samedi, 26 mars 2011
LES HEURES LES PLUS SOMBRES DE NOTRE HISTOIRE
Je n’ai jamais compris pourquoi la gaucherie affectionne particulièrement la phrase « cela rappelle les heures les plus sombres de notre histoire », alors qu’elle est la moins bien placée pour s’en servir. Chaque fois je me dis : comment ose-t-elle ? Mais, comme dit l’autre, les cons osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.
Ces fameuses heures sombres sont les années noires 40-44 durant lesquelles la France était occupée par les Allemands, courbée sous le joug nazi, vendue à l’occupant par Vichy. Le peuple français, trahi, envahi, sonné, écrasé, grondait sourdement. Mais ces temps de ténèbres étaient aussi éclairés par la flamme de la Résistance. Les patriotes ardents s’organisaient dans l’ombre, défiaient l’occupant et les traîtres, entravaient leurs projets. Traqués, torturés, il se réchauffaient en chantant la Marseillaise et mourraient en criant Vive la France ! Les plus chanceux combattaient les armes à la main ; certains tombèrent en martyrs, les autres devinrent les héros de la patrie. Ils étaient la France. La vraie France était lumière. Et la lumière chasse les ténèbres.
C’est ne pas avoir une âme de Français que de ne retenir de cette époque que la noirceur au lieu d’y apercevoir le génie de la patrie dans tout son éclat, que de parler de ces temps, non comme d’une épopée terrible, glorieuse et exemplaire, mais comme les plus sombres de notre histoire. Certes, les individus souffrirent, mais que le peuple français fut grand au milieu de tant de trahisons et de souffrances !
C’est être aujourd’hui un émule des traîtres d’hier, et poignarder la France une nouvelle fois, qu’évoquer Vichy chaque fois que le patriotisme se manifeste ! Quelle une imposture, en effet, que d’établir une continuation entre les collabos passés et les patriotes présents ! La cause des patriotes de tous lieux et de tous temps est une. Ceux qui s’opposent aux envahisseurs de leur pays sont des patriotes ; ceux qui appellent à son invasion, se couchent devant les envahisseurs et persécutent « leurs » compatriotes pour complaire à l’occupant sont des lâches et des collabos. Des collabos ne reculent devant aucun procédé, aucune bassesse. Ils n’ont aucun honneur ; ils mentent comme ils respirent ; ils renversent le sens des mots.
Quoi qu’il en soit, « cela rappelle les heures les plus sombres de notre histoire » évoque un temps où des « Français » trahissaient la patrie et collaboraient avec l’ennemi. En quoi la situation actuelle permet-elle une telle comparaison ? En quoi est-il pertinent, de la part de la gaucherie, de la faire ? A quel propos la fait-elle d’ailleurs ?
A tout propos ! Quiconque exprime une idée patriotique, quiconque défend les traditions françaises, quiconque est partisan de l’indépendance nationale et de la souveraineté du peuple, quiconque s’inquiète de l’immigration-invasion que subit la France depuis 50 ans et qui menace son identité et son existence, bref, quiconque est Français, fier de l’être et désire le rester suscite l’ire des gauchistes qui le peignent en chœur comme un être abject, proposant des mesures rappelant les « heures les plus sombres de notre histoire ». Mais nous avons vu que ces « heures » furent assombries par les collabos, non par les résistants. Or quels dangers menacent aujourd’hui la France et le peuple français ? L’Europe, le mondialisme, l’immigration massive, l’islam, le communautarisme. Les résistants modernes sont ceux qui dénoncent ces dangers, proposent des mesures vigoureuses pour les contrer, revendiquent leur francité et sont prêts, le cas échéant, à se battre pour sauver la France ou du moins l’honneur. Oui, l’avenir est sombre, mais la faute à qui, si ce n’est à ceux qui créent ces dangers et bavent sur les Français, c’est-à-dire la gaucherie et la sarkozie ? Ce sont eux, les gauchistes et les euro-mondialistes, qui, pour le coup, sont des collabos (de « l’Empire » et des envahisseurs) et nous plongent dans une situation qui rappelle en effet les « heures les plus sombres de notre histoire ».
