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dimanche, 12 juin 2011

ALAIN SORAL : BONNES ANALYSES, MAUVAISES SOLUTIONS

J’ai beaucoup de sympathie et de respect pour Alain Soral. J’admire son courage, son talent, sa culture, j’adore son ton passionné, je partage la plupart de ses analyses, je me régale à l’écouter. Je ne peux dissimuler non plus le grand plaisir que j’ai à l’entendre parler en bien de Robespierre qui fut la véritable incarnation de la Révolution française, à la fois dans ce qu’elle eut de meilleur et dans le pire qu’elle dut assumer.

A ce sujet, il n’est peut-être pas inutile de rappeler, d’une part, que les idées de Robespierre, pour beaucoup devenues communes, pour certaines encore révolutionnaires, sont celles qui sont retenues comme l’idéal de la Révolution, sans que personne ne le signale, et cela est si vrai que même la devise actuelle de la République fut formulée par lui (discours sur l’organisation des gardes nationales, décembre 1790) ; d’autre part, qu’il accéda au pouvoir (un pouvoir collégial) au moment précis où éclatèrent les diverses crises qu’il n’avait cessé de prévenir en vain par son discours démocratique, égalitaire, social et anti-guerre, de sorte qu’il dut gérer (avec beaucoup plus de modération qu’on ne croit) des problèmes créés par d’autres. L’analogie avec le rôle que seront bientôt amenés à jouer les patriotes énergiques est parfaite. Depuis quarante ans, la France est inondée d’immigrés non-assimilés ou non-assimilables sous la pression combinée du grand patronat et des antiracistes patentés ou décérébrés ; les tensions montent et une guerre civile, ethnique et religieuse nous pend au nez. Comme d’habitude, ceux qui auront créé les conditions de ce conflit, notamment en insultant les patriotes qui appellent à une politique migratoire raisonnable et au respect de la nation, continueront à pousser des cris d’orfraie quand les patriotes portés sur le devant de la scène au moment où les subtilités ne seront plus de mise trancheront le nœud gordien et appliqueront les adages « aux grands mots les grands remèdes » et « le salut du peuple est la loi suprême ».

Cet aparté est en rapport direct avec le sujet, puisque Alain Soral et son association Egalité & Réconciliation essayent de prévenir le conflit en question. Disons le clairement, ce conflit opposera soit les Blancs aux autres, soit les Français « de souche » et les immigrés assimilés aux immigrés non-assimilés, en particulier aux Arabo-africains musulmans, auxquels se joindront les gauchistes, ces éternels idiots utiles, jusqu’à ce que leurs amis les traitent comme les crétins, les traîtres et les petits Blancs qu’ils sont. L’enjeu de ce conflit sera, pour les deux camps, la possession de la France. Pour les Français, le but concret sera, non d’imposer leur loi aux immigrés malgré les gauchistes, mais d’écraser ces derniers et de chasser soit tous les immigrés extra-européens, soit tous les immigrés extra-européens non-assimilés. Pour les Arabo-africains, le but concret sera d’écraser les résistants français et d’asseoir leur domination politique ou religieuse sur les autres ou de les exterminer aussi.

Il va de soi que la situation devient conflictuelle et terrifiante en raison, non de l’immigration en soi, mais d’une immigration massive, continue et anarchique à tout niveau, provoquée et accompagnée (outre par le grand patronat) par un discours antiraciste, droits-de-l’hommiste, multiculturaliste, différentialiste, métissalocrate, universaliste, pro-européen voire mondialiste, anti-national, anti-patriotique, anti-blancs et anti-français. Alain Soral a parfaitement analysé les tenants et les aboutissants de ce phénomène. En vrai patriote, il s’inquiète et brûle d’agir. En vrai humaniste, il ne désespère pas de désamorcer le conflit en réconciliant ses protagonistes autour de la patrie. En admirateur de Robespierre, il cherche comme lui à rester dans le juste milieu.

Sa démarche est hardie, et elle serait bonne si le discours ne présentait certaines incohérences et, surtout, s’il n’était trop tard. La ligne Soral ― à savoir, unir Français et immigrés par le patriotisme ― était la mienne dans les années 1990. Mais jamais les politiques ne firent un pas dans ce sens, tandis que les bobo-gauchos poussaient et poussent encore en sens inverse. La France a loupé le coche. Ce qui n’arriva pas dans les années 1990 est non seulement impossible dans les années 2010 mais est même devenu inutile.

Pour ce qui est de l’impossibilité, Alain Soral est bien placé pour mesurer l’opposition qu’il rencontre, pour savoir que tous ses efforts sont dérisoires et vains et que même ses succès ne changeront rien au cours des choses. Les gouvernements successifs ont brisé tous les instruments de l’assimilation et ont fait croire aux immigrés, en particulier aux Arabo-africains, qu’ils pouvaient être Français sans s’assimiler, que vouloir qu’ils s’assimilent sentait le colonialisme,  qu’être Français était une insulte. Les intéressés ont tellement été ménagés qu’ils n’accepteraient pas d’être soumis à la loi commune. Par peur d’une révolte de leur part, et pour ne pas être exposés aux insultes classiques pourtant éculées de Bobo-le-collabo (racistes, xénophobes, fascistes, etc.), les gouvernements leur cèdent toujours davantage au mépris des lois, de l’opinion des Français et des conséquences dramatiques à brève échéance.  

Pour ce qui est de l’inutilité, cela tient au fait que, en l’espace d’une décennie, le nombre d’immigrés a explosé au point de changer la donne : le problème n’est plus tant le comportement des immigrés ou un défaut d’assimilation que leur présence massive, laquelle altère l’identité de la France (historiquement peuplée de Blancs chrétiens) et, si elle continue de s’accroître — ce à quoi rien ne s’oppose aujourd’hui —, menace l’existence même du Peuple Français. Même si, soudain, ils étaient tous paisibles, assimilés, patriotes, le problème de fond subsisterait, les Français les rejetteraient tôt ou tard en tant que colons, envahisseurs, destructeurs de leur mode de vie et de leur Peuple.

La première erreur d’Alain Soral est de méconnaître ou du moins de négliger la véritable nature du problème actuel par rapport aux immigrés. (Il est pourtant favorable à l’arrêt de l’immigration, ce qui montre qu’il sent que le nombre des immigrés extra-européens et de leurs descendants est à lui seul un problème.) Cette erreur en génère deux autres : ayant mal saisi le problème, il propose des solutions inadaptées, car anachroniques, et est obligé de nier la réalité des tensions et d’accuser les médias et les élites de manipulation. Il est néanmoins en train de revenir de cette dernière erreur, comme le montre sa vidéo du mois de juillet 2010 dans laquelle il déclare :

« Je pense que ça a été voulu par les élites patronales en France mais qu’aujourd’hui effectivement ça pète parce que c’est réel, parce qu’en fait les rivalités ethniques ont été mises en avant pour cacher les disparités sociales, mais aujourd’hui il y a réellement ces deux facteurs qui s’additionnent et qui sont réels. L’un n’est pas juste un masque et une abstraction. Mais c’est qu’aujourd’hui on est dans l’époque non pas de la lutte des classes mais dans l’époque des tensions ethniques qui en réalité ont été la stratégie du capital, mais qui sont réellement aujourd’hui... ça dépasse tout le monde de toute façon, parce que tout le monde en a marre, tout le monde s’énerve, même moi le Gaulois moyen je m’énerve aussi parce que quand on tend la main et que cette main n’est pas prise… aussi c’est agaçant. Quand je vois Evra, je me dis il faut vraiment être un imbécile pour donner du grain à moudre à Finkielkraut à ce point là, ou certains Musulmans qui jouent les salafistes en disant... Vous dites tous dans vos revendications extrêmes exactement ce que ceux d’en face ont envie que vous disiez pour vous désigner au peuple français comme des ennemis, des séparatistes, des dominateurs, des conquérants, etc., et nous on fait un gros effort pour dire que majoritairement ce n’est pas ça, et vous ne nous aidez pas. Et aujourd’hui, c’est vrai que quand on joue l’apaisement, la solidarité de classe, et non pas l’assimilation qui est un truc qui ne marche plus, mais une lecture sociale, une lecture économique, et éviter de tomber dans le piège du conflit de civilisation, etc., ça devient de plus en plus difficile, parce qu’on est face à une réalité qui est comme ça... on ne peut pas la nier, quoi, même si ça a été instrumentalisé, créé et favorisé, maintenant, on y est [...] » (15’36’’) Tout est dit.

