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mardi, 08 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : c'est celui qui l'a dit qui l'est

Un gauchiste est un fasciste qui s’ignore.

Le fascisme est caractérisé par la violence physique et morale. Il n'y a pas plus agressif, violent, sectaire, idéologue, menteur, tyrannique et, pour tout dire, abruti que les gauchistes. Ne pouvant dominer par la raison ni empêcher de penser, ils interdisent de parler ou font taire à coups de poing et de procès.

mardi, 01 novembre 2011

NE L’APPELEZ PLUS JAMAIS « GAUCHE »

LA GAUCHERIE

Mon monde imaginaire est celui de la Révolution, de la Convention, de la Commune, de la Résistance.

Mes héros sont les Robespierre champion de l’Egalité et de la Démocratie, les Saint-Just, les Babeuf, les Bolivar (libérateur de l’Amérique du Sud), les Garibaldi (unificateur de l’Italie), les Dombrowski (général polonais sous la Commune), les Jaurès, les Clemenceau, les de Gaulle, les Leclerc, les Jean Moulin, les Che Guevara, ces hommes d’une tempe exceptionnelle qui firent honneur à la France ou à leurs pays respectifs et à l’Humanité.

Je vibre au récit des faubouriens prenant la Bastille, des Marseillais volant au secours de Paris et de la France, des volontaires de l’an II répondant à l’appel de la patrie en danger, de la Convention abolissant l’esclavage d’un mot (« Président, ne souffre pas que la Convention se déshonore par une plus longue discussion. »), de la Grande Armée de Napoléon remportant l’éclatante victoire d’Austerlitz quoique très inférieure en nombre, des insurgés de 1830 inspirant Delacroix, des premiers syndicalistes défiant l’ordre bourgeois, des Parisiens défendant la capitale jusqu’à la mort contre les capitulards de Versailles et les envahisseurs prussiens, des Français trahis par leur gouvernement entrant dans la lutte clandestine, des fusillés lançant à leur bourreau un dernier « Vive la France ! »,  bref je vibre au récit de ces moments où les Français se sont levés en masse qui pour l’Egalité, qui pour la Liberté, qui pour l’honneur et la grandeur de la France.

Le mot « République » raisonne en moi comme le clairon. Je fais mienne la devise républicaine révolutionnaire « Liberté Egalité Fraternité ou la Mort »

Je frémis en entendant la Marseillaise, en voyant un drapeau tricolore claquer au vent, car c’est à tous les héros connus et anonymes que je viens d’évoquer que je pense alors, à tous les combats menés, à toutes les souffrances endurées, à tout le sang versé pour assurer l’avenir de la France et le présent du Français que je suis. Ce frisson, je devrais dire ce vertige, n’est pas seulement provoqué par la fierté d’être l’héritier de ces héros et de cette histoire, par la reconnaissance, l’humilité et le respect sacré qu’ils m’inspirent, mais surtout par la peur de ne jamais en être digne et par la conscience des épreuves qu’il faudra traverser pour l’être.

J’ai servi la France en accomplissant volontairement et avec enthousiasme mon service militaire dans les parachutistes, à défaut de pouvoir le faire dans la Légion. Je la sers encore de toutes mes forces ; je lui sacrifie ma vie privée et suis prêt à lui sacrifier jusqu’à ma vie physique si besoin est. Si j’aime l’ordre et la discipline, j’aime plus encore la Justice et la Liberté. Si j’ai le sens de l’autorité (savoir quand obéir et comment commander), je suis pas fait pour l’armée ; je suis un guerrier, un artiste et un penseur, un vrai rebelle, un citoyen soldat, un patriote, un révolutionnaire.

Ayant des parents qui votaient socialiste bien qu’ils aient vite déchanté de Mitterrand, j’ai moi-même voté Jospin et OUI à Maëstricht, sans réfléchir. Mon bulletin suivant, longtemps après, fut pour voter NON au TCE et à l’Europe.

Désirant m’investir, j’ai adhéré un temps au parti radical socialiste, jusqu’à ce que je comprenne qu’il n’a de radical que le nom, qu’il n’est qu’une machine branlante permettant à l’insignifiant Bayle de conserver une place. J’ai participé en 1997 à la grande manifestation à Strasbourg contre le Front National. J’y suis allé avec un drapeau français gigantesque, celui qui flottait naguère sur la caserne de mon régiment, pour bien montrer que c’était au nom des valeurs de la France et de la République que, précisément, je m’opposais au « fascisme ». Cela m’a rendu moi-même suspect aux yeux des pantoufles.

C’est à cette époque que j’ai conçu la théorie la plus égalitaire et anti-capitaliste de tous les temps que j’ai appelée depuis « le Civisme » (voir l’article de Jacques Philarchéïn : La philosophie de Philippe Landeux face à la détresse occidentale : « Largent » et la « Triplice ») et dont la devise est « Largent est un Tyran ! L’Egalité ou la Mort ! ».

Quelques années plus tard, cherchant désespérément des gens capables de m’entendre, j’ai adhéré à la CNT (Confédération Nationale du Travail), les anarcho-syndicalistes, syndicalisme révolutionnaire. Se prenant pour l’émule de la CNT espagnole qui s’est illustrée lors de la guerre d’Espagne, prônant et s’appliquant à elle-même le principe d’autogestion, j’avais la même sensibilité. Mais mon intérêt pour elle tenait surtout au fait que l’idée d’abolir la monnaie ne lui était pas étrangère puisque cela fut pratiqué en certains endroits d’Espagne et que, partant, mon discours sur Largent aurait du la séduire. Rien n’y fit. Des sourds, des attardés, des roquets, des anticapitalistes en carton. Leur anti-patriotisme, leur anti-républicanisme, leur condescendance envers la racaille, leurs petites passions, l’inconsistance de leur projet ont eu raison de ma bonne volonté. Ce fut néanmoins un expérience intéressante et je ne crache pas sur mes camarades. J’ai rencontré des individus motivés, parfois admirables, mais la CNT en elle-même ne mène à rien et serait même complice du système.

Tout en moi est de Gauche, mon passé, ma culture, mes principes. Nul n’est plus à Gauche que moi. J’étais, je suis et je serai toujours de Gauche. Je n’ai pas changé. Le passé n’a pas changé. Les pères de la Gauche n’ont pas changé. La nature et les principes de Gauche n’ont pas changé. Mais où sont donc les hommes et les femmes authentiquement de Gauche aujourd’hui ? Où sont les patriotes qui défendent leur pays autant qu’ils veulent le faire aimer, qui aspirent à l’Egalité en ayant le sens du devoir, qui chérissent la démocratie et ne connaissent, en France, d’autre souverain que le peuple français ? Où sont les Robespierre, les de Gaulle (qui était de Gauche sans le savoir) ? Où sont les héritiers de la Révolution et les défenseurs de la Constitution de 1793, charte des premiers « socialistes », qui portait, notamment :

« Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. - La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme. » (art. 7 de la Déclaration des droits)

« Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique ; celui contre lequel on voudrait l'exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force. » (art. 11)

« Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres. » (art. 27)

« Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures. » (art. 28)

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » (art. 35)

« Tous les Français sont soldats ; ils sont tous exercés au maniement des armes. » (art. 109 de la Constitution)

 « Le Peuple français est l'ami et l'allié naturel des peuples libres. Il ne s'immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s'immiscent dans le sien. Il donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. Il le refuse aux tyrans. Il ne fait point la paix avec un ennemi qui occupe son territoire. » (art. 118 à 121)

Nation, patriotisme, Egalité (des citoyens en devoirs et en droits), démocratie, souveraineté du peuple, solidarité nationale, unité nationale, indépendance nationale, non ingérence, droit individuel et collectif à la sécurité, droit à la légitime défense, liberté d’expression, liberté de culte (dans le respect des lois), responsabilité, virilité, fierté, francité, voilà en quelques mots ce qui caractérise la Gauche, la Gauche historique, la Gauche authentique.

Dès lors, comment qualifier « de gauche » des partis qui encouragent l’immigration tous azimuts, qui organisent ou collaborent à une invasion et qui, non contents de s’opposer à l’assimilation des immigrés (conformément à la politique traditionnelle de la France et de la République en la matière), les dressent contre les Français dont ils condamnent toute réaction et qu’ils vouent de fait à un holocauste ; des partis qui soutiennent ce crime de lèse-nation par des sophismes dans tous les domaines, par une inversion complète des valeurs et des mots ; des partis qui prônent ou cautionnent la défrancisation, la déculturation, la lobotomisation des masses, la castration morale des hommes, la féminisation, l’infantilisation, la déresponsabilisation, l’assistanat, la stigmatisation, la culpabilisation, la repentance et le désarmement des Français, le laxisme, l’individualisme, le festivisme, la fainéantise, la xénofolie, le multiculturalisme, le métissage forcé, le communautarisme, l’islamisation de la France ; des partis qui tondent leur peuple au profit du truc appelé « Europe », des Etats-Unis, d’Israël, de l’Algérie, etc., qui anéantissent la France au nom de la République, et la République au nom l’antiracisme, qui font de la préférence étrangère la priorité nationale, qui nivèlent tout par le bas au nom de l’Egalité et des étrangers (quand l’idéal de la République est d’élever les niveaux), qui détruisent l’école considérée par la République comme l’ascenseur social, qui lynchent médiatiquement et juridiquement quiconque dit une vérité, qui étouffent la démocratie par le parlementarisme (reconnu depuis toujours comme une négation de la démocratie), qui abolissent la peine de mort pour les criminels mais criminalisent les victimes qui se défendent avec succès, qui affichent un antimilitarisme primaire, s’opposent à toute intervention musclée contre les immigrés, dans les banlieue ou sur les frontières, mais soutiennent, à l’instar de la Gironde (la droite sous la Révolution), toutes les guerres néo-impériales entreprises soi-disant au nom de la démocratie et de la liberté, bref, des partis qui, petit à petit, sophisme après sophisme, mensonge après mensonge, instaurent un fascisme au nom de l’antifascisme,

De quel bord sont donc des partis qui ont renoncé aux principes historiques de la Gauche et sont même les plus acharnés à les combattre, sinon de droite ? De quel bord sont donc des partis qui donnent la nausée au peuple et ne sont plus soutenus que par des bourgeois, des hystériques et des apatrides, sinon de droite ? Qu’est donc celui qui n’est pas patriote sinon un traître à la patrie ? Que sont donc ceux qui ont inventé le mot « souverainistes » pour inspirer un préjugé négatif vis-à-vis des partisans de la souveraineté nationale sinon des ennemis de la nation, des valets du mondialisme et, encore une fois, des traîtres à la patrie ? Que sont donc les partisans exclusifs et inconditionnels des étrangers sinon le parti de l’Etranger ? En 1793, les individus de cette engeance (Girondins, Dantonistes, Hébertistes) étaient considérés comme des contre-révolutionnaires et passaient à la guillotine. Aujourd’hui, ils nous font la morale !