Quelle impudence donc, de la part de la gaucherie, d’appliquer à ses détracteurs une expression forgée par elle et pour elle en définitive ! De tous les responsables de notre situation, elle est la plus coupable. La gaucherie n’est pas la gauche, historiquement et intrinsèquement patriote, mais l’ensemble des traîtres à la patrie autoproclamés « de gauche ». Elle trahit à la fois le peuple français et les immigrés : le peuple français, en le vendant au mondialisme au nom de l’humanisme, en détruisant leur pays au nom du multiculturalisme, en cherchant même à éradiquer leur race au nom du métissage ; les immigrés, en leur faisant haïr les Français au nom de la haine de soi, en les laissant se stigmatiser, en les poussant à se communautariser au nom du droit à la différence, en provoquant leur rejet à force d’encourager l’immigration au nom de l’antiracisme. La différence, c’est qu’elle trahit les Français consciemment, et les immigrés involontairement, car elle croit servir leurs intérêts en leur étant complaisante. La différence, encore, entre les collabos d’hier et la gaucherie, c’est qu’elle a créé elle-même l’ennemi, sans raison, qu’elle le sert sans contrainte, et qu’elle expose la France au plus grand danger qu’elle ait jamais couru.
La gaucherie, c’est l’anti-France, le parti de l’étranger. Il y a donc une nouvelle impudence de sa part à parler de « notre » histoire à propos de l’histoire de France. Elle n’a rien à voir avec la France pour laquelle elle n’a que mépris. L’histoire de France n’est pas la sienne. Ce « notre » n’est qu’une habileté, un moyen de s’inclure dans le peuple français et de paraître légitime quand elle parle. Mais que fait-elle de ce droit de parole usurpé ? Elle s’en sert pour accabler la France et les Français, les rabaisser, les faire culpabiliser, les obliger à se repentir de tout et envers tous, étouffer en eux toute fierté, les appeler à se laisser piétiner. Jamais un mot en leur faveur. Tout pour les étrangers et les immigrés, quoi qu’ils fassent, sauf s’ils sont dignes d’être français. Elle ne fait pas inlassablement allusion « aux heures les plus sombres de notre histoire » pour que les Français soient en alerte et évitent les dangers, mais pour les anesthésier et les piéger plus sûrement, autrement dit pour les armer contre eux-mêmes. Elle ne s’intéresse à eux que pour les perdre, comme si leur sort ne la concernait pas. Elle ne jouit que de leur malheur. Elle n’est pas française de cœur ; elle n’est pas française tout court.
Enfin, aux heures les plus sombres de notre histoire, face au péril, les Français de tous bords politiques mettent de côté leurs différends, écoutent le bon sens, répondent à l’honneur et ne voient plus que l’intérêt supérieur de la patrie. Il est là le peuple de France, c’est-à-dire la France, la vraie. En dehors d’eux, il n’y a que des égarés, des apatrides et des traîtres, tous collabos par bêtise ou en conscience. Or on observe bien, aujourd’hui, un tel mouvement. Des Français de tous horizons se retrouvent sous la bannière du Front National. Que veut-il pour l’essentiel ? L’arrêt de l’immigration, la sortie de l’Europe, l’affirmation de la souveraineté nationale, la résurgence du patriotisme. Voilà les Français que la gaucherie, championne en calomnie, taxe de fascistes pour se donner le beau rôle ! Beaucoup de ces Français ont longtemps été dupes de la gaucherie et de ses mantras assassins et pourtant insipides. Faut-il que l’heure soit grave pour qu’ils se rallient à un parti qu’ils détestaient machinalement comme les fourbes le leur avaient inculqué ! Ils surmontent leur dégoût parce qu’ils réalisent que ce parti est le seul à défendre la patrie, que tous les autres sont ligués contre elle. Le sursaut national approche, comme aux heures les plus décisives de notre histoire.
De Munich à Montoire !
Philippe Landeux
18:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : heures, sombres, histoire, gaucherie | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Le plus frappant, est que c'est précisément la gauche (le Parlement issu du Front populaire) qui a voté en 1940 les pleins pouvoirs au marchéchal Pétain, aujourd'hui stigmatisé pour collaboration avec l'occupant.
Écrit par : L'Etendard | samedi, 20 août 2011
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