La seconde erreur d’Alain Soral est son excessive prévention à l’égard du sionisme (qu’il est bien difficile de distinguer des Juifs), excès qui le porte à tout ramener, à tout attribuer aux calculs et aux intérêts d’une nébuleuse sioniste et, par contrecoup, à négliger les Français. Il y a du vrai dans ses propos. Aucune minorité n’a en France autant d’influence que les Juifs. Leur présence disproportionnée dans les secteurs clés (politique, médias, finance) suscite en effet des interrogations. A quoi peut-elle être attribuée ? Au talent des individus ou à l’influence de la communauté ? A-t-elle un but ? En supposant que certains aient bien comme but d’œuvrer pour Israël, la France n’est cependant pas un allié inconditionnel de ce pays, à l’instar des Etats-Unis. Quand cela serait, la France ne serait pas pour autant son satellite et rien ne l’empêcherait d’œuvrer pour sa propre prospérité, ce qui ferait d’ailleurs d’elle un meilleur soutien. Etre pour Israël n’est pas être contre la France. Ainsi, s’il est évident que des Juifs sont sionistes, il est tout aussi évident qu’ils n’ont pas atteint leur but, qu’ils ne dirigent pas la France, et que leur influence n’est ni si grande ni si inquiétante que cela.

En faisant du sionisme un danger majeur et une obsession, Alain Soral fait des Juifs l’ennemi, un ennemi perfide qui plus est, alors que le vrai problème en France est ailleurs. Il le voit, mais il ne le sait pas (du moins n’ose-t-il pas se l’avouer) car il ne peut en convenir tant il s’est fourvoyé. Combien est lumineuse cette phrase : « Quand je vois Evra, je me dis il faut vraiment être un imbécile pour donner du grain à moudre à Finkielkraut à ce point là » ! Finkielkraut représente bien sûr les sionistes aux yeux de Soral. Mais pourquoi les propos d’Evra donneraient-ils du grain à moudre à Finkielkraut seulement ? Pourquoi « ceux d’en face » seraient-ils seulement les Juifs ? Les propos et les attitudes de tous les Evra apportent de l’eau au moulin de tous les Français qui ont des yeux et qui croient ce qu’ils voient au lieu d’imaginer que leur noire vision masque une vérité idyllique. Ce n’est pas à la télé et à la radio que ces derniers puisent leur connaissance de la situation, mais dans la rue, dans leur vie de tous les jours. Contrairement à ce que dit Soral, comme quoi les médias dirigés par ceux qui hier ont planifié l’immigration (ce qui est vrai) pousseraient aujourd’hui au conflit de civilisation, les médias comme les politiques sont toujours unanimement pro-européens, pro-immigration, anti-racistes, anti-nation, anti-français, en un mot bien-pensants, et laminent quiconque professe d’autres convictions. La part faite à regret aux voix discordantes, qui sont de plus en plus nombreuses et qu’il sera de plus en plus difficile d’étouffer, ne sert qu’à entretenir l’illusion de leur impartialité, donc leur crédibilité. A contrario, il est patent que, dans le but de ne pas exaspérer les Français contre les Arabo-africains, les médias dissimulent la plupart des faits divers en impliquant (il leur serait d’ailleurs impossible de tous les rapporter) et n’en font état que lorsqu’ils ne peuvent faire autrement, ce qui arrive de plus en plus fréquemment vu la gravité croissante des faits. Par ailleurs, il est bien connu que, pour la même raison, ils ont aussi pris l’habitude de ne plus divulguer les noms des délinquants. Il faut avouer que cela contredit le discours d’Alain Soral sur des médias sionistes anti-musulmans. Et si les sionistes avaient le pouvoir et cherchaient à alarmer les Français, même ceux bouchés à l’émeri, ne leur suffirait-il pas d’autoriser les études ethniques — soi-disant interdites par la constitution — et d’en divulguer les résultats ?

Enfin, pourquoi les Evra, en se comportant comme ils le font, seraient-ils seulement des imbéciles ? Soral ne peut-il concevoir que leur comportement et leur propos sont le reflet exact de leur mentalité, qu’ils annoncent clairement la couleur et que c’est lui qui se dupe lui-même à leur sujet ? Son inversion des choses va d’ailleurs si loin qu’on l’entend presque dire que Finkielkraut fait parler Evra.

La troisième erreur d’Alain Soral, découlant de son anti-sionisme exacerbé, est sa position pro-Arabes et pro-islam non moins modérée. N’ayant pas assez de mots contre les sionistes, Israël, le judaïsme et les Juifs, ici et là-bas, il est plein de compassion pour les Palestiniens là-bas, d’indulgence pour les Arabes ici, et d’estime pour l’islam partout. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Sauf que des « amis » là-bas peuvent être des ennemis ici.

On peut comprendre que la conquête ou la ré-appropriation de la Palestine par les Juifs, même « justifiée » par le sort de ces derniers durant la seconde guerre mondiale, soit jugée scandaleuse. Quel Peuple accepterait que des étrangers, persécutés ailleurs, s’emparent de tout ou partie de son territoire ? On peut comprendre que les Palestiniens chassés de chez eux manu militari et placés dans une situation dramatique suscitent la sympathie. On doit même reconnaître que leur combat désespéré pour reprendre Israël est légitime. On comprend également que les Arabes, ici, se sentent solidaires des Palestiniens, leurs frères de race et de foi, et haïssent les Israéliens et les Juifs en général. Pour autant, il est aberrant de reporter sur les Arabes d’ici la sympathie que l’on peut avoir pour les Palestiniens. Les uns et les autres sont dans une situation radicalement opposée. Les Palestiniens ont fini par être chassés de chez eux par des immigrés devenus plus nombreux et plus forts. Les Arabes, en France, sont des immigrés dont le nombre ne cesse de croître et a déjà atteint un niveau dangereux. La même chose vaut pour les Africains et, si l’on n’y prend garde, vaudra bientôt pour les Asiatiques, en particulier les Chinois. Ainsi, ce sont les Arabo-africains qui, en France, sont des « sionistes », c’est-à-dire des colons, et ce sont les Français qui risquent de se retrouver dans la situation des Palestiniens. Des antisionistes français conséquents ne peuvent être contre la colonisation de la Palestine par les Juifs et pour la colonisation (sous une forme plus insidieuse) de la France par les Arabo-africains. Si l’on est contre le principe de la colonisation, on condamne toutes les colonisations, même, et surtout, celle de son pays, et on ne ménage pas ses colonisateurs sous prétexte qu’ils sont eux-mêmes solidaires de colonisés ou sont originaires d’ex-colonies.