Non ! Non ! et Non ! ces partis ne sont en rien de Gauche. C’est insulter la Gauche authentique que de continuer à employer ce mot à leur endroit ; c’est valider leur usurpation du label « gauche » ; c’est leur permettre d’insulter les patriotes qui, eux, sont réellement de Gauche, ce que parfois ils ignorent ; c’est tomber dans leur piège que d’accepter leur langage et de contribuer soi-même à désorienter le peuple ; c’est trahir à son tour la Gauche. On ne doit pas cesser de se dire « de Gauche », quand on l’est réellement, sous prétexte que des imposteurs s’en revendiquent. Il faut au contraire s’affirmer pour les chasser de la place. Il faut rappeler ce qu’est la Gauche afin de dévoiler leurs mensonges et leur tartufferie. Il faut démontrer et marteler que les « citoyens du monde », complices de la droite mondialiste, ne peuvent pas, par définition, être de Gauche ; qu’on ne peut pas trahir le peuple et être de Gauche ; qu’un traître à son peuple est fatalement un traître à tous les peuples ; que les immigrationnistes autoproclamés antiracistes, alors qu’ils racialisent tout, sont non seulement un fléau pour leur propre peuple mais, qu’en accueillant les étrangers, ils contribuent à perpétuer, ici et ailleurs, les raisons économiques et politiques de leur venue et sont donc un fléau pour tous les peuples, à commencer par ceux dont les immigrés sont originaires ; que le véritable antiracisme est dans le patriotisme, dans le respect de tous les peuples y compris et avant tout du sien.

Ce que l’on appelle aujourd’hui « la gauche » ne l’est ni de principes ni de posture. Tous ses principes sont hérétiques du point de vue de la Gauche historique. Ses postures que les médias complaisants (aux mains de qui ?) qualifient « de gauche » ne le sont que par abus de langage. Quelques mots puisés dans le vocabulaire de Gauche (droits de l’Homme, Egalité, etc.) et détournés de leur sens ne font pas d’un discours un discours de Gauche. Abandonner le social pour le sociétal, le faux social, le compassionnel et l’anti-national donne le change mais n’abuse que les gauchistes.

Alors, comment désigner cette fausse gauche, ce machin rose bonbon ? Pour commencer, il ne faut plus, plus jamais, l’appeler « la gauche ». Cette droite déguisée, à défaut d’être appelée « la droite bonbon », doit être baptisée d’un nom qui la rabaisse, qui sent la trahison, qui évoque ce qu’elle prétend être et qui fait comprendre qu’elle ne l’est pas. Je propose « LA GAUCHERIE ».

La gaucherie est à la Gauche ce qu’un verre de pisse est à un verre de bière.

Ce terme « gaucherie » permet de conserver celui de « gauchistes » pour désigner ceux qui lui appartiennent et qui sont déjà considérés comme des excités et des démagogues. Plus exactement, les gauchistes sont les idiots utiles du système, des prolos qui adoptent, sans avoir rien à y gagner, la rhétorique gauchisante de bourgeois qui, eux, comprennent leurs intérêts (du moins à court terme). Lesdits bourgeois sont ce que l’on appelle « les bobos ». Tous sont des immigrationnistes, donc des mondialistes. On peut donc utiliser indifféremment les termes « gauchistes » et « mondialistes » pour les désigner.

Ne dites donc plus, à propos du PS, du NPA, du PC ou des Verts, « la gauche », mais « la gaucherie ». Ne dites plus « les partis de gauche » ou « les associations antiracistes », mais les partis dits ou prétendument ou soi-disant de gauche, ou les partis de l’étranger ou les partis anti-français, de même pour les associations, ou, plus simplement les mondialistes ou l’anti-France. Signalez à chaque instant les impostures. Rappelez la constitution de 1793. Remettez les choses à l’endroit.

Il n’y a actuellement qu’un seul parti de Gauche, du moins aussi à Gauche qu’il est possible de l’être dans un système monétaire, c’est précisément celui que la droite mondialiste et la gaucherie détestent le plus et calomnient à l’envi. Il est naturel que la gaucherie classe à droite et même à l’extrême droite, pour mieux le discréditer, un parti auquel tout l’oppose. Mais si la gaucherie n’est pas la Gauche, si ce qu’elle dit est systématiquement le contraire de la vérité et du simple bon sens, si ce qui n’est pas de Gauche est de Droite, et ce qui n’est pas de Droite, de Gauche, de quel bord est ce parti ? Lui-même se défend avec raison d’être « d’extrême droite », tant ce qualificatif est malhonnêteté et insultant, mais il n’a pas la force d’aller au bout de la logique, de rompre avec ses traditions et ses erreurs ; il n’a pas encore découvert la lessive pour se laver de la boue sous laquelle a été enseveli savamment durant des décennies ; il se débat encore dans les filets de la gaucherie au lieu de s’en extraire en rallumant le flambeau de la Gauche. 

Cette question de Gauche ou Droite n’est pas un simple problème de sémantique. Les mots ont un sens et sont nécessaires pour penser. Ces mots, en particulier, renvoient à des concepts fondamentaux (Egalité et patriotisme pour la Gauche ; inégalité et individualisme pour la Droite) et ils ont une aura propre (vertu et générosité pour la Gauche, vice et égoïsme pour la Droite). Quand la gaucherie fait passer des idées fondamentalement de droite pour des idées de gauche, et que la Gauche accepte d’être peinte en Droite, toute l’offre politique est de droite, les repères sont brouillés et les hommes agissent à l’instinct ou se raccrochent à des illusions. La gaucherie, forte du label « gauche », en impose aux naïfs tandis que la vraie Gauche, avec son étiquette « extrême droite », peine à rallier les gens de gauche déboussolés. En remettant les pendules à l’heure, la Gauche ne perdrait pas les braves qui l’ont rejoint d’instinct et gagnerait nombre de gens enfin détrompés sur son compte comme sur celui de la gaucherie dont elle aurait arraché le masque.

A bon entendeur…

De Munich à Montoire !

Philippe Landeux

Echelle politique.jpg


20:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (6) |  Facebook | |  Imprimer |

samedi, 29 octobre 2011

PENSEE DU JOUR : une Gauche, une !

La Gauche veut l'Egalité. Il n'y a qu'une Gauche puisqu'il n'y a qu'une Egalité, celle des Citoyens en Devoirs et en Droits (dont celui d'accéder au marché). 

Par suite, la notion d'extrême Gauche est un non-sens. Plus que l'Egalité est une forme d'inégalité. Moins que l'Egalité est, par définition, l'inégalité.

Contrairement à la Gauche et à l'Egalité, il y a plusieurs formes d'inégalités, donc plusieurs systèmes et doctrines de Droite. Les systèmes ou doctrines prônant ou aboutissant à une inégalité extrême sont d'extrême Droite.

Ce qui n'est pas de Gauche est, consciemment ou non, de Droite ou d'extrême Droite. Les partis actuellement dits "de gauche", autrement dit la gaucherie, sont dans ce cas. S'ils le savent, ils sont pervers ; s'ils ne le savent pas, ils sont idiots, ce qui n'est rassurant ni dans un cas ni dans l'autre.

Le système monétaire, fondé sur Largent (croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire pour échanger), est inégalitaire par nature. Largent commande à Droite. Qui accepte Largent est de Droite quoi qu'il dise. Qui s'attaque à Largent au nom (d'une conception cohérente) de l'Egalité est de Gauche. Dans un système monétaire, la Gauche est, par défaut, la tendance politique la moins à Droite, celle qui s'approche le plus de l'idéal de Gauche.

L'Egalité suppose une société, un ensemble défini de citoyens, une nation. Le crédo de la Gauche est donc : Egalité, patriotisme et nation.

Ce lien a été établi sans équivoque par Robespierre, le père de la Gauche : "Si, dans la République, la justice ne règne pas avec un empire absolu, et si ce mot ne signifie pas l’amour de l’égalité et de la patrie, la liberté n’est qu’un vain nom" (discours du 8 thermidor).

A l'inverse, le crédo de la Droite est : inégalité, individualisme, mondialisme, autant d'éléments sur lesquels l'influence de Largent, pour qui s'y soumet, est évidente.

Les choses ainsi posées, il devient possible de déterminer le bord authentique ou du moins la teinte des partis politiques actuels, indépendamment des étiquettes qu'ils revendiquent ou qui leurs sont collées.

Ces rectifications sont d'autant plus nécessaires que l'heure est grave et que les mensonges profitent aux menteurs et nuisent aux naïfs qui les cautionnent à leurs dépens.                                                     

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vendredi, 28 octobre 2011

PENSEE DU JOUR : idées qui puent, collabo qui parle

Qui parle d'idées "nauséabondes"  vend sans doute des pastilles Vichy.

lundi, 24 octobre 2011

PENSEE DU JOUR : les héritiers

La gaucherie qui a bradé l'héritage de la Gauche a d'autant moins de scrupules à brader celui de la France.

Le Mrap, la Gauche et moi, Philippe Landeux

Article publié par Riposte Laïque

J’apprends, avec colère mais sans grande surprise, que le MRAP qualifie mon blog, référencé par Riposte Laïque, de « droite extrême ». Il est en effet énervant d’être ainsi qualifié alors que l’on se réclame de Gauche, mais cela n’est pas surprenant de la part de traîtres à la France doublés de sangsues publiques qui font de l’immigrationnisme l’alpha et l’oméga de leurs critères politiques. Au vrai l’appréciation de ce ramassis de dégénérés m’indiffère. Parfois les calomnies d’un ennemi sont un titre de gloire, mais, en l’occurrence, la parole du MRAP ne vaut pas un crachat.

Cette nouvelle me donne cependant l’occasion de présenter mon blog et de faire une mise au point sur les notions de Gauche et de Droite.

Concernant mon blog, son bandeau d’entête est un drapeau français, marqué d’un portrait de Robespierre, d’un bonnet phrygien et de cette épitaphe : « Pour faire la Révolution demain, il faut sauver la France aujourd’hui ». Son orientation patriotique et révolutionnaire, donc de gauche au vrai sens du terme, est clairement affichée. Le contenu du blog est dans la droite ligne de l’esprit annoncé. Pour quiconque est de bonne foi, il n’y a non seulement rien de raciste dans mes propos même si je fustige l’immigration massive mais encore mes analyses sur de nombreux sujets politico-économiques sont plus à gauche, plus égalitaires, plus libérales, plus anticapitalistes, plus démocratiques, en un mot, plus révolutionnaires (voir l’article de Jacques Philarchéïn : La philosophie de Philippe Landeux face à la détresse occidentale : « Largent » et la « Triplice ») que tout ce qu’on peut lire ailleurs, et, a fortiori, que tout ce que les nervis du MRAP débitent.

Sur quoi se sont donc basés ces suppôts du mondialisme pour qualifier de « droite extrême » mon discours qui n’est même pas de droite. Ils n’ont manifestement pas consulté le contenu de mon blog puisqu’ils n’indiquent rien dans la catégorie « Orientation spécifique », alors que je traite essentiellement d’un sujet méconnu : Largent, et investis toute mon énergie dans la diffusion d’une théorie nouvelle : le Civisme.

Force est donc d’admettre que, outre mon lien avec Riposte Laïque qui a fixé leurs préjugés, ils ont arrêté leur jugement à la seule vue du bandeau. Un drapeau français fait instantanément frémir de dégoût un tenant de l’anti-France. Un véritable révolutionnaire comme Robespierre n’inspire fatalement qu’horreur aux rebelles de pacotille et à la pseudo Gauche (que j’appelle « gaucherie »). Enfin, un bonnet phrygien, symbole de la République, est évidemment un repoussoir pour les communautaristes hypocrites qui avancent sous l’étendard de l’antiracisme. On peut comprendre que le MRAP n’apprécie pas ces symboles qui vont à l’encontre de tout ce qu’il défend officieusement ; on peut même admettre qu’il les dénonce. Mais qu’il arrête de jouer les pères la vertu et de faire passer des vessies pour des lanternes. Quand on n’est ni français (en esprit) ni de gauche (d’un point de vue historique) on est mal placé pour coller aux patriotes l’étiquette d’« extrême droite ». (Pensée du jour du 10 octobre : « "Extrême droite" : le fourre-tout de ceux qui ne comprennent rien. ») Ha ! il serait bien sûr plus compliqué de calomnier les patriotes en se revendiquant comme un agent patenté du système, un ennemi de la France et un fléau universel. Dans ces conditions, mieux vaut être l’accusateur que l’accusé.

J’oubliais. On trouve également en entête de mon blog un petit bandeau portant cette formule « De Munich à Montoire ! ». Cette formule, inspirée « par les heures les plus sombres de notre histoire », dit assez clairement que la lâcheté face à l’ennemi extérieur favorise l’invasion et conduit à la collaboration. On comprend que les collabos du MRAP, qui mettent eux-mêmes la patrie en danger, ne l’aient pas goûtée !

Sont également présentées les couvertures de mes trois ouvrages actuellement disponibles : « Principes universels de l’ordre social ou bases de la Société à usage universel », « Réquisitoire contre Largent ou théorie de l’Egalité », « Le Civisme ou théorie de la Cité ». Ils prolongent le Contrat Social et le Capital. Faire passer leur auteur pour un fan de Mein Kampf, il fallait oser !

Quant à mon logo personnel qui, sur mon blog, figure au bas de la colonne de droite et qui, ici, est affiché en haut, il faut quand même se lever tôt pour y voir une symbolique d’extrême droite alors qu’il est manifestement inspiré par la Révolution française, aventure fasciste comme chacun sait.

Ainsi, de quel droit le MRAP donne-t-il des leçons de morale au monde entier alors qu’il n’en a pas une once ? De quel droit ces racistes qui s’ignorent se font-ils les chantres de l’antiracisme ? De quel droit se permettent-ils de salir les réputations quand la leur est fondée sur l’imposture ? Hé bien, moi qu’ils qualifient de « droite extrême », je vais leur apprendre ce qu’est la Gauche authentique et démontrer qu’ils n’en sont ni de près ni de loin, contrairement à moi qui l’incarne au plus haut point.

Les textes ci-après sont écrits de longue date. J’invite donc le lecteur à comparer lui-même ce qui est dit au discours du MRAP (qui vaut bien celui de SOS Racisme, de la LICRA, de Rue 89, du Bondy Blog, etc.) et à en tirer à son sujet et au mien les conclusions qui s’imposent.

LES « VALEURS » DE GAUCHE ET DE DROITE

Les traits suivants ne sont pas ceux des partis ou organisations dits « de gauche » ou « de droite ». Ce sont ceux de la Gauche et de la Droite authentiques. C’est aux traits qui caractérisent historiquement l’une et l’autre que l’on doit juger l’appartenance véritable et que l’on peut démasquer les imposteurs.

LA GAUCHE

La Gauche authentique, à l’image de Robespierre, aspire à l’égalité des citoyens en devoirs et en droits : elle est égalitaire.

Bien que se préoccupant en priorité des plus démunis, elle regarde tous les individus qui composent le corps social, qu’ils soient riches ou pauvres, comme des citoyens ; elle les distingue d’autant moins que son but est d’effacer les inégalités entre eux ; elle ne raisonne pas en terme de classes ou n’en parle que pour les abolir : elle est unitaire.

Elle désire que les bienfaits de la société augmentent et profitent à tous, que les charges diminuent et soient réparties entre tous : elle est progressiste.

Elle n’a d’autre maître que le peuple ; elle ne confie à personne d’autre qu’au peuple les intérêts et le destin du peuple ; elle ne reconnaît d’autres lois que celles acceptées par le peuple, d’autres pouvoirs que ceux émanés du peuple : elle est pour la souveraineté du peuple, c’est-à-dire la démocratie.

Elle ne confie pas plus les intérêts du peuple à une poignée de citoyens qu’elle n’admet que des étrangers du dehors ou de l’intérieur s’en mêlent dans leur propre intérêt. A ses yeux, les citoyens sont tout et forment un tout exclusif, distinct du reste de l’humanité : elle conçoit la nation et est pour l’indépendance nationale.

Elle accepte cependant que des étrangers servent les intérêts de la nation et ne les regarde plus avec défiance dès lors qu’ils les ont bien servis et continuent de le faire ; elle peut même considérer qu’ils font partie de la nation dès lors qu’ils le souhaitent et en sont dignes aux yeux des citoyens nationaux : elle est ouverte mais sage.

Elle aime le peuple, son peuple, son pays ; elle les veut exemplaires et cherche à les faire aimer : elle est patriote et pacifique.

Mais si elle ne veut pas de mal aux étrangers, qu’ils soient dans leur pays ou le sien, si elle est contre les guerres offensives, elle est terrible et intraitable dès lors que la patrie est en danger, elle se bat jusqu’à la victoire ou résiste jusqu’à la mort : elle a le sens de l’honneur national.

Elle veut d’abord la justice dans la cité et fait si possible le bien partout : elle est juste et humaniste. De l’humanité sans compromettre les principes est le luxe qu’elle se permet quand elle a tout fait pour la cité.

Tout se tient. Lorsqu’un sentiment d’humanité et de justice porte à s’émouvoir de l’oppression et de l’exploitation de ses concitoyens, et à vouloir changer les choses, il apparaît aux hommes de bon sens que le but ultime de la lutte contre les inégalités et la tyrannie est l’Egalité (des citoyens en devoirs et en droits) et la démocratie. Or celles-ci supposent un peuple souverain, un peuple défini, un territoire, des frontières, le respect de ces frontières, le devoir de défendre l’ensemble et la crainte de les exposer inutilement. Qui marche sur cette ligne est de Gauche. Qui en dévie bascule à Droite.

LA DROITE,

La Droite, elle, désire l’inégalité ou du moins l’admet : elle est inégalitaire.

Elle ne veut pas changer les choses, mais les garder telles qu’elles sont parce qu’elle en profite ou a l’espoir d’en profiter ; elle ne raisonne pas d’après les principes de l’ordre social, mais d’après ses intérêts particuliers ; elle conçoit ce qui doit être d’après ce qui est : elle est conservatrice.

Elle accepte, elle se soumet, elle défend l’empire de Largent : elle est capitaliste.

Elle sacrifie tout à ses intérêts personnels : elle est individualiste.

Elle veut égaler ce qui est au-dessus d’elle et maintenir dans son état ce qui est en dessous ; au pire, elle préfère avoir des maîtres que de voir multiplier ses égaux : elle est arriviste et mesquine.

Elle ne se sent de devoir envers rien ni personne ; elle ne recule devant aucune bassesse, aucun sophisme pour parvenir à ses fins : elle est immorale et perfide.

Elle est si dépravée qu’elle arrive parfois à se convaincre et à faire croire qu’elle aime ceux qu’elle méprise, qu’elle aide ceux qu’elle exploite, qu’elle sauve ceux qu’elle détruit : elle est hypocrite de bonne foi de sorte que l’on atteint avec elle le summum de l’hypocrisie.

Elle est imbus d’elle-même, elle n’a aucune humilité, elle croit que tout respire pour l’admirer et la servir : elle est pédante et prétentieuse.

Elle croit que tout doit lui appartenir, qu’elle peut s’emparer de tout et tout asservir ; elle veut jouir seule de tout, c’est d’ailleurs pourquoi elle sacralise la Propriété et rend grâce à Largent qui transforme tout, même les hommes, en objets : elle est égoïste et insatiable.

Elle vit et se complait dans une bulle qui flotte sur le monde : elle est sectaire et élitiste. Elle n’a que mépris pour le peuple qui la nourrit : elle est anti-populaire et anti-démocratique.

Elle voit dans les frontières et les peuples fiers un frein à ses appétits de jouissance, d’exploitation et de domination ; elle veut être chez elle partout sans jamais lutter auprès de quiconque : elle est apatride, anti-patriotique, anti-nationale, cosmopolite et mondialiste.

Elle est pour les guerres que le peuple fera et dont elle profitera, et contre toute résistance si l’aventure tourne au fiasco, car elle espère toujours tirer son épingle du jeu quel que soit le vainqueur : elle est belliciste, défaitiste, capitularde et collaborationniste.

Son luxe est la charité qui ne compromet pas ses positions et lui permet de se donner bonne conscience tout en redorant son image.

Tout se tient, mais dans une perpétuelle incohérence. Quand un homme est plongé dans un système qui n’a que l’apparence d’une société, un système dans lequel chacun travaille pour soi et n’a que les droits qu’il parvient à se ménager sur le dos d’autrui, un système dans lequel le riche a toujours raison, où la fortune est l’étalon de la vertu, un système dans lequel l’Etat protège moins les hommes en tant que citoyens qu’il ne permet de les exploiter en tant qu’individus, un système schizophrène dans lequel deux logiques sont en concurrence déloyale, celle de Largent, qui est une conception de l’échange, la conception en vigueur, et celle du Citoyen ou de l’Homme sociable, c’est-à-dire la logique de la Société, fondée sur l’Egalité ; quand un homme, dis-je, est plongé dans un tel système, il est porté à oublier qu’il est avant tout un être social, qu’il a été façonné par une « société », que sa situation, ses réactions et toutes ses idées sont directement ou indirectement le fruit de cette « société » ; il est porté à croire qu’il ne doit rien à personne, qu’il est l’unique artisan de sa vie, le centre du monde, qu’il n’a aucune règle à respecter, qu’il est supérieur aux autres lorsqu’il réussit selon les critères du système et qu’il mérite d’être écrasé dans le cas contraire. Cette façon de voir les choses, avec toutes les conséquences — énumérées plus haut — qu’elle implique, est typiquement de Droite.

Il est a priori aussi naturel d’être de Gauche quand on est pauvre et opprimé que d’être de Droite quand on est riche et privilégié. Il faut de l’honnêteté intellectuelle et presque du génie à un riche pour être de Gauche — et, s’il en a, il ne restera pas riche longtemps —, alors qu’un pauvre doit être bête ou servile pour être de Droite. Les pauvres sont le peuple, du moins l’immense majorité de la population. L’intérêt des pauvres est que les droits du peuple, donc les leurs, soient reconnus et garantis, alors que l’intérêt des riches est au contraire que les droits du peuple demeurent ignorés et soient bafoués par la loi afin qu’ils puissent continuer à les violer impunément.

Cette dichotomie entre riches et pauvres se vérifie surtout lorsque la patrie est en danger, les premiers s’inquiétant essentiellement pour leurs affaires, les seconds s’investissant en masse pour le bien commun et l’honneur national. La différence d’intérêt et d’attitude n’est pas aussi nette en temps normal. La logique individualiste et les contraintes du système s’imposent alors à tous. Dans un Monopoly grandeur nature, le but du jeu est de gagner de l’argent ou de ne pas en perdre. Ainsi, les pauvres sont près de leurs sous par nécessité et certains, même, ne songent qu’à s’enrichir à quelque prix que ce soit. Un riche sommeille en eux. Par ailleurs, les plus probes d’entre eux sont confrontés à l’impossibilité systémique d’instaurer l’Egalité sous Largent et, de ce fait, finissent par dénaturer l’Egalité pour se donner l’illusion que l’idée fausse qu’ils s’en font est à leur portée. Ainsi, s’ils n’acceptent pas d’être coincés momentanément sur place, ils s’égarent en croyant aller de l’avant et s’enferment dans une impasse idéologique. 

DROITE / GAUCHE : MISE AU POINT

La Gauche peut se définir par rapport à la Droite, et inversement. Robespierre qui fut et reste la figure emblématique de la Gauche authentique était le champion de l’Egalité. Il s’ensuit que la Droite est la championne de l’inégalité.

En théorie, il n’y a pas de milieu entre Egalité et inégalité : c’est tout l’un ou tout l’autre. Quiconque n’est pas pour l’Egalité désire ou cautionne l’inégalité et est de Droite. Quand l’inégalité est, comme c’est le cas aujourd’hui, celui qui veut l’Egalité est a priori un progressiste puisqu’il veut que les choses évoluent positivement dans l’intérêt de tous ; celui qui veut ou accepte l’inégalité est de fait un conservateur, ce qui a un sens négatif puisqu’il prône ou tolère l’oppression et l’exploitation qui sont la conséquence infaillible de l’inégalité.

Il faut cependant préciser ce que recouvrent ces mots d’Egalité et d’inégalité pour dégager le sens concret de ces notions, comprendre sur quoi elles reposent et deviner les courants dérivés ou dénaturés que des conceptions erronées ou des esprits limités peuvent engendrer.

L’Egalité est le principe fondamental de l’ordre social, de toute société digne de ce nom. D’après elle, des citoyens, c’est-à-dire des individus associés librement pour assurer leurs besoins vitaux, doivent être égaux en devoirs et en droits. Plus précisément, tous les citoyens doivent jouir des droits que la nature des devoirs qu’ils ont rempli envers la cité permet à celle-ci de leur garantir, et, comme ils sont égaux en devoirs, ils ne peuvent être inégaux en droits. (Relisez, c’est clair !) L’ensemble de leurs droits est le pendant de l’ensemble des devoirs dont ils s’acquittent en tant que citoyens, de sorte que les droits sont attachés à la citoyenneté. Plus concrètement, tous les citoyens ont le devoir de participer à la vie de la cité d’une manière reconnue par elle et doivent tous jouir en retour des droits qui assurent effectivement la jouissance de tous les bienfaits que celle-ci, grâce à eux, peut offrir.

 Robespierre n’est pas allé aussi loin. Il ne concevait que le principe de base : égalité des citoyens en devoirs et en droits. Reconnaissons néanmoins que tel est la suite irréfragable du principe. A défaut d’être allé aussi loin, Robespierre qui était d’une logique implacable a senti pourquoi il était bloqué. Un jour de juin 1793, il écrivit dans son carnet : « Quand leur intérêt [celui des riches] sera-t-il confondu avec celui du peuple ? Jamais. » Il ratura aussitôt cette phrase comme effrayé par la vérité qu’il venait de découvrir et que l’on peut lire entre les lignes, à savoir : l’Egalité est impossible sous Largent. Il n’en poursuivit pas moins le combat pour l’Egalité, autrement dit pour moins d’inégalités.

Telle est en définitive le cœur de l’idéologie et la limite de la Gauche depuis la Révolution jusqu’à nos jours.

En face, la Droite campe sur des positions inverses. Représentée au plus haut niveau par des nobles orgueilleux et des bourgeois décomplexés, en un mot par les privilégiés, elle est la championne des inégalités. Elle ne se contente pas de profiter du système ; elle le soutient, le justifie et le tourne entièrement à son avantage, aggravant ainsi les inégalités. Elle se considère comme l’élite que la populace doit écouter, suivre et servir et qu’elle peut tromper, exploiter et affamer sans vergogne.

Robespierre en son temps a dressé le portrait de ses représentants : « Depuis le boutiquier aisé jusqu’au superbe patricien, depuis l’avocat jusqu’à l’ancien duc et pair, presque tous semblent vouloir conserver le privilège de mépriser l’humanité sous le nom de peuple. Ils aiment mieux avoir des maîtres que de voir multiplier leurs égaux ; servir, pour opprimer en sous-ordre, leur paraît une plus belle destinée que la liberté partagée avec leurs concitoyens. Que leur importent et la dignité de l’homme, et la gloire de la patrie, et le bonheur des races futures ; que l’univers périsse, ou que le genre humain soit avili ou malheureux pendant la durée des siècles, pourvu qu’ils puissent être honorés sans vertus, illustres sans talents, et que chaque jour leurs richesses puissent croître avec leur corruption et avec la misère publique ! » (Défenseur de la Constitution, 7 juin 1792)

Les gens de Droite immolent tout à leurs intérêts, sur l’autel de Largent. Car c’est bien de Largent que les riches tiennent leurs avantages, comme les pauvres lui doivent leurs premières chaînes. Toute leur rhétorique arrogante pour justifier et augmenter les inégalités dont ils sont les bénéficiaires repose sur Largent. Le talent et le travail peuvent faire le succès ; mais c’est le fait d’être dans un système monétaire, c’est la naissance, la chance, la bassesse, la corruption ou le crime combiné à Largent qui font la richesse. Pas de monnaie, pas de riches, pas de pauvres, pas de capitalisme !

En dernière analyse, la Droite est le bras de Largent. Elle n’essaye pas, comme la Gauche, d’en combattre les effets ; elle les accepte et les décuple. Mais de même que la Gauche ignore qu’elle doit combattre Largent au nom de l’Egalité, elle ignore qu’elle le défend au nom de l’inégalité. Cette ignorance qui est un handicap mortel pour la Gauche est, pour elle, un atout majeur. Tant que Largent n’est pas menacé, elle n’a rien à craindre, sa puissance reste entière. L’ignorance en la matière ne profite qu’à la Droite qui, de ce fait, n’a aucun intérêt à se poser de questions sur les fondements réels de sa puissance ni à laisser la vérité se répandre. Aussi, ne pouvant se proclamer ouvertement la championne de Largent, elle dupe son monde, en commençant par elle-même, en faisant mine de combattre sous la bannière de la Liberté. Elle donne ainsi à la plus vile des passions l’éclat d’une noble cause.

Ici, nous devons relever le sophisme qui consiste à distinguer l’Egalité et la Liberté, et qui permet à la Droite de se réclamer de cette dernière face à la Gauche qui lutte pour la première.

L’Egalité n’est pas un droit mais le principe fondamental de l’ordre social. La Sécurité et la Liberté, elles, sont les droits fondamentaux des citoyens. Les citoyens doivent être égaux en Sécurité et en Liberté. L’Egalité contient tout. Sans elle, il n’y a pas de Société, pas de citoyenneté, pas de devoirs, pas d’état de droit ; il n’y a que des individus dans un rapport de force. Il s’ensuit que se réclamer de la Liberté est une imposture qui vise à anéantir l’ordre social ou, du moins, à entériner l’ordre des choses présent dont Largent est le ressort.

De fait, pour les sectateurs de la Liberté, celle-ci ne consiste pas à ce que les citoyens soient égaux en droits, donc en libertés, mais à ce que chaque individu puisse faire ce qu’il veut, c’est-à-dire ce que ses facultés naturelles et sa fortune lui permettent. C’est là une belle théorie en apparence, un monument d’hypocrisie en réalité. Leur « Liberté » revient à substituer aux lois sociales, qui limitent pareillement les libertés possibles dans l’intérêt de tous, les lois de Largent qui, égales pour tous, n’ont cependant d’intérêt que pour les favoris de la fortune. Quand les libertés sont à la mesure de la richesse, les riches ont tous les droits, les pauvres aucun, si ce n’est les rares qui ne dépendent pas de Largent ou de la « société » et que les riches n’ont pu leur ravir. Exemple de cette hypocrisie : ils soutiennent que « La liberté s’arrête où commence la liberté ou les droits d’autrui ». Mais comme ils ne font rien pour que tous soient égaux en droits et en libertés, la Liberté n’est pas seulement un vain mot pour la majorité, elle est synonyme d’oppression. Opprimer au nom de la Liberté est le chef-d’œuvre de la tyrannie !

Il est logique et légitime qu’un mouvement politique prône l’Egalité. Il est malhonnête et indécent que des hommes qui acceptent ou proposent que la cité soit régie d’après des principes objectivement individualistes, inégalitaires, liberticides, en un mot antisociaux, prétendent faire de la politique. Faire de la politique consiste à régler, à renforcer la cité, non à la détruire sous quelque prétexte que ce soit. En clair, la Gauche fait de la politique, au sens étymologique du terme ; la Droite, elle, fait du lobbying.  

Depuis la Révolution, rien n’a changé ; le système est fondamentalement le même, il est toujours monétaire, il repose toujours sur Largent. Les notions de Droite et de Gauche telles que nous les avons définies sont donc toujours d’actualité. Pour autant, elles doivent être affinées.

Deux forces se partagent le monde : Largent, qui ne peut exister sans régner, et l’Humanité. Largent est ce qu’il est ; ses lois sont ce qu’elles sont ; les lois humaines (faites par les hommes, sous quelque régime politique que ce soit) doivent donc faire avec et leur sont subordonnées. Il s’ensuit que Largent gouverne fatalement le monde, ce que nul, aujourd’hui, ne peut nier.

Contenir Largent et ses effets par des mesures contre-nature est une illusion. Sous Largent, la seule alternative au capitalo-libéralisme est le capitalisme d’Etat, plus tyrannique politiquement et moins performant économiquement. Les capitalo-libéraux se soumettent à Largent ; les partisans du capitalisme d’Etat croient être plus forts que lui mais ne font que le contrarier, et les efforts qu’ils déploient pour obtenir des résultats globalement désastreux sont tels qu’ils doivent bientôt relâcher la pression et rentrer dans le rang.

Ainsi, dans un monde où l’Egalité est impossible du fait de Largent, quiconque ne s’attaque pas à Largent de manière à l’anéantir (ce qui suppose de savoir ce qu’il est exactement) et à instaurer l’Egalité (ce qui, là encore, suppose de savoir en quoi elle consiste exactement) soutient bon gré malgré le capitalisme et est de Droite, qu’il s’en flatte ou qu’il l’ignore. Ainsi, la presque totalité de nos contemporains sont essentiellement de Droite. Certains ne sont de Gauche que d’après des critères secondaires. Encore les « élus » ne sont-ils pas toujours ceux qui croient l’être, et ceux qui jettent la pierre aux révolutionnaires d’hier par tradition et surtout parce qu’ils vomissent la pseudo « Gauche » d’aujourd’hui, la Gaucherie, sont souvent bien plus proches des premiers, donc plus à Gauche, qu’ils ne pensent !

De Munich à Montoire !

Philippe Landeux

P.-S. : Quand j’ai écrit l’introduction de cet article, je ne connaissais pas la suite de l’étude du MRAP. Je viens de découvrir que mon blog est un des rares de la liste à être accompagné d’une capture d’écran illustrant cette description lapidaire :  « Parmi sa rubrique « Vu ailleurs et approuvé », des contributions de Kemi Seba (1), Alain Soral (2) ». Voilà donc l’objet du délit et la cause de la calomnie. On remarque que, n’ayant rien trouvé dans mes écrits pour soutenir leur accusation de « droite extrême », les professionnels de la manipulation, de la stigmatisation (des patriotes) et du mensonge par action ou omission se sont rabattus, comme des clébards sur un os, sur des vidéos tout à fait secondaires et qui, du reste, n’ont rien de scandaleux. Pardon, mais on appelle cela « enculer les mouches ».

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Des notes précisent :

(1) Kemi Seba a commencé dans le racisme anti-blancs, s'est ensuite polarisé sur les seuls blancs juifs, au nom de la lutte des peuples contre l'impérialisme (!!). Prône maintenant le retour en Afrique des Noirs.

(2) Alain Soral, ex PCF, ex-FN, anime Égalité et réconciliation, qui cherche à rassembler autour des idées de Soral des gens issus de l'extrême-droite autochtone et d'autres de culture musulmane.

Comme le disait Paul Valery : « Qui ne peut attaquer le raisonnement attaque le raisonneur. » Un adage français ajoute : « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. » Ce sont bien là les procédés du MRAP.

Il est pour le moins cocasse d’illustrer l’accusation de racisme, sous-entendue par le terme « droite extrême », en signalant que j’approuve les propos d’un Noir et ceux d’un Blanc entouré d’Arabes de notoriété publique. (Les officines autoproclamées antiracistes, elles, sont généralement peuplées exclusivement de bon gauchistes bien blancs.) Il est donc manifeste (d’autant plus que ces exemples ne sont pas les seuls) que je ne juge pas les gens à la couleur de leur peau mais à leurs actes, à leurs propos, à leur état d’esprit, à leurs valeurs. Les personnes dont on a accolé le nom au mien ne sont pas racistes non plus, sauf d’après le MRAP pour qui est « raciste » quiconque aime son peuple et son pays.

Une « pensée du jour » que j’ai écrite avant cette affaire et qui paraîtra sur mon blog le 28 octobre porte : « Il n’y a pas de racisme entre gens du même bord. Les racistes sont ceux qui réduisent les antagonismes à des questions raciales. « Racisme » est l’accusation stupide et malhonnête des racistes qui s'ignorent. » Les antiracistes d’opérette vont m’adorer !

Sur le cas de Kemi Seba, malgré la « reductio ad hitlerum » faite par le MRAP, oui, j’applaudis sa démarche qui est celle d’un homme fier et honnête. Quand il était en France, sa posture en apparence anti-française » prêtait à confusion. En retournant de son plein gré dans son pays d’origine, il a prouvé sa cohérence, il a montré que c’était un homme de parole et un patriote. Je pouvais voir en lui un ennemi quand il était ici (et cela, une fois de plus, n’a rien à voir avec la couleur de peau, donc le racisme) ; je le félicite non pas d’être parti mais d’être d’une rare droiture. Comment pourrais-je ne pas le féliciter, moi qui suis un homme de principes, quand sa démarche correspond à une des cinq attitudes cohérentes et intelligentes que j’ai décrites dans un des mes articles et qui, seules, peuvent éviter à la France une catastrophe ? Cet article, « Avis aux immigrés », rédigé en septembre 2010, a été publié par Riposte Laïque sous le titre « Question aux immigrés : Etes-vous du côté de la France, ou contre ses valeurs ? »

« Et vous, Arabes et Noirs de passage, travailleurs immigrés, descendants d’immigrés fiers de vos origines, conscients que votre place n’est pas ici et qui ne feignez pas d’être français ; patriotes d’ailleurs, vous qui aimez vos pays d’origine comme nous aimons le nôtre, vous qui n’avez pas l’impudeur d’appeler vos congénères à nous envahir et de nous taxer de racistes et de fascistes parce que nous ne consentons pas à être envahis ; vous qui plus que tout autre pouvez comprendre l’embarras des vrais humanistes que nous sommes face à une immigration démesurée et destructrice ; vous qui savez à quel degré de fureur et d’héroïsme peut porter le patriotisme aux abois parce que vous êtes de cette trempe, comprenez que, malgré tout le respect qu’inspire votre dignité, il est difficile de vous distinguer de la foule de nos ennemis — cela l’est d’autant plus que vous ne vous manifestez pas — et que, par conséquent, votre présence ajoute à nos inquiétudes. Votre refus de vous assimiler est légitime, la France ne l’exige ni des étrangers ni des touristes, mais ce refus prête à malentendus. N’étant pas des touristes, êtes-vous des étrangers ou des conquérants ? A vous de dissiper les doutes. A vous de démentir les capitalo-gauchistes qui vous décrètent Français sans vous consulter, qui vous prennent, qui nous prennent tous pour des débiles ; à vous d’affirmer que vous êtes étrangers et que vous partagez nos sentiments et nos principes. Mais soyez aussi conséquents : Annoncez que vous comptez retourner dans votre patrie et partez avant d’être entraînés contre nous dans un conflit qui ne vous concerne pas ou, si vous différez votre départ, soutenez-nous ouvertement au lieu d’avoir l’air de nous défier et battez-vous à nos côtés. Vous ne pouvez pas rester sans être avec nous ou contre nous. » (http://philippelandeux.hautetfort.com/archive/2010/11/20/avis-aux-immigres.html)

Quant à Alain Soral, j’avoue que je ne comprends toujours pas comment on peut honnêtement poursuivre au nom de l’antiracisme et de l’antifascisme un homme qui prône la réconciliation entre Français et immigrés (français ou non), en particulier musulmans. Je ne partage pas ses positions en la matière (elles me semblent bancales, contradictoires et irréalistes car anachroniques) et je l’ai déclaré dans un article publié non seulement sur mon blog, mais aussi sur Riposte Laïque et même Egalité & Réconciliation. Hé oui, les « fascistes » que nous sommes soi-disant avons le sens de la mesure et le goût du dialogue, sans barrière de partis et de races, contrairement aux antiracistes qui ne connaissent que l’invective, aux « antifas » qui existent par la violence et, de manière générale, aux gauchistes dont le sectarisme est sans égal.

Ceci étant, je ne rapporte pas sur mon blog les vidéos et articles dont je ne partage pas le contenu. En l’occurrence, je signale les interventions d’Alain Soral dans lesquelles il développe, avec sa virtuosité habituelle, des concepts politico-philosophiques intéressants et souvent pertinents. Car Alain Soral produit des concepts et fait tomber les masques, contrairement au MRAP qui vole au ras des pâquerettes et tapine pour le système à l’ombre des tribunaux.

20:35 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

samedi, 22 octobre 2011

PENSEE DU JOUR : la gaucherie

La gaucherie, c'est une politique de droite mondialiste sous un vernis frelaté de gauche.

Tous les partis actuellement dits "de gauche" méritent le label "gaucherie".

La gaucherie est à la Gauche ce qu'un verre de pisse est à un verre de bière.

Voir Les vraies valeurs des vraies Gauche et Droite

vendredi, 14 octobre 2011

PENSEE DU JOUR : auto-persuasion

Les gauchistes sont tellement cons qu'ils croient leurs propres mensonges.

mardi, 11 octobre 2011

PENSEE DU JOUR : les primaires

Primaires socialistes : un pléonasme.

lundi, 10 octobre 2011

PENSEE DU JOUR : Extrême droite

"Extrême droite" : le fourre-tout de ceux qui ne comprennent rien.

samedi, 08 octobre 2011

PENSEE DU JOUR : gauchistes et immigrés

Ce ne sont pas les Français - qui s'opposent à l'immigration - qui ne veulent pas faire les boulots réservés de fait aux immigrés ; ce sont les immigrationnistes : les gauchistes, parce que les immigrés bossent à leur place ou glandent comme eux, les patrons et les bobos, parce que les immigrés bossent pour eux pour moins cher que des Français.

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Au boulot, même le week-end !

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Les défenseurs de la civilisation !

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Ca bosse dur. Faut c'qu'y faut, pour payer nos retraites ! Quelle chance pour la France !

PENSEE DU JOUR : le droit de vote des étrangers

Dès lors qu’un principe est violé, il n’existe plus.

Ne peuvent jouir des droits politiques que les individus attachés à la Nation et revêtus, de ce fait, de la Nationalité. (Ceci implique d’établir un mode d’acquisition de la Nationalité attestant effectivement l’attachement à la Nation et, par suite, de distinguer les notions de Citoyenneté et de Nationalité, comme seul le fait le Civisme.)

Demander le droit de vote pour les étrangers aux municipales sous prétexte de discrimination amènerait fatalement à violer le principe sous le même prétexte pour exiger qu’ils aient aussi le droit de voter aux élections nationales et d’intégrer les institutions. C’est donc un engrenage dans lequel il ne faut pas mettre un doigt.

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Il n’y a pas plus de devoirs sans droits que de droits sans devoirs. Un droit est la conséquence d’un devoir. Il n’est pas généré par n’importe quel devoir, mais par un devoir qui, de par sa nature, le génère. Autrement dit, les droits sont de la même nature ou sur le même plan que les devoirs qui les engendrent.

Un Citoyen ne génère qu’indirectement ses droits. Les devoirs qu’il remplit garantissent des droits à d’autres, mais, comme ces autres ont envers lui les mêmes devoirs, ils lui assurent les mêmes droits. Il remplit donc bien les devoirs qui génèrent les droits dont il jouit, mais ses droits ne sont qu’une conséquence indirecte des devoirs qu’il a remplis.

Exemple : La sécurité d’un Citoyen en tant que droit découle du fait que les Citoyens se protègent mutuellement et non du fait qu’un Citoyen se défend. Quand un Citoyen doit se défendre par lui-même, il est plongé malgré lui dans l’état de Nature : sa sécurité ne dépend pas de la Société et n’est pas, dans l’instant, une question de droit mais de force.

En l’occurrence, les devoirs économiques et sociaux génèrent les droits économiques et sociaux qui sont l’apanage de la Citoyenneté. Le fait de participer à la vie de la Cité donne le droit d’accéder aux bienfaits de la Cité qui sont le fruit de la participation des Citoyens. Les droits politiques qui sont l’apanage de la Nationalité découlent, eux, du moins devraient-ils découler, de l’accomplissement de devoirs particuliers envers la Nation qui justifient que leurs détenteurs en jouissent.

Ces derniers sont les dépositaires de l’intérêt national. La moindre des choses est qu’ils l’aient à cœur, qu’ils soient viscéralement attachés à la Nation, ce dont lesdits devoirs sont censés témoigner. Cet attachement est douteux de la part d’étrangers, d’immigrés plus exactement. Cela l’est d’autant plus quand la Nationalité est un choix qu’ils se refusent à faire. Il ont certes le droit de ne pas vouloir être français, il est honnête qu’ils ne prétendent pas l’être quand ils n’en ont pas le sentiment, ils sont respectables dans l’identité qui est la leur, mais cela ne leur confère aucun titre à gouverner en terre étrangère de leur point de vue et il serait insensé de leur confier les clés de la Nation, même celles de portes dérobées.

Quant aux natifs qui réclament pour eux le droit de cité, cela en dit long sur leur ignorance des principes, leur défaut de patriotisme, leur niaiserie, leur démagogie et leur dangerosité. Ils voient les étrangers comme leurs égaux ! Hé bien ! qu’ils soient, comme eux privés, de tout droit politique.

Toute association ou organisation qui prône le droit de vote des étrangers ou quelque autre droit politique devrait être dissoute ; tout Français devrait être déchu de la Nationalité et banni à perpétuité en cas de récidive ; tout immigré devrait être expulsé sur-le-champ et à jamais.

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Pour être plus terre-à-terre, le vote des étrangers est justifié, soi-disant, par le fait qu’ils travaillent, qu’ils cotisent, qu’ils payent des impôts, qu'ils vivent sous nos lois, qu'ils sont installés depuis longtemps et qu'ils sont concernés par la vie locale. Or ce droit ne serait pas accordé seulement aux travailleurs et aux contribuables : il serait aussi octroyé aux chômeurs et aux allocataires d’aides publiques dont on se demande au nom de quoi ils ont encore le droit de résider en France ; il serait aussi accordé à ceux qui violent les lois (les défenseurs du droit de vote des étrangers ne sont-ils pas les défenseurs des immigrés illégaux ?) et, de manière générale, à des gens qui, n’ayant aucun sentiment pour la France, peuvent la quitter à tout moment.

Mais, reprenons en détail ces arguments détinés à enfumer le gogo.

« Ils travaillent. » Même quand cela serait vrai pour tous, le travail génère des droits sur le produit commun, pas des droits politiques. Mais il est faux de dire « ils travaillent » car tous ne travaillent pas puisque l’essentiel de l’immigration s’effectue aujourd’hui au titre du regroupement familial. Les partisans du droit de vote des étrangers devraient le savoir, eux qui sont aussi partisans du regroupement familial au nom de l’humanité (pas au nom de la famille, concept pétainiste et réactionnaire !). Par ailleurs, qu’un immigré travaille est la moindre des choses puisque rien d’autre ne justifie sa présence. On ne peut donc lier les droits politiques qui sont le privilège des Français au fait de travailler, sans quoi tout immigré devient automatiquement français, ce qui est manifestement  absurde. Si un pareil lien était établi, et il l’est presque aujourd’hui, il ne faudrait pas s’étonner que les Français authentiques s’opposent à une immigration qui menace de les engloutir.

« Ils cotisent. Ils payent des impôts. » Même quand cela serait vrai pour tous, cotisations et impôts (qui n’ont d’ailleurs de sens que dans un système monétaire) leur assurent la jouissance de prestations sociales et l’usage d’infrastructures publiques. C’est un donnant-donnant qui ne porte pas témoignage de leur à attachement sentimental à la France et ne garantit pas que, s’ils avaient le droit de cité, ils seraient guidés par l’intérêt national. Leur état persistant d’étranger prouve au contraire que leur présence est une question d’intérêt particulier et que leur cœur bat toujours pour un autre pays. Il est, du reste, étonnant qu’une revendication portée par des gens autoproclamés « de gauche » soit appuyée par des arguments historiquement de droite. En effet, le suffrage censitaire établi par les aristo-bourgeois de droite sous la Révolution excluait du droit de cité les pauvres qui ne payaient pas trois journées de salaire d’impôt par an. Accorder le droit de vote aux immigrés sous prétexte qu’ils payent des impôts relève de la même logique, quoiqu’en plus hypocrite puisqu’il n’est pas question de le refuser à ceux qui n’en payent pas. Cet argument parfaitement bidon n’est que l’expression d’une xénofolie pathologique, à moins qu’il n’émane d’immigrés malhonnêtes. Les droits politiques ne sont pas une question d’argent.

« Ils vivent sous nos lois. » Un immigré peut-il faire autrement ? N’est-ce pas pour vivre sous les lois d’un autre pays qu’il quitte le sien ? Un immigré n’est pas un esclave ; il vient de lui-même, en connaissance de cause et dans son intérêt tel qu’il le conçoit. Par définition, les immigrés apprécient les lois du pays dans lequel ils s’installent et qui ont été adoptées sans leur concours. Si elles ne leur plaisent pas, ils peuvent aller vivre ailleurs. S’ils restent, ils doivent les accepter, donc accepter que d’autres les fassent à leur place. Les choses étaient ainsi avant qu’ils arrivent, il n’y a aucune raison qu’elles changent parce qu’ils sont là. D’ailleurs, dans quel sens pourraient-ils les faire changer, si ce n’est à leur profit, aux profit des immigrés et de leur pays d’origine ? Car, n’oublions pas que nous parlons d’immigrés qui, pour une raison ou une autre, ne veulent pas être français et n'useraient donc pas de leur droit de cité dans l’intérêt de la France. Ce n’est parce qu’ils ne renoncent à rien que la Nation qui les accueille doit renoncer à son âme pour leur bon plaisir !

Il s’ensuit que poser le pied en France ne confère pas les droits qui appartiennent aux seuls Français, sans quoi ces derniers ne seraient plus maîtres chez eux et la Nationalité serait vide de sens. De plus, le fait que des individus immigrés demeurent étrangers implique qu’ils vivent sous les lois d’un pays qu’ils ne reconnaissent pas comme le leur, auquel ils ne sont pas attachés et qu’ils peuvent retourner d’où ils viennent ou partir ailleurs à tout moment. Il se pourrait donc, s’ils avaient le droit de cité, qu’ils contribuent à faire adopter des lois sans jamais les supporter. Tout est immoral dans cette revendication, qui est d’ailleurs moins celle des immigrés que de leurs prétendus amis.

« Ils sont là depuis longtemps. Ils sont concernés par la vie locale. » Raison de plus, devrait-on dire, de leur refuser le droit de cité. Ils ont eu le temps de devenir français, ils ne le sont toujours pas et sans doute ne le seront-ils jamais. La règle, pour avoir le droit de cité en France, est d’être Français. Cette règle frappée du sceau du bon sens est connue ; elle est la même dans tous les pays du monde, y compris leurs pays d’origine. Ils savent que leurs prétentions sont infondées et scandaleuses. Ils savent aussi ce qu’ils ont à faire pour jouir des droits en question. S’ils ne le font pas, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Ils n’auront pas le beurre et l’argent du beurre. La France ne se laissera pas avoir à l’usure par des sophismes. Et qu’est-ce que la France, sinon la somme de ses communes ? Qui règnerait en France si ses communes passaient une à une aux mains de l’étranger sous la pression d’une immigration massive et continue encouragée par les partisans du droit de vote pour les étrangers ?

On aura remarqué que les problèmes créés par certains sont toujours pour eux le prétexte d’en créer de nouveaux. Ici, ils instrumentalisent les immigrés. Ils les font venir, ils les exploitent, ils les délaissent, ils les stigmatisent, ils les renvoient à leurs origines, ils les communautarisent, ils en font des ennemis et des envahisseurs et, pour finir, ils veulent leur donner les clés de la maison parce qu’ils sont là, parce qu’ils sont nombreux. Mais, a-t-on oublié que les Français n’ont jamais été consultés sur la question de l’immigration, qu’ils ont été trahis par les capitalistes et la gaucherie main dans la main à chaque étape ? Ils n’ont pas à accepter le fait accompli sans leur consentement. Ils n’ont pas à reconnaître de droits à des individus qu’ils n’ont non seulement pas invité (il n’y a de droits que dans le cadre d’un contrat social ; un mariage forcé est nul et non avenu) mais qui, en plus, se comportent comme en pays conquis. Ils n’ont pas à laisser détruire leur Nation parce que Bobo le collabo se prend tantôt pour un « citoyen du monde » tantôt pour un « citoyen européen », imité en cela par Gaucho le prolo, éternel idiot utile.

jeudi, 29 septembre 2011

DE LA NATION A L'INVASION

L’idée moderne de nation est née avec la Révolution, en réaction à la conception féodale et aristocratique de la « société ». Mais cette idée est restée inachevée en raison de Largent qui ne permet ni de connaître ni de respecter les principes de l’ordre social. Les révolutionnaires rejetaient théoriquement l’idée que les droits puissent être héréditaires ou spontanés ; chacun doit les mériter. Ils admettaient vaguement que les droits politiques se méritent en participant à la vie de la cité, d’où la privation frappant les domestiques qui servent, non la cité, mais un maître. Mais ils ne purent être cohérents de bout en bout, soumis qu’ils étaient à la pression d’un système monétaire par nature individualiste, inégalitaire et antisocial.

Il se dégagea donc une conception assez floue de la nation et de la nationalité, articulée autour d’une notion tout aussi floue d’Egalité. La nation n’était plus le peuple charnel, mais une communauté d’individus comprenant automatiquement le peuple historique et ses descendants (sauf les apostats) et acceptant tous les individus d’origine étrangère adhérant au pacte national ou, comme on disait alors, « ayant donné des preuves de civisme », c’est-à-dire de patriotisme. Des mots ! Impossible d’être plus précis sans mettre à jour des contradictions et des confusions, lesquelles, sous le règne universel de Largent, engendrèrent l’idéologie la plus insensée, la plus antisociale, la plus destructrice et la plus perverse de tous les temps : l’immigrationnisme.

La monarchie féodale était un obstacle à Largent. La Révolution le renversa au nom de la nation. Dès lors, Largent régna. Mais son pouvoir ne put alors atteindre la plénitude : il avait vaincu la force, il lui restait à triompher des inerties résiduelles.

Largent insuffle l’individualisme. Or l’individualisme est incompatible avec le patriotisme, avec l’idée de nation qui lui avait servi de marche pour accéder au trône. Cette idée était trop fortement ancrée dans les esprits pour être ouvertement reniée. Bien qu’individualistes, les hommes étaient patriotes. Seul le temps et des conditions particulières permirent à Largent de mettre un terme à cette contradiction, d’exalter avec succès l’individualisme et d’insulter sans crainte le patriotisme. En outre, Largent parvint au pouvoir à l’époque charnière entre l’ère agricole et l’ère industrielle. Qu’ils soient de culture paysanne ou ouvrière, les hommes étaient imprégnés de traditions populaires ; ils avaient encore le sens de la collectivité. Enfin, l’absence de moyens de transport et la rareté des grands déplacements parachevaient leur enracinement. L’esprit de clocher fortifiait le sentiment national.

L’émigration était un phénomène rare. Le Français émigre peu. Abandonner sa terre est un déchirement ; changer de ville est un exploit ; quitter la France est une trahison. Même les colonies attiraient peu.

La France accueille plus qu’elle ne chasse. L’immigration massive est cependant un phénomène récent. Elle a commencé au XIXe siècle par des vagues ponctuelles de travailleurs en provenance d’autres pays européens (Italie, Portugal, Pologne, Espagne, etc.). Elle a soudain changé de visage dans les années 1960 avec l’arrivée massive et continue de travailleurs maghrébins et africains qui, à partir des années 1970, ont pu faire venir toute leur famille, sans parler de l’abus fait du droit du sol. Ainsi, il n’y a pas une histoire de l’immigration, mais au moins trois.

Des étrangers sont une curiosité dont les peuples sont friands. Qu’un étranger adopte un peuple pour patrie remplit ce dernier de fierté, et il en devient la coqueluche. (Ceci est tellement vrai pour le peuple français que c’en devient un travers. Beaucoup d’étrangers furent élus députés pendant la Révolution. C’est un trait si constant chez lui que de Gaulle le releva et le déplora dans ses Mémoires de guerre.) C’est pourtant un immigré, ce qui est la preuve que les peuples ne sont pas xénophobes ou racistes. Mais un immigré n’est pas un phénomène d’immigration, c’est-à-dire une arrivée massive d’étrangers ressentie ou devant être réellement considérée comme une invasion, donc comme une nuisance voire un danger. Les peuples, tous les peuples, sont toujours mal disposés à l’égard d’étrangers qui s’invitent en masse chez eux. L’immigration n’est jamais consentie par les autochtones ; au mieux est-elle autorisée par leur gouvernement. Elle est donc toujours subie par les autochtones et perçue par eux comme un mariage forcé, comme un viol de leur territoire et de leur souveraineté. Rien ne peut les faire changer d’avis, car telle est bien la réalité des choses. Sans doute les immigrés avaient-ils des raisons plus ou moins bonnes de quitter leur pays, mais les autochtones en ont de biens meilleures de les rejeter moralement : ils sont chez eux, ils ont le droit et la légitimité pour eux, ils n’ont rien demandé, ils n’ont pas été consultés et ils n’ont pas été protégés par leur gouvernement quand celui-ci ne les a pas purement trahis. Les immigrés cumulent donc sur leurs têtes l’hostilité qu’ils suscitent naturellement et la colère que les autochtones ne peuvent assouvir contre leur gouvernement.

Toute immigration est mal vécue par les autochtones — sans parler du fait que c’est souvent une expérience douloureuse pour les immigrés eux-mêmes et une tragédie pour leur pays d’origine, ce que les immigrationnistes ignorent ou taisent. Il arrive cependant que le temps arrange les choses. Encore faut-il que les conditions soient favorables. Ce fut le cas des premières vagues d’immigrés. 

Bien que les premiers immigrés aient été des européens, ils rencontrèrent l’hostilité classique. Mais, dans leur malheur, ils eurent la chance que les Français soient alors patriotes, que la France ait une identité forte et ne concède rien. Ils furent donc obligés de s’adapter, de respecter et d’adopter les mœurs françaises, de se fondre dans le peuple français, en un mot de s’assimiler. Ceux qui n’y parvinrent pas (la moitié), qui ne voulurent ou n’arrivèrent pas à se départir des aspects handicapant de leur identité d’origine retournèrent chez eux ou demeurèrent en France en tant qu’étrangers. Les autres, leurs enfants en particulier, devinrent des Français à part entière aux yeux des Français originels et ne firent plus parler d’eux.

Les derniers immigrés rencontrent eux aussi de l’hostilité, une hostilité qui perdure et est mise cette fois sur le compte du racisme, argument pratique qui permet à ceux qui ne comprennent rien comme à ceux qui ne comprennent que trop bien de ne rien expliquer et de ne rien résoudre. Le fait est que cette immigration est particulière et a lieu dans un climat particulier : ces immigrés ne sont plus européens, ce ne sont même plus des travailleurs pour la plupart, ils affluent sans discontinuer, et la France elle-même n’est plus ce qu’elle était, grande, forte et fière. Il ne s’agit plus d’une immigration de travail, mais de peuplement.

A l’origine, tous les immigrés sont des travailleurs. Cela suffit pour comprendre qui les fait venir, dans quel but, et pourquoi les autochtones les regardent de travers. Ils sont là pour travailler à moindre coût pour les patrons. Ils ne font pas ce que les autochtones ne veulent pas faire, ce qui est le prétexte des patron : ils occupent les emplois qui, étant mal payés à cause d’eux, ne peuvent suffire aux autochtones qui, dès lors, trouvent mieux ailleurs ou sont privés de travail. D’ailleurs, même si les immigrés ne viennent pas à l’invite des patrons, l’absence d’aides les oblige à travailler pour eux, ce qui a les mêmes effets pour les autochtones. L’immigration du XIXe correspond davantage à ce dernier schéma ; l’immigration des années 1960, essentiellement masculine et initiée par le grand patronat français, au premier.

Mais, à partir de 1975-1976 et l’autorisation du regroupement familial, l’immigration changea de caractère : les immigrationnistes avaient changé de philosophie. Si l’on ne perd pas de vue que l’immigration est toujours orchestrée par les patrons, dans leur intérêt, quel pouvait être pour eux l’intérêt de la manœuvre, vendue à l’opinion publique au nom de l’humanisme par des gens qui n’ont jamais vu dans l’humanité qu’un ramas d’esclaves à leur service ? Les immigrés des années 1960 étaient des travailleurs sous contrat, isolés du reste de la population et désireux de rentrer chez eux. (N’étant pas censés rester en France, ils ne furent pas astreints à s’assimiler et rien ne fut organisé dans ce sens, au contraire.) Leur permettre de faire venir leur famille et de se reproduire en France présentait l’avantage de ne plus avoir à les démarcher dans leur pays, de garder sous la main une main d’œuvre bon marché, de renouveler sans effort cette main d’œuvre et de tenir en respect les autochtones.

Cette conception — fondée sur l’appât du gain et le mépris des peuples — ouvrit la porte à l’immigration tous azimuts. Les travailleurs immigrés avaient servi de prétexte au regroupement familial qui, lui-même, rendit absurde d’exiger que les immigrés à venir disposent au préalable d’un contrat de travail. Par suite, il devint absurde d’exiger qu’ils aient seulement une autorisation de séjour. Il devint donc logique de penser que la France n’est pas réservée aux Français, que tout homme y a sa place, que tout immigré est un Français en puissance. Pour finir, il devint absurde et même criminel de croire que cette auberge espagnol qu’était devenue la France appartient malgré tout aux Français, qu’un peuple français a un jour existé et a encore des droits. Ainsi, le peuple français qui n’a jamais été consulté (par référendum) en matière d’immigration est en passe d’être exproprié (il l’est déjà dans certains endroits) et même anéanti par les immigrés, malgré eux, mais conformément à la volonté ou conséquence de l’ineptie du monde politico-médiatique. Il n’est même pas possible de dire que le phénomène a échappé au grand patronat puisqu’il est plus que jamais favorable à l’immigration.

Deux choses sont troublantes dans cette histoire : 1) Pourquoi des patrons « français » voudraient-ils anéantir leur propre peuple ? Qu’attendent-ils d’une immigration qui n’a manifestement plus pour seul but de tirer les salaires à la baisse et dont les conséquences sont déjà visiblement catastrophiques dans tous les domaines ? Ces gens ne sont ni aveugles ni stupides : ils poursuivent donc un projet qui dépasse l’entendement. 2) Pourquoi l’immigrationnisme qui est à l’évidence une politique capitaliste et anti-populaire, autrement dit de droite « libérale » et apatride, a-t-il soudain été partagé et promu avec démence par tous les partis dits « de gauche » ? Ont-il été infiltrés et retournés ? Les puissants en ont certes les moyens, mais leur conversion semble bien être l’aboutissement d’un cheminement personnel. 

L’immigrationnisme est une monstruosité de droite, la cause est entendue. Mais comment la « gauche » a-t-elle pu s’y convertir et commettre ainsi une double hérésie, d’un côté en singeant le patronat, de l’autre en abandonnant le peuple français ?

Pour le comprendre, il faut se souvenir que la gauche est progressiste, que l’Egalité est son ambition suprême, que Largent contrarie par nature ses projets et que, pourtant, aucun parti de gauche n’a jamais désigné Largent comme l’ennemi et proposé les moyens à la fois de l’abattre et d’instaurer l’Egalité. Aucun parti de gauche n’a donc jamais été réellement anti-capitaliste ; aucun n’est même réellement libéral puisqu’il ne peut exister, sous le capitalisme, que du capitalo-libéralisme. Néanmoins, le système monétaire n’empêche pas quelques progrès dans certains domaines. Il a donc été possible d’être de gauche sans être fondamentalement égalitaire tant que des progrès furent possibles. Mais il arrive un moment où tous les progrès possibles sous Largent sont réalisés, où tout nouveau progrès implique de s’attaquer à Largent lui-même et à ses lois. C’est ce qui se produisit au tournant des années 1980. La gauche, inconsciemment capitaliste, ne put franchir le cap et fut dès lors condamnée à reculer, à stagner ou à sombrer dans la démagogie pour donner l’impression d’avancer.

Pour sauver la face et les places des éléphants, elle qui n’avait jamais été de gauche que de manière illusoire mit un point d’honneur à paraître encore progressiste. Ne pouvant plus rien faire pour les Français et étant vouée à perdre leur confiance, elle s’en détourna et porta son attention sur les immigrés qui, à la fois exploités en France et originaires de pays moins développés, pouvaient seuls voir en elle la promesse d’un progrès. Les immigrés devinrent pour elle le nouvel opprimé à défendre, le futur électeur à engranger, sa planche de salut. Plus il y en avait, mieux c’était pour elle. Mais pour se consacrer aux immigrés et favoriser l’immigration, elle dut persuader les Français qui n’avaient rien à y gagner, bien au contraire, que l’immigrationnisme est un devoir moral, un combat « de gauche », le summum de l’humanisme et de la générosité. Et elle y parvint. Elle réussit à convaincre nombre de Français que se soucier de leurs intérêts est égoïste, qu’être patriote est réactionnaire, fasciste, raciste, nauséabond et que, pour être des hommes bons et respectables, ils devaient se battre exclusivement pour l’autre, ne songer qu’aux immigrés, s’effacer devant eux et s’auto-anéantir. Elle renversa ainsi toutes les idées, se coupa de la réalité et perdit toute raison et toute mesure, tout sens des priorités et des proportions.

Pour plaire aux immigrés, du moins pour les mettre dans sa manche, elle insulta les Français fiers de l’être et désireux de le rester, ouvrit en grand les portes de la France, dégagea les immigrés de toute contrainte identitaire, multiplia les aides en leur faveur, les autorisa à violer les lois ou accommoda celles-ci pour eux, se présenta comme la championne de l’antiracisme, nia jusqu’à l’existence des races, minimisa l’importance du phénomène migratoire qu’elle favorisait de toutes ses forces, tut les problèmes liés aux immigrés, conséquences de sa politique, fit l’éloge de la diversité et du métissage, rabaissa la France et les Français plus bas que terre, calomnia toute velléité de stopper ou simplement de maîtriser l’immigration sous le nom de « fascisme », condamna la démocratie sous le nom de « populisme », railla l’indépendance nationale sous le nom de « souverainisme » et elle utilisa l’Europe comme marteau pour achever la France.

Ainsi, les partis soi-disant « de gauche » — la gaucherie — ont fait de la position vis-à-vis de l’immigration l’alpha et l’oméga de la politique, et de l’acceptation inconditionnelle des immigrés légaux et illégaux le critère absolu de la « gauchitude ». Autrement dit, le bord politique n’est plus déterminé, selon eux, par les conceptions sociales et l’intérêt porté à ses concitoyens, mais par l’attitude vis-à-vis d’individus étrangers à la cité. Quiconque veut et fait tout pour les étrangers mais rien pour ses concitoyens est « de gauche », alors que quiconque consacre toute son attention à ses concitoyens et exclusivement à eux est « de droite » et même « d’extrême droite ». Pour être un homme de bien il ne faut vouloir que le bien des autres aux dépens des siens ! Un Français « de gauche » doit oublier qu’il est Français, qu’il a un pays, des concitoyens, des compatriotes, pour tout sacrifier aux étrangers qui ne sont rien pour lui ! Il faut que l’humanisme — ou plutôt le droits-de-l’hommisme — et la compassion l’emportent chez lui sur le sens civique, le patriotisme et la justice. Il faut qu’il bave sur son pays, qu’il le détruise de ses mains, alors que c’est parce qu’il est ce qu’il est qu’il attire les étrangers. Il faut, en somme, qu’il soit de droite tout en se croyant encore de gauche, en croyant même être le seul de gauche. Qu’importe la politique, qu’elle soit antisociale, anti-populaire, anti-démocratique, anti-française, pourvu qu’elle soit emballée dans un beau discours compassionnel et immigrationniste ! Les révolutionnaires vouaient à la guillotine les traîtres et les démagogues de cette espèce. 

Rarement dans l’histoire une politique a été aussi inepte, aussi inconséquente, aussi improductive et aussi destructrice. Jamais le culot, la prétention, la mauvaise foi, le mensonge et la bêtise n’ont atteint un tel niveau.

L’immigrationnisme « de gauche » qui se présente comme amour, générosité, respect, tolérance, solidarité, est fondé sur l’individualisme, sur la haine de soi, sur le mépris ouvert de son propre peuple et le mépris inconscient des immigrés. (Notons d’ailleurs que les bons sentiments ne sont pas des marqueurs de gauche s’ils ne complètent ou s’expriment aux dépens de la justice. La justice qui est une question de droits concerne les citoyens ; la bonté qui est une question d’humanité concerne les étrangers. On peut être de gauche en étant seulement juste, mais pas en étant seulement bon.) Ce n’est pas par amour des immigrés que les immigrationnistes rejettent le principe d’assimilation, mais pour satisfaire leur conception individualiste et capitaliste de la liberté, parce qu’ils n’éprouvent aucun sentiment patriotique ou, pire, parce qu’ils sont chauvins, parce qu’ils considèrent que les immigrés sont incapables ou indignes de devenir français, parce qu’ils ne veulent pas s’occuper d’eux et préfèrent les laisser se débrouiller, au risque d’être maladroits. Ils prennent à rebours la maxime : Qui aime bien châtie bien. Ce n’est pas par humanité que les immigrationnistes justifient l’immigration mais pour des raisons économiques, pour que les immigrés financent les retraites et fassent les sales boulots. Ce sont d’ailleurs les immigrationnistes qui dévalorisent la famille et les métiers manuels. Ce n’est pas par respect des immigrés qu’ils font des exceptions pour eux en toute chose, mais par condescendance et par bêtise, puisque le résultat est de les stigmatiser, de les empêcher ou de les dissuader de s’assimiler et de susciter leur rejet. Ce n’est pas parce que la France a besoin d’immigrés qu’ils vantent l’immigration mais parce qu’ils détestent ce pays, parce qu’ils veulent passer pour généreux à ses dépens, parce qu’ils n’ont ni l’honnêteté d’admettre qu’ils ont eu les yeux plus gros que le ventre ni le courage d’affronter la réalité, parce qu’ils ont besoin d’exaspérer les Français pour justifier leur posture d’antifascistes et d’antiracistes.

Conséquence, à part leur permettre de venir, les flatter et leur donner de l’argent pour les amadouer, les immigrationnistes n’ont jamais rien fait pour les immigrés, du moins rien de positif à court et long terme. D’un côté, ils les traitent en êtres faibles, inférieurs et irresponsables, ce qui, pour toute personne normalement constituée, est une attitude méprisante, insultante et raciste ; de l’autre, n’ayant pas été tirés vers le haut, les immigrés sont tombés dans le piège de la victimisation, de l’assistanat et de la marginalisation, ce qui, pour tout autochtone normalement constitué, est une attitude insupportable et rend leur présence d’autant plus inacceptable qu’elle n’a pas été sollicitée. Pour être plus clair, les immigrationnistes qui ont toujours le mot « dignité » à la bouche bafouent allègrement celle des immigrés ; eux qui reprochent à la France son passé colonial, oubliant au passage que la colonisation fut une entreprise « de gauche », ressuscitent l’indigénat et se comportent en néo-coloniaux ; eux qui se disent « citoyens du monde » pour faire des affaires et du tourisme sans entrave oublient que ce n’est pas par plaisir que les immigrés quittent leurs pays et que les accueillir n’arrange rien ni ici ni là-bas ; eux auxquels tout rappelle « les heures les plus sombres de notre histoire » transforment les immigrés en envahisseurs, collaborent à une conquête qui ne dit pas son nom et fomentent une guerre civile.

De Munich à Montoire !

Philippe Landeux

08:22 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

lundi, 19 septembre 2011

PENSEE DU JOUR : les bobos

Les bobos sont des profiteurs qui, pour avoir bonne conscience, défendent tout ce qui est étranger au nom de l’humanité.

Ils ne peuvent pas défendre les prolos puisqu’ils vivent sur leur dos. Ils ne peuvent pas défendre leurs compatriotes puisqu’ils n’ont pas plus de patrie que Largent. Et comme prolos et patriotes dénoncent l’immigration qui est le levier pour les exploiter et détruire leur peuple, comme en outre les immigrés sont pour eux un réservoir d’esclaves, ils ont tout à gagner à défendre les immigrés pour favoriser l’immigration.

Cela leur permet :

1) de faire passer leurs détracteurs pour des xénophobes et des racistes (ce qui, d’ailleurs, n’est pas criminel en soi), alors que ces derniers dénoncent avant tout leur politique migratoire, non les immigrés ;

2) de faire oublier que la colère populaire est dirigée contre eux en donnant accroire qu’elle est dirigée contre les immigrés au secours desquels ils volent comme s’ils étaient attaqués ;

3) d’empêcher toute gestion de l’immigration au nom de l’antiracisme, donc de la transformer en véritable fléau, de créer ainsi une grande tension entre autochtones et immigrés, d’exciter encore plus les autochtones maltraités de tous côtés contre les immigrés sans cesse ménagés et, finalement, de transformer l’effet en cause, d’imputer le rejet des immigrés à la xénophobie initialement supposée des autochtones et de légitimer leur mépris inné des prolos et des patriotes ;

4) de se faire passer pour des cœurs généreux et de grands