030. Guerre et reconstruction devraient prendre une bonne quinzaine d’années, ce qui situe le premier chapitre de cet épisode terrible et salvateur vers 2015.

Etre pour l’immigration : contre-révolutionnaire.


Cette grille de lecture n’est pas la plus subtile mais la plus juste. La subtilité des autres provient du fait qu’elles tournent autour du pot, ce qui donne lieu à de grandes explications plus ou moins pertinentes mais jamais essentielles. Largent est la clé, le moteur de la force des choses dans un système monétaire. Celui qui comprend ça comprend tout.

Si Largent ne règne pas absolument (capitalo-libéralisme), il mine et finit par terrasser le régime fort (despotisme, communisme, fascisme) qui lui tient tête en brimant ses représentants (puissances financières individuelles ou collectives). Il n’y a donc que deux possibilités dans un système monétaire : la dictature des « riches » ou celle d’un parti ou d’une caste. C’est l’un ou l’autre, toute l’Histoire en atteste. Malgré quelques nuances, ces deux types de régime sont tyranniques, inégalitaires, anti-démocratiques et évidemment corrompus, car la monnaie rend les hommes corruptibles et facilite leur corruption. Aucun n’est idéal ; ils sont même détestables, quoique sous des rapports différents. Mais pour échapper à l’un sans tomber dans l’autre, il faut abattre Largent au nom de l’Egalité (et de la nation), donc remplacer la monnaie par la Citoyenneté (grâce à l’informatique). Rien n’est plus révolutionnaire. Tout autre projet est contre-révolutionnaire, pour quatre raisons : premièrement, parce qu’il détourne de la seule Révolution possible, voire s’oppose à elle ; deuxièmement, parce que, tenant Largent pour rien (un comble !), il produit des analyses fausses et éculées, notamment au sujet de l’Egalité, et propose une théorie non-révolutionnaire ; troisièmement, parce que, en ne s’attaquant qu’à certains effets de Largent, non à Largent lui-même, il perpétue globalement le système tout en croyant le changer ; quatrièmement, parce que, dans le cas où il est mis en œuvre, le fiasco qui s’ensuit infailliblement dégoûte les masses de la Révolution au nom d’une aventure qui n’en était pas une, discrédite pour longtemps les vrais révolutionnaires et retarde la Révolution.

La Révolution proprement dite verra le triomphe de l’Egalité qui est le leitmotive des révolutions. Quoique aucun événement passé ne mérite le titre de « Révolution » en regard de ses résultats, certains peuvent se le voir décerné en raison des intentions égalitaires qui animaient leurs acteurs principaux. Outre l’invocation de l’Egalité (ou de ses déclinaisons : Liberté et justice), ces intentions se manifestèrent par leurs assauts contre les différents remparts de Largent. Il était en effet impossible de concevoir et d’atteindre Largent, sans s’attaquer d'abord et en vain — sauf pour en tirer les leçons — à tout ce qui lui sert d’écran successif. Les premiers « révolutionnaires » virent la cause de l’inégalité dans le gouvernement (1789-1792), les suivants, dans la bourgeoisie (1917). Aujourd’hui, les plus avancés des dissidents dénoncent les banques, et quelques-uns, la monnaie. Il est clair que les idées révolutionnaires suivent un chemin qui mène à Largent que seul le Civisme a, pour le moment, identifié comme l’ennemi. Pourtant, qu’est-ce que l’opposition mondialistes/patriotes dont parlent les dissidents, si ce n’est la lutte entre Largent (mondialisme) et l’Egalité (patriotisme) ?

Les choses sont donc simples : il y a, d’un côté, les révolutionnaires, c’est-à-dire les partisans du Civisme, appelés « Patriciens », champions de l’Egalité et de la Démocratie, ennemis déclarés de Largent, de l’autre, tous les autres, les phraseurs, les rêveurs, les menteurs, tous défenseurs de Largent par action ou omission, tous complices du capitalisme à des degrés divers et sous des prétextes différents.

L’Egalité ou Largent, la Révolution ou la soumission, il faut choisir ! Il n’y a pas de milieu, même s’il y a des nuances en matière de soumission et d'inégalité.

LARGENT est un TYRAN !
L’EGALITE ou la MORT !

VIVE la REVOLUTION !
VIVE la FRANCE !

Philippe Landeux
3 juillet 2012

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11:04 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer |

Commentaires

Bonjour Philippe, élégante profession de foi qui a l'incomparable avantage de donner une sorte d'échéancier. Ce qui lui confère son côté inquiétant et rassurant.

Salut et fraternité.

JPH

Écrit par : Jacques Philarchein | jeudi, 26 juillet 2012

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