lundi, 28 février 2011
L’IMMIGRATION AUTO-ALIMENTEE
L’IMMIGRATION : SES BESOINS ET SES FINS
« La France manque de main d’œuvre », « La France aura besoin de plus en plus d’immigrés », « La France a besoin d’immigrés pour payer les retraites », tels sont les arguments que politiques et médias assènent aux Français pour les persuader d’une autre vérité révélée aux initiés (autruches ou traîtres ?), à savoir que « l’immigration est une chance pour la France ».
Tous ces arguments qui tiennent du slogan sont fallacieux. Ils distinguent la France du peuple français pour inclure les immigrés dans la population française et présenter le tout et ses besoins comme la France et les besoins de la France.
Certaines affirmations ne peuvent plus être soutenues si l’on remplace « France » par « peuple français ». Ainsi, prétendre que « le peuple français aura de plus en plus besoin d’immigrés » est démenti tous les jours, et les Suisses qui ont la chance de pouvoir s’exprimer parce que la Suisse est la seule véritable démocratie en Europe viennent de montrer à quel point ils en ont déjà plus qu’assez de l’immigration et de l’idéologie immigrationniste, droit-de-l’hommiste et pseudo antiraciste. Dans toute l’Europe envahie les peuples, c’est-à-dire les populations autochtones, prennent conscience et n’hésitent plus à dénoncer les ravages et les dangers qu’ont occasionnés quarante ou cinquante ans d’immigration tous azimuts. Comme il était à prévoir, les masses immigrées sont devenues ingérables, et certains voudraient intensifier l’immigration ! Pour quoi faire ? La tension est déjà palpable aujourd’hui et nul n’est besoin d’être grand clerc pour comprendre que l’immigration est surtout une chance de provoquer une guerre civile. Si un Fabius n’a pas une tronche très catholique, un Atali, en revanche, en a une belle de traître, lui qui préconise « l’importation » de 20 millions d’immigrés supplémentaires, lui le nomade mondialiste qui n’en a rien à foutre de la France et des Français.
Maintenant, si l’on remplace « la France » par ce que ce terme désigne vraiment, il faut dire tantôt « l’industrie », « le bâtiment » ou telle autre branche d’activité, tantôt « les patrons ». Qui en effet a besoin de main d’œuvre ? Et pourquoi ? Il est notoire que l’immigration a été impulsée par le patronat afin de se procurer une main d’œuvre doublement avantageuse : elle est moins payée et corvéable à merci, de sorte qu’elle permet de geler voire de tirer vers le bas les salaires des travailleurs français menacés de perdre leur emploi et obligés de se ternir carreau, bref elle permet aux patrons de faire plus de profit et de briser les syndicats, donc de les contrôler en sous-main. De ce point de vue, les Français du peuple n’ont aucun intérêt à l’immigration dont ils supportent tous les inconvénients sociaux et économiques. Pire ! ils n’ont plus seulement pour ennemie la droite libérale mais aussi la gauche dans son ensemble (mondialiste et internationaliste) qui, censée défendre les travailleurs français, s’est emparée de la thématique de l’immigration (les puissants ne l’ont-ils pas un peu aidée à virer dans ce sens ?) et a fait de l’immigrationnisme le summum de l’humanisme, sacralisant ainsi l’immigré, le prolétaire nouveau, le héros des temps moderne. Appeler les travailleurs français, généralement de gauche, à applaudir à l’immigration qui n’est pour eux que nuisance, il fallait oser ! C’était si osé qu’il a fallu présenter les récalcitrants comme des salauds, des racistes et des fascistes. Mais rien n’y fit : les ouvriers sont passés en masse du parti communiste au Front National. Les partis politiques dits de gauche qui ont renié toutes les valeurs historiques de la gauche ne sont plus constitués et soutenus que par des bobos qui croient n’avoir rien à craindre et par des gauchos qui ne comprennent rien à rien, tous citoyens du monde autoproclamés et francophobes.
