samedi, 14 avril 2012
PENSEE DU JOUR : l'équation politique
Mélenchon = Hollande = Sarközy
Donc
Mélenchon = Hollande - Sarközy = Sarközy - Hollande = 0
Hollande = Mélenchon - Sarközy = Sarközy - Mélenchon = 0
Sarközy = Hollande - Mélenchon = Mélenchon - Hollande = 0
Dans l'hypothèse d'un second tour Sarközy / Hollande :
0 + 0 = la tête à Toto
08:36 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
vendredi, 13 avril 2012
PENSEE DU JOUR : les fripons
Une élection n’est pas un référendum.
Elle légitime l’occupation de la fonction ainsi pourvue, mais pas les actions de l’élu.
C’est l’escroquerie du système dit représentatif de faire croire aux électeurs pris en masse, c’est-à-dire au peuple, que le vote transfère la souveraineté inaliénable aux élus.
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.4. sur la POLITIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
BABORD TOUTE !
Je rentre de soirée, arrondi aux entournures, mais assez lucide pour surfer sur Internet et écrire et corriger le présent texte. Et je tombe sur un énième discours parlant d’« extrême gauche », sous-entendu Mélenchon, et d’« extrême droite », sous-entendu Marine Le Pen.
J’ai déjà écrit dans ces colonnes au sujet des notions de Gauche et de Droite, a fortiori au sujet des notions d’extrême Gauche et d’extrême Droite. On ne nous a que trop baladé avec ces étiquettes désormais dépourvues de tout signifiant, sans rapport avec le signifié ! Mettez l’estampille d’un grand cru sur une bouteille de piquette, ce ne sera jamais que de la piquette. Transvasez un grand Bordeaux dans une bouteille de villageoise… les snobs ne verront que de la villageoise là où les pragmatiques fleureront la merveille ! Qu’importe le flacon pourvu que ce soit du bon ! Hé bien ! ce tour de passe-passe a été opéré sur la scène politique. Les choses ont changé du tout au tout mais les appellations sont restées et les « citoyens », esclaves de leurs habitudes, sont trompés sur la marchandise.
J’invite les lecteurs à se reporter à mes précédents articles :
L’échelle politique :
http://ripostelaique.com/lechelle-politique.html
Ne l’appelez plus jamais Gauche :
http://ripostelaique.com/nappelez-plus-jamais-ps-pc-verts-npa-la-gauche-mais-la-gaucherie.html
Nation et patriotisme, des concepts de Gauche :
http://ripostelaique.com/nation-et-patriotisme-des-concepts-de-gauche.html
Immigrationnisme, écologisme, européisme : des idées de Gauche ?
http://ripostelaique.com/immigrationnisme-ecologisme-europeisme-des-idees-de-gauche.html
J’invite à nouveau les lecteurs à se souvenir d’où viennent les notions de Gauche et de Droite, qui les incarna au plus au point, et particulièrement celle de Gauche. Je crois que les valeurs absolues de la Gauche sont celles de la Société dans l’absolu. On ne me contestera sans doute pas que l’Egalité est depuis l’origine la valeur suprême de la Gauche, autrement dit que la valeur suprême de la Gauche se confond avec le Principe fondamental de l’ordre social. Par « Egalité », il faut bien sûr entendre « égalité des citoyens en devoirs et en droits » et non « égalité des hommes en droits » ce qui n’a concrètement aucun sens. Pourquoi ? Parce que les droits sont la conséquence des devoirs que les citoyens ont mutuellement les uns envers les autres et que des devoirs réciproques génèrent (ou devraient générer) l’égalité en droits. Hors de l’Egalité en devoirs ou en droits, il n’y a égalité ni en devoirs ni en droits ; il n’y a ni Société ni état de droit. Une société inégalitaire et individualiste n’est pas une société. Il n’y a entre un maître et ses esclaves qu’un rapport de force, comme dans l’état de nature, non un rapport de droit, comme dans l’état de Société.