C’est pourtant dans ce travers qu’Alain Soral est progressivement tombé. Malgré quelques critiques à l’endroit des Arabo-africains, il a tendance à adopter de plus en plus leurs points de vue, à cautionner ou à excuser leur attitude, à accepter leur présence, à exagérer leur amour pour la France, à leur faire toujours plus de concessions, à prendre leur parti contre ses propres compatriotes. C’est le piège de la « réconciliation » à tout prix : si la « collaboration » avec l’ennemi n’est pas dans les intentions, elle en est la conséquence fatale. Il n’y a bien que les gauchistes pour ne pas voir que, sur ce point, Alain Soral qu’ils traitent de fasciste — mais qui ne l’est pas aux yeux de ces aveugles ? — marche sans s’en rendre compte dans le même sens qu’eux par une route différente. Car, contrairement à eux, Alain Soral est honnête et patriote et se laisse émouvoir et abuser par les apparences du patriotisme et de la francité. Ainsi il accepte pour gage de leur bonne foi, de leur intégration, de leur amour pour la France, les drapeaux français que les Arabes affichent pour soutenir les Palestiniens, pour défendre le voile, pour promouvoir la viande halal… bientôt pour exiger la charia ? Bien sûr qu’ils sont français d’après les lois qui bradent la nationalité française ! Bien sûr qu’ils se disent chez eux en France, qu’ils se déclarent français devant les caméras pour en imposer aux naïfs ! Mais comment changer les choses si on les accepte telles qu’elles sont, si l’on ne tient pas les abus pour nuls et non avenus, si l’on prend pour argent comptant les protestations sincères ou hypocrites d’individus qui, de toutes façons, n’ont pas voix au chapitre ? Les Pieds-Noirs aussi se disaient chez eux en Algérie ! Tous les colons et leurs descendants se croient autant chez eux que les autochtones ! Tous les usurpateurs ont des arguments à faire valoir !

Un des dangers majeurs de cette attitude bienveillante vis-à-vis des Arabes est de faire preuve d’angélisme vis-à-vis de l’islam. L’islam est une « religion » intrinsèquement moyenâgeuse, machiste, violente, barbare, guerrière, hégémonique, fanatique, globalisante, lobotomisante, sectaire, totalitaire et mortifère. Il tient moins de la religion que de l’idéologie. C’est littéralement un fascisme : du vert de gris. Il n’y a pas d’islam modéré, comme veulent s’en convaincre les Occidentaux ; il n’y a, au mieux, que des Musulmans dilettantes. Un bon Musulman est par nature fanatique. Toute sa vie est régie par des règles astreignantes, abrutissantes, exclusives. Un pays musulman est nécessairement une dictature, que le gouvernement émane du peuple ou qu’il s’impose à lui. La démocratie et la liberté sont trop dangereuses pour cette religion sclérosée pour y être tolérées.

Quand les Musulmans émigrent et que le carcan se desserre, certains en profitent pour respirer et deviennent de mauvais Musulmans (les fameux modérés), d’autres résistent aux tentations jusqu’au moment où, le nombre de leurs pareils aidant, ils rappelleront les brebis égarées à leur devoir de croyant, leur feront honte de leur laisser-aller synonyme de trahison (donc de mort), feront montre d’intransigeance quant aux règles à suivre, demanderont la larme à l’œil que leurs hôtes respectent certaines de leurs traditions, fussent-elles contraires aux lois, se montreront de plus en plus susceptibles, exigeants et irascibles, chercheront à interdire les traditions locales contraires aux leurs (donc sacrilèges), les étoufferont petit à petit et, s’ils ne rencontrent décidément aucune résistance et s’avèrent être les plus nombreux, ils imposeront finalement leurs lois à tous. Partout ils se distinguent par leurs mœurs de la communauté nationale et la rongent de l’intérieur. Par ailleurs, ils cherchent à convertir à leur foi, mais il est interdit de la quitter sous peine de mort, de même qu’il est interdit de se marier avec un non-musulman, ce qui oblige les prétendants à se convertir par amour. Partout où il se développe, il crée des tensions et devient un fléau. L’islam est hégémonique, conquérant : il ne peut pas reculer face à des démocrates mous du bulbe, des antiracistes hypocrites et des antifascistes attardés.

L’islam rencontre cependant six difficultés pour séduire massivement les Occidentaux. La première difficulté est historique : Musulmans et Chrétiens ont été des ennemis jurés pendant des siècles. Pour des Occidentaux, de conviction ou de tradition chrétienne, se convertir à l’islam serait un reniement de soi, une trahison envers les ancêtres. La seconde difficulté est commune à toutes les religions : les hommes ne changent guère de religion ; ils meurent le plus souvent dans celle dans laquelle ils ont été élevés. La troisième difficulté est que les Occidentaux se partagent entre athées, croyants (Chrétiens, Protestants et Juifs) ou agnostiques : les premiers n’ont que faire des religions en général ; les seconds en ont déjà une ; les troisièmes sont en quête de spiritualité et se tournent de préférence vers les philosophies indiennes. La quatrième difficulté tient au fait que l’islam est essentiellement porté par des immigrés, des étrangers, par des intrus qui ne sont donc pas dans une position favorable pour séduire leurs hôtes, lesquels trouveraient même inconvenant voire insupportable que ces nouveaux venus essayent de leur donner des leçons. La cinquième difficulté est que, en tant qu’idéologie, l’islam n’est guère reluisant ; il n’a guère de réussites à son actif. L’état des pays musulmans et l’arriération de leurs mœurs ne peuvent non seulement séduire les Occidentaux, moins encore les femmes occidentales, mais seraient plutôt de nature à les faire fuir. Enfin, la sixième est que, en tant que religion, l’islam soi-disant universel s’adresse essentiellement aux Arabes puisqu’il se prêche exclusivement dans leur langue et s’accompagne d’un folklore oriental. Ainsi, au lieu d’aller vers les autres, ce sont les autres eux qui doivent faire des efforts pour aller vers lui, qui doivent s’initier à une culture étrangère et renoncer en partie à la leur. Au lieu d’être ouvert, il semble refermé sur lui-même, figé dans ses origines. Au lieu d’être attirant, il suscite la défiance.

Alain Soral a bien vu que l’islam, malgré ses progrès, serait toujours mal perçu en France — tant qu’il reste des Français — s’il ne se francisait, s’il ne s’adaptait à son nouveau cadre au lieu de jaillir comme un furoncle. Aspirant à une réelle intégration des immigrés, des Arabes en particulier, il leur conseille donc de dépouiller leur religion de ses dehors orientaux (J’ignore s’il va jusqu’à conseiller de prêcher en français.). C’est le conseil d’un véritable ami de l’Humanité. Mais pourquoi les intéressés n’y ont-ils pas songé eux-mêmes alors qu’il tombe sous le sens et que cette adaptation faciliterait leur prosélytisme, ce qui, au passage, rendrait l’islam plus dangereux ? Soral croit que l’islam peut faire en Europe ce qu’il a fait en Asie où les mosquées ressemblent à des pagodes. Mais l’islam fut introduit en Asie par le prosélytisme de marchands ambulants, de sorte qu’il y est pratiqué par des Asiatiques alors que, en Europe en général, en France en particulier, il est pratiqué avant tout par des Arabes, par des Maghrébins, par des Orientaux. La culture orientale, intrinsèque à l’islam, n’est donc pas une culture étrangère aux Musulmans en France, une culture avec laquelle ils peuvent rompre facilement ; c’est à la fois la culture de leur religion et celle de leurs ancêtres. Pour rompre avec cette culture, ils doivent donc renoncer à ce qu’ils sont. Ceci est peut-être possible en théorie, c’est même le devoir de tout immigré, et plus encore celui de ses descendants, de rompre en tout ou partie avec sa culture d’origine ; l’expérience montre cependant que cela est difficile en pratique. Force est donc d’admettre que, sans volonté et fermeté de la part de l’Etat français, la francisation de l’islam par les Musulmans est un vœux pieux. Or cette volonté n’existe pas. Pire ! quiconque l’exprimerait serait cloué au pilori (Cf. les commentaires sur le référendum suisse sur les minarets). Heureusement, les faux amis de l’Humanité qui encouragent à cultiver les différences, puis les nient quand elles deviennent conflictuelles, ont trouvé une autre solution : décréter que la France est diverse, multiculturelle, que ce qui est étranger est français, que l’islam qui n’a rien de français est « de France ».

