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mercredi, 02 novembre 2011

CIVISME ET PATRIOTISME

Extrait de la conférence : Largent, le tyran à abattre.

Les hommes de bonne volonté sont nombreux mais dispersés. Ils aspirent tous à la même chose mais par des moyen différents voire opposés, faute d’avoir identifié correctement l’ennemi. Chacun adapte sa stratégie au leurre qu’il poursuit. Le Civisme est la théorie qui peut tous les rallier dans le présent et à l’avenir. Quand ils auront compris qu’ils se focalisent sur des effets qui plongent leur racines à la même source, le but et les moyens de la lutte s’imposeront d’eux-mêmes.

Ainsi, qui ne sent pas le lien direct entre Largent et la monnaie, entre la monnaie et le capitalisme, entre le capitalisme et l’européisme, entre l’européisme et le mondialisme, entre le mondialisme et l’immigrationnisme, donc entre Largent et le capitalisme, Largent et l’européisme, Largent et le mondialisme, Largent et l’immigrationnisme ?

De même, qui ne sent pas le lien direct entre Largent et la monnaie, entre la monnaie et l’inégalité, entre l’inégalité et l’individualisme, entre l’individualisme et l’universalisme, entre l’universalisme et le droits-de-l’hommisme, entre le droits-de-l’hommisme et l’anti-France, donc entre Largent et l’inégalité, Largent et l’individualisme, Largent et l’universalisme, Largent et le droits-de-l’hommisme, Largent et l’anti-France ?

Un patriote est nécessairement l’ennemi de l’anti-France, de l’immigrationnisme, du droits-de-l’hommisme,  du mondialisme, de l’européisme, du capitalisme, de l’individualisme et de l’inégalité. Mais comment les combattre victorieusement sans renverser Largent qui les alimente directement ou indirectement ?

Il a été question d’inégalité. L’inégalité et l’Egalité sont des notions floues à ce jour. Chacun est pour ou contre selon l’idée fausse qu’il se fait de l’une et de l’autre. Il est cependant évident qu’un patriote digne de ce nom ne considère pas ses compatriotes comme des marchepieds ou de la chair à canon mais comme des frères, comme des égaux. Le patriotisme bien compris est intrinsèquement égalitaire. Les patriotes doivent donc savoir en quoi l’Egalité consiste, pourquoi elle n’est pas, comment l’instaurer, et comprendre que Largent est son obstacle majeur, leur véritable ennemi — les riches, les puissants, les pauvres mêmes n’étant que ses instruments. Ils doivent également comprendre que, de la même manière qu’ils combattent Largent et toutes ses conséquences, ils doivent défendre l’Egalité et toutes ses conséquences.

L’Egalité, qui est une réduction de l’expression « égalité des Citoyens en Devoirs et en Droits », va de pair avec les notions de Devoirs, de Droits, de Citoyenneté, de Contrat Social, de Société, de Nation, de Peuple, de territoire, de pays, de frontières, d’indépendance nationale, de souveraineté populaire et de démocratie. Il y a loin entre ce qu’implique l’Egalité bien pensée, cohérente de bout en bout, et celle que les gauchistes invoquent pour couvrir leur démagogie. Toutes ces conséquences sont liées ; qui en accepte une doit toutes les accepter ; qui en nie une est un ennemi de l’Egalité et de la patrie.

Le Civisme est une doctrine d’une logique implacable et d’un patriotisme absolu. Il est l’aboutissement de la quête de l’humanité sur le plan social. Il n’est combattu que par la mauvaise foi et les préjugés monétaires. Il est autant la voie de la Révolution que de la Résistance. Il sera incontournable demain, mais il est utile dès aujourd’hui, d’où la nécessité de le répandre sans attendre.

Cependant, l’urgence est ailleurs. Aujourd’hui, nous devons sauver la France d’un péril qui ne menace pas seulement sa liberté, comme en 1792 ou 1940, mais son existence. Elle est menacée par l’euro-modialisme qui veut la dissoudre en tant que nation, et par l’immigrationnisme débridé qui tend à l’effacer en tant que peuple. Or pour établir demain l’Egalité en France, pour accomplir la destinée du peuple français, encore faut-il qu’il y ait encore une France et un peuple français. Bien que Largent ne soit pas étranger à ces dangers qui sont les deux faces d’une même pièce, qu’il en soit même la cause première, ce n’est pas de lui que vient la menace immédiate. Nous devons d’abord parer le coup mortel, donc repousser nos ennemis rapprochés, avant de pouvoir rendre à César ce qui est à César.