Il s’ensuit que, si l’Egalité est la pierre angulaire de la Gauche, elle va de pair avec les notions de « nation » (l’ensemble des citoyens nationaux, c’est-à-dire des individus participant à la vie de la cité, égaux en droits économiques et politiques, et ayant le droit de cité), de « patriotisme » (volonté de défendre la cité, c’est-à-dire l’ensemble des égaux qui la constituent) et de « démocratie » (les égaux ou citoyens nationaux étant en corps le souverain). En résumé, la devise de la Gauche authentique et historique est : Egalité, Nation, Patriotisme, Démocratie. Vous ferais-je l’injure de vous rappeler que les notions de Gauche et de Droite viennent de la Révolution ? que la Révolution s’est faite au 14 juillet 1789 (Bastille) comme au 20 septembre 1792 (Valmy) au cri de « Vive la nation ! » ? que le champion de la Gauche d’alors était Robespierre, qu’il était pour le suffrage universel, pour la souveraineté du peuple, en un mot pour la Démocratie ? que le même Robespierre, quoique hostile à l’idée de lancer la France qui n’était pas encore une République dans une guerre contre toute l’Europe (projet de la Cour et des Girondins) saisit plus que tout autre le sens du slogan « la patrie en danger » et mit tout en œuvre, une fois cette guerre déclarée, pour sauver à la fois la France, la République, la Révolution et la Démocratie ? Faut-il rappeler que les révolutionnaires adoptèrent le 18 juin 1793, oui, le 18 juin, le décret suivant : « Le peuple français ne fait point la paix avec un ennemi qui occupe son territoire » (article 121 de la Constitution de 1793). Faut-il rappeler que la Démocratie n’est pas un système dans lequel le peuple élit de soi-disant représentants mais ratifie toutes les lois auxquelles il va devoir se soumettre ? Tel était encore le principe de nos pères qui, en 1793, avaient prévu que les lois formées par l’assemblée des députés ne soient que des projets pendant quarante jours après l'envoi aux Assemblée primaires de la loi proposée (Si, dans la moitié des départements, plus un, le dixième des Assemblées primaires de chacun d'eux, régulièrement formées, n'a pas réclamé, le projet est accepté et devient loi. Art. 59). Faut-il rappeler que, d’après cette même Constitution, charte de la Gauche durant le XIXe siècle, « Le peuple français ne s'immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s'immiscent dans le sien » (art. 119) ? Est-il besoin de démontrer que des Sans-culottes aux Résistants en passant par les Communards, la Gauche se situa toujours sur cette ligne, que les hommes sur cette ligne étaient de Gauche même s’ils l’ignoraient (Quel plus bel exemple de cette ignorance que de Gaulle dont la vision fut plus de gauche que celle d’un Mitterrand !), que la véritable Gauche fit toujours honneur à la nation parce qu’elle nourrissait le véritable amour du peuple et de l’humanité ?
Mais où se situe cette véritable Gauche aujourd’hui ? Est-elle du côté de Libération et des bobos qui, à l’idée d’une véritable démocratie, parlent de populisme et insultent le peuple chaque fois qu’il s’exprime contrairement à leur souhait ? Qui ne se souvient de ce titre de Libé « Le vote de la honte » à propos du référendum sur les minarets en Suisse, peut-être la seule démocratie du monde ? Qui a entendu Libé protester quand le Parlement a bafoué en 2008 le référendum de 2005 ? Qui a vu Libé s’indigner que la France s’engage en Libye dans une croisade pour la démocratie comme les Girondins (représentants de la haute bourgeoisie) avaient en leur temps lancé la France dans une croisade pour la Liberté ? Personne n’a vu une telle chose parce que Libé (propriété de Rothschild) n’est pas du côté des principes mais pour le pognon ! Ce torchon n’était-il pas à la veille de nous vendre DSK (patron du Fond Monétaire International, nommé par Sarközy) comme le messi ? Ne cherche-t-il pas à nous persuader, comme l’UMP, le MEDEF, Terra Nova (Think Thank du PS), la LICRA, SOS Racisme et autres officines anti-nationales patentées, que l’invasion migratoire est un bonheur, que le multiculturalisme est une richesse, que le métissage est une obligation, que la France n’est rien et que son anéantissement est une nécessité et une fatalité ? La « Gauche » hollandesque ou mélenchonienne, habillant d’humanisme les volontés du patronat et la plus sordide collaboration, trahissant tous les idéaux authentiquement de Gauche, faisant se retourner dans leur tombe toutes les figures historiques de la Gauche, reniant tous les dogmes de la République française (laïcité, assimilation, méritocratie, fierté nationale, etc.) a-t-elle encore un quelconque rapport avec la Gauche au vrai sens du terme ?
Mais si la Gauche officielle n’est plus la Gauche et ne mérite pas mieux que l’appellation de « gaucherie », si elle ne diffère qu’à la marge de la Droite mondialiste et immigrationniste (sarkozyste) quand elle ne ressemble pas comme deux gouttes d’eau à l’extrême Droite (fasciste), si la gaucherie n’est finalement qu’une version édulcorée de la Droite, y a-t-il encore une Gauche ? Certes, aucun parti politique ne peut aujourd’hui apporter l’Egalité, impossible sous Largent. Aucun parti n’est donc absolument de Gauche, car aucun ne remet Largent en cause. Du moins la Gauche est-elle politiquement incarnée par la mouvance qui s’éloigne le moins du logiciel historiquement de Gauche ! Or, quel parti est aujourd’hui attaché aux notions consubstantielles à celle d’Egalité : nation, patriotisme, démocratie ? Qui défend la nation indépendante et souveraine ? Qui porte la fierté d’être français et l’identité de la France ? Qui réclame des référendums ? Qui a relevé le flambeau du jacobinisme ? Poser ces questions, c’est y répondre !