Un autre exemple de l’honnêteté et pourtant de l’incohérence d’Alain Soral en la matière est cette déclaration :

« L’islamisation n’est qu’une stratégie et une conséquence du projet de domination anglo-saxonne et du projet de destruction du modèle français. Si on veut régler le problème de l’islamisation de la France, il faut régler le problème de la domination Américano-sioniste sur la France. [...] Je n’ai pas l’immoralité de m’attaquer à l’islam. » (De la politique, 2e partie, 08’)

Ainsi, sous prétexte que l’islamisation de la France, qu’il a le mérite de reconnaître, serait un problème généré à dessein par les Américano-sionistes, il ne faudrait pas, en France, dénoncer l’islam et faire barrage aux Musulmans (soi-disant) manipulés, mais s’attaquer aux premiers seulement. Pour illustrer son propos et ridiculiser ses détracteurs, il présente l’image d’un torero agitant un « chiffon rouge » dans lequel le taureau, qui n’a rien à craindre de lui, fonce bêtement. Est-ce à dire que l’islamisation de la France, même instrumentalisée, n’est pas un danger réel et immédiat contre lequel les Français doivent réagir ? Une telle réaction ne ferait-elle d’ailleurs pas échec à ladite stratégie ? Et même en supposant qu’ils ne gagnent qu’un répit, celui-ci n’est-il pas préférable à une mort certaine ? La survie n’est-elle pas la condition pour atteindre tous les ennemis, qu’ils soient la tête ou le bras ? Conseiller aujourd’hui de ne viser que la tête, sans avoir d’ailleurs les moyens de l’atteindre, revient à prôner l’inaction  et l’immolation. En somme, c’est sa comparaison qui est ridicule, mais pas innocente. La situation des Français est plutôt comparable à celle d’un gladiateur cerné par des fauves sous les yeux de César. Parce qu’il a conscience d’être la victime de l’Empereur, doit-il se déclarer l’ami des animaux et se laisser dévorer ?

Enfin, la quatrième erreur d’Alain Soral, qui est à la fois une conséquence de la précédente et une incohérence vis-à-vis de ce que nous venons de voir, est de rejeter la tradition française d’assimilation comme « un truc qui ne marche plus ».

Avant toute chose, qu’est-ce que l’« assimilation » ? A entendre certains, cette tradition est tyrannique, insupportable, contraire aux droits de l’homme (et le citoyen ?) et au respect de la diversité, en un mot fasciste. Il va de soi que l’assimilation tend à une uniformisation. Il s’agit de gommer les différences qui signaleraient des individus comme étrangers à la communauté nationale ou, si l’on préfère, ce qui est d’ailleurs plus juste, de faire en sorte que tous les individus qui revendiquent leur appartenance à la communauté nationale telle qu’elle était avant leur venue ou prétendent lui appartenir partagent effectivement des points communs, notamment les signes d’identification. Au final, l’assimilation, en France, porte sur cinq points : 1) la langue, le français, qu’un Français doit parler couramment et avec tout interlocuteur, 2) les prénoms, que l’on porte ou que l’on donne à ses enfants et qui doivent être de tradition française, 3) la tenue vestimentaire, qui, sans être prescrite, ne doit pas être typiquement étrangère, 4) la discrétion au niveau religieux (laïcité oblige), surtout si la religion que l’on pratique est autre que catholique, 5) le renoncement aux traditions étrangères proscrites par les lois françaises. Il est inutile d’ajouter d’autres points. Si ceux-ci sont appliqués, le reste suit.

L’assimilation est donc bien contraignante dans quelques domaines mais on ne peut dire qu’elle ôte toute liberté, qu’elle fait des individus des clones, loin s’en faut. A l’inverse, on peut se demander en quoi des individus qui ne parleraient pas la même langue, auraient des prénoms puisés à toutes les cultures étrangères, s’habilleraient comme des étrangers, chacun à leur manière, étaleraient leur religion au risque de provoquer des conflits, et respecteraient des traditions en violation des lois françaises, en quoi ces individus constitueraient une même communauté, en quoi ils seraient français ? Ils seraient, de fait, étrangers les uns aux autres, du moins formeraient-ils des communautés selon des critères particuliers. La communauté nationale ferait place à l’individualisme et au communautarisme ethnico-religieux. Disons même que le communautarisme porté par des individus d’origine étrangère, par des immigrés et leurs descendants, ôte à la présence de ces derniers sur le sol national toute légitimité, puisqu’il est manifeste qu’ils ne sont pas là pour s’associer à la nation, pour la renforcer, pour la perpétuer, pour défendre ses intérêts, mais pour la troubler, pour la diviser, pour la dénaturer, pour la détruire ou la conquérir. Etrangers ils étaient avant d’immigrer, étrangers ils restent, ennemis ils deviennent.

Pour en venir aux propos d’Alain Soral, remarquons tout d’abord que dire que l’assimilation ne marche plus sous-entend qu’elle a marché dans le passé. Jusqu’au milieu du XXe siècle, la France a su, en effet, assimiler ses propres populations locales puis tous les immigrés qui sont arrivés chez elle. Ceux qui, parmi ces derniers, ne parvenaient pas à s’assimiler, cette méthode étant trop rude pour eux, retournèrent dans leur pays ou du moins quittèrent la France. Ces immigrés étaient principalement des Européens : Italiens, Portugais, Espagnols, Polonais, etc., autrement dit des Blancs de culture chrétienne, comme les Français. Ils étaient donc dans les conditions les plus favorables pour s’assimiler, pour se fondre dans la masse moyennant quelques adaptations.

Par contre, dire que l’assimilation ne marche plus sous-entend que cette méthode est toujours appliquée mais ne fonctionne pas. Or il est notoire que la France a renoncé à cette méthode depuis 1981 au profit de la politique dite « d’intégration » qui consiste, au nom de la liberté et du respect de la diversité, à laisser chacun faire ce qu’il veut, même contre ses intérêts. (Un Etat laïque comptant sur l’opération du St Esprit pour réaliser ce qu’il a renoncé à faire lui-même, un comble !) Il est donc malhonnête de dire qu’une méthode qui n’est pas appliquée ne donne pas de résultats, et plus malhonnête encore d’attribuer à une politique abandonnée les échecs de la politique en vigueur.

Il est également notoire que la France n’a pas jugé nécessaire d’astreindre aux règles de l’assimilation les travailleurs arabes venus dans les années 1960, puisqu’ils étaient destinés à retourner chez eux. Mais, quand la loi sur le regroupement familial a été votée, les immigrés arabes n’ont toujours pas été soumis à la règle commune. Au lieu de s’assimiler de leur propre chef dans leur propre intérêt, l’Etat a laissé faire (incurie, respect de leur différence, de leur susceptibilité, ou volonté de les laisser se marginaliser ?), ne les a pas rappelés à la loi et a même brisé la machine à assimiler (abrogation de la loi sur les prénoms, dégradation de l’école publique, suppression du service national, anathématisation du patriotisme, accommodements raisonnables). Ainsi, c’est au moment où la France accueillait et accueille encore la population immigrée la moins intégrable naturellement de son histoire, au moment où une politique vigoureuse d’assimilation était plus que jamais nécessaire, que l’Etat y a renoncé et refuse toujours d’y revenir. L’expérience a prouvé ce que le bon sens suffisait à prévoir : ce fut une catastrophe. Trente à quarante ans de laisser-faire, d’immigration arabo-africano-musulmane massive, de propagande droits-de-l’hommiste, antiraciste, multiculturaliste et anti-nationale ont placé la France dans une situation humaine tellement dramatique que le risque de réaction violente de la part des arabo-africains au cas où le gouvernement voudrait les mettre au pas, et la montée de l’exaspération des Français vis-à-vis des immigrés et du gouvernement, taxée des racisme, sont le prétexte pour continuer à ne rien faire.