J’ai dit dans la partie précédente que l’euro-mondialisme est contre-révolutionnaire dans la mesure où la Révolution ne peut se faire que dans le cadre d’une nation. Les multiples conditions nécessaires pour qu’éclate une Révolution sont si rarement réunies qu’il est vain d’attendre qu’elles se rencontrent dans toutes les nations du monde en même temps. D’ailleurs, quand les choses sont mûres, la Révolution éclate et il est impossible de la différer. L’idée insensée que la Révolution doit être mondiale vient du fait qu’elle concernera la monnaie et qu’il semble impossible de l’abolir sans se couper du monde alors que les échanges internationaux sont manifestement nécessaires. Mais le Civisme qui explique comment organiser la Cité sans monnaie explique aussi comment l’intégrer dans un monde toujours monétaire, autrement dit comment procéder aux échanges internationaux. La crainte d’être coupé du monde n’a pas lieu d’être. Remarquons au passage que cette crainte qui pousse à prôner une révolution mondiale désarme la lutte contre le mondialisme, ce qui est de fait contre-révolutionnaire. Au contraire, le Civisme réussit la synthèse entre l’anti-capitalisme et l’anti-mondialisme.

Sur l’immigrationnisme, tous les patriotes savent déjà que l’immigration est organisée par le patronat pour des raisons économiques, pour geler ou tirer à la baisse les salaires de Français grâce au chantage que les immigrés, importés pour être exploités, permettent d’exercer sur eux en matière de rémunération, d’emploi, de condition de travail, etc. Les immigrés sont pour ainsi dire des « jaunes », des briseurs de grève. Mais l’immigration à outrance a une autre fonction aux yeux des « élites » : elle démoralise le peuple, détourne son attention de la chose publique et permet de le rouler dans la farine. L’immigrationnisme s’appuie sur un renversement des valeurs et la proscription du bon sens. Les intérêts des étrangers deviennent la priorité nationale. Quiconque s’insurge est traité de xénophobe, de fasciste. Quiconque constate les frictions inévitables entre autochtones et immigrés est traité de raciste, de nazi. Quiconque dénonce l’absence de réelle démocratie est traité de souverainiste, de populiste. Bref, grâce aux sophismes qu’ils permettent d’imaginer et de soutenir, les immigrés sont un instrument contre le peuple et la démocratie. Mais, plus encore : les immigrés sont, par définition, originaires de pays et de cultures différentes ; leurs traditions, leurs préoccupations, leurs conceptions politiques et leur vision du monde ne sont pas celles des autochtones. Ils vivent à une autre heure et marchent dans une autre direction. Aussi, quand un peuple est prêt techniquement et moralement pour une révolution, une immigration massive, en plus d’être un problème en soi, constitue une force d’inertie, donc un frein à la révolution. Nul doute que les puissants ont conscience du caractère contre-révolutionnaire de l’immigration massive. Si elle favorisait la révolution et menaçait leur suprématie, ils s’y opposeraient. Or ils en sont les promoteurs et font tous leurs efforts pour la rendre problématique. Les plus astucieux vont même jusqu’à proposer le droit de vote pour les étrangers ! C’est donc en tant que phénomène contre-révolutionnaire que le Civisme condamne l’immigration massive et prône l’arrêt de toute immigration après quarante ans de n’importe quoi, rejoignant en cela la position des patriotes  mais apportant un argument de poids capable d’en imposer aux dupes de la gaucherie.

