vendredi, 15 mai 2015
DISTINCTION ENTRE CITOYENNETÉ & NATIONALITÉ (vidéo 11)
Vidéo 1 – Qu’est-ce que la démocratie ?
Vidéo 2 – Qu’est-ce que Largent ?
Vidéo 3 – Qu’est-ce que la monnaie ?
Vidéo 4 – Anachronisme du système monétaire
Vidéo 5 – Qu’est-ce que l’Égalité ?
Vidéo 6 – Le Contrat social de la Cité
Vidéo 7 – Le moyen d’échange de la Cité : la Carte civique
Vidéo 8 – Retraite & chômage dans la Cité
Vidéo 9 – Les entreprises dans la Cité
Vidéo 10 – La Cité et les échanges internationaux
Pour voir la vidéo, cliquez sur l'image.
« Citoyenneté et Nationalité sont deux choses distinctes :
la première est un choix d’ordre économique et vital, la
seconde d’ordre politique et sentimental. »
Manifeste des Patriciens, art. 102
CITOYENNETÉ & NATIONALITÉ
DANS LA CITÉ
Dans la prochaine vidéo, la vidéo 12, je présenterai le système politique de la Cité, du moins tel que je le conçois. Mais ce système politique repose sur des postulats inédits et des notions (Égalité, Société ou Cité, Citoyenneté, Nationalité) qui ne sont aujourd’hui que des mots vides de sens. Ces fondations sont plus importantes que le système lui-même et appellent tant d’explications qu’il est préférable de les traiter à part, ce que je vais faire dans la présente vidéo.
Je rappellerais tout d’abord les idées de bases du Civisme ou de la Cité, pour ceux qui n’auraient pas vu les précédentes vidéos.
La Cité est constituée de Citoyens librement associés (voir la vidéo 6 sur le Contrat social) et égaux en Devoirs et en Droits, égaux notamment dans le Devoir de participer à la vie de la Cité (selon ce qu’elle considère comme une participation), égaux notamment dans le Droit de profiter des bienfaits de la Cité. Pour qu’ils soient réellement égaux dans le Droit fondamental de profiter des bienfaits de la Cité, tous les Citoyens ont aussi le droit indirect d’accéder librement au marché. C’est la Citoyenneté, le fait qu’ils soient Citoyens, qui leur confère ce droit, par lequel passent la plupart des droits. Pour attester leur Citoyenneté auprès des commerçants et exercer leur droit d’accès, les Citoyens disposent d’une carte à puce dite Carte civique. Pour ceux qui n’ont pas compris, cela signifie qu’il n’y a pas de monnaie, pas d’unité sous quelque nom que ce soit, et que tous les Citoyens jouissent d’un pouvoir d’achat a priori indéfini ou illimité en théorie (voir la vidéo 7 sur la Carte civique) ; ils sont égaux parce que quelle que soit leur manière d’user de leur droit, l’infini égale l’infini. Il n’y a pas d’autre forme possible d’Égalité. L’Égalité, c’est ça !
Espérer atteindre un résultat similaire en conservant la monnaie est une vue de l’esprit, même en modifiant son fonctionnement, ce qui est une autre vue de l’esprit (voir la vidéo 4). Par définition, une monnaie incarne le droit d’accéder au marché et tous les droits qui passent par celui-là, de sorte que les individus n’ont de droits qu’en proportion de la monnaie qu’ils ont (gagnée on ne sait comment), que les Citoyens n’ont aucun droit en tant que tels, que la Citoyenneté est vide de sens, que la Société ne joue plus son rôle de garantir les droits de ses Citoyens, qu’il n’y a donc pas de Société, sinon une illusion de Société, puisqu’il n’y a pas de Citoyens. Par ailleurs, la monnaie limite le pouvoir d’achat (sans même parler du fait qu’elle le limite inégalement), de sorte que le pouvoir d’achat des individus est nécessairement et nettement inférieur à celui des Citoyens, et que le pouvoir d’achat global est en deçà de l’optimum économique. Autrement dit, la monnaie bafoue les Principes et n’est même pas bonne en pratique. Elle est tout aussi funeste en politique !