Alain Soral est le premier à dénoncer les mensonges de l’immigrationnisme,  de l’antiracisme, de la métissocratie, du multiculturalisme, du capitalo-libéralisme, du mondialisme, les connivences objectives entre grands capitalistes et bobo-gauchistes. Il sait que la nation est la seule alternative à l’« Empire », que l’assimilation des immigrés est non seulement nécessaire, que « soit ça va péter en guerre civile et on terminera comme la Yougoslavie soit à un moment donné il y aura assimilation des Français d’origine maghrébine » (avril 2010). Quand il conseille à l’islam de se franciser, autrement dit de passer d’un islam en France à un véritable islam de France, à une religion et des croyants comme d’autres dans le paysage français, que fait-il sinon conseiller aux Arabo-musulmans de « désorientaliser » leur religion touche-à-tout et de s’assimiler individuellement ? Alors pourquoi déclare-t-il, par ailleurs, que l’assimilation est un truc qui ne marche plus ? Je me trompe peut-être, mais je ne vois qu’une explication : cette déclaration est faite à l’intention des Arabo-africano-musulmans qui sont les principaux concernés par le défaut d’assimilation. Comme il veut se réconcilier avec eux et qu’eux ne veulent pas s’assimiler (ou ne peuvent pas d’après leur religion), il va dans leur sens, il intègre leur refus, il accepte leur raisonnement et il le justifie par une énormité. Comme, en outre, ils sont la cible des sionistes qu’il dénonce lui-même, il prend le contre-pied de ces derniers et s’égare. Par suite, ces deux raisons s’alimentent mutuellement.

Quelle est donc, en définitive, la position de Soral sur le sujet ? C’est à lui qu’il appartient de la clarifier. Pour ma part, je soutiens qu’il n’y a pas d’autre méthode d’intégration des immigrés, d’intégration réelle, que l’assimilation et la soumission aux lois communes. L’intégration sans assimilation, mais avec adaptation des lois ou dérogations (accommodements raisonnables), est un mot creux et un piège : c’est l’auto-marginalisation et la stigmatisation juridique des immigrés et, en cas d’immigration massive, la désintégration de la nation, du moins un danger mortel pour son identité et son existence. Elle ne profite à personne et est funeste pour tous. Elle ne satisfait que les imbéciles aux bonnes intentions et les traîtres aux projets liberticides.

Jamais les Français dignes de ce nom n’accepteront que soient appelés français comme eux des immigrés ayant l’air d’étrangers, n’ayant pas adopté, pour tout ce qui est visible, audible, en un mot ostentatoire, les us et coutumes français. Jamais ils ne verront en eux des Français, même s’il est politiquement correct aujourd’hui de dire le contraire en dépit du bon sens. Jamais ils ne pourront voir dans un « Français » non-francisé autre chose qu’un « Français de papier ». L’identité française existe ; elle est reconnaissable. Elle est portée par les Français, quelles que soient leurs origines. Ceux qui ne la portent pas, sous quelque prétexte que ce soit, ne sont pas Français. On peut être Français sans être né en France, on est Français par l’esprit, par ses actes et ses allégeances, mais on n’est pas Français à moitié.

Ainsi, quand Albert Ali, le poulain d’Alain Soral, déclare que sa femme est voilée, il ruine lui-même les efforts d’assimilation qu’il a fait en changeant de prénom, sa crédibilité s’effondre. Croire que des femmes voilées et les hommes qui acceptent voire imposent cette pratique (commune à tous les pays musulmans, donc n’ayant rien de franco-français et étant même contraire aux mœurs et aux valeurs de la France d’aujourd’hui) seront un jour considérés par les Français comme des Français à part entière est une vue de l’esprit ! Tous les débats autour du voile islamique et de ses dérivés montrent assez qu’il suscite en France le rejet viscéral d’une très large majorité de Français « de souche », et que le porter ou le défendre est une véritable provocation. Or le rejet qui s’attache au voile s’étend à tous ceux qui le prônent, qui, manifestement, sont étrangers à la sensibilité française et n’ont donc pas leur place en France.

Bref, il n’y a pas d’autre base pour une réconciliation nationale — si tant est qu’elle soit encore possible — que l’assimilation totale (c’est-à-dire le respect des cinq points mentionnés plus haut) et immédiate des immigrés et plus encore de leurs descendants. Les Français qui sont chez eux n’ont pas à changer de position sous prétexte que les immigrés qui sont des intrus campent sur les leurs et espèrent voire exigent (au nom de quoi ?) une assimilation à l’envers. Si ces derniers ne voulaient renoncer à rien en quittant leur pays, ils n’avaient qu’à y rester ; s’ils ne voulaient pas s’adapter à la France, ils n’avaient qu’à pas y venir ; s’ils ne s’y sentent pas bien, personne ne les retient de partir. Mais il n’y a aucune raison valable pour que les Français qui ne leur ont pas demandé de venir et qui subissent leur présence renoncent, eux, à tout ou partie de leur culture pour leur éviter de faire cet effort qui, de leur part, est la moindre des choses. D’autant plus qu’il n’y a pas de milieu. L’assimilation s’opère fatalement dans un sens ou dans l’autre. Si les immigrés ne s’assimilent pas, ce sont les Français qui, de concessions en concessions, s’assimileront à eux. De sorte que la réconciliation prônée par Alain Soral n’induit finalement que des concessions inacceptables de la part des Français et n’aura donc jamais lieu. Et quelles concessions peut-il d’ailleurs encore exiger pour prix de cette réconciliation que toutes celles que les gouvernements successifs ont déjà faites et qui, loin d’assouvir les Musulmans, n’ont fait que décupler leurs prétentions ? Comme dit Che Guevara : « Les compromis sont l’antichambre de la trahison. » Le Peuple français n’a déjà été que trop trahi.

En résumé, malgré une multitude d’analyses pertinentes, la proposition d’Alain Soral d’une réconciliation entre Français et Arabo-musulmans, aussi courageuse, humaniste et subtile soit-elle, est malheureusement irréaliste car fondée sur une omission de taille qui fausse tous les calculs, sur deux excès qui troublent son jugement, et sur un postulat sur lequel il est lui-même partagé. On ne peut pas raisonner aujourd’hui sur l’immigration comme si rien n’avait changé depuis les années 1980/1990, comme si la France avait encore les moyens de faire ce qu’elle n’a déjà pas voulu faire dans ces années-là, comme si les Français et les immigrés étaient dans les mêmes conditions et le même état d’esprit qu’alors. L’explosion du nombre d’Arabo-Africains (naturalisés ou non), due à une immigration massive et continue (encouragée par les capitalistes et les gauchistes) autant qu’à leur reproduction effrénée, a transformé la question non-traitée de l’immigration en problème suprême et l’immigré, même paisible, en ennemi direct. Les médias ont beau continuer à parler de minorité (cela fait 20 ans qu’ils sont 5 millions, selon eux ; étrange, non ?), les Français voient bien qu’ils sont submergés, que la France est envahie et s’appauvrie dans tous les domaines. De leur côté, les Arabo-africano-musulmans acquièrent du poids avec leur nombre et, loin d’accepter aujourd’hui ce qu’ils refusaient déjà hier, ils s’imposent en jouant sur les faiblesses occidentales jusqu’au jour où ils pourront enfin être ouvertement les maîtres. Ils ne viennent pas individuellement en conquérants, mais ils en deviennent collectivement par la force des choses. On est entré dans une logique autochtones / colons, occupés / occupants, au milieu desquels foisonnent les collabos qui s’ignorent et ne rougissent pas de traiter les résistants de fascistes.