Ainsi, l’heure n’est pas à la Révolution mais à l’insoumission, à la réaction, à l’insurrection. Les idées véritablement révolutionnaires ne sont d’ailleurs pas assez répandues pour qu’une Révolution, c’est-à-dire un véritable changement de système, un changement radical, soit possible. Le fruit n’est pas encore mûr. Ce serait donc une grave erreur de la part des rares révolutionnaires de croire qu’ils peuvent précipiter les choses. Leur rôle, aujourd’hui, est de préparer la Révolution, d’éclairer leurs compatriotes et, à défaut de pouvoir pousser le système à commettre des faux pas, de ne pas le contrarier quand il en commet. Il est bien sûr, aussi, de s’engager à fond dans le combat patriotique, car le salut de la patrie est en permanence à l’ordre du jour. Or, de ce point de vue, ces idées sur Largent et l’Egalité arment le patriotisme de principes solides, d’un idéal limpide, d’une cohérence doctrinaire qui seuls peuvent rallier tous les patriotes authentiques, les unir plus étroitement que jamais et les guider en toutes circonstances. Le Civisme, car c’est finalement de cela qu’il s’agit, est le summum du patriotisme. Il ne fait aucune concession. En fixant le but à atteindre, en traçant la route qui y conduit, il révèle tous les obstacles, il indique tous les pièges, il démasque tous les ennemis. Largent, ses amis, leurs complices et leurs jouets sont, aujourd’hui comme demain, les ennemis de l’Egalité, de l’Humanité, de la Société, des toutes les nations en général et de la notre en particulier. 

En quoi toutes ces idées peuvent-elles être utiles aux patriotes ? Autant se demander s’il est un temps pour le courage et le bon sens ! Au fort de la tempête, il n’est certes pas nécessaire de savoir où est le port, mais celui qui le sait est assurément meilleur capitaine que celui qui l’ignore.

Extrait de la conférence : Largent, le tyran à abattre.

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mardi, 01 novembre 2011

NE L’APPELEZ PLUS JAMAIS « GAUCHE »

LA GAUCHERIE

Mon monde imaginaire est celui de la Révolution, de la Convention, de la Commune, de la Résistance.

Mes héros sont les Robespierre champion de l’Egalité et de la Démocratie, les Saint-Just, les Babeuf, les Bolivar (libérateur de l’Amérique du Sud), les Garibaldi (unificateur de l’Italie), les Dombrowski (général polonais sous la Commune), les Jaurès, les Clemenceau, les de Gaulle, les Leclerc, les Jean Moulin, les Che Guevara, ces hommes d’une tempe exceptionnelle qui firent honneur à la France ou à leurs pays respectifs et à l’Humanité.

Je vibre au récit des faubouriens prenant la Bastille, des Marseillais volant au secours de Paris et de la France, des volontaires de l’an II répondant à l’appel de la patrie en danger, de la Convention abolissant l’esclavage d’un mot (« Président, ne souffre pas que la Convention se déshonore par une plus longue discussion. »), de la Grande Armée de Napoléon remportant l’éclatante victoire d’Austerlitz quoique très inférieure en nombre, des insurgés de 1830 inspirant Delacroix, des premiers syndicalistes défiant l’ordre bourgeois, des Parisiens défendant la capitale jusqu’à la mort contre les capitulards de Versailles et les envahisseurs prussiens, des Français trahis par leur gouvernement entrant dans la lutte clandestine, des fusillés lançant à leur bourreau un dernier « Vive la France ! »,  bref je vibre au récit de ces moments où les Français se sont levés en masse qui pour l’Egalité, qui pour la Liberté, qui pour l’honneur et la grandeur de la France.

Le mot « République » raisonne en moi comme le clairon. Je fais mienne la devise républicaine révolutionnaire « Liberté Egalité Fraternité ou la Mort »

Je frémis en entendant la Marseillaise, en voyant un drapeau tricolore claquer au vent, car c’est à tous les héros connus et anonymes que je viens d’évoquer que je pense alors, à tous les combats menés, à toutes les souffrances endurées, à tout le sang versé pour assurer l’avenir de la France et le présent du Français que je suis. Ce frisson, je devrais dire ce vertige, n’est pas seulement provoqué par la fierté d’être l’héritier de ces héros et de cette histoire, par la reconnaissance, l’humilité et le respect sacré qu’ils m’inspirent, mais surtout par la peur de ne jamais en être digne et par la conscience des épreuves qu’il faudra traverser pour l’être.