Un système monétaire est fatalement inégalitaire, puisque la monnaie ne peut pas se répartir également et que c’est par elle que passent la plupart des droits. Or plus un individu a de droits aux dépens des autres, plus il a de droits sur eux, plus il a de poids et de pouvoir dans le système. Grâce la monnaie, les riches ont, par définition, le pouvoir sur les pauvres ; ils les tiennent par le ventre ; et il y aura toujours des riches et des pauvres dans un système monétaire. Le pouvoir des riches est d’abord économique ; mais c’est le vrai pouvoir. Partant, ils s’emparent du pouvoir politique ou l’asservissent, pour renforcer leur pouvoir économique. Le pouvoir politique n’est pas une finalité en soi ! Ainsi, un système monétaire, inégalitaire par nature, est fatalement oligarchique (pouvoir de quelques-uns) et ploutocratique (pouvoir des riches). Ce constat indéniable, que très peu ont visiblement fait, est fondamental pour qui veut ériger un nouvel ordre politique. Il nous apprend que l’organisation politique n’est jamais que la cerise sur le gâteau. L’important, c’est le gâteau ! Et, généralement, ceux qui en ont individuellement la plus grosse part se goinfrent aussi la cerise. Tant qu’un système est fondamentalement inégalitaire et permet à certains d’avoir plus de droits que les autres, on peut faire des pieds et des mains, cela ne change rien. Pire ! ne pas identifier l’inégalité comme le vrai fléau ou ne pas dénoncer la véritable cause de l’inégalité détourne l’attention des révoltés vers des leurres, dilapide en vain leur énergie, et rend le système d’autant plus invulnérable qu’il n’est pas sérieusement menacé. Loin de changer quoi que ce soit, cela contribue à maintenir les choses telles qu’elles sont. Mais on peut également déduire de ce constat que, pour que le système politique soit démocratique, c’est-à-dire le contraire d’oligarchique, il ne doit plus y avoir ni inégalité ni monnaie ni riches ni pauvres ; que tous les Citoyens doivent donc jouir réellement les mêmes droits et ainsi avoir le même poids politique (ce qui ne veut pas dire que tous auront des fonctions politiques, mais qu’aucun ne pourra être écrasé par le pouvoir politique ou, à l’inverse, qu’aucun ne pourra s’en emparer pour l’exercer à son profit ou celui de quelques-uns ; ce qui ne veut pas dire non plus que tous les Citoyens devront avoir les mêmes choses, mais que tous, de par leurs droits, pourront potentiellement les avoir). Telle sera précisément la situation dans la Cité. Les droits du Citoyen seront reconnus et garantis de manière structurelle ; personne ne pourra y attenter ; ils ne dépendront pas du régime politique qui, dès lors, sera démocratique par la force des choses.
Qu’est-ce que la démocratie ? La démocratie est le système politique dans lequel les lois sont réellement l’ouvrage du peuple. Je n’entre pas plus avant dans cette question qui fait l’objet de la première vidéo. Ce qui nous intéresse ici, c’est le mot « peuple ».
Que désigne-t-il ? Visiblement, le corps politique, c’est-à-dire l’ensemble des individus jouissant du droit de cité. Théoriquement, tous les Citoyens devraient avoir ce droit. Mais ce serait oublier que tout droit est la contrepartie de devoirs. Or, dans le système appelé « Cité », les devoirs du Citoyen relèvent du domaine économique et social ; ils ne génèrent pas et ne justifient pas la jouissance du droit de cité. Par ailleurs, le droit de contribuer à la formation des lois de la Cité suppose que l’on vit et que l’on se destine à vivre à jamais sous les lois qu’on l’on a contribué à faire adopter, que l’on a à cœur de défendre les intérêts de la Cité, que l’on est viscéralement attaché à la Cité. Mais la Citoyenneté est trop facile à acquérir et trop liée à l’intérêt personnel pour être le gage d’un tel attachement ; et il serait aussi aberrant que dangereux de confier, en tout ou partie, le présent et l’avenir de la Cité à des natifs qui se prennent pour des « citoyens du monde » comme à des immigrés qui ne savent toujours pas où ils campent. Bref, la Citoyenneté est nécessaire mais pas suffisante pour avoir le droit de cité ; celui-ci doit être l’apanage des Citoyens qui, quelles que soient leurs origines, n’ont non seulement donné à la Cité aucune raison de se défier d’eux mais qui, encore, lui ont prouvé leur fidélité en répondant à ses appels et en remplissant volontairement des devoirs particuliers, comme, par exemple, un service national. Ces devoirs particuliers et ces droits politiques confèrent et caractérisent un statut, distinct de la Citoyenneté, que le Civisme appelle « la Nationalité ». La Nationalité, comme la Citoyenneté, s’acquiert et se conserve par