C’est d’ailleurs conscient de cette inversion progressive du rapport de force que Soral propose, avant qu’il ne soit définitivement trop tard, une réconciliation entre Français et Arabes qui tous auraient pour ennemi commun les sionistes. Dans son esprit, cette réconciliation peut seule sauver la France et doit se faire à l’avantage des Français. Mais pourquoi les Arabes négocieraient-ils à leurs dépens s’ils sont en position de force ? D’où ses atermoiements au sujet de l’assimilation qu’il conçoit nécessaire mais qu’il sait impossible. Du reste, en quoi la France sera-t-elle sauvée si les Français leur cèdent ou s’ils se trompent d’ennemi ? C’est là le paradoxe et la limite de Soral : il veut sauver la France mais est pro-Arabes parce qu’il est antisioniste, alors que les sionistes sont le cadet des soucis des Français, même s’ils (disons les capitalistes) ne sont pas étrangers à leur tragique situation. La France meurt avant tout de la présence exorbitante d’immigrés et du gauchisme le plus outrancier.

En conclusion, il n’y avait que deux mesures générales à appliquer dès le départ pour que l’immigration ne devienne pas un problème et ne tourne en conflit : limiter l’immigration (surtout venant des pays pourvoyeurs de populations visibles et musulmanes) et assimiler les immigrés, de gré ou de force. Nos gouvernements n’ont rien prévu, ils ont gouverné à court terme, en dépit du bon sens, pour le profit de quelques-uns, avec l’appui des idiots utiles. Et ils continuent. Aujourd’hui, il est trop tard pour corriger le tir politiquement, sans heurt. La facture approche, il fallait s’y attendre, et tout le monde va trinquer. Il n’y a plus rien d’autre à faire que choisir son camp, fourbir ses armes et se préparer au choc.

« Jusqu’où va-t-on aller ? Jusqu’où va-t-on descendre ? c’est la question qui est posée, ça s’aggrave tous les jours, ça continue, et à quel moment ça va péter, parce que c’est la seule question que je pose, et si ça ne pète pas, c’est encore plus grave, c’est encore plus inquiétant, parce que plus ça pètera tard, plus ça pètera fort. » Alain Soral, entretient, janvier 2010, 15’30’’.

Malheur à ceux qui ont conduit la France au bord de l’abîme !

Malheur à ceux qui ont placé les Français dans l’obligation de choisir entre la survie de leur patrie et l’humanité !

De Munich à Montoire !

Philippe Landeux

2 septembre 2010

Ecrit pour et publié par Riposte Laïque

P.-S. : Quelques remarques en vrac.

Malgré ces critiques, et en en tenant compte, j’encourage fortement à lire et à écouter Alain Soral dont de nombreuses vidéos sont disponibles sur Internet.

Egalité & Réconciliation a adopté pour slogan : « gauche du travail, droite des valeurs ». Or lesdites valeurs qui aujourd’hui peuvent être présentées comme de droite sont historiquement de gauche, issues de la Révolution française en général et du robespierrisme en particulier. La gauche politicienne actuelle n’a de gauche que le nom qu’elle s’attribue elle-même. Quel rapport entre un Robespierre, dit l’Incorruptible, premier leader de la gauche française, âme du Comité de salut public, un Clemenceau, dit le Tigre ou Père La Victoire, admirateur du premier, et un Mitterrand, un Jospin, une Aubry, un Strauss-Khan ? La pseudo gauche actuelle est aussi pourrie qu’elle est traître à la patrie. Il n’y a plus de véritable gauche en France. Pour ma part, c’est donc en référence à Robespierre que je me revendique de gauche malgré tout.

Enfin, j’invite Alain Soral à réfléchir à la question de Largent sous l’angle de l’Egalité (donc des principes de l’ordre social), et à méditer ses propres paroles : « Toute la question est là, c’est sortir ou pas de la dictature de la dette ; sortir ou pas de la dictature de la banque » (Sur la réforme des retraites), « l’argent, c’est toujours le capital » (De la politique), « Accepter les armes de l’ennemi, c’est déjà être vaincu » (Fréjus, 2008). De tous les sujets, celui-là est le plus important, et il semble ne pas s’en préoccuper. En deux abécédaires, il ne consacre pas une ligne à « argent » ou à « monnaie », ce qui serait déjà insuffisant. Quand on pense le monde, on ne peut pas faire l’impasse sur ce qui en est par nature le cœur… et le poison.


NOTES

(1) La racaille, essentiellement composée de jeunes arabo-africains, est une telle nuisance qu’il n’y aura bientôt plus que deux solutions, en théorie, pour en venir à bout : 1) instaurer une véritable d’apartheid, 2) chasser tous les Arabo-africains. La première solution est fondamentalement contraire à l’esprit français et républicain, quoique le communautarisme dans lequel la « société » française glisse peu à peu le préfigure. Dès lors, s’il est hors de question de cloisonner légalement la « société » française, que reste-t-il comme autre solution, pour l’apaiser, que de la purger des éléments qui la déstabilisent, ainsi que leur terreau ? Quand le mal est à son comble, il est quasi impossible de faire dans le détail.

(2) Pour la même raison, il est inconcevable que des Français soutiennent Israël, une nation colonisatrice, alors qu’ils doivent s’opposer à leur propre colonisation. Ils ne peuvent soutenir des colons ailleurs et se défendre en tant que colonisés d’après des principes dont ils cautionnent la violation. En fait, les pro-Israël, en France, font le même genre d’erreur que Soral, pro-palestiniens. Tous partent d’un conflit et d’une position légitime et les transposent dans un contexte où les Arabes sont une constante mais où les rôles sont inversés, où les agressés deviennent les agresseurs, les colonisateurs les colonisés, où la légitimité n’est plus dans le camp qu’ils soutiennent. Les pro-Israël sont pour les Israéliens parce qu’ils ont, ici, d’un point de vue ethnico-religieux, le même ennemi qu’eux là-bas, alors que, du point de vue des principes, ils sont dans la situation des Palestiniens. L’origine du penchant de Soral pour les Arabes, en France, est moins évidente : a-t-il d’abord été sensible au sort de leurs frères palestiniens, en état de légitime défense contre Israël ? est-ce la suite d’une aversion pour un état symbole de tous les vices à ses yeux : illégitime, religieux, orgueilleux, violent,  expansionniste, capitaliste, etc. ? ou est-ce l’omniprésence et le pouvoir des Juifs, ici, qui lui ont rendu Israël insupportable, d’où sa solidarité de principe envers les Palestiniens et, du coup, son rapprochement avec les Arabes qui, pourtant, tiennent en France le rôle des sionistes qu’il abhorre ? Quant aux Arabes qui soutiennent les pauvres Palestiniens envahis par les méchants Israéliens, il est clair que leur soutien est avant tout une question de solidarité ethnico-religieuse, vu que leur propre situation d’envahisseurs vis-à-vis des Français ne les trouble pas. On voit donc que nul ne peut adopter une position satisfaisante à tous points de vue face au conflit israélo-palestinien. La seule raisonnable serait intenable. Toute position s’avère contraire soit aux principes soit aux intérêts légitimes soit aux liens du sang ; toute renferme un paradoxe, une hypocrisie ou une trahison. Du reste, est-il besoin de se positionner dans cette affaire qui ne nous regarde pas, alors que nous avons tant de problèmes ? Cela envenime la situation ici, et ne change rien là-bas. Autant s’abstenir.