J’ai servi la France en accomplissant volontairement et avec enthousiasme mon service militaire dans les parachutistes, à défaut de pouvoir le faire dans la Légion. Je la sers encore de toutes mes forces ; je lui sacrifie ma vie privée et suis prêt à lui sacrifier jusqu’à ma vie physique si besoin est. Si j’aime l’ordre et la discipline, j’aime plus encore la Justice et la Liberté. Si j’ai le sens de l’autorité (savoir quand obéir et comment commander), je suis pas fait pour l’armée ; je suis un guerrier, un artiste et un penseur, un vrai rebelle, un citoyen soldat, un patriote, un révolutionnaire.

Ayant des parents qui votaient socialiste bien qu’ils aient vite déchanté de Mitterrand, j’ai moi-même voté Jospin et OUI à Maëstricht, sans réfléchir. Mon bulletin suivant, longtemps après, fut pour voter NON au TCE et à l’Europe.

Désirant m’investir, j’ai adhéré un temps au parti radical socialiste, jusqu’à ce que je comprenne qu’il n’a de radical que le nom, qu’il n’est qu’une machine branlante permettant à l’insignifiant Bayle de conserver une place. J’ai participé en 1997 à la grande manifestation à Strasbourg contre le Front National. J’y suis allé avec un drapeau français gigantesque, celui qui flottait naguère sur la caserne de mon régiment, pour bien montrer que c’était au nom des valeurs de la France et de la République que, précisément, je m’opposais au « fascisme ». Cela m’a rendu moi-même suspect aux yeux des pantoufles.

C’est à cette époque que j’ai conçu la théorie la plus égalitaire et anti-capitaliste de tous les temps que j’ai appelée depuis « le Civisme » (voir l’article de Jacques Philarchéïn : La philosophie de Philippe Landeux face à la détresse occidentale : « Largent » et la « Triplice ») et dont la devise est « Largent est un Tyran ! L’Egalité ou la Mort ! ».

Quelques années plus tard, cherchant désespérément des gens capables de m’entendre, j’ai adhéré à la CNT (Confédération Nationale du Travail), les anarcho-syndicalistes, syndicalisme révolutionnaire. Se prenant pour l’émule de la CNT espagnole qui s’est illustrée lors de la guerre d’Espagne, prônant et s’appliquant à elle-même le principe d’autogestion, j’avais la même sensibilité. Mais mon intérêt pour elle tenait surtout au fait que l’idée d’abolir la monnaie ne lui était pas étrangère puisque cela fut pratiqué en certains endroits d’Espagne et que, partant, mon discours sur Largent aurait du la séduire. Rien n’y fit. Des sourds, des attardés, des roquets, des anticapitalistes en carton. Leur anti-patriotisme, leur anti-républicanisme, leur condescendance envers la racaille, leurs petites passions, l’inconsistance de leur projet ont eu raison de ma bonne volonté. Ce fut néanmoins un expérience intéressante et je ne crache pas sur mes camarades. J’ai rencontré des individus motivés, parfois admirables, mais la CNT en elle-même ne mène à rien et serait même complice du système.

Tout en moi est de Gauche, mon passé, ma culture, mes principes. Nul n’est plus à Gauche que moi. J’étais, je suis et je serai toujours de Gauche. Je n’ai pas changé. Le passé n’a pas changé. Les pères de la Gauche n’ont pas changé. La nature et les principes de Gauche n’ont pas changé. Mais où sont donc les hommes et les femmes authentiquement de Gauche aujourd’hui ? Où sont les patriotes qui défendent leur pays autant qu’ils veulent le faire aimer, qui aspirent à l’Egalité en ayant le sens du devoir, qui chérissent la démocratie et ne connaissent, en France, d’autre souverain que le peuple français ? Où sont les Robespierre, les de Gaulle (qui était de Gauche sans le savoir) ? Où sont les héritiers de la Révolution et les défenseurs de la Constitution de 1793, charte des premiers « socialistes », qui portait, notamment :

« Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. - La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme. » (art. 7 de la Déclaration des droits)

« Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique ; celui contre lequel on voudrait l'exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force. » (art. 11)

« Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres. » (art. 27)

« Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures. » (art. 28)

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » (art. 35)