Ceci n’est cependant qu’un aspect du « pourquoi ? ». Les entreprises ne produisent pas pour le plaisir mais pour satisfaire une demande. Cette demande peut être nationale ou internationale. Si la demande est nationale, il est évident que les immigrés contribuent à la fois à l’accroître, en tant que consommateurs, et à y répondre, en tant que travailleurs. Cette situation est intéressante pour les entreprises et les patrons qui voient leurs profits augmenter, mais le peuple français lui ne profite pas de cette augmentation de la production, puisqu’elle est destinée à la population immigrée, et pâtit même de la concurrence que lui font les travailleurs immigrés sur le marché du travail, sans parler de la baisse du pouvoir d’achat qu’implique une population immigrée importante à la charge de l’Etat, donc à leur charge. Maintenant, si la demande que les entreprises se proposent de satisfaire en faisant appel à une main d’œuvre immigrée est essentiellement internationale, il est plus évident encore que le peuple n’a rien à gagner à cette immigration dont il subira la présence sans profiter du fruit de ses efforts (1). Dans tous les cas, les patrons servent leurs intérêts au détriment de ceux du peuple et du pays dont ils n’ont cure. A eux les profits, aux autres les emmerdes.
Enfin, une dernière lecture est possible. Toutes ces affirmations font valoir les besoins de « la France ». (Il serait sans doute plus honnête ou plus avisé d’écrire l’Afrance, c’est-à-dire une France défigurée envahie d’Arabes et d’Africains — immigrés et descendants — dont j’estime le nombre, à l’heure actuelle, aux alentours de 20 millions.) Personne ne se demande donc pourquoi ces fameux « besoins » augmentent alors que les populations européennes stagnent ou diminuent et vieillissent, ce qui est d’ailleurs l’argument prétendument imparable en faveur de l’immigration. Si l’on met de côté la question des retraites que nous traiterons plus loin, il apparaît que tous les besoins en immigrés sont générés par l’immigration elle-même, autrement dit par les besoins de la population immigrée qui, en grande majorité, ne travaille pas.
Les immigrationnistes invoquent systématiquement le besoin d’immigrés dans le secteur du bâtiment. Les mêmes dénoncent le manque de logements et le mal logement des immigrés en France. Or ce sont encore les mêmes qui ont encouragé l’immigration (légale et illégale) et qui refusent toujours de la stopper alors que l’idéal serait d’inverser le flux. Quand on sait que l’immigration annuelle est d’environ 300.000 personnes par an, soit une ville comme Montpellier, et ce sans compter les naissances liées aux immigrés déjà présents et qui aujourd’hui triplent au moins ce nombre, comment peut-on croire que la France aura jamais les moyens humains de satisfaire, non pas ses besoins, les besoins de ses autochtones, mais les besoins inhérents à cette surcharge de population ? Faire appel à des immigrés (qui, de par la loi du regroupement familial, pourront faire venir toute leur famille) pour pourvoir à la demande de main d’œuvre dans le domaine du bâtiment suscitée par leurs congénères (tous ne travailleront d’ailleurs pas dans ce domaine si tant est qu’ils travaillent) est la garantie que jamais cette demande ne sera satisfaite, quand bien même la France accueillerait toute l’Humanité. Les immigrationnistes justifient donc l’immigration au nom de l’immigration !
On nous répète également sans cesse que la France manque de médecins et autres professionnels de la santé et qu’il faut en faire venir de l’étranger. Mais la France est un moulin où la terre entière vient se faire soigner gratuitement, aux frais des contribuables français. Il suffit d’aller dans un hôpital, une clinique, une maternité, pour voir que l’essentiel de la clientèle est immigrée, d’origine immigrée ou étrangère et pour comprendre que, si la France ne soignait que les Français « de souche », ses besoins en personnel de santé, au lieu d’augmenter, réduirait considérablement. Une fois de plus, ce n’est donc pas la France qui a besoin de médecins et autres, mais la France envahie pour s’occuper des envahisseurs.
Cet effet boule de neige se constate dans tous les domaines. Les immigrés imposent un accroissement de personnel dans tous les secteurs d’activité pour faire face à leur pression, notamment dans les services publics. Ils sont les principaux bénéficiaires des aides sociales. Leurs enfants qui constituent des classes et des écoles entières ont besoin d’enseignants que fournissent principalement les autochtones. En pure perte d’ailleurs puisqu’ils sont les principaux clients de la police, des tribunaux et des prison. Il est vrai que, sur la plupart des plans, l’immigration pourrait ne pas être aussi désastreuse, et même positive pour la nation, si les immigrés étaient tous des travailleurs, en nombre réduit, contraints de s’assimiler, autant que possible de la même race et grosso modo de la même culture que les Français.