La Gauche et la Droite ne sont pas seulement des étiquettes, ce sont des concepts gravés dans le marbre depuis la Révolution française. Mais ces termes obligent à visualiser une répartition horizontale des partis politiques alors qu’ils renvoient intrinsèquement à un classement vertical. La Gauche, c’est l’absolu de la Société, l’idéal à atteindre, le sommet de l’échelle politique. (C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi la gaucherie tient tant à cette étiquette, comme il est plus malin de faire le mal au nom du bien, la guerre au nom de la paix, de la démocratie ou de la Liberté, les pires saloperies au nom de la justice ou de la vertu, etc.) Tous les degrés inférieurs sont de Droite et les plus éloignés de cet absolu sont par conséquent l’extrême de Droite. Toutes ces tendances existent aujourd’hui mais il ne faut plus se fier aux panneaux pour les reconnaître. Prendre pour argent comptant les indications validées par le système médiatique qui vise à la désinformation, c’est tomber dans le piège et cautionner la tromperie. Si le mensonge est partout, jusque dans nos assiettes, comment pourrait-il ne pas être là aussi ? Dans ces conditions, il faut se fier à son instinct, ce même instinct de conservation qui est à l’origine de la Société. S’il dit que la Gauche est du côté de ce que le système s’acharne à qualifier d’« extrême Droite » et que toute autre direction semble suicidaire (individuellement et collectivement), alors il n’y a pas à balancer. Au diable les sophismes des traîtres et des crétins. Bâbord toute !
De Munich à Montoire !
Philippe Landeux
09:17 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
jeudi, 12 avril 2012
PENSEE DU JOUR : janus
Sarközy et Hollande veulent tous deux détruire la France par le haut (Europe) et par le bas (immigration). Mais ils se sont répartis les rôles. Le premier est ostensiblement le champion du mondialisme, le second du droits-de-l'hommisme.
05:12 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
mercredi, 11 avril 2012
PENSEE DU JOUR : le génie du diable
Largent fausse tout. Raisonner comme s'il n'existait pas et n'avait aucune influence, c'est déjà tomber dans le piège.
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.2. sur LARGENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
mardi, 10 avril 2012
PENSEE DU JOUR : anticipation
L’antiracisme institutionnel est l’anticipation de la légitime révolte populaire face à l’invasion migratoire organisée par le gouvernement pour le patronat.
14:46 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.7. sur l'IMMIGRATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
AU NOM DE LA DEMOCRATIE
Le mot « démocratie » est aujourd’hui mis à toutes les sauces alors que notre système n’est en rien démocratique. Ces abus de langage ont pour objectif de conférer une légitimité à des actes et des procédés qui n’en ont aucune. A l’heure où le principe de la souveraineté du peuple est reconnu, toute intervention populaire, même illusoire, surtout illusoire, est estampillée du label « démocratique », et toute action d’Etat, anti-démocratique ou anti-nationale, doit être entreprise au nom de la démocratie (viol d’un référendum, guerre en Libye, etc.). En revanche, ce qui s’approche le plus de la démocratie réelle est taxé de populisme voire de fascisme par l’oligarchie.
Mais qu’est-ce au juste la démocratie ? Tout le monde connaît la formule : « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Mais cette formule ne dit pas l’essentiel. La démocratie est un système dans lequel les lois, toutes les lois et toutes les entreprises menées au nom du peuple, sont approuvées par le peuple. (Précisons que le peuple n’est pas la population, mais l’ensemble des individus qui ont mérité le droit de cité d’après les Principes de l’ordre social, et non d’après les lois qui peuvent étendre ou restreindre de manière arbitraire le corps politique, c’est-à-dire la Nation). Il ne suffit donc pas que le peuple intervienne à un moment ou un autre dans le processus législatif ou décisionnel pour que le procédé puisse être qualifié de démocratique ; il faut que le peuple en personne ait réellement le dernier mot, que rien ne se fasse contre sa volonté et sans son aval. C’est cela une démocratie. Tout système qui viole ce principe est anti-démocratique. Il s’ensuit que la « démocratie représentative » est une escroquerie.
La « démocratie » représentative confie à des élus (pas toujours) le soin de faire les lois et de prendre toutes les décisions au nom du peuple qui les a élus (souvent par défaut). Comme ils ont été portés à leurs fonctions par le peuple, le système se dit « démocratique ». On note que le peuple est ici en début de chaîne et non en bout. En réalité, le peuple ne fait que choisir ses maîtres ; il n’est pas plus consulté qu’il n’a les moyens de s’opposer aux décisions prises en son nom par les élus qui ne sont eux-mêmes tenus en rien de respecter leurs promesses électorales (pas de mandat impératif). La possibilité de ne pas réélire les traîtres à la nation, pour en choisir d’autres du même tonneau et repasser le même film, est une bien maigre consolation une fois que le mal est fait. Le système est si anti-démocratique que même les contre-pouvoirs constitutionnels n’ont aucune dimension populaire. En fait, dans ce système, le peuple est nul ; il ne sert que d’alibi et de marchepied.