« Tous les Français sont soldats ; ils sont tous exercés au maniement des armes. » (art. 109 de la Constitution)

 « Le Peuple français est l'ami et l'allié naturel des peuples libres. Il ne s'immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s'immiscent dans le sien. Il donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. Il le refuse aux tyrans. Il ne fait point la paix avec un ennemi qui occupe son territoire. » (art. 118 à 121)

Nation, patriotisme, Egalité (des citoyens en devoirs et en droits), démocratie, souveraineté du peuple, solidarité nationale, unité nationale, indépendance nationale, non ingérence, droit individuel et collectif à la sécurité, droit à la légitime défense, liberté d’expression, liberté de culte (dans le respect des lois), responsabilité, virilité, fierté, francité, voilà en quelques mots ce qui caractérise la Gauche, la Gauche historique, la Gauche authentique.

Dès lors, comment qualifier « de gauche » des partis qui encouragent l’immigration tous azimuts, qui organisent ou collaborent à une invasion et qui, non contents de s’opposer à l’assimilation des immigrés (conformément à la politique traditionnelle de la France et de la République en la matière), les dressent contre les Français dont ils condamnent toute réaction et qu’ils vouent de fait à un holocauste ; des partis qui soutiennent ce crime de lèse-nation par des sophismes dans tous les domaines, par une inversion complète des valeurs et des mots ; des partis qui prônent ou cautionnent la défrancisation, la déculturation, la lobotomisation des masses, la castration morale des hommes, la féminisation, l’infantilisation, la déresponsabilisation, l’assistanat, la stigmatisation, la culpabilisation, la repentance et le désarmement des Français, le laxisme, l’individualisme, le festivisme, la fainéantise, la xénofolie, le multiculturalisme, le métissage forcé, le communautarisme, l’islamisation de la France ; des partis qui tondent leur peuple au profit du truc appelé « Europe », des Etats-Unis, d’Israël, de l’Algérie, etc., qui anéantissent la France au nom de la République, et la République au nom l’antiracisme, qui font de la préférence étrangère la priorité nationale, qui nivèlent tout par le bas au nom de l’Egalité et des étrangers (quand l’idéal de la République est d’élever les niveaux), qui détruisent l’école considérée par la République comme l’ascenseur social, qui lynchent médiatiquement et juridiquement quiconque dit une vérité, qui étouffent la démocratie par le parlementarisme (reconnu depuis toujours comme une négation de la démocratie), qui abolissent la peine de mort pour les criminels mais criminalisent les victimes qui se défendent avec succès, qui affichent un antimilitarisme primaire, s’opposent à toute intervention musclée contre les immigrés, dans les banlieue ou sur les frontières, mais soutiennent, à l’instar de la Gironde (la droite sous la Révolution), toutes les guerres néo-impériales entreprises soi-disant au nom de la démocratie et de la liberté, bref, des partis qui, petit à petit, sophisme après sophisme, mensonge après mensonge, instaurent un fascisme au nom de l’antifascisme,

De quel bord sont donc des partis qui ont renoncé aux principes historiques de la Gauche et sont même les plus acharnés à les combattre, sinon de droite ? De quel bord sont donc des partis qui donnent la nausée au peuple et ne sont plus soutenus que par des bourgeois, des hystériques et des apatrides, sinon de droite ? Qu’est donc celui qui n’est pas patriote sinon un traître à la patrie ? Que sont donc ceux qui ont inventé le mot « souverainistes » pour inspirer un préjugé négatif vis-à-vis des partisans de la souveraineté nationale sinon des ennemis de la nation, des valets du mondialisme et, encore une fois, des traîtres à la patrie ? Que sont donc les partisans exclusifs et inconditionnels des étrangers sinon le parti de l’Etranger ? En 1793, les individus de cette engeance (Girondins, Dantonistes, Hébertistes) étaient considérés comme des contre-révolutionnaires et passaient à la guillotine. Aujourd’hui, ils nous font la morale !

