Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 26 décembre 2011

DIALOGUE DE SOURDS AVEC UN EDITEUR

Vendredi dernier, 23 décembre, je suis passé voir un éditeur (dont je tairai le nom) pour récupérer les exemplaires de mes livres, vu que sa réponse avait été négative. Comme je  m’en doutais, il ne les avait pas lus. Le Réquisitoire contre Largent lui est tombé des mains au bout de 10 minutes, m'a-t-il dit. Je lui ai donc conseillé de les garder et de lire avec un peu plus d’attention. Mais j'étais pressé et n’ai pas pu m’étendre. En repensant à notre petite discussion, je lui ai écrit et envoyé le message qui suit et qui a donné lieu à un échange.

Je publie cet échange pour que vous  puissiez, chers lecteurs, me faire part de vos impressions, car, pour ma part, j'ai parfois eu l'impression de rêver. Tout commentaire est le bienvenu.

24 décembre 2011

Salut ...

J’ai repensé à ce que nous disions. Il faut que tu aies conscience d’une chose : des idées innovantes sont par définition surprenantes donc dérangeantes. J’ai bien vu que tu préjuges des réponses que j’apporte aux questions que tu te poses comme tout le monde sur Largent et le Civisme. Cette réaction empêche d’avancer puisqu’elle condamne à ressasser des idées éculées. C’est le syndrome communiste.Réquisitoire - Page de garde.jpg

Vas voir à la fin du Réquisitoire toutes les questions que posent les jurés, les tiennes sont dedans à coup sûr. Sinon, pour avoir un aperçu rapide des concepts de base du Civisme, lis, à la fin du Civisme, le Manifeste des Patriciens. Tu verras que cette théorie est très éloignée de l’idée simpliste et fausse que tu t’en fais actuellement. Tu comprendras pourquoi Jacques Philarchéïn disait qu’elle allie, avec une logique implacable, des choses qui ont toujours semblé inconciliables.

Enfin, c’est vraiment une théorie révolutionnaire, la plus révolutionnaire jamais conçue. Alors que notre époque est en panne d’idées, elle les révolutionne toutes. Je comprends très bien qu’elle surprenne de prime abord et même qu'elle choque tant elle heurte les préjugés. Mais force est quand même d’admettre qu’elle est originale, qu’elle traite d’un sujet central et tabou, qu’elle est audacieuse et suscitera le débat pour peu qu’il lui soit fait la promotion qu’elle mérite. C’est ton droit, en tant qu’individu, de ne pas y adhérer, mais c’est ton devoir, en tant qu’éditeur adepte de la liberté d’expression, de la présenter à l’opinion. Tu annonces que « Les manuscrits que nous publierons seront sélectionnés pour la qualité des preuves et de l’analyse qu’ils apportent, et pour la censure du Système qu’ils ont ou qu’ils peuvent subir ». Qu’y a-t-il de plus subversif qu’un Réquisitoire contre Largent à l’heure où Largent est roi ? Tu n’es pas le maître du monde et, pourtant, ton premier mouvement, sans même l’avoir lu, a été de le rejeter. Ton attitude démontre que ces ouvrages sérieux, révolutionnaires et patriotiques, sont exposés à la censure du Système.

Bref, tu as la chance de les avoir entre les mains et de pouvoir les publier. Si tu la laisses passer, sois-en sûr, tu le regretteras. Je te le dis, tu en fais ce que tu veux. Comme tu le sais, un homme averti….

Cordialement,

Philippe

Réponse

Salut Philippe,

Il y a 2 possibilités : tu es un génie ou un mythomane.

Même si tu étais un génie, comme Marx, ton nouveau système ne manquerait pas de créer une révolution sanglante, qui mènerait inéluctablement à la dictature, que tu le veuilles ou non. Marx n'était pas un dictateur, mais son capital a mené à cela. Y as-tu seulement songé ?

Avant d'inventer de toute pièce, tout seul dans son coin, un système révolutionnaire pour lequel la société devrait tout abandonner pour tout reconstruire (politique de la table rase chère aux communistes), mieux vaut selon moi faire évoluer la société vers des modèles déjà existants comme la démocratie directe, qui ont déjà fait leur preuve ailleurs, et qui marchent. Ensuite, peut-être, pourrons-nous évoluer vers un autre système.