(3) Pourtant, dans le même entretient, parlant de la bourgeoisie, Alain Soral déclare :

« Il faut bien, pour ne pas être dans une espèce de violence ou d’hystérie de la théorie du complot, voir que beaucoup de gens qui participent à une domination de type collective n’en ont pas conscience et le font comme des petits soldats inconscients. Mais, par contre, il y a des gens qui en ont conscience et c’est comme dans l’armée, c’est-à-dire que le deuxième pompe fait ce qu’on lui dit de faire, il ne sait pas quel est le projet belliqueux de l’armée, le caporal en sait un peu plus, le général en sait beaucoup plus mais par contre il est aussi sous les donneurs d’ordre des politiques et les politiques eux-mêmes exécutent la volonté des financiers, donc il y a réellement une distribution des responsabilités, de sas, ce qui fait qu’à un moment donné, il est difficile de reprocher au deuxième pompe la même méchanceté et la violence du détendeur du capital qui a donné l’ordre au général qui a donné l’ordre au capitaine. Mais pourtant, ce n’est pas au nom de cela que tu dois te laisser tuer par le simple soldat ou ne pas tirer le premier s’il est face à toi avec un fusil. » (De la politique 2, 18’19’’)

Bien sûr, c’est un dilemme, cela soulève des questions morales sans solution et les vrais responsables sont rarement inquiétés. Néanmoins Soral prend l’exemple d’un soldat français face à un soldat allemand qui se dit « c’est lui ou moi », sous-entendant que le Français est en droit de se défendre, de tuer l’Allemand, même s’il a conscience qu’il n’est que l’instrument d’Hitler. Pourquoi cela ne vaudrait-il plus avec les Musulmans ou, de manière générale, avec les immigrés qui, en raison du caractère massif et anarchique de l’immigration, sont aussi, à leur manière, des envahisseurs ? Qu’ils en soient conscients ou non, qu’ils soient ou non les instruments de puissances occultes, cela ne change rien pour les Français. Pourquoi résister serait-il immoral et interdit sitôt que l’islam est impliqué ? Deux poids, deux mesures ?

(4) L'importance des prénoms

(5) Je n’ai jamais rien lu ou entendu à ce sujet, si ce n’est des phrases du genre : « Par mon désir de sauver à tout prix l’universalisme français que je ne réduis pas à l’assimilationnisme chevènementiste, c’est un peu plus complexe que cela, je défends l’identité française, pas une autre, et j’essaye de lutter contre le projet de destruction et de balkanisation de la France, qui est le projet de l’Empire (anglo-saxon). » (De la politique 2, 7’20’’) On comprend mal ce qu’il ne veut pas, car qu’est-ce que l’« assimilassionnisme chevènementiste » ?, et on ne sait rien de ce qu’il veut : pas d’assimilation ou une version sorelienne de l’assimilation ?, ce qui est de l’hébreux dans les deux cas. Un autre discours très intéressant n’en apprend pas davantage :

« Il faut oser dire : la question assimilation, pas assimilation fonctionnait dans une séquence historique qui aujourd’hui est dépassée… Il est évident que, si l’on veut sauver aujourd’hui une qualité de vie à la française, une société française et un état français, il va falloir s’opposer drastiquement à l’immigration et puis après faire un travail avec ceux qui sont là, de soit ils restent, en devenant des Français, et Français ça veut dire quelque chose, c’est une charte, soit même on peut imaginer à terme une aide au retour dans leur  pays d’origine qu’il faudrait aider à se développer, parce que je suis désolé, se croire généreux et de gauche parce qu’on propose à un Malien de 25 ans de vider nos poubelles pour les 25 prochaines années, je ne vois pas où est la générosité du projet (applaudissements), surtout pour faire du dumping social, empêche ces pays-là d’émerger, servir d’esclaves au MEDEF, etc., on voit très bien que c’est un projet pervers à tous les niveaux. La position d’Egalité & Réconciliation est qu’il n’y a aucun discours de violence contre les immigrés, comme je l’ai dit dans mon dernier texte, il faut aller gueuler sous les fenêtres de négriers, pas des Nègres ; deuxièmement, il y a beaucoup de gens d’origine extra-européenne qui peuvent être tout à fait assimilables parce qu’ils ont toutes les qualités et ils en affichent la volonté, mais la réponse de l’assimilation stricte n’est pas la seule réponse de demain. » (Soral au Théâtre de la Main d'Or, 8 juin 2008, partie 3, 00’38’’)

Ainsi Soral prône l’assimilation, et non l’assimilation stricte à la Chevènement. Il est pour que tous les immigrés qui restent en France soient strictement assimilés (« soit ils restent, en devenant des Français, et Français ça veut dire quelque chose »), mais ce n’est pas de l’assimilation stricte !

(6) Par définition, les Français dignes de ce nom aiment la France de tout leur être et se confondent avec elle. Ils ne la conçoivent pas sans grandeur. Son histoire, son héritage, sa gloire, ses malheurs, ses valeurs sont les leurs. Ils la représentent. Ils lui font honneur. Ils sont incapables de la délaisser, de la trahir. Ils sont prêts à la défendre au péril de leur vie. C’est en tant que Français, et rien d’autre, qu’ils veulent participer à l’aventure humaine. Par suite, ne sont pas Français, si ce n’est sur le papier, les citoyens du monde auto proclamés pour qui une nation est une monstruosité, les gauchistes pour qui une nationalité en vaut une autre, les européistes pour qui la France peut bien disparaître, les capitalistes pour qui l’argent n’a pas plus qu’eux de patrie, les criminels et autres canailles qui sont un fléau pour leur Peuple voire une honte pour l’humanité, les immigrés qui se sentent d’ailleurs (du moins ont-ils une patrie), les émigrés qui ne se retournent pas, les individualistes, les ultra-internationalistes, en un mot, tous ceux qui ne se sentent pas Français, qui n’éprouvent aucune fierté à l’être, qui pourraient être autre chose sans regret, qui le sont malgré eux ou par profit.

(7) « Nous avons un dialogue avec les Identitaires parce que nous, nous essayons de faire de la réconciliation nationale et de faire monter le niveau, et moi je dialogue avec les Identitaires exprès pour leur dire : montrer du doigt les Français immigrés, en disant on va vous rejeter à la mer alors qu’on n’en a pas les moyens en plus, c’est en faire des alliés de l’Empire par peur ou par haine, alors que de dire «identitaire de tous les pays, unissez-vous, nous sommes les mêmes victimes d’un même complot qui nous a jetés les uns contre les autres pour détruire nos deux civilisations en même temps, et nous n’avons pas vocation à être tous habillés en Nike au bas des immeubles, avec des casquettes de baseball pour nous insulter, parce c’est ce qu’il se passe concrètement en banlieue », là on sort par le haut [...] Je disais parfois que le retour de certains types de banlieues à des fiertés originelles, on s’appuie sur ses origines, comme d’ailleurs l’Auvergnat est français mais fier d’être auvergnat, le Savoyard est français mais fier etc., pouvait être une médiation vers l’assimilation. Alors, évidemment, pour [comprendre] ça, il faut s’intéresser à l’anthropologie, il faut s’intéresser aux mécanismes, et ce n’est pas forcément une cause aggravante ; je pense que ce qui serait dramatique, c’est que toute la France bascule dans l’ilotisme mondialiste métissé à la sauce Diam’s [...] » (Alain Soral au théâtre de la Main d'Or, 8 juin 2008, partie 3, 6’27’’)