Mais qui est pour le regroupement familial à l’origine des « ghettos » et de leur cortège de calamités ? Qui est pour les sans papiers et les clandestins qui nuisent aux immigrés légaux et discréditent l’immigration ? Qui était contre l’immigration choisie, une immigration de qualité, et s’indigne que l’on constate que la France soit la poubelle de l’Afrique ? Qui est contre les quotas et les critères qui permettraient de maîtriser l’immigration et de sélectionner les immigrés selon leur origine, leurs capacités et leur désir de s’assimiler ? Qui trouve tous les prétextes pour encourager l’immigration sous toutes ses formes et chicane sans fin pour empêcher l’expulsion des immigrés au comportement inacceptable ? Qui est contre l’assimilation, pour le multiculturalisme, pour le respect des différences, même de celles contraires à nos mœurs et à nos lois ? Qui défend les immigrés en bloc, quoique fassent certains d’entre eux, et étouffe tout débat sur l’immigration soi-disant par peur des amalgames ? Qui stigmatise ou laisse les immigrés se stigmatiser et accuse de stigmatisation ceux qui pointent les problèmes ? Qui est pour l’indulgence et le laxisme qui encouragent la délinquance ? Qui blâme toute forme d’autorité, de discipline, d’exigence ? Qui est pour l’assistanat universel qui favorise le parasitisme et les détournements ? Qui est contre le racisme mais impose aux Français la présence massive de gens qu’ils supportent de moins en moins ? Qui est contre la préférence nationale, accorde de fait la priorité aux immigrés et s’étonne que les Français en aient gros sur la patate ? Qui est plein de compassion pour les immigrés et sans cœur pour les Français ? Qui prétend toujours que les Français interpellés par les problèmes liés à l’immigration ont de la haine pour les immigrés et les traîne, par amour sans doute, dans la boue et devant les tribunaux ? Qui déplore les conséquences désastreuses des mesures qu’il a soutenues ou empêché d’adopter et s’obstine dans son idéologie ? Qui appelle à l’invasion de la France et traite de fascistes les Français qui refusent de suicider leur pays ? Qui était contre l’obscurantisme clérical et ménage aujourd’hui l’intégrisme islamique ? En un mot, qui est pour l’immigration et contre la raison, c’est-à-dire contre tout ce qui aurait permis que l’immigration se passe bien tant pour les immigrés que pour les autochtones en premier lieu ? Encore et toujours les immigrationnistes, les bobos, les gauchistes et nombre d’immigrés. Les patrons ne sont pas mentionnés, car eux savent très bien ce qu’ils font, du moins leur intérêt pour l’immigration ne doit rien à la philanthropie.
Reste la question des retraites. L’immigration nous est présentée — par qui ? je vous le donne en mille ! — comme la planche de salut. Une planche bien savonneuse en vérité ! L’immigration serait le moyen de regonfler le nombre d’actifs nécessaire pour financer les retraites de la population française vieillissante. Outre que l’immigrationnisme n’a plus rien d’humaniste, cette « solution » n’a évidemment de sens que dans le cadre d’un système monétaire où le droit d’accéder au marché, au lieu d’être conféré par la citoyenneté (cf. le Civisme), est conféré par la monnaie que les retraités qui ne la gagnent plus par eux-mêmes doivent recevoir de l’Etat, lequel la prélève sur les actifs, d’où la crise de ce système lorsque les retraités sont trop nombreux par rapport aux actifs et représentent pour eux une charge trop importante. Si on élimine la monnaie de l’équation, le problème se résume à savoir si la population active telle qu’elle est est capable de produire suffisamment pour subvenir aux besoins de l’ensemble de la population inactive ou, plus exactement, non productive (enfants, malades, handicapés, mères au foyer, fonctionnaires, retraités, etc.). De ce point de vue, la technologie et l’huile de coude aidant, il n’y a aucun problème, et l’immigration n’a aucune raison d’être ; elle a pour seul résultat d’abâtardir et de détruire le peuple français et la nation française. A bien y réfléchir, telle est sans doute le véritable objectif des immigrationnistes éclairés.