Par ailleurs, je te le dis en toute amitié, mais tu peux te garder tes leçons de morale à deux balles sur ma responsabilité d'éditeur qui défend la liberté d'expression.

Avant de dire une énormité pareille, tu devrais essayer de prendre un minimum conscience de ce que j'ai déjà fait pour une quizaine d'auteurs, inconnus pour la plupart, et les sacrifices que j'ai dû faire pour monter cette maison d'édition puis un site. J'ai commencé par vendre ma maison et ma voiture. Ensuite j'ai dû divorcer, mon ex-femme ne supportant plus ce combat de tous les instants, contre l'oligarchie, les médias, la pensée unique, les copinages, les mafias en tous genres.

Comme tous les rêveurs, tu te fais une idée de la réalité qui est simple, voire simpliste : tu es un génie, dont la théorie va tout révolutionner, et les gens qui ne prennent pas la peine de te lire ou d'être d'accord avec toi sont des nazes qui n'ont rien compris. Si tu es prêt à aller jusqu'au bout de ton idée, lance ta propre maison, comme je l'ai fait quand mes deux premiers livres étaient refusés respectivement par une trentaine d'éditeurs chacun. On verra si tu es un génie. Moi, ça fait 6 ans que mes collègues éditeurs me donnent des leçons, et font faillite les uns après les autres, alors que je suis toujours là. Et en plus je grandis.

Mais j'ai aussi appris à ne plus éditer des livres farfelus, ou qui se vendraient à quelques centaines d'exemplaires, ce qui serait le cas de tes livres selon moi.

Les gens n'ont pas le temps de rêver à des chimères, ils veulent du concret, ils veulent des solutions réalistes et réalisables, et ta théorie de supprimer l'argent n'est ni réaliste ni réalisable. Je reçois des dizaines de manuscrits par an comme le tien, qui défendent une théorie géniale, qui remettrait tout en question, tu n'es pas le seul à avoir inventé tout seul dans ton coin une utopie, c'est très commun de nos jours. Mais peux-tu me citer un seul dont l'utopie s'est réalisée ?

Déjà, tu as un problème de communication : en lisant tes 4è de couverture, on ne comprend pas où tu veux en venir.

Si je peux te donner un conseil c'est bien celui-là : plus une théorie est révolutionnaire, plus elle doit être expliquée simplement et de façon courte.

Je n'ai toujours pas compris ce qu'était ta théorie, donc pose-toi la question, soit je suis un idiot, soit tu communiques mal.

Maintenant, tu m'excuses mais en plus de mon site, de ma maison d'édition et des livres que je suis en train d'écrire, je dois préparer le renversement légal de l'oligarchie, ça prend du temps et des lectures nombreuses et concrètes.

Salut ...

Le système présent nous préservera-t-il de sombrer dans la violence ? Manifestement non. Alors, la question que tu poses, me suis-je déjà demandé si la Cité pouvait sombrer dans la dictature… évidemment. Pour ma part, je pense que non, ce serait trop long à expliquer ici. 

Et tu te trompes : le Civisme ne fait pas table rase… il prolonge les évolutions en cours. Le problème, c’est que tu critiques une théorie que tu n’as pas lue et, pour te répondre, il faudrait que je te l’expose alors que tu l’as déjà dans les mains. Cela dit, je comprends très bien tes craintes. Largent est la plus grande puissance de la terre et les hommes Couverture civisme - couv - recto.jpgsont prêts à tout pour ne pas l’affronter. Dans ces conditions, ils en sont réduits à tourner autour du pot et à recourir à des solutions connues qui ne marchent pas. Tu me parles de démocratie directe. C’est une illusion dans un contexte monétaire. Je suis bien sûr moi aussi pour une forme de démocratie directe (articles 112 à 120 du Manifeste, p. 119 du Civisme). Mais une démocratie directe dans un contexte inégalitaire par nature ne peut pas apporter l’Egalité : les riches restent riches, les pauvres restent pauvres, les droits sont toujours incarnés par la monnaie et non attachés à la citoyenneté. Je ne dis pas que ce ne serait pas mieux que rien, mais ça ne mènerait pas loin.