Non ! Non ! et Non ! ces partis ne sont en rien de Gauche. C’est insulter la Gauche authentique que de continuer à employer ce mot à leur endroit ; c’est valider leur usurpation du label « gauche » ; c’est leur permettre d’insulter les patriotes qui, eux, sont réellement de Gauche, ce que parfois ils ignorent ; c’est tomber dans leur piège que d’accepter leur langage et de contribuer soi-même à désorienter le peuple ; c’est trahir à son tour la Gauche. On ne doit pas cesser de se dire « de Gauche », quand on l’est réellement, sous prétexte que des imposteurs s’en revendiquent. Il faut au contraire s’affirmer pour les chasser de la place. Il faut rappeler ce qu’est la Gauche afin de dévoiler leurs mensonges et leur tartufferie. Il faut démontrer et marteler que les « citoyens du monde », complices de la droite mondialiste, ne peuvent pas, par définition, être de Gauche ; qu’on ne peut pas trahir le peuple et être de Gauche ; qu’un traître à son peuple est fatalement un traître à tous les peuples ; que les immigrationnistes autoproclamés antiracistes, alors qu’ils racialisent tout, sont non seulement un fléau pour leur propre peuple mais, qu’en accueillant les étrangers, ils contribuent à perpétuer, ici et ailleurs, les raisons économiques et politiques de leur venue et sont donc un fléau pour tous les peuples, à commencer par ceux dont les immigrés sont originaires ; que le véritable antiracisme est dans le patriotisme, dans le respect de tous les peuples y compris et avant tout du sien.

Ce que l’on appelle aujourd’hui « la gauche » ne l’est ni de principes ni de posture. Tous ses principes sont hérétiques du point de vue de la Gauche historique. Ses postures que les médias complaisants (aux mains de qui ?) qualifient « de gauche » ne le sont que par abus de langage. Quelques mots puisés dans le vocabulaire de Gauche (droits de l’Homme, Egalité, etc.) et détournés de leur sens ne font pas d’un discours un discours de Gauche. Abandonner le social pour le sociétal, le faux social, le compassionnel et l’anti-national donne le change mais n’abuse que les gauchistes.

Alors, comment désigner cette fausse gauche, ce machin rose bonbon ? Pour commencer, il ne faut plus, plus jamais, l’appeler « la gauche ». Cette droite déguisée, à défaut d’être appelée « la droite bonbon », doit être baptisée d’un nom qui la rabaisse, qui sent la trahison, qui évoque ce qu’elle prétend être et qui fait comprendre qu’elle ne l’est pas. Je propose « LA GAUCHERIE ».

La gaucherie est à la Gauche ce qu’un verre de pisse est à un verre de bière.

Ce terme « gaucherie » permet de conserver celui de « gauchistes » pour désigner ceux qui lui appartiennent et qui sont déjà considérés comme des excités et des démagogues. Plus exactement, les gauchistes sont les idiots utiles du système, des prolos qui adoptent, sans avoir rien à y gagner, la rhétorique gauchisante de bourgeois qui, eux, comprennent leurs intérêts (du moins à court terme). Lesdits bourgeois sont ce que l’on appelle « les bobos ». Tous sont des immigrationnistes, donc des mondialistes. On peut donc utiliser indifféremment les termes « gauchistes » et « mondialistes » pour les désigner.

Ne dites donc plus, à propos du PS, du NPA, du PC ou des Verts, « la gauche », mais « la gaucherie ». Ne dites plus « les partis de gauche » ou « les associations antiracistes », mais les partis dits ou prétendument ou soi-disant de gauche, ou les partis de l’étranger ou les partis anti-français, de même pour les associations, ou, plus simplement les mondialistes ou l’anti-France. Signalez à chaque instant les impostures. Rappelez la constitution de 1793. Remettez les choses à l’endroit.

Il n’y a actuellement qu’un seul parti de Gauche, du moins aussi à Gauche qu’il est possible de l’être dans un système monétaire, c’est précisément celui que la droite mondialiste et la gaucherie détestent le plus et calomnient à l’envi. Il est naturel que la gaucherie classe à droite et même à l’extrême droite, pour mieux le discréditer, un parti auquel tout l’oppose. Mais si la gaucherie n’est pas la Gauche, si ce qu’elle dit est systématiquement le contraire de la vérité et du simple bon sens, si ce qui n’est pas de Gauche est de Droite, et ce qui n’est pas de Droite, de Gauche, de quel bord est ce parti ? Lui-même se défend avec raison d’être « d’extrême droite », tant ce qualificatif est malhonnêteté et insultant, mais il n’a pas la force d’aller au bout de la logique, de rompre avec ses traditions et ses erreurs ; il n’a pas encore découvert la lessive pour se laver de la boue sous laquelle a été enseveli savamment durant des décennies ; il se débat encore dans les filets de la gaucherie au lieu de s’en extraire en rallumant le flambeau de la Gauche. 