des actes. Nul ne naît avec ; nul n’en hérite ; chacun doit la mériter. Ni droit du sol, ni droit du sang ; pas de droits sans devoirs ; pas de devoirs sans droits. Il apparaît ainsi que, si l’ensemble des Citoyens constitue la Cité, la Cité au sens large, la Nation, elle, c’est-à-dire la Cité en tant que corps politique ou peuple, est plus restreinte et n’est constituée que des seuls Citoyens nationaux. — J’insiste sur le fait que la Nationalité (et les droits qui vont avec) se mérite, qu’elle est à la portée de tout Citoyen volontaire, que ce n’est donc pas la Nation qui exclut certains Citoyens, mais ces derniers qui n’ont pas voulu en faire partie. Je précise, en outre, que tous les Citoyens, nationaux ou non, sont égaux en devoirs et en droits en tant que Citoyens ; la Citoyenneté signifie la même chose pour tous. Les devoirs et les droits attachés à la Nationalité n’entrent pas dans la balance générale. La différence légitime entre les Citoyens ordinaires et les Citoyens nationaux n’est pas une inégalité ; c’est justice.
Cette distinction entre Citoyenneté et Nationalité n’aurait pas lieu d’être si tous les Citoyens étaient natifs de la Cité et naturellement patriotes. Mais à l’heure des voyages, des l’immigration, de l’expatriation, de l’individualisme, de la xénophilie, de l’universalisme, de l’euro-mondialisme, du communautarisme, impossible de savoir d’emblée qui est quoi dans sa tête ! impossible non plus d’ignorer que la Cité fourmille de traîtres et d’intrus ! Cette distinction sera d’autant plus indispensable que les droits politiques seront bien plus étendus dans la Cité qu’aujourd’hui. Ils ne se limiteront pas à glisser un bout de papier dans une urne tous les cinq ans pour élire un oligarque sans parole et donner ainsi un vernis de légitimité à sa tyrannie et à ses trahisons. Les Citoyens nationaux incarneront véritablement la Cité ; ils seront appelés à exercer, à tous les niveaux et dans tous les domaines, des fonctions politiques, voire économiques, qui n’existent pas encore.
Mais pourquoi, à l’inverse, ces deux mots sont-ils synonymes aujourd’hui, vu que citoyenneté et nationalité ne vont pas l’une sans l’autre ? Parce que la notion de Citoyenneté, telle que la conçoit le Civisme, n’existe pas. La « société » actuelle est incapable de reconnaître et de garantir les droits du Citoyen, puisque la plupart des droits passent par la monnaie qu’il appartient aux individus de gagner comme ils peuvent. Leurs droits ne dépendent pas d’elle, et ils n’ont aucun devoir envers elle. Dès lors, la « citoyenneté » est un statut sans contenu. Mais, comme le mot existe, il faut bien lui trouver un sens ; et comme la cité semble confondue avec la nation, c’est avec le mot « nationalité » que « citoyenneté » a été confondue. Mais la notion de nationalité (qui est en quelque sorte l’équivalent de la citoyenneté dans les cités antiques où seuls les guerriers étaient citoyens et jouissaient du droit de cité) était déjà elle-même indigente ; elle exprime vaguement le fait d’appartenir à une nation, de par la naissance et la culture ; elle suppose le devoir de la défendre, mais n’implique guère de droits en retour, du fait du système monétaire : droit à la charité nationale (et encore !), droits politiques réduits à l’illusoire (ploutocratie oblige !). Aussi, cet amalgame, loin de redonner du sens à la citoyenneté n’a fait que diluer et affaiblir un peu plus celui de la nationalité. Les droits n’y ont rien gagné ; les devoirs, l’identité, la nation y ont tout perdu. Étant impossible de lier la citoyenneté à des devoirs et de renforcer ceux qui confèrent la nationalité, bientôt la notion même de devoir a été abandonnée (par exemple, plus de service militaire). Or, sans devoirs, rien ne justifie plus que tels aient des droits que d’autres n’ont pas ; il n’y a plus de différence entre les hommes, entre les hommes et les femmes, entre les adultes et les enfants, entre les natifs et les étrangers, entre les patriotes et les apatrides, entre les immigrés légaux et clandestins, entre les honnêtes gens et les crapules ; rien ne compte ; tout se vaut ; tout le monde a droit à ce à quoi les Français ont droit ; tout le monde a le droit d’être français ; tout le monde est français. Pour l’être légalement, quand on n’est pas né en France, il faut quand même le demander. Et ceux qui ne le demandent pas, qui ne le sont en rien ? Hé bien ! ils sont là, ça suffit ! Et ceux qui ne sont pas là ? Hé bien ! qu’ils viennent ! La nationalité, c’est faire acte de présence, et être présent, c’est être français. En somme, être français ne veut plus rien dire ; la porte est ouverte à tous les abus, toutes les inepties.