Ce que je dis n’est pas simpliste mais simple et désarmant comme une évidence. Nul ne peut nier que notre monde tourne autour de Largent. Par contre, quand il s’agit d’en tirer la conclusion qu’il faut s’attaquer à Largent, il n’y a plus personne. Une des raisons, c’est que très peu de gens savent ce qu’il est et disent, comme toi, que ce n’est qu’un moyen… Largent est une croyance (en la nécessité de la notion de valeur marchande pour échanger) et la monnaie, qui en découle, fonctionne selon des lois (celle des vases communicants et celle de l’attraction). Largent et la monnaie ont des conséquences par nature, indépendamment des hommes. Même en admettant que ce ne soient que des moyens, est-il déplacé de se demander si ces moyens sont propres à leur fonction ? A cela je réponds que Largent et la monnaie qui sont le cœur de la « société » n’ont aucune dimension sociale. L’appartenance des acteurs économiques à une société donnée n’entre jamais en ligne de compte. Le système monétaire focalise sur la valeur des choses, et non sur les droits des citoyens. La plus grande utopie est de croire que l’on peut changer les choses dans un système monétaire sans renverser Lagent.

Tu me dis qu’il faut du concret. C’est la théorie du Civisme. Cette théorie est globale donc complexe. A sa base, il y a l’idée que les citoyens (notion redéfinie) doivent pouvoir accéder au marché parce qu’ils sont citoyens et disposer, pour ce faire, d’une carte « civique » fonctionnant, d’un point de vue technique, comme nos cartes de crédits. Ces cartes ne servent pas de manipuler des unités, mais seulement à attester la citoyenneté. Cette idée est la clé, ce n’est pas toute la théorie. Je te dis cela pour te montrer qu’il y a un moyen d’échange dans ce que j’appelle la Cité et que ce moyen est l’évolution de la carte de crédits. Car quelle sera l’évolution d’un moyen d’échange devenu virtuel et manipulé grâce à des cartes ? Le Civisme, loin de faire table rase, repose au contraire sur la technologie moderne. 

Quant à ma façon de communiquer, tu as peut-être raison et c’est bien pour cela que, bien que mes livres soient disponibles, j’espère toujours trouver un éditeur. Cela dit, je crois qu’une des difficultés de communiquer tient à mon sujet. Ce que je dis est simple et compréhensible mais heurte tous les préjugés. A mon sens, le problème vient surtout des gens qui se ferment dès que l’on aborde le sujet de Largent… comme tu l’as fait.

Bref, je m’adresse à toi parce que je sais que tu publies des ouvrages qui se veulent audacieux. Je ne peux rien exiger. Je demande simplement qu’en tant qu’éditeur tu ne rejettes pas mes bouquins sans les avoir lus, que tu ne condamnes pas a priori des idées qui sont très loin de ce que tu imagines. Tous les gens qui m’ont vraiment lu ont été sidérés. Je n’insisterais pas si je ne te connaissais pas.

Cordialement,

Joyeux Noël,

Philippe Landeux

Réponse

Je n'ai pas grand chose à reprocher à l'argent, qui fait vivre aujourd'hui 7 milliards de personnes, et de mieux en mieux grâce au capitalisme (quand il est laissé un peu tranquille par l'Etat). Ton système en serait-il capable ? La seule manière de le savoir serait de le mettre en place, et cela signifierait de supprimer le capitalisme. Les communistes ne demandent pas autre chose, c'est pour cela que Philarchaïn te soutient, il a bien raison de son point de vue, quant à moi je pense que le communisme est le pire qui soit arrivé à l'homme, et je ne voudrais pas être un des vecteurs de son retour, sous une autre forme, après qu'il ait muté. Il y a déjà assez de problèmes pour en rajouter, le premier problème n'étant pas l'argent ni le capitalisme mais l'oligarchie.

Mets en place ta théorie dans un coin reculé de l'Ardèche, comme le font certains SELS, prouve que ton système est le meilleur, après on en discutera en jugeant l'arbre à ses fruits. Je me méfierai toujours d'une théorie quelle qu'elle soit qui ne soit pas basé sur des expériences concrètes.

