dimanche, 04 décembre 2011
14e ANNIVERSAIRE DU CIVISME
Avant propos du Civisme illustré (Extrait)
Le Civisme est une théorie née le jeudi 4 décembre 1997, à 5 heures du matin. C’est ce jour et à cette heure que me vint à l’esprit l’idée simple dont tout le reste découle : un Citoyen a des droits, dont celui d’accéder au marché, parce qu’il est Citoyen. Ce principe porte en lui une forme d’échange radicalement nouvelle, puisqu’il condamne le moyen d’échange qu’est la monnaie, le droit d’accès étant lié à la Citoyenneté, et ouvre les yeux sur le mode d’échange actuel basé sur Largent, défini par le Civisme comme étant la croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire est pour échanger.
Bien sûr, tout ne fut pas aussi clair en cet instant. Mais la certitude d’avoir mis le doigt sur une évidence, c’est-à-dire une vérité élémentaire jusqu’alors ignorée de tous, la perception instantanée que cette découverte extraordinaire avait une portée universelle et était d’une importance capitale pour l’avenir de l’Humanité, la conscience qu’elle devait être révélée au monde et qu’il m’appartenait de le faire me plongèrent dans une excitation indescriptible. En cet instant j’ai su et je me suis dit : La Révolution est née. Un autre moi était né avec elle.
Depuis toujours je sentais que j’avais une mission grandiose à accomplir ; je venais d’apprendre laquelle : changer le monde. Ni plus ni moins. Ce n’était ni un film ni une plaisanterie ; dénoncer et anéantir Largent, le plus ancien et plus puissant tyran de la Terre, était désormais le but de ma vie. Loin d’être terrifié, je me sentis soulagé : enfin je savais, et le défi était à ma mesure. Je ne me suis pas demandé « Pourquoi moi ? ». Le chemin qui s’ouvrait devant moi n’était que le prolongement logique du chemin déjà parcouru. Cette étape était dans l’ordre des choses. Pourtant, je n’étais rien. Je n’avais pour moi que mon courage et la vérité. C’est plus que suffisant aux yeux d’un homme libre.
Mais par où commencer ? Je devais d’abord me renseigner, savoir si d’autres ne m’avaient pas devancé. Un petit tour dans quelques librairies me convainquit rapidement et sans surprise que non seulement mes idées étaient nouvelles mais encore que nul n’en avait approché à moins 10 années lumière, ce qui est toujours vrai à ce jour. J’étais donc le premier. J’étais seul face à la terre entière. J’étais un extraterrestre. Je marchais dans les rues, je planais devrais-je dire. J’étais comme dans un état second. Je croisais mes semblables et ne voyais en eux que des inconscients, des aveugles, des pions, des esclaves de Largent.
En juin 1999 sortit le film Matrix. Qui l’a vu a déjà fait le rapprochement entre mon récit et l’expérience de Néo. Dans ce film, les machines règnent sur le monde. Les hommes leur servent de source d’énergie, tels des piles. Ils sont cultivés, maintenus en vie dans une sorte de cocon, immergés dans un liquide et alimentés par intraveineuse. Leur cerveau est branché à un réseau informatique afin que leur esprit soit actif mais captif d’un monde virtuel. Ce monde virtuel, fait de programmes comme un logiciel, est appelé la Matrice. Les hommes vivent donc, par l’esprit, dans un monde inexistant mais qui a pour eux toutes les apparences de la réalité, d’autant plus qu’il n’en connaissent pas d’autre. Ils sont en prison sans même le savoir. Quelques hommes échappent cependant au contrôle des machines, les combattent, observent la Matrice sur des écrans (illustration de couverture) et essayent de libérer leurs semblables, du moins les mieux disposés. Avec leur aide et grâce à un virus informatique qui, dans la Matrice, se présente sous la forme d’une pilule rouge, Néo, le héros de l’histoire, va pour ainsi dire reprendre ses esprits, sortir de son cocon, voir de ses yeux l’inconcevable condition humaine et entrer en résistance. En un instant sa vie bascule.