Mais, dira-t-on, un peuple nombreux ne peut se gouverner directement et doit nécessairement déléguer des pouvoirs. Ceci n’est qu’un sophisme. Il est évident que des individus peuvent d’autant moins élaborer des projets en commun qu’ils sont nombreux. Mais c’est dénaturer le problème que de formuler pareille objection. La question n’est pas de savoir si un peuple peut élaborer des projets en commun, mais si lesdits projets, quels que soient leurs concepteurs, doivent être soumis à son approbation et s’il peut lui-même se prononcer. Dans ce cas, la réponse est oui. La méthode pour le consulter est le référendum. Il est vrai néanmoins que le peuple ne peut être consulté dans son entier chaque fois qu’une décision politique ou législative est prise. Même si cela était techniquement possible, comme c’est le cas aujourd’hui, des consultations quotidiennes par Internet ou autre procédé informatique aviliraient la démocratie. Le vote doit être un acte sacré, solennel et réfléchi, et les électeurs doivent prendre le temps de la réflexion, ce qui ne peut être le cas s’ils sont bombardés de questions. Maintenant, ce n’est pas parce que la démocratie directe est impraticable, sauf occasionnellement, qu’il faut s’abandonner au système exclusivement représentatif qui est antidémocratique par nature, puisque les élus confisquent de fait la souveraineté qui n’appartient qu’au peuple. Il ne s’agit pas d’opter entre l’anarchie ou le despotisme, mais de trouver un juste milieu.
Quoique le débat soit clos aujourd’hui, les tenants du pouvoir se gardant bien de le rouvrir, ces considérations ont longtemps turlupiné les philosophes et engendré des système politiques variés. Il n’est pas possible d’évoquer ici tous les systèmes politiques connus dans l’Histoire depuis l’Antiquité. Disons simplement que beaucoup de systèmes intégraient et utilisaient chacun à leur manière un procédé qui a complètement disparu de nos jours en matière politique : le tirage au sort. La question que se pose : le sort est-il un procédé démocratique, c’est-à-dire garant de la démocratie ?
Il est certain que le tirage au sort ne relève pas en lui-même de la logique « aristocratique », qu’il est a priori dans l’intérêt du peuple contre celui de l’oligarchie. Mais la signification et les effets de ce procédé dépendent de l’objet auquel il est appliqué, du moment auquel il intervient dans le processus de sélection et des fonctions qui seront celles des « élus ». Il ne suffit pas qu’un système recoure au tirage au sort pour le qualifier de « démocratique » alors que le résultat peut être, sinon l’inverse, du moins nul. Pour comprendre à quelle fin et à quel moment le tirage au sort est utile d’un point de vue démocratique, il faut revenir à ce qu’est la démocratie.
La finalité de la démocratie est la souveraineté du peuple au sens littéral. Un procédé est démocratique quand il permet au système d’atteindre cette finalité ; il est anti-démocratique quand il tend à étouffer la voix du peuple ; il est neutre et insipide quand, au final, il ne pèse rien dans la balance et ne fait pencher le plateau ni d’un côté ni de l’autre. Ainsi, quand le tirage au sort n’est qu’une étape parmi d’autres dans le processus de sélection et n’apporte ni n’enlève rien, au niveau global, à la souveraineté du peuple, il est indifférent du point de vue de la démocratie ; ce procédé n’est alors ni démocratique ni anti-démocratique et employer ces qualificatifs à tort et à travers est au mieux une maladresse, au pire une perfidie. (On peut d’ailleurs dire la même chose du droit de vote.) De manière générale, la démocratie ne se loge pas dans les détails du système. Un système est ou n’est pas démocratique. Il l’est si les lois et les actes du gouvernement sont réellement l’expression de la volonté du peuple. Peu importe qui fait les lois et qui gouverne dès lors que rien ne peut se faire sans l’accord du peuple. Or, il n’y a qu’une manière de connaître l’opinion du peuple en dehors du référendum, c’est de constituer une assemblée de nombreux citoyens (nationaux) tirés au sort, sorte de jury national, dont la fonction première serait de ratifier à une large majorité (par exemple les deux tiers) les projets de lois élaborés par le parlement ou le gouvernement, sauf dans les cas où la constitution impose un référendum.