25 décembre 2011

Salut ...

Merci de m’avoir répondu. Je ne m’y attendais pas en cette veille et aujourd’hui jour de Noël.

Cela dit, une fois de plus tu dis des choses sans rapport avec le Civisme. Le Civisme n’est pas du tout du communisme. Tu critiques l’idée que tu te fais du Civisme alors qu’il est révolutionnaire précisément parce qu’il développe des idées très éloignées des a priori. Tant que tu ne l’auras pas lu, nous parlerons dans le vide. Jette au moins un œil au Manifeste des Patriciens, à la fin du Civisme. Tu verras que les Principes sur lesquels il s’appuie sont évidemment sociaux mais en rien communistes. Voici quatre articles :

ART. 87 — L’EGALITE condamne le capitalisme ; la LIBERTE réclame le libéralisme. Du libéralisme sans capitalisme, là est la Révolution.

ART. 93 — Il n’y a pas de contrôle plus démocratique sur les entreprises que la loi du marché, lorsque les Citoyens sont libres et égaux, puisque les Travailleurs, en tant que consommateurs, s’imposent indirectement de Travailler pour satisfaire leurs appétits.

ART. 119 — Toute Constitution qui, au-dessus des organes législatifs et exécutifs, même composés d'élus, ne prévoit pas une institution populaire souveraine et de fréquents référendums est une mascarade démocratique.

ART. 127 — Dans l'inégalité, sous Largent, chaque individu est en lutte contre tous les autres. Les classes sont une illusion d'optique. La lutte des classes est une voie sans issue.

Je ne sais pas comment t’expliquer que tu te trompes du tout au tout sur le Civisme et je m’étonne que tu juges sans consulter les pièces. Qu’as-tu donc à perdre ? Lis ou fais-la lire. Si ma théorie est débile, tu auras juste perdu un peu de temps. Si tu te rends compte qu’elle est sérieuse et révolutionnaire, comme je le soutiens, ce sera le jackpot.

Maintenant, pour répondre à tes « arguments », il est pour le moins paradoxal de déclarer que l’argent fait vivre 7 milliards de personnes alors que la moitié crève de faim et que le monde est au bord d’un cataclysme financier.

Ensuite tu confonds capitalisme et libéralisme. Les communistes sont des capitalistes anti-libéraux, tandis que ce que nous appelons libéralisme est du capitalo-libéralisme. Moi, je suis contre le capitalisme, intrinsèquement lié au système monétaire, mais pour le vrai libéralisme, pour une liberté économique telle que tu ne peux même pas l’imaginer.

L’oligarchie était appelée « aristocratie de l’argent » à l’époque de la Révolution. Comment ne vois-tu pas le lien entre les deux ? Il y a nécessairement une aristocratie de l’argent sous Largent, et ces aristocrates sont toujours les riches. Or il y aura toujours des riches dans un système monétaire. Cela est évident et est lié, comme je te le disais précédemment, à la nature et au fonctionnement de la monnaie. Même si les hommes peuvent aggraver l’inégalité, il reste que le système est par nature inégalitaire. Dans l’inégalité, il y a toujours ceux qui profitent et ceux qui pâtissent. Prétendre s’opposer à l’oligarchie sans s’attaquer à ce qui permet l’existence d’une oligarchie, c’est comme pisser dans un violon. C’est ce qu’on fait depuis toujours tous les réformistes, les « révolutionnaires » et les communistes. Contrairement à ce que tu crois, celui de nous deux qui a le plus de points communs avec les communistes, c’est toi !

Enfin, sur l’idée de tester le Civisme à petite échelle, c’est encore un non-sens. Certes les Principes de l’ordre social sont les mêmes quelle que soit la taille de la communauté. Mais, au-delà d’une certaine évolution (population et technique) la monnaie, tout anti-sociale qu’elle soit, devient nécessaire. Or ce n’est qu’arrivé à un degré technologique élevé que la monnaie perd sa raison d’être et qu’il devient possible de fonctionner à nouveau sans elle. Ce degré technologique (production industrielle, électricité, informatique) ne peut pas être atteint par une petite communauté. On ne peut donc pas tester le Civisme au fond de l’Ardèche. C’est un peu comme si tu exigeais qu’avant de construire une fusée spatiale un village en construise une par ses propres moyens. Ce qui est possible dans certaines conditions ne l’est pas toujours dans d’autres. C’est le cas ici. Le futur de la société ne peut être expérimenté dans un contexte passéiste, car, alors, le passé aurait déjà accouché du futur.