Maintenant, puisque le système est monétaire jusqu’à nouvel ordre, la question est de savoir si l’immigration est une bonne option pour résoudre le problème des retraites d’un point de vue financier.
Remarquons tout d’abord que recourir à l’immigration comme solution implique d’y recourir éternellement puisque les immigrés d’aujourd’hui seront des traités demain et que, dans cette logique, il faudra faire appel à de nouveaux immigrés pour financer leur retraite. (2)
Remarquons également que l’idée de faire appel à des immigrés pour financer les retraites des Français ne vaut que si l’immigration n’est pas mortelle pour la France ou ne suscite pas un rejet des immigrés. La belle affaire en effet si, pour compenser un déséquilibre entre actifs et retraités, on en crée un plus grave encore entre autochtones et immigrés, aboutissant soit à la submersion voire à l’extermination du peuple français, soit à une guerre civile au terme de laquelle, si les Français l’emportent, les immigrés seront chassés ou fortement réduits en nombre. Dans le premier cas, la fête est finie ; dans le second, c’est retour à la case départ. Dans tous les cas, le remède est pire que le mal.
Remarquons ensuite qu’avant de faire appel à des immigrés pour financer la retraite des Français, il faudrait peut-être se demander si ce système mérite d’être sauvé. Or un système qui, aujourd’hui, réduit d’emblée les revenus (les droits) d’un retraité aux deux tiers seulement de son ancien salaire, qui plonge dans le misère les ex-salariés mal lotis et les veuves ne mérite sans doute pas d’être préservé, et moins encore d’être présenté comme un progrès social.
Remarquons enfin que l’immigration n’est utile par rapport au financement des retraites que si les immigrés travaillent. Or très peu d’entre eux travaillent puisque nous ne sommes plus dans une immigration de travail mais de peuplement et que, sans même parler des femmes et des enfants, beaucoup d’immigrés ne trouvent pas de travail et, étant peu ou pas qualifiés, en trouveront de moins en moins. L’immigration actuelle est en elle-même une charge financière pour la collectivité. Elle rapporte moins que ce qu’elle coûte. En quoi peut-elle aider à financer les retraites alors qu’elle ajoute aux difficultés financières de la France ?
Présenter l’immigration comme la solution au problème des retraites est donc une escroquerie. Elle tire le pays vers le bas dans tous les domaines. Il est tout de même étrange que des gens soi-disant intelligents n’aient pas vu toutes les difficultés inextricables que susciteraient inéluctablement l’immigration, une immigration massive et extra-européenne qui plus est, et n’aient pas préféré à cette fausse solution des mesures simples et sans inconvénient favorisant la fécondité des Français. Il est tout de même étrange que ceux qui crachaient sur l’idée de famille concernant les Français aient promu avec enthousiasme le regroupement familial concernant les immigrés. Il est tout de même étrange que ceux qui font mine de s’inquiéter de l’augmentation disproportionnée du nombre de retraités condamnent tout rallongement de la vie active pour ne retenir comme seule solution que l’immigration, dont on voit qu’elle ne résout absolument rien. En clair, il est manifeste que, pour ces gens-là, l’intérêt de l’immigration est autre que celui qu’ils prétendent. Ils veulent à tout prix tuer la France par l’immigration. Ils ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins : le mondialisme, dont l’Europe n’est qu’une étape. Mais ils oublient un petit détail : Français et immigrés ne sont pas des pions, mais des hommes qui, un beau jour, déjoueront leurs plans et leur feront payer leurs crimes. Ils sont aujourd’hui les maîtres du monde parce qu’ils magouillent entre eux et que les peuples ont une colossale force d’inertie. Mais quand le branle sera donné, quand les peuples se mettront de la partie, rien ne les arrêtera plus… et ils ne se lèveront pas pour leur chanter des berceuses mais pour leur faire danser la carmagnole. Alors, qui a bien ri des peuples pleurera le premier. (3)