Je ne sais pas ce que les frères Wachowski, réalisateurs de Matrix, avaient en tête, le fait est que cette histoire est la parfaite allégorie du capitalisme, du système monétaire, du monde à la fois virtuel et réel de Largent, puisque Largent, en tant que croyance universelle, enchaîne les esprits comme la Matrice et, par suite, domine le monde. Quoi qu’ils aient cherché à dénoncer, ce scénario leur a permis de mettre dans la bouche de Morpheus, le mentor de Néo, des paroles empreintes de sagesse que l’on croirait tirées de mon « Réquisitoire » et adressées à des esclaves de Largent. Mais pour voir les choses sous cet angle, encore faut-il être soi-même libéré de Largent et connaître le Civisme.
Avant propos du Civisme illustré (Extrait)
05:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : civisme, anniversaire | Facebook | | Imprimer |
samedi, 03 décembre 2011
PENSEE DU JOUR : Largent est un boulet
L’Humanité ne pourra jamais affronter les défis à venir avec le boulet de Largent au pied.
Largent (dans toutes ses acceptions) est la cause directe ou indirecte de la plupart des problèmes et empêche de les résoudre faute de moyens (financiers).
15:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.2. sur LARGENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : boulet, largent, futur, avenir | Facebook | | Imprimer |
vendredi, 02 décembre 2011
LA DROITE MONDIALISTE
Extrait de L'échelle politique
Droite mondialiste
- Inégalité
- Individualisme
- Euro-mondialisme
- Démocrature
- Pacifisme, ingérence, guerre impérialiste, paix à tout prix, collaboration
Le dernier marqueur de gauche était illusoire concernant la Droite nationale ; la Droite mondialiste n’en a plus aucun dans ses présupposés. Par ailleurs, les raisonnements qui conduisent cette dernière aux considérations en apparence communes avec la Droite nationale sont parfois différents et par nature plus nombreux. C’est normal : plus une conception « sociale » s’éloigne des Principes de l’ordre social, c’est-à-dire de ce que doit être une Société, donc de la Gauche absolue, plus elle est arbitraire, plus elle a de ressorts, plus elle présente de facettes politiques, plus les raisons pour lesquelles des individus adhèrent à l’une ou l’autre sont nombreuses et complexes, plus il est difficile d’établir et de restituer toutes les logiques farfelues qui les fondent. Par suite, l’extrême Droite, le pied de l’échelle politique, est le summum du n’importe quoi et de l’imbroglio, tant du point de vue des projets que de celui des prétextes.
Le secret des différences entre les Droites nationale et mondialiste réside précisément dans ce qui les distingue : le mondialisme. Pourquoi est-on, comment devient-on mondialiste ? De nombreuses pistes débouchent sans doute sur le mondialisme, mais les voies royales sont, à n’en pas douter, une fois de plus, la soumission à Largent (voie vile, dite de droite) et la dévotion à l’humanité (voie noble, dite de gauche), deux formes d’aliénation.
Nous n’allons pas redire ce qui a été dit, pour la Droite nationale, sur les conséquences de Largent, à savoir comment il génère l’individualisme. Tout est encore valable ici. La différence, c’est que l’individualisme n’est plus balancé par un sentiment national, aussi fragile soit-il. Les adeptes du veau d’or, qu’ils soient riches ou pauvres, sont des individualistes forcenés : il n’y a qu’eux et leurs intérêts, à satisfaire coûte que coûte, et les autres, tous les autres, qui n’existent pas à moins qu’ils rapportent. La nation est trop étroite pour assouvir pleinement qui son avidité, qui son plaisir, qui sa soif de puissance. Tous les hommes sont des clients potentiels ou un moyen de profit. Le monde est leur terrain de jeu. Ils veulent être partout chez eux sans avoir de devoirs nulle part. Ils ne repoussent pas les frontières aux limites de la planète, afin que l’humanité forme une seule et même communauté ; ils les abolissent afin qu’il n’y ait plus de communautés, plus de règles (autres que celles de Largent), plus d’entraves à leur immoralité.