Mais pendant que le système détruit tout ce qui a du sens et multiplie les sophismes humanistes pour se donner un air social et généreux aux frais du contribuable, les véritables droits des Citoyens, les droits essentiels, ne sont toujours ni reconnus ni garantis ; et les droits des véritables Français sont niés et bafoués toujours un peu plus. Les travailleurs immigrés (et il ne devrait y avoir d’immigration que de travail, selon les besoins et les intérêts de la Cité), les travailleurs immigrés, dis-je, qui participent à la vie de la « Cité » et devraient donc être Citoyens, ne sont pas reconnus comme tels, puisqu’ils ne sont pas français ; ils ont un statut bâtard qui les expose à l’exploitation, plus encore que les travailleurs français ; ce qui n’empêche pas d’envisager de leur accorder le droit de vote et de faire comme s’ils avaient la Nationalité sous prétexte qu’ils mériteraient la Citoyenneté. Bien sûr, les champions du « pas d’amalgame » qui soutiennent cette proposition sont aussi les chantres du « pas de discrimination » qui ne reculent devant aucune généralité. Ils avancent pas à pas, mais c’est bien à tous les immigrés, sans condition, légaux et illégaux, qu’ils sont prêts à accorder ce droit au final, non pour en faire des Français, mais pour que les Français ne soient pas davantage que les étrangers dans leur propre pays.
Je me résume. L’absence de distinction entre Citoyenneté et Nationalité et d’existence d’un statut particulier du Citoyen font qu’un individu présent dans la « société » est nécessairement tout ou rien. Mais comme il est inacceptable qu’il ne soit rien et qu’il ne peut être simplement quelque chose, il faut qu’il devienne facilement « tout » ou jouissent, au moins, des droits que cela procure. Ainsi, au lieu d’avoir deux statuts précis et chargés de sens, adaptés à chacun, impliquant des devoirs et conférant des droits, il n’y en a plus qu’un, sans substance, dans l’intérêt de personne. L’idéologie droits-de-l’hommiste, antiraciste, immigrationiste, sans-frontiériste, europériste, capitaliste, justifie le phénomène, mais elle ne fait que surfer sur une lame de fond impulsée par le système monétaire lui-même ; elle est sans nuance parce que ce système ne permet pas la nuance et que les humanistes autoproclamés et patentés, loin de résister à Largent et à sa logique, au nom de la Société et de la véritable humanité, c’est-à-dire de la patrie et de l’Égalité bien comprise, en sont consciemment ou non les plus ardents défenseurs, ce qui fait d’eux les plus vils suppôts du capitalisme et les collabos de le pire espèce.
Pareille confusion sera impossible dans la Cité. La Carte civique établira l’égalité entre les Citoyens, leur apprendra leurs devoirs et leurs droits et réveillera la notion de mérite. La Citoyenneté garantira tant par elle-même qu’il ne paraîtra pas aberrant que la Nationalité soit un statut distinct, complémentaire et facultatif (cela semblera même juste et nécessaire) et que nul n’aura le front d’en réclamer les avantages s’il n’en a accepté les inconvénients. Je terminerai donc cet exposé en présentant les modalités d’acquisition de la Nationalité dans la Cité, du moins telles que je les conçois.
Être français, si on prend le cas de la France, ce n’est pas être espagnol, algérien ou javanais. Être français, c’est faire partie du peuple de France et en être, sans l’ombre d’un doute, un représentant. Cela suppose, en premier lieu, l’adoption des codes d’appartenance propres à ce peuple, hérités de son histoire. En clair, avant de pouvoir prétendre à la Nationalité française, il faut remplir notamment les critères qui attestent que l’on est bien français et pas autre chose. Voici ces critères a minima : 1) avoir un prénom français ou en prendre un, 2) maîtriser la langue française tant à l’oral qu’à l’écrit, 3) ne pas se vêtir de manière typiquement étrangère, 4) résider en France ou être Citoyen de France depuis au moins dix ans (par exemple), 5) ne pas avoir d’autre nationalité ou y renoncer.
Ces conditions tombent sous le sens ; elles se passent d’explications. Ceux qui ergotent, soit pour s’y soustraire personnellement, soit pour y soustraire autrui sous prétexte de tolérance, qui cherchent à défendrent leurs cas ou leurs conceptions aux dépens de la France, prouvent par-là même qu’ils ne sont pas français dans leur tête. Celui qui ne comprend pas qu’il n’y a pas de France sans Français et que miner la francité, c’est détruire la France, est indigne du nom de « français ». Point !
Les Citoyens admis à la Nationalité devront assister à la cérémonie collective de naturalisation qui aura lieu une fois par an, dans chaque préfecture et sous-préfectures, le jour de la fête nationale, cérémonie au cours de laquelle ils prêteront le serment de préserver le Contrat social et de défendre la Cité contre tous ennemis extérieurs et intérieurs. Ils seront dès lors officiellement français, quoique de manière temporaire et sans jouir d’aucun droit particulier, puisqu’ils n’auront encore rien fait pour les mériter. Ils devront, dans les cinq ans qui suivront, accomplir un service national d’un an. Les services, autres que militaires, comporteront néanmoins une formation militaire et contribueront, d’une manière ou d’une autre, à la défense nationale. Ce n’est qu’à l’issue de ce service qu’ils jouiront des droits du Citoyen français. Ils n’en auront pas pour autant terminé avec le service national. Les militaires, notamment, seront réservistes pendant au moins 15 ans et formeront la Garde nationale. Tous les Citoyens français seront par ailleurs susceptibles d’être tirés au sort pour exercer, une fois dans leur vie, pendant un an, des fonctions politiques mais surtout économiques. Tels seront les devoirs particuliers du Citoyen français, ou ce que j’appelle les devoirs-droits, puisque ce sont à la fois des devoirs et des droits. En retour, eux seuls auront les droits : 1) d’exercer les professions et d’occuper des fonctions dans les domaines régaliens, c’est-à-dire ceux qui constituent l’armature de la Cité (police, justice, administrations publiques, etc.), 2) le droit de cité, c’est-à-dire de participer, à tous les niveaux, au processus législatif et à la vie politique (ce qui, à l’inverse, sous-entend que les Citoyens non-nationaux n’auront le droit de s’en mêler en aucune manière), 3) d’accéder au sol, soit comme outil de travail (les paysans), soit pour leur habitat (maisons, villas).
Là encore, je n’entrerai pas dans les explications ; je renvoie à la théorie du Civisme pour ceux qui en voudraient. Je conclus en attirant l’attention sur le fait que la Nationalité, en tant que statut, ne sera pas acquise une fois pour toute. Les reniements, les manquements aux devoirs du Français et du Citoyen, les crimes la compromettront. Au final, les Citoyens bardés de la Nationalité seront d’une fidélité à toute épreuve et la Cité pourra sans hésiter leur confier sa vie et ses intérêts. La confiance sera la contrepartie de toutes ces exigences. Les Citoyens nationaux constituant le Peuple français seront réellement souverains. Il ne pourrait en être de même avec des Français « de papier ». Dans ces conditions, qui sont notre lot actuel, la Démocratie serait fatale à la Cité.
Vidéo 12 – Le système politique de la Cité
11:15 Écrit par Philippe Landeux dans - ACTUALITE & VIDEOS PERSO, 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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