En conclusion, prétendre que la France a besoin d’immigrés est une imposture à tous les niveaux. La France, c’est le peuple français, non les patrons ou la population française comprenant les immigrés. Une immigration au compte-gouttes est sans doute un bienfait. Mais le peuple français ni aucun autre peuple n’a besoin que des immigrés — légaux ou illégaux, instruits ou incultes, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, de la même race et plus encore d’une autre race — déferlent chez lui sans discontinuer pour vivre d’aides sociales et plomber ses finances ; pour pointer au chômage ; pour prendre des emplois et remplir des tâches dont les Français pourraient fort bien s’acquitter s’ils y étaient obligés ou encouragés ; pour dispenser les divers secteurs d’activité de se moderniser ; pour tirer les salaires et le pouvoir d’achat à la baisse (chantage des patrons et prélèvements de l’Etat) ; pour créer des besoins en tous genres auxquels ils ne pourvoient qu’en partie, le reste étant une charge de plus pour lui. Le peuple français n’a pas besoin que les immigrés viennent chez lui se reproduire comme des lapins ; peupler des quartiers, des villes, des départements entiers et à terme le pays ; abaisser le niveau scolaire (soit parce que leurs enfants ne suivent pas, soit parce que l’éducation nationale s’aligne sur eux) ; alimenter la délinquance (les immigrés au sens premier ne sont généralement pas des délinquants, mais souvent leurs enfants en deviennent) ; créer partout un climat détestable (dans les écoles, les clubs sportifs, les rues, les administrations, les événements publics) ; dénaturer, même malgré eux, son identité, bousculer son mode de vie (ce mode de vie qui les a séduits) et mettre en péril son existence. Il n’a pas besoin que des immigrés viennent diviser artificiellement la nation en communautés (lesdites communautés constituées d’immigrés sont de fait étrangères à la communauté nationale, c’est-à-dire à la nation constituée par les autochtones et les immigrés assimilés) ; détériorer l’image des immigrés en général et nuire ainsi aux immigrés assimilés et paisibles ; imposer par leur nombre leur langue, leurs coutumes, leur religion, leurs lois ; lui donner des leçons de morale, d’histoire, de tolérance, d’humanité et d’antiracisme qui n’ont d’autre but que de justifier leur intrusion, excuser leur comportement, accuser leur hôte et favoriser toujours plus l’immigration. Bref, le peuple français n’a pas besoin d’une immigration qui, dans les conditions actuelles, est pour lui un fardeau économique, un fléau social, un poids politique et un danger civil. Aucun peuple n’a besoin d’être envahi, fut-ce pacifiquement.
En vérité, ce sont les immigrés qui ont besoin de la France ; c’est elle, telle qu’elle est, qui est une chance pour eux. Pas l’inverse ! (4) Ce sont eux qui viennent sans que personne — en tout cas pas le peuple français — ne leur ait demandé de venir, preuve que la France est pour eux un espoir. La France, elle, a surtout besoin de gouvernants patriotes et volontaires. Au lieu de succomber aux sirènes du mondialisme et de se complaire dans le faux social, la France doit voir les réalités en face et faire avec ce qu’elle a. Elle doit retrousser ses manches au lieu de baisser les bras, pour ne pas dire son froc ; elle doit retrouver sa fierté, faire confiance au peuple, croire au génie du peuple français ; elle doit s’organiser, se moderniser, soutenir la recherche (exiger d’elle qu’elle trouve), en appeler aux inventeurs, rehausser le niveau de l’enseignement, mettre en valeur ses ressources humaines, encourager la natalité, c’est-à-dire corriger ses faiblesses actuelles avec intelligence et non se donner l’illusion de les compenser avec l’immigration. La Bible ne dit pas « Repose-toi sur les immigrés », mais « Aide-toi, le Ciel t’aidera ».
Philippe Landeux
NOTES
(1) Certains diront : Mais ils travaillent, ils sont payés et donnent du travail aux autochtones en tant que consommateurs. C’est une façon de voir capitaliste qui doit tout à Largent. Car, supprimons la monnaie de l’équation, que reste-il ? Des immigrés qui produisent pour des étrangers et qui, de ce fait, obtiennent de leurs patrons le droit d’accéder à la production nationale à laquelle ils n’ont en rien contribué et sur laquelle ils n’ont objectivement aucun droit. Si la production nationale est suffisante pour tous, les nationaux ont produit plus qu’ils n’auraient du, ils auraient pu travailler moins, de sorte que l’immigration empêche de baisser le temps de travail. Si la production nationale est insuffisante pour couvrir les besoins de tous, les nationaux se privent pour des immigrés qui ont certes rempli la gamelle de leurs patrons mais n’ont rien mis sur la table de la nation.