Cette question de Gauche ou Droite n’est pas un simple problème de sémantique. Les mots ont un sens et sont nécessaires pour penser. Ces mots, en particulier, renvoient à des concepts fondamentaux (Egalité et patriotisme pour la Gauche ; inégalité et individualisme pour la Droite) et ils ont une aura propre (vertu et générosité pour la Gauche, vice et égoïsme pour la Droite). Quand la gaucherie fait passer des idées fondamentalement de droite pour des idées de gauche, et que la Gauche accepte d’être peinte en Droite, toute l’offre politique est de droite, les repères sont brouillés et les hommes agissent à l’instinct ou se raccrochent à des illusions. La gaucherie, forte du label « gauche », en impose aux naïfs tandis que la vraie Gauche, avec son étiquette « extrême droite », peine à rallier les gens de gauche déboussolés. En remettant les pendules à l’heure, la Gauche ne perdrait pas les braves qui l’ont rejoint d’instinct et gagnerait nombre de gens enfin détrompés sur son compte comme sur celui de la gaucherie dont elle aurait arraché le masque.

A bon entendeur…

De Munich à Montoire !

Philippe Landeux

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20:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (6) |  Facebook | |  Imprimer |

PENSEE DU JOUR : utopie

L'utopie n'est pas de s'attaquer à Largent pour changer le monde, mais de croire que l'on peut changer le monde sans s'attaquer à Largent.

L'argent est-il devenu obsolète ?

Un article d'Anselm Jappe vient de paraître dans le Monde : "L'argent est-il devenu obsolète ?"

Malheureusement, l'auteur est un capitaliste qui s'ignore. Il est toujours embourbé dans les préjugés monétaires. Il ne sait pas ce qu'est Largent. Il pose mal les problèmes et, par suite, ne trouve aucune réponse. Et de conclure : "Personne ne peut dire honnêtement qu'il sait comment organiser la vie des dizaines de millions de personnes quand l'argent aura perdu sa fonction. Il serait bien d'admettre au moins le problème." Tout ça pour ça !

Il est vrai que la première étape est d'admettre le problème. Mais qu'un spécialiste en soit réduit à dire que, finalement, il en est au même point que tout le monde est plus que navrant. Par ailleurs, qu'un spécialiste n'ait pas pris la peine de chercher sur Internet si d'autres n'avez pas été plus loin que lui dans la réflexion dénote soit un manque de professionalisme soit un orgueil démesuré. En effet, il aurait vite découvert mes travaux s'il avait effectué la moindre recherche. 

Quoi qu'il en soit, comme je l'annonce depuis déjà 15 ans, la question de Largent va infailliblement arriver sur le tapis puisqu'il a déjà un pied dans la tombe, étant devenu anachronique. Cet article est un signe de plus. Il faudra sans doute encore du temps pour que mes théories s'imposent, mais le temps travaille pour elles.

Je vous invite à lire l'article susnommé, pour voir comment l'auteur aborde le problème, puis de lire ou de regarder, pour commencer, les documents ci-dessous, pour découvrir ma propre démarche et comprendre pourquoi M. Jappe s'enlyse.

Les bases du Civisme : L'Egalité ou Largent, il faut choisir.

http://philippelandeux.hautetfort.com/archive/2010/11/20/l-egalite-ou-largent-il-faut-choisir.html

Schéma - Produire et consommer avec ou sans monnaie

http://philippelandeux.hautetfort.com/archive/2011/09/26/le-droit-d-acceder-au-marche.html

Vidéo - Conférence : Largent, le tyran à abattre.

http://philippelandeux.hautetfort.com/archive/2011/10/11/video-person-conference-largent-le-tyran-a-abattre-22-sept-2.html

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