L’autre chemin menant au mondialisme, la dévotion à l’humanité, est l’humanisme dépourvu de tout sentiment national. Le patriotisme fait alors place, non à l’universalisme, mais à l’individualisme honteux. L’idée de départ est que tous les hommes sont frères, qu’il n’y a aucune différence entre eux, qu’il faut surtout ne pas en faire et nier celles qui existent. Or en niant l’existence du peuple auquel on appartient, au nom d’une communauté universelle n’ayant aucune réalité, l’individu se retrouve seul avec ses abstractions, affranchi de toute communauté, si bien que l’humanisme n’est souvent qu’un prétexte pour les individualistes honteux. Par ailleurs, même s’il était vrai que tous les hommes soient en quelque sorte cousins, la parenté éloignée ne change rien au fait que des groupes sont observables (races, ethnies), que d’autres sont même constitués (sociétés, associations diverses) et que les droits, puisque c’est de cela qu’il s’agit au final, ne dépendent pas de l’appartenance à l’espèce humaine, c’est-à-dire de ce que l’on est, mais des relations établies avec certains hommes, autrement dit de ce que l’on fait.
Un droit n’existe que s’il est reconnu et garanti. Il suppose l’existence d’une société, c’est-à-dire d’un groupe d’individus unis au moins tacitement par un contrat social, ayant les uns envers les autres des devoirs. C’est en tant que citoyen qu’un homme a des droits. Une société peut néanmoins reconnaître des droits à des individus qui ne sont pas citoyens, mais ce ne sont pas alors les droits du citoyen. Il n’y a d’Egalité qu’en société, entre citoyens. Hors de la société et de la citoyenneté, droits et Egalité sont des mots vides de sens, des vues de l’esprit. Pire ! Soutenir une conception délirante de l’Egalité condamne l’Egalité qui doit être. L’idée de droits naturels et universels suppose, en effet, qu’ils n’ont pas besoin d’être mérités, ce qui induit le rejet des notions de devoir, de société, de nation, de peuple, de propriété, de pays, de frontière, c’est-à-dire de tout ce qui sert de cadre à l’Egalité et lui donne une consistance (3), comme si les droits pouvaient exister sans que rien ni personne ne les génère ou les défende.
C’est ici que Largent intervient, car il ne peut manquer d’intervenir dans un système monétaire, même si l’on n’a pas conscience de son intervention. Cette conception délirante de l’Egalité est en fait une conséquence de Largent qui rend l’Egalité impossible. Puisqu’ils ne peuvent instaurer l’Egalité au niveau de la nation et que, n’ayant jamais connu la véritable Egalité, ils ignorent en quoi elle consiste, certains hommes se dissimulent leur impuissance et leur ignorance par une fuite en avant. Ils ne savent ni pourquoi les « citoyens » sont inégaux ni ce que sont un Citoyen et l’Egalité… Qu’à cela ne tienne ! Ils se font « citoyens du monde » et décrètent que tous les hommes sont leurs égaux, surtout les Autres. Ayant rejeté la patrie et renié leur patrie, toute leur sollicitude va aux Autres, aux étrangers, aux immigrés et, bientôt, ils n’ont plus que haine pour les leurs, d’autant plus que ces derniers rechignent à être mis à contribution pour soutenir leurs lubies et digèrent mal le renversement des priorités, des valeurs et des mots que tout cela implique.
Se soumettre aux lois de Largent est aussi funeste qu’ériger l’Humanité en dogme. Ces deux attitudes sont les deux faces de la Droite mondialiste. Elles conduisent à des positions similaires quoique pour des motifs différents. Elles ne s’opposent que pour amuser la galerie. En réalité, elles se rejoignent en tout, s’empruntent mutuellement des arguments et finissent par se confondre.