(2) L’immigration comme solution miracle au problème des retraites enclenche un cercle vicieux dans le pays concerné non seulement pour la raison indiquée, mais aussi parce qu’en captant les forces vives des pays étrangers, elle les déstabilise, elle les maintient dans le sous-développement qui pousse ses ressortissants à émigrer. Cette solution est un crime à la fois contre le peuple du pays d’accueil et contre le pays dont les immigrés sont originaires.
(3) Les euro-mondialistes ne peuvent avoir de succès que lorsqu’ils s’arrangent dans leur coin et arrachent l’accord des peuples à grand renfort de boniments. Mais il arrive un moment où les peuples ne sont plus dupes, où ils n’acceptent plus d’aller à marche forcée vers un but qui n’est pas celui qu’ils leur avaient fait miroiter et qui ne leur convient pas. Comme les mondialistes détiennent tous les pouvoirs institutionnels, ils se croient tout puissants, ils croient qu’ils peuvent impunément passer outre la volonté des peuples. C’est là leur grande faiblesse. Bien sûr, ils peuvent forcer les choses un certain temps et remporter encore des victoires contre la volonté des peuples. Mais toute victoire de ce genre annonce qu’ils vont perdre la guerre. Car les mondialistes ne disposent que de forces illusoires : les lois et l’argent. Ils forment une bulle de savon qui flotte au-dessus des peuples et qui ne doit son existence, sa longévité et ses capacités qu’à leur inertie. Autrement dit, leur fragilité intrinsèque n’est pas un problème face à des peuples endormis. L’erreur à ne pas commettre est donc de les réveiller. Or c’est précisément l’effet des passages en force. Quand les mondialistes ne prennent même plus la peine de dissimuler leur mépris pour les peuples, quand ils bafouent ouvertement leur souveraineté, ils les piquent au vif et se découvrent. Dès lors, leurs jours sont comptés. Les peuples mettront du temps à se lever, mais, une fois debout, ils les balayeront d’un simple souffle. Dans ce sens, on peut dire que le 29 mai 2005 fut le début de la fin de l’Europe et du mondialisme. En disant NON au traité constitutionnel européen malgré le matraquage médiatique en faveur du OUI, le peuple français a signifié aux euro-mondialistes qu’il n’était pas d’accord avec l’Europe qui lui était proposée. Mais ces derniers n’ont pas tenu compte de l’avertissement et, au lieu de temporiser et d’agir en finesse, ont imposé ce traité par voie parlementaire le 14 février 2008. Ce succès fut enlevé au prix de la confiance du peuple, une confiance qu’ils ne retrouveront jamais alors qu’elle était leur véritable sauvegarde. Désormais, le temps travaille contre eux. Il est de plus en plus évident que cette Europe est à l’agonie, qu’un retour aux nations s’impose et que ce retour sonnera l’échec du mondialisme.
(4) Autant les affirmations selon lesquelles « la France a besoin d’immigrés » et « les immigrés sont une chance pour la France » n’ont rien d’évident, et pour cause ! Autant affirmer que « les immigrés ont besoin de la France » et que « la France, telle qu’elle est, est une chance pour les immigrés » tombe sous le sens. Remettre ainsi les choses dans l’ordre démontre à quel point les immigrationnistes sont adeptes de la novlangue qui consiste à retourner le sens des mots et des choses et à présenter les sophismes obtenus comme des vérités incontestables. Cela démontre aussi à quel point les immigrationnistes qui s’acharnent contre la France ont du mépris pour les immigrés dont ils se font passer pour les amis. En effet, si la France est une chance pour les immigrés, les pousser à la détruire ou la détruire en leur nom ou pour leur être agréable n’est-il pas le plus mauvais service à leur rendre, sans même parler du mépris pour les Français que cela suppose ? N’est-ce pas couper ou les inciter à couper la branche sur laquelle ils sont assis ? Il faut donc en conclure que les immigrationnites sont soit stupides soit pervers.
01:57 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : immigration, escroquerie, retraite, bâtiment, logement | Facebook | | Imprimer |