Tout cela est d’ailleurs expliqué dans le Réquisitoire que je t’invite encore une fois à lire au lieu d’imaginer ce qu’il contient. Ce n’est pas pour rien qu’il y a cette épitaphe en couverture : « Rassurez-vous, tout ce que vous croyez… est faux ».

Joyeux Noël,

Philippe

Réponse

Ecoute, comme la plupart des Français tu ne comprends rien au capitalisme, et tu ne veux pas voir qu'il a sorti de la misère des milliards de personnes, à commencer par mon propre père, qui a failli mourir de pauvreté et qui est aujourd'hui chef d'entreprise, libre et aisé. Sur quoi te bases-tu pour dire que le capitalisme appauvrit les gens ? C'est du délire pur. En Chine, en Inde, au Brésil, combien de centaines de millions de personnes sortent de la pauvreté grâce au capitalisme ? Faut arrêter de rêver et regarder la réalité en face : c'est le trop d'Etat qui crée la pauvreté, et la crise que nous connaissons ne vient quasiment que de là. Mais je sais que je parle à quelqu'un qui ne veut rien entendre car il est sûr de détenir la seule vérité qui vaille, la sienne. Typique de tous les utopistes, qui deviennent des dictateurs une fois au pouvoir. Bein oui, tu comprends, il faut bien faire rentrer leur utopie parfaite dans la réalité imparfaite, et forcer si ça ne rentre pas. Je n'ose même pas te conseiller de regarder la vidéo qui suit, qui est factuelle, et qui prouve que l'argent, quand il est bien utilisé, à savoir capitalisé, sort concrètement les gens de la pauvreté.

Encore une fois, tu confonds capitalisme et libéralisme, monnaie et liberté. Dans mon dernier message, j’ai écrit : « Les communistes sont des capitalistes anti-libéraux, tandis que ce que nous appelons libéralisme est du capitalo-libéralisme. » En clair, un système monétaire a le choix entre le capitalo-libéralisme, règne absolu de Largent, et le capitalisme d’Etat, une dictature politique, c’est-à-dire un système contre-nature (contraire à la nature du système monétaire) qui essaye de forcer les lois de Largent pour contrer ses effets. La différence entre l’un et l’autre état, c’est le niveau de liberté. Donc, quand tu dis « c'est le trop d'Etat qui crée la pauvreté » je suis entièrement d’accord, c’est exactement ce que je dis. Ce qui favorise la prospérité, c’est la liberté. Mais tu ne veux pas entendre que le capitalo-libéralisme n’est pas le summum de la liberté, qu’il n’y a pas de véritable libéralisme sous Largent qui fausse le jeu (moins que le communisme, certes). Tes idées ou plutôt tes arguments en matière économiques sont des poncifs capitalistes. Ton discours est celui de monsieur tout le monde. Partant, tes idées politiques sont naïves. Tu crois qu’en parlant de démocratie directe tu as inventé l’eau chaude ? Je ne dis pas qu’il ne faut pas aller vers plus de démocratie, cela fait partie du Civisme, mais la condition d’un changement radical est ailleurs.

Tu m’obliges à t’écrire un livre. Que ne lis-tu ceux que tu as entre les mains pour nous faire gagner du temps à tous deux ? Tu m’as demandé si j’étais un génie. Ce n’est pas à moi de répondre à cette question. Mais comment pourrais-tu avoir la réponse à ta question, toi qui n’en est pas un, sans me lire ?

Réponse

"Les communistes sont des capitalistes anti-libéraux" : quand on part de là, on est sûr d'avoir tout faux ensuite...

Mes livres - bandeau pub.jpg

10:24 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

Les commentaires sont fermés.