Mondialistes de droite comme « de gauche » sont individualistes et apatrides. Tous trahissent leur patrie, les uns par égoïsme pur, les autres par générosité frisant la bêtise. Tous sont immigrationnistes. Les premiers encouragent l’immigration afin d’exploiter les immigrés, quoiqu’il en coûte à la nation. Le profit de quelques-uns justifie tout. Les seconds sont favorables à l’immigration car ils ont besoin à la fois d’hommes à plaindre, en l’occurrence les immigrés, et d’hommes à insulter, en l’occurrence leur propre peuple. Leurs apparentes bonnes intentions justifient tout. Les raisons profondes des uns et des autres sont si sordides, leurs discours, si mensongers, leurs politiques, si désastreuses (au plan national et international), qu’ils doivent donner le change et étouffer les critiques en s’autoproclamant défenseurs de nobles causes (liberté de circulation, droits de l’homme, paix, démocratie, progrès social), en prenant des airs supérieurs (compétence économique, antiracisme, antifascisme, etc.) et en martelant de grands mots creux (diversité, multiculturalisme, vivre ensemble, stigmatisation, nauséabond).
L’indifférence envers la nation et la volonté de la détruire débouchent également sur l’européisme qui n’est lui-même qu’une étape vers le mondialisme ou la « gouvernance mondiale », c’est-à-dire une dictature planétaire. (La plupart des partisans de l’Europe institutionnelle sont dupes des Européistes éclairés.) Car les mondialistes procèdent par étape pour saper peu à peu le bon sens et mettre tout le monde devant le fait accompli, en prétendant qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. En la matière, ils ont prétendu que les pays d’Europe seraient plus forts s’ils étaient unis et uniformisés. Au lieu de se renforcer individuellement, de se protéger, d’avoir confiance en eux-mêmes, ils se sont déchargés sur d’autres de leurs devoirs (toujours le syndrome de la fuite en avant) et ont promis un miracle qui ne pouvait pas se produire. Une union ne peut être forte quand elle postule que se protéger est réactionnaire, que la force est l’apanage du fascisme, que les forts doivent s’excuser et s’effacer devant les faibles, que les « autres » sont meilleurs et ont tous les droits, que les lois de Largent sont sacrées, etc.. A l’arrivée, comme il fallait s’y attendre, l’Union Européenne est un machin faible et difforme. Elle ne combine pas les forces ; elle additionne les faiblesses de pays qu’elle désarme en détail. Elle ne protège pas les produits locaux de la concurrence étrangère ; elle n’empêche pas les délocalisations des entreprises ; elle n’enraye pas l’immigration. Mieux ! Elle interdit aux pays de s’opposer à leurs niveaux à tous ces fléaux. L’Europe est une passoire dans tous les domaines ; elle prend eau de toutes parts. Elle expose ses peuples à l’invasion et les livre pieds et poings liés au marché, aux spéculateurs, aux banques, aux USA et à la Chine. Quant à l’uniformisation dite « harmonisation des législations », elle est mise en œuvre par des instances supranationales qui, par définition, dépouillent les nations de leur souveraineté. L’Europe vendue au nom de la fraternité des peuples n’a aucun respect pour les peuples ; elle s’impose à eux ; elle les nie ; elle les aseptise ; elle les ruine ; elles les vend. L’Europe vendue au nom de la démocratie et de la paix exècre les référendums et soutient toutes les guerres d’ingérence. Au final, les mondialistes « de gauche » ont pour les peuples le même mépris que ceux de droite et leur vendent les mêmes salades (4).