Ce discours est intelligent, admirable. Mais plus on y réfléchit, moins sa solution tient la route. Soral a raison quand il dit que les immigrés retournent à la culture de leur pays d’origine pour combler un vide, qu’il vaut mieux cela que rien, que les héritiers conscients d’une culture ne deviennent pas des racailles, ou encore qu’il est de l’intérêt de tous les peuples de défendre leur identité. Mais comment réconcilier les Français avec les immigrés auxquels, précisément, ils reprochent d’être trop nombreux et pas assez francisés, si de plus on encourage ces derniers à cultiver une identité étrangère, à rompre nettement avec la France ? Ce discours ne rejoint-il pas d’ailleurs, une fois de plus, celui des gauchistes sur le multiculturalisme, le respect des identités, etc., qui débouche sur le communautarisme qui déjà se développe et nous conduit tout droit à la guerre civile ? La France a-t-elle vocation à fabriquer des étrangers, des ennemis sur son propre sol, dans l’espoir qu’ils finiront par être touchés par la grâce et troqueront une fierté et une culture retrouvées pour une patrie déshonorée et une culture étrangère ? (Soral parle de cette solution singulière comme d’une médiation vers l’assimilation, mais ne dit toujours rien de concret sur ce qu’il entend par « assimilation » qui reste l’aboutissement.) Du reste, comment la France pourrait-elle à la fois défendre son identité et encourager les immigrés à conserver la leur ? La volonté de Soral de ménager les Arabo-musulmans l’amène à ne faire aucune distinction entre les cultures autochtones locales qui participent de l’identité nationale et n’empêchent pas un Auvergnat d’être français, et les cultures étrangères qui, si les immigrés les entretiennent, font, de toute évidence, qu’ils demeurent étrangers. Défendre l’identité de son pays, dans son pays, n’est pas la même chose que s’accrocher à l’identité d’un pays alors que l’on vit dans un autre.

Ceci étant, il y a bien un vide à combler, un vide creusé par les gauchistes et les capitalistes main dans la main, mais ce n’est pas les immigrés qui doivent renouer avec leur culture d’origine ; c’est la France qui doit renouer avec la sienne, avec le patriotisme, avec la virilité pour qu’ils aient des raisons de l’admirer et de se rallier à elle. Le principe est le même : l’application plus logique. Pourtant, même cette solution qui serait assurément plus rapide et plus efficace est aussi à exclure, le vrai problème n’étant plus l’« inassimilation » mais le nombre et l’urgence d’une réaction. Soral n’est d’ailleurs pas loin d’en convenir quand il déclare :

« Pourquoi il y a un problème d’islam aujourd’hui en France, c’est un problème quantitatif et lié à l’immigration. Il se trouve que l’on a une immigration voulue par le pouvoir français exponentielle […] Le problème ce n’est pas les valeurs de l’islam, sur lesquelles on peut discuter et qui sont beaucoup de droite par rapport à la France, mais c’est simplement parce qu’il y a une grande quantité de Musulmans qui arrivent, pour lesquels on n’avait rien prévu. L’islam est lié à l’immigration et c’est un problème quantitatif. En faire un problème qualitatif et le couper de l’immigration voulue par nos autorités, c’est mentir sur le problème, et là on tombe sur l’extrême droite hollandaise. » (Ibid, partie 4, 12’40’’)

Sans être d’accord avec Soral sur l’islam, je suis le premier à critiquer la position de Riposte Laïque qui, officiellement, ne dénonce que l’islamisation bien réelle de la France.

M’étant mis à travailler à un autre texte, j’ai soudain compris la démarche d’Alain Soral et le fond de son erreur. Inviter les immigrés à renouer avec leur culture d’origine peut en effet être une bonne chose, mais à la  condition qu’ils ne prétendent pas être Français, qu’ils renoncent d’eux-mêmes à la nationalité française s’ils l’ont, qu’ils retournent de suite chez eux ou expriment l’intention d’y retourner et que, d’ici-là, ils dénoncent les gauchistes comme leurs faux amis et les capitalistes comme l’ennemi commun (Voir la vidéo Banlieue anti-système), qu’ils reconnaissent que leur présence massive déstabilise la France, qu’ils soutiennent ouvertement les patriotes français qui livrent un combat légitime, bref qu’ils ne se présentent plus comme des immigrés arrogants, mais comme d’humbles étrangers. Ce retour aux sources et au bon sens ne serait donc pas un prélude à leur assimilation, mais à leur départ, au retour dans leur véritable patrie laquelle a plus besoin d’eux que la France. (Cette démarche n’est d’ailleurs pas nouvelle. C’est celle que firent d’anciens esclaves noirs nord-américains qui retournèrent en Afrique fonder le Libéria, celle que des Juifs font en rejoignant Israël (alia), celle de Kemi Seba plus récemment, celle que fait généralement toute diaspora à la fin du conflit qui l’a chassée de sa patrie.) Là, cette solution est cohérente… sur le papier. En pratique, les difficultés serait trop grandes et l’échec assuré. Pour commencer, les immigrés de première génération, qui viennent d’arriver et n’ont pas besoin de se ré-enraciner, n’ont pas l’intention de repartir de leur plein gré, alors que, de par leur nombre, ils sont un des aspect du problème. Ensuite, le retour aux sources pour les immigrés des générations suivantes doit être le résultat de démarches individuelles, puisque ce n’est pas à la France de le favoriser à ses dépens (comme elle le fait cependant aujourd’hui via l’éducation nationale). De plus, seule une minorité peut faire cette démarche de manière intelligente. Si cette démarche est massive, inspirée par le communautarisme hégémonique, encouragée par le gauchisme repentant, flattée par les médias collaborationnistes, les immigrés ré-enracinés raisonneront moins en étrangers désireux de rentrer dans leur patrie qu’en colons désireux de soumettre la France, comme le firent les Européens dans le Nouveau Monde. Enfin, et l’on retombe toujours sur le même problème, il y a urgence. Or, même en admettant que ce serait la solution et qu’elle ne soit pas torpillée dès le départ par les médias, les gauchistes et les intéressés eux-mêmes, elle serait non seulement longue à mettre en œuvre et à porter des fruits. La guerre civile se déclencherait donc avant et il ne fait aucun doute que les immigrés ré-enracinés qui ne fuiraient pas au début des hostilités ne pourraient pas rester neutres et se joindraient, par la force des choses, à leurs frères de sang contre les Français.

(8) La Goutte d'Or qui fait déborder le vase

03:47 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : soral, immigration, guerre, civile, résistance |  Facebook | |  Imprimer |

Commentaires

Écoutez, Juif, chrétien, athée - tout le monde. La prémisse fondamentale du peuple juif et d'Israël, c'est qu'Israël REPRÉSENTE de l'humanité. C'est pourquoi les Juifs sont appelés «peuple élu», parce qu'ils sont ÉLUS. Dieu a choisi Israël comme représentation de tous les peuples du monde entier.

Écrit par : Katechon | lundi, 16 juillet 2012

ça c'est ce que tu crois, maintenant la question c'est: Tu a combien de gens avec toi?
Parceque moi je suis loin d'être d'accord avec ça, et je pense que c'est trés dangereux de dire des choses comme ça.
Ca me rapelle d'ailleurs quelqun qui disais la même choses des Aryens...

Écrit par : Etienne | dimanche, 17 novembre 2013

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