Dans le même ordre d’idée, le tirage au sort est souvent considéré comme un procédé « égalitaire ». C’est un sophisme de plus. L’épithète « égalitaire » fait référence à l’Egalité. Or il n’y a d’Egalité qu’en droits, en société, entre citoyens. Que tous les membres du corps social aient les mêmes chances, par le tirage au sort, d’être appelés à une fonction n’a rien à voir avec l’Egalité et établit même une sorte inégalité. En effet, dans le cadre de leurs fonctions, les « élus » seront revêtus de droits particuliers ou prérogatives, puisque c’est le but même de l’opération. Sous ce rapport, ils ne sont plus les égaux de leurs concitoyens. En réalité, les droits particuliers, nécessaires pour s’acquitter de quelque fonction que ce soit, n’entrent pas dans la balance de l’Egalité. L’Egalité se juge au niveau global ; elle n’existe que si les individus sont égaux en droits en tant que citoyens, c’est-à-dire si le statut de citoyen confère à chacun d’eux les mêmes droits, autrement dit si les droits du citoyen sont attachés à la citoyenneté. Or le tirage au sort, à quelque niveau qu’il intervienne et quelque poste qu’il serve à pourvoir, n’altère pas la nature égalitaire ou inégalitaire du système. En l’occurrence, le système monétaire est inégalitaire par nature et des tirages au sort à quelque fin que ce soit ne changeraient rien à l’affaire. Il y aura toujours une minorité de riches et une majorité de pauvres dans un système monétaire de par les lois de la monnaie, fondée sur Largent (notion de valeur marchande), et riches et pauvres ne sont pas et ne seront jamais égaux en droits, pour la simple raison qu’un des droits fondamentaux du citoyen est de pouvoir accéder librement au marché (où sont réunis une partie des bienfaits de la cité qu’il a lui-même contribué à générer) et que, dans un système monétaire, ce droit est conféré et limité par la monnaie qui ne peut pas se répartir également.
Il s’ensuit que des procédés sélectifs ne peuvent être égalitaires alors que le système est inégalitaire en dernière analyse. Si un procédé ne produit pas l’Egalité, la seule Egalité qui importe, en quoi est-il égalitaire ? On retrouve donc ce que nous avions dit précédemment sur la démocratie, à savoir qu’elle ne se loge pas dans les détails mais se mesure au niveau global. Il y a d’ailleurs un lien entre Egalité et Démocratie, comme entre inégalité et oligarchie. Il ne peut pas y avoir d’authentique démocratie dans l’inégalité. Même une organisation politique parfaite sur le papier débouche sur une oligarchie dans l’inégalité, car les profiteurs de l’inégalité ayant le pouvoir économique ne sont pas menacés par le pouvoir politique dont ils finissent par s’emparer de manière plus ou moins détournée. A l’inverse, dans un système égalitaire, donc non-monétaire, tel la Cité, rien ne pourrait dépouiller les citoyens de leurs droits, tous auraient le même poids politique et, par la force des choses, un système démocratique se mettrait en place. Pourtant, ce système ne serait démocratique que dans ce contexte ; il serait illusoire dans un contexte monétaire. Tant que les pauvres sont pauvres, la belle affaire ! Egalité et Démocratie sont des mots vides de sens.
Il faut donc se méfier des débats sur la nature plus ou moins démocratique ou plus ou moins égalitaire de tel ou tel procédé, dès lors qu’ils servent (même inconsciemment) à occulter la question fondamentale de Largent et de la monnaie dont dépend la nature inégalitaire et anti-démocratique du système. S’engager corps et âme dans de tels débats avant même d’avoir une idée correcte de ce que sont l’Egalité et la Démocratie, et de proposer les mesures qui seules peuvent les assurer, c’est se méprendre sur la véritable cause de l’inégalité et de l’oppression, donc contribuer à les maintenir, donc servir les intérêts suprêmes du système ; c’est mener, avec plus ou moins de talent, des combats périphériques pour remporter, au mieux, des victoires à la Pyrrhus.
Source : L'impossible aristocratie
14:46 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
lundi, 09 avril 2012
PENSEE DU JOUR : quand on ne veut pas tuer un chien enragé...
Tout le monde convient que des Citoyens doivent être égaux en devoirs et en droits, et qu’il n’y a d’Egalité que sociale. Mais pourquoi, dès que l’on prend l’Egalité au sérieux, chacun fait-il mine de croire que l’on veut l’égalité des biens, l’uniformité en toute chose, la négation des différences naturelles ? Parce que l'Egalité, la vraie, la seule, impose de renverser Largent et que les hommes, à cette idée, perdent raison et courage.
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.2. sur LARGENT, 7.3. sur la REVOLUTION | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
dimanche, 08 avril 2012
PENSEE DU JOUR : le couleur plurielle
Un gros mélange n’a jamais produit que de la merde.
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.5. Pensées PROVERBIALES | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
samedi, 07 avril 2012
PENSEE DU JOUR : les deux boulets
Il y a deux dangers mortels, deux priorités absolues : l’Europe et l’immigration. Eviter ces deux sujets, c'est parler dans le vide.
L'Europe paralyse la France de l'extérieur pendant que l'immigration la détruit de l'intérieur.
Sortir de l'Europe pour retrouver la maîtrise de notre destin en période de tempête, et stopper l'immigration pour rétablir la cohésion nationale sans se payer de mots sont les conditions du salut de la France. Tout le reste est secondaire, et quiconque détourne l’attention de ces enjeux vitaux, quiconque est européiste, immigrationniste ou les deux à la fois, est soit un crétin soit un traître. C'est maintenant qu'il faut réagir. A différer, il risque de ne plus rien y avoir à sauver.
12:02 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.7. sur l'IMMIGRATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
vendredi, 06 avril 2012
PENSEE DU JOUR : force
On ne remporte pas une épreuve de force avec de bons sentiments.