Ni les uns ni les autres ne sont des démocrates. On ne peut pas l’être quand on est un ennemi des peuples en général et du « sien » en particulier. On ne peut pas consulter et faire confiance au peuple quand on le trahit, à moins d’y être obligé et de ne tenir aucun compte de son avis s’il ne convient pas. Le caractère intrinsèquement antidémocratique des euro-mondialistes a été démontré à l’occasion des référendums français (ils sont passés outre), irlandais (ils ont fait revoter), suisse (ils ont abreuvé les Suisses d’insultes), grec (ils l’ont fait annulé sitôt qu’il a été annoncé). En fait, le mondialisme dans un monde divers et monétaire est par essence dictatorial (= Extrême Droite : voir section suivante). Mais, dans sa phase de construction, donc de destruction des nations, il a besoin de la caution des peuples qui seule lui confère une légitimité ; il a besoin que les peuples, encore trop forts, forgent eux-mêmes leurs chaînes. Il conserve donc les formes déjà illusoires de la pseudo démocratie représentative, s’assure des suffrages par le matraquage médiatique et passe en force en dernière instance. De toute façon, les peuples n’élisent pas plus les véritables décideurs qu’ils ne peuvent empêcher les décisions prises de suivre leur cours. C’est une démocrature sous un vernis de démocratie si fin qu’il est totalement insignifiant ; on pourrait appeler cela une « dicrature ».
Enfin, sur la question de la guerre, les mondialistes « de gauche », portés par l’amour des autres et la haine des leurs, soutiennent tantôt la colonisation des sauvages (pour leur apporter la civilisation) tantôt la collaboration avec l’envahisseur (la guerre, c’est mal ; les ennemis sont des hommes, des frères ; la France ne vaut pas la peine d’être défendue). Les mondialistes de droite, eux, dirigés par l’appât du gain, soutiennent tantôt la conquête (aubaine pour les profiteurs de guerre) tantôt la capitulation (la guerre chez soi, c’est mauvais pour les affaires). Les uns et les autres ont donc, une fois de plus, la même attitude et des mobiles différents. Mais, à force de marcher sur le même chemin et dans la même direction, ils deviennent compagnons de (dé)route. Aujourd’hui, tous soutiennent les guerres d’ingérence soi-disant entreprises pour apporter la démocratie aux musulmans (néo-colonialisme) et organisent l’invasion pacifique (pour combien de temps encore ?) de l’Occident, qui pour briser les nations et affaiblir les travailleurs locaux, qui pour pouvoir collaborer avec les immigrés transformés en ennemis à force d’être considérés comme « autres ».
Une dernière remarque sur la Droite mondialiste, individualiste et apatride : elle est représentée par des partis qui font tout sauf de la politique. En effet, on ne peut pas dire que travailler à la destruction de la nation, de la cité, de la polis soit faire de la politique. Il y a une différence entre diverger sur la façon d’organiser la société et chercher à l’anéantir par tous les moyens. Ici, il ne s’agit plus d’opinions, lesquelles doivent être libres, mais de haute trahison, laquelle est punie de mort dans tout état qui se respecte.
Sous la Révolution, la tendance mondialiste de droite fut représentée par les Girondins, défenseurs de la haute bourgeoisie, qui voulaient municipaliser le monde et lancèrent la croisade pour la Liberté afin de remplir le Trésor et rehausser l’assignat. Le mondialisme « de gauche », lui, fut essentiellement incarné par un homme, Anacharsis Clootz, autoproclamé Orateur du genre humain, héraut de la République universelle. Robespierre le dénonça en ces termes : « Et comment Cloots pouvait-il s’intéresser à l’unité de la République, aux intérêts de la France ; dédaignant le titre de citoyen Français, il ne voulait que celui de citoyen du monde. Eh ! s’il eût été bon Français, eût-il voulu que nous tentassions la conquête de l’Univers ?… Eût-il voulu que nous fissions un département français du Monomotapa ? Eût-il voulu que nous déclarassions la guerre à toute la terre et à tous les élémens ? » (12 décembre 1793) Clootz n’était pas français, mais allemand. Sous la Révolution, les étrangers poussèrent souvent à la guerre, ce qui les fit regarder d’un mauvais œil par les révolutionnaires.
Cette remarque amène à souligner que la collusion presque systématique entre mondialistes et immigrés résulte d’une converge d’intérêts immédiats malgré des conceptions de leurs intérêts respectifs diamétralement opposées. Quand les premiers ouvrent la porte, les seconds s’y engouffrent naturellement et naïvement. Les premiers trahissent les leurs et la nation, au nom des autres et des immigrés, parce qu’ils sont individualistes et soi-disant universalistes ; les immigrés leur emboîtent le pas parce qu’ils sont, eux, communautaristes. Ces derniers ne trahissent pas la nation : ils servent leurs congénères, voire leur nation d’origine (5). Mais cette attitude produit l’effet inverse à celui désiré. En adoptant la ligne des traîtres, ils passent eux-mêmes pour tels ; en exigeant le respect au lieu de le mériter, en ajoutant l’arrogance à l’intrusion, en jouant l’antiracisme d’un côté, la solidarité raciale de l’autre, en amalgamant et stigmatisant eux-mêmes les immigrés (qui souvent tombent dans le piège), ils suscitent à leur encontre une défiance légitime et une exaspération croissante.
Aujourd’hui, la Droite mondialiste est sans conteste incarnée par l’UMP, à droite, les valets Largent, et le PS, à « gauche », les chantres de l’Humanité (6). Le MODEM, dit le centre, est fatalement du même tonneau, en plus indécis. Tous sont immigrationnistes et capitalo-libéraux (voir plus bas), donc mondialistes, donc individualistes, donc apatrides, donc anti-nationaux, donc anti-peuple, donc européistes, donc anti-démocrates (ou démocrates de façade). Ce sont tous des bourgeois, des profiteurs, des pervers, des couilles molles, des comédiens, des capitulards, des défaitistes ou des va-t-en-guerre, c’est selon.
Les Verts, universalistes hystériques au nom de la planète, sont la charnière entre la Droite mondialiste et l’extrême Droite.
A suivre....
NOTES
(3) L’individualisme au masque humaniste anéantit l’Egalité (du moins l’espoir de l’instaurer) en la privant de cadre sous prétexte d’élargir son champ, un peu comme on démoule un Flamby. Il est donc cocasse que le leader actuel de la mouvance politique à laquelle ce caractère donne lieu ait précisément ce surnom, Flamby.
(4) Dernière salade en date : le droit de vote des étrangers, insulte au bon sens et renversement de tous les Principes. Cette mesure en apparence pro-immigrés dénote en réalité un manque total de respect envers eux. En les dispensant de tout effort d’intégration, en leur donnant tout en échange de rien, en les encourageant à demeurer ce qu'ils sont, elle fera d’eux d’éternels étrangers. Pire ! En validant des revendications et des attitudes scandaleuses, elle les transforme en ennemis. Ceux qui soutiennent cette disposition viendront ensuite accuser les Français de racisme, de xénophobie, de stigmatisation à l’encontre des immigrés qu’ils auront eux-mêmes discrédités. Ce sont les mêmes qui ont rejeté la politique d'assimilation et conspué le concept d'identité nationale, qui déclarent qu'être français ne veut rien dire et accordent la nationalité française au premier venu, et qui insultent les Français qui, en toute logique, ne voient dans les immigrés nés en France ou naturalisés que des Français de papier.
(5) Ex-ministre délégué à la promotion de l’Egalité des chances sous Sarkozy, chercheur au CNRS (université Rennes-II), Azouz Begag se signale régulièrement par des propos qui, venant d'un Français « de souche », seraient de la pure trahison. « Le meilleur moyen de servir les intérêts de l’Algérie est de former et soutenir une nouvelle génération d’hommes politiques issus de l’immigration algérienne en France, afin de les propulser à l’Assemblée nationale où ils pourront voter des lois favorables à l’Algérie ! » (El-Khabar, 31 octobre 2010) Deux semaines plus tard, dans le Monde, il eut le front de blâmer le gouvernement de ne pas faire place aux hommes issus de l'immigration en déplorant que la «diversité» en politique ne s’incarne qu’au travers de femmes d’origine immigrée qui « ont une meilleure image que les hommes ».
(6) Les socialistes qui invoquent régulièrement Jean Jaurès rejettent Robespierre à l’instar des contre-révolutionnaires. Ce faisant, ils renient leur héritage, ils révèlent leur trahison. Car, depuis la Révolution, la Gauche et les hommes qui s’en réclament à tort ou à raison se sont toujours reconnus dans Robespierre. Dans son Histoire socialiste de la Révolution, Jean Jaurès déclara : « Ici, sous ce soleil de juin 93 qui échauffe vôtre âpre bataille, je suis avec Robespierre, et c’est à côté de lui que je vais m’asseoir aux Jacobins. » (Tome VI, Le Gouvernement révolutionnaire, Messidor, 1986, p. 193, 194) C’est sans ambiguïté. Il est tout aussi clair que les « socialistes » actuels ont viré de bord sans changer de nom. Alors de quel bord sont-ils ? Ils ont épousé la cause de la Droite mondialiste dont ils sont un des deux visages.
19:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : échelle, politique, droite, mondialiste | Facebook | | Imprimer |
PENSEE DU JOUR : vice aux choix
Le système monétaire transforme les individus soit en prostitués soit en mercenaires. Les uns sont prêts à toutes les bassesses pour de l'argent ; les autres se font payer pour servir une cause qui n'est pas la leur.
15:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.2. sur LARGENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitués, mercenaires | Facebook | | Imprimer |
PENSEE DU JOUR : pas de fumée sans feu
Quand un édifice vascille en permanence, il n'est pas déplacé, il est même conseillé de se demander à l'occasion sur quoi reposent ses fondations.
A l'heure où Largent menace de faire vaciller le monde une fois de plus, il est temps que les peuples reconnaissent leur véritable ennemi. Largent est le nerf de la guerre... c'est aussi le talon d'Achille du capitalisme.
10:53 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.2. sur LARGENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
jeudi, 01 décembre 2011
PENSEE DU JOUR : tout est politique
Tout est politique, Largent comme le reste.
Largent et la monnaie qui sont au centre de la "société" sont des problèmes politiques par excellence : ils doivent être considérés à la lumière des Principes de l'ordre social.
En faire des questions économiques et la chasse gardée d'experts, c'est arracher le coeur et les poumons du corps social et confier la santé du moribond à des charlatans.
03:09 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 7.2. sur LARGENT, 7.4. sur la POLITIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : largent, politique, coeur, poumon, charlatant, virus | Facebook | | Imprimer |
ACCUSATION DE L'ARGENT : un de plus
Chaque jour de crise financière qui passe voit se confirmer ce que j'écrivais en 2000, dans le Réquisitoire contre Largent :
« Largent, la croyance que la notion de valeur est nécessaire pour échanger, naquit de la nécessité de troquer. Une fois Largent ancré dans les esprits, c’est son support seul qui évolua, qui évolue encore. Avec les unités monétaires virtuelles, cette longue évolution touche à sa fin, fin qui précipitera celle de Largent lui-même. Car la monnaie n’aura bientôt plus de consistance ; Largent, plus de corps ; l’âme, plus d’enveloppe. Un souffle pourra emporter le tout comme le vent disperse la fumée ! Or n’en doutons pas, tôt ou tard, une nouvelle tempête se lèvera. » (p. 136)
« Ainsi, quoique la monnaie perpétue la conception individualiste des échanges et que le système monétaire soit en théorie un système d’échange individualiste, les individus, en pratique, n’échangent plus ni directement ni indirectement entre eux et la notion de valeur marchande n’a plus de raison d’être. Autrement dit, la façon dont les hommes échangent aujourd’hui ne correspond plus à leur conception de l’échange. La réalité a évolué plus vite que les mentalités, et Largent, fondement de l’échange individualiste, est devenu un anachronisme.
» Les hommes ne s’en sont pas rendus compte, mais une conception révolutionnaire de l’échange s’est développée sous Largent et malgré lui. Il ne s’agit plus d’échanges entre individus, mais d’échanges entre l’individu et la « Société ». Il ne s’agit plus d’échanger des objets contre d’autres, mais de remplir des devoirs envers la « Société », via les entreprises, afin d’obtenir des droits dans cette « Société ». Il y a donc une nette évolution dans le bon sens, vers la dimension sociale que l’échange n’aurait jamais du perdre. Certes, Largent et ses mécanismes ne permettent pas d’aller plus loin, c’est-à-dire de lier l’accès au marché à la Citoyenneté elle-même. Mais l’évolution ne s’arrêtera pas, alors que Largent, lui, arrive au terme de la sienne. La prochaine étape sera donc inévitablement l’anéantissement de Largent et la disparition de la notion de valeur marchande. » (p. 69)
Après l'article d'Anlsem Jappe, "L'argent est-il devenu obsolète ?", paru dans le Monde le 1er novembre, c'est au tour d'Alain de Benoist de resserrer l'étau sur Largent dans son livre Au bord du gouffre. La faillite annoncée du système de l’argent :
La faillite annoncée du système de l’argent. Le 11 septembre 2001, à New York, les tours du Centre mondial du commerce (WTC) s’enflamment. Un symbole ! Sept ans plus tard, une crise financière profonde se déclenche aux Etats-Unis, puis s’étend rapidement au reste du monde. Elle trouve son origine immédiate dans une surchauffe de l’endettement privé. Pour sauver les banques et les compagnies d’assurances, les Etats empruntent à leur tour. En 2011, la crise de la dette privée s’est muée en crise de la dette publique. Les marchés financiers attaquent les Etats les plus faibles. La Grèce est la première touchée, suivie par le Portugal et l’Espagne, en attendant l’Italie et la France. Aujourd’hui, tout le monde pilote à vue. Le système financier international vacille sur ses bases, l’euro semble au bord de l’implosion. La dette ne cesse d’augmenter, doublée de déficits d’une ampleur encore jamais vue. Les estimations contradictoires des experts s’ajoutent à l’impuissance des politiques. Est-ce la fin annoncée du système de l’argent ?
Ce livre retrace les étapes de la crise financière mondiale actuelle, et s’efforce d’en identifier les causes. Mais il va bien au-delà. Il fait le point sur la situation économique qui prévaut de nos jours et sur les problèmes sociaux qui l’accompagnent. La crise actuelle n’est pas une simple crise conjoncturelle, mais une critique structurelle, systémique. Elle est la conséquence de la logique du capital, qui ne connaît qu’un mot d’ordre : toujours plus ! Toujours plus de profits, plus de marchandises, plus d’échanges, fût-ce au prix de mesures d’austérité qui frappent les plus faibles. Un tel système ne peut durer éternellement. Voici pourquoi.
Au bord du gouffre. La faillite annoncée du système de l’argent d’Alain de Benoist. Editions Krisis 2011. 19 euros.
Commande auprès des éditions Krisis, 5 rue Carrière-Mainguet, F-75011 Paris
Source : Front Alternationaliste
A la vérité, la façon d'exposer le fond du problème indique, une fois de plus, que le véritable problème échappe à l'auteur. Je n'ai pas encore lu son livre, mais ma tête à couper qu'il se livre à une sorte d'analyse marxiste de la monnaie et non à une critique, à la lumière des Principes de l'ordre social, de ce que j'appelle Largent. Il ne faut donc pas s'attendre à une révolution. Cet ouvrage va dans le bon sens, il prouve que les choses bougent, mais il faut aller beaucoup plus loin.
Philippe Landeux
01:57 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | | Imprimer |