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.4. sur la POLITIQUE, 7.5. Pensées PROVERBIALES | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
jeudi, 05 avril 2012
PENSEE DU JOUR : la lutte des classes
Dans l'inégalité, sous Largent, chaque individu est en lutte contre tous les autres. Les classes sont une illusion d'optique. La lutte des classes est une voie sans issue.
Article 127 du Manifeste des Patriciens
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
DU MULTICULTURALISME ET AUTRES FADAISES
On protège la diversité en défendant sa différence, car nul autre ne la défendra (mieux ou aussi bien). Si chacun perpétue sa différence, toutes les nuances perdurent et la richesse de l’Humanité est préservée. Mais tous les combats ne sont pas légitimes.
Toutes les cultures sont liées à un territoire (celui sur lequel elles sont nées et ont mûri) et relèvent du domaine collectif à plusieurs niveaux : local, régional, national voire continental. Tous les individus appartiennent simultanément à des sphères de chacun de ces niveaux et sont porteurs, malgré eux, des diverses strates culturelles correspondantes. Ils sont chez eux quand ils restent dans leur sphère géo-culturelle. Ils sont chez autrui dès lors qu’ils entrent dans une ou plusieurs sphères géo-culturelles autres que les leurs, du moins, lorsque ayant franchi des frontières, leur culture originelle les désigne comme étrangers dans leur nouvel environnement. Ceci s’applique également aux descendants des étrangers qui, au lieu d’être imprégnés de la culture locale et d’en être à leur tour les vecteurs, incarnent davantage la culture étrangère que leurs parents leur ont transmise et sont toujours comme un cheveux sur la soupe.
Rester soi-même chez soi est légitime. Mais rester soi-même chez les autres est, hors le cas du passage éclair, soit maladroit et impoli, soit méprisant et provoquant. En l’occurrence, cela peut provoquer une légitime réaction de rejet. Car chacun est maître chez soi et nul n’est tenu, à moins d’y être contraint, d’accueillir des étrangers, à plus forte raison s’ils se comportent en gougnafiers ou en conquérants. La contrainte en question peut être le fait soit des autorités locales, qui obligent leurs administrés à accueillir et à respecter les étrangers quoi qu’ils fassent, soit des étrangers eux-mêmes, qui imposent leur présence et leur culture les armes à la main.
C’est ici qu’apparaissent tous les paradoxes de l’immigration récente, voulue par le patronat, favorisée par les gouvernements successifs et cautionnée par la gaucherie depuis quarante ans sans que jamais le peuple, réellement confronté aux immigrés, ait eu son mot à dire.
Le système représentatif est par nature anti-démocratique, quoi qu’en dise la propagande. Le peuple français, dépossédé de la souveraineté par ses élus, c’est-à-dire par une oligarchie, n’est donc pas maître chez lui et tout ce qui est fait en son nom est nul et non avenu. N’ayant pas consenti à l’immigration, la présence des immigrés est aussi illégitime qu’un mariage forcé. Mais passons sur ce point.
Comme tous les peuples du monde, le peuple français a une culture nationale qui le distingue des autres et qui permet aux Français de reconnaître immédiatement comme des étrangers ou des immigrés les individus qui ne la véhiculent pas. Mais si les étrangers ou immigrés ne véhiculent pas la culture française, ils en véhiculent une autre qui indique les sphères d’origine auxquelles, manifestement, ils appartiennent encore. Il est alors vain d’espérer que les Français considèrent ces étrangers comme leurs pareils : s’ils partagent le même espace, ils ne sont pas du même monde. Or, en France, seul le point de vue français est légitime. Pour être reconnus comme des égaux, les étrangers, en particulier les immigrés, doivent s’adapter. L’assimilation, telle était en effet la politique traditionnelle de la France. Cette politique a néanmoins été abandonnée depuis que l’immigration concerne des individus qui proviennent d’autres continents et qui, plus que les précédents, avaient besoin de s’assimiler pour intégrer la communauté nationale. C’était donc gérer en dépit du bon sens une immigration en soi illégitime.
Il était naturel, dans ces conditions, que les immigrés non désirés et non assimilés soient l’objet d’un rejet, quoique la plupart des Français n’aient eu alors pour eux et pour la question de l’immigration qu’indifférence. C’est à ce moment que, initié par des traîtres, est né le mouvement soi-disant antiraciste dont la finalité n’a jamais été de lutter contre le racisme mais de lobotomiser les Français par la culpabilisation à tout propos afin qu’ils ne réagissent pas face à l’invasion migratoire programmée et au crime de lèse-nation en cours. Ayant désormais la loi pour eux, des immigrés qui n’auraient même pas du être en France ont commencé à parler haut et à semer des sentiments anti-français. Petit à petit, les rôles ont été renversés : les Français qui sont chez eux durent faire profil bas devant des étrangers menaçant de les accuser de racisme. Le monde à l’envers ! Mais si les Français se taisent, ils n’en pensent pas moins !
A la pression morale s’ajoute, avec le temps, la pression numérique. L’immigration n’a pas été une vague : c’est une déferlante continue. Le nombre d’immigrés, au sens propre, est en augmentation constante, quoique cette augmentation soit masquée par des naturalisations massives. Par ailleurs, bien que leurs innombrables descendants soient officiellement français en vertu du droit du sol, les Français voient en eux des immigrés, d’autant plus que tout à été fait pour qu’ils se voient eux-mêmes ainsi. Les immigrés représentent objectivement une masse colossale, loin du cliché de la minorité négligeable. Ils pèsent de plus en plus lourd. Mais dans quel sens font-ils pencher la balance ? Dans celui du communautarisme, de l’anti-France et d’intérêts étrangers, puisqu’ils n’ont pas été assimilés. Ils sont aujourd’hui une force d’inertie ; ils seront demain une force offensive. Si bien que la question se pose : Est-il raisonnable de les considérer encore comme des « immigrés » ? L’immigration concerne des individus. Mais ces immigrés et leurs descendants participent d’un phénomène collectif qui tourne de facto à l’invasion, à la colonisation, à la conquête. Les politiques d’immigration massive et d’« intégration » ont ignoré l’importance et la précarité des rapports de force et transformé les immigrés en autre chose. Un immigré qui ne s’assimile pas est un colon. Des colons qui ont la force pour eux (que ce soit par les armes ou par le nombre) sont des conquérants en puissance.
La preuve de l’évolution inquiétante du rapport de force est dans l’apparition de l’idéologie du multiculturalisme d’après laquelle la France serait soi-disant un pays multiculturel. Cette idéologie est évidemment la conséquence, une fois de plus, de l’abandon de la politique d’assimilation qui a permis aux immigrés de conserver leur culture d’origine et les a même obligés à s’y accrocher. Mais ce n’est pas parce que ces derniers sont en France et que certains sont devenus français, au moins sur le papier, que les diverses cultures qu’ils véhiculent, selon leurs origines, sont elles-mêmes de France ou françaises. Ces cultures sont étrangères. Elles sont typiques de pays et de peuples étrangers clairement identifiables. Elles se rencontrent dans tous les pays du monde où des immigrés non-assimilés et de même origine sont installés et, de ce fait, elles ne caractérisent aucun de ces pays. Elles ne sont pas davantage françaises. Elles ne sont en rien une composante de la culture de la France. Tout ce qui existe en France n’est pas nécessairement français. L’idéologie du multiculturalisme, inventée et portée par des gens qui haïssent la France et visent à l’anéantir grâce aux immigrés, voudrait pourtant faire croire le contraire. Si tout est français, rien n’est français et la France n’existe plus. Le multiculturalisme n’est pas une idéologie de la tolérance, mais la pire espèce de collaboration.
Le terme « multiculturalisme » est apparu pour transformer en faits positifs les conséquences de plus en plus visibles d’une politique migratoire désastreuse qu’il devenait impossible de nier plus longtemps. Ceux qui soutenaient que l’immigration ne pose aucune problème présentèrent comme un bonheur les problèmes qu’elle pose. Le multiculturalisme se fonde en effet sur un constat implicite : les masses immigrées, de races et de cultures étrangères, défigurent la France. Sans l’immigration, et en particulier l’immigration arabo-africaine massive, le multiculturalisme n’a aucune raison d’être en tant qu’idéologie. Pour preuve, cette idéologie n’existait pas avant et elle n’a d’ailleurs toujours aucun sens.
Dans la foulée du multiculturalisme est apparue une autre idéologie, pourtant aux antipodes, celle du métissage. Les immigrationnistes sont décidément les champions du virage à 180° ! Ils arrivent à chanter les louanges de la diversité raciale et culturelle, ils vouent même aux gémonies quiconque n’entonne pas leur refrain, et vantent dans le même temps son strict contraire, puisque l’idéologie du métissage n’est autre chose que l’apologie de l’uniformisation, par le mélange, des hommes, donc des races et, partant, des cultures. L’idée, cette fois, est que les conflits raciaux et la résistance à l’immigration disparaîtront quand autochtones et immigrés, à force d’être métissés, c’est-à-dire abâtardis, formeront une nouvelle race, une race unique, quand personne, de par ses origines pour partie étrangères, n’aura pas plus de légitimité que son voisin, quand la population retrouvera une certaine homogénéité. Or c’est précisément l’idée que soutiennent les opposants à l’immigration, à laquelle ils reprochent de troubler l’homogénéité existante. Tous sont donc a priori d’accord sur les vertus de l’homogénéité raciale et culturelle. Mais les premiers, tourmentés par la haine de soi, du Blanc, de la France et de l’Occident, jouant les apprentis sorciers, espèrent en recréer une autre au prix d’une sorte de génocide, tandis que les seconds, traités de fascistes, accusés de haine envers l’Autre, refusent tout simplement d’être colonisés et de disparaître à terme, ce qui est le réflexe sain et naturel de tout être vivant et de tout peuple conscient de lui-même.
Par ailleurs, le métissage produit les mêmes effets partout et détruit la diversité raciale et culturelle aussi bien au niveau national qu’international. Même en supposant que le métissage accouche d’une race et d’une culture inédites, ce qui est une vue de l’esprit (1), il aura appauvrit considérablement l’Humanité et surtout l’Occident, particulièrement adepte de ces idéologies mortifères. L’Humanité est riche des cultures locales et nationales. La richesse de l’Humanité ne peut être préservée que si chaque peuple, chaque pays, protège et perpétue son patrimoine dans tous les sens du terme. Tout le reste relève du sophisme, de la démence et de la trahison.
Philippe Landeux
5 avril 2012
(1) Le métissage produit à la fois des métis et du communautarisme. Il ne fait pas disparaître les races, car tous les individus ne se métissent pas, mais il engendre une masse croissante d’individus inclassables et déboussolés, qui sont tout et rien à la fois. Or, quoi qu’en dise l’idéologie dominante, les hommes ont besoin de repères ; ils ont besoin de savoir d’où ils viennent, qui ils sont, à quoi ils appartiennent, ce qu’ils doivent défendre. Les êtres exceptionnels dépassent peut-être ces considérations, mais ils ne font que confirmer la règle : les hommes souffrent intérieurement de l’absence ou de la confusion des repères. C’est pour échapper personnellement à cette souffrance prévisible, ou pour l’épargner à leurs enfants, que certains fuient le métissage comme la peste et se retranchent dans ce qu’ils regardent comme leur communauté. Plus le discours métissolâtre s’intensifie, plus ils se sentent menacés (avec raison), plus ils se raidissent (parfois à l’excès). Si cela ne débouche pas sur une guerre civile, pour une conquête ou une reconquista, la situation créée est au moins et à jamais conflictuelle.
08:52 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
mercredi, 04 avril 2012
PENSEE DU JOUR : la contre-révolution permanente
Concevoir la Révolution comme une entreprise permanente, c'est vouloir lutter sans fin contre l'inégalité ; c’est donc ignorer le moyen d'instaurer l'Egalité, donc perpétuer l'oppression sous de nouvelles couleurs.
Article 126 du Manifeste des Patriciens
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.3. sur la REVOLUTION | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
mardi, 03 avril 2012
PENSEE DU JOUR : état d'oppression
Quoique l’égalité en biens ne soit ni possible, même dans l’Egalité, ni souhaitable dans l’absolu, une trop grande disparité de propriétés entre Concitoyens ne peut résulter de la libre expression de leurs goûts ; elle révèle un état d'inégalité en droits, donc un état d'oppression.
Article 49 du Manifeste des Patriciens
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
lundi, 02 avril 2012
PENSEE DU JOUR : Travail & Devoir
Les Droits du Citoyen dépendent de la Cité dans laquelle il vit, non de l'entreprise par le biais de laquelle il remplit envers la Cité son Devoir de Travailler.
Article 41 du Manifeste des Patriciens
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
PENSEE DU JOUR : Travail & Devoir
Les Droits du Citoyen dépendent de la Cité dans laquelle il vit, non de l'entreprise par le biais de laquelle il remplit envers la Cité son Devoir de Travailler.
Article 41 du Manifeste des Patriciens
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
dimanche, 01 avril 2012
PENSEE DU JOUR : récupération
Les charognards se reconnaissent : ils récupèrent même quand il n'y a plus rien à récupérer.
17:08 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
samedi, 31 mars 2012
PENSEE DU JOUR : fiel & miel
Qui n'a que fiel pour les Français et est tout miel pour les étrangers est un ennemi de la France. C'est soit un collabo, s'il est français, soit un colon, s'il est étranger.
12:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.6. sur les TRAITRES, 7.7. sur l'IMMIGRATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
vendredi, 30 mars 2012
L'IMPOSSIBLE ARISTOCRATIE (extrait)
Extrait de l'Impossible aristocratie
Il n’y a pas plus de classe que de gouvernement « des meilleurs » possible. L’« aristocratie » est un concept du domaine des rêves et un mot que seuls des prétentieux peuvent employer sérieusement pour désigner le groupe auquel ils appartiennent. Il est vrai que tout groupe a la faiblesse de se croire le meilleur, à plus forte raison quand il est réellement puissant. Or les puissants ont également le pouvoir de faire prévaloir leur discours et de passer outre les critiques. Mais à vivre entre eux, entourés de muets, d’envieux et de flagorneurs, leurs chevilles enflent autant que leur tête. Ils perdent de vue que le rapport de force qui est à leur avantage atteste moins leurs qualités personnelles qu’il ne révèle les mécanismes inégalitaires du système dont ils profitent et qu’ils acceptent. Cette inégalité systémique peut être le fait d’une législation distribuant les hommes en classes hiérarchisées ; elle est, dans tous les cas, une fatalité sous la monnaie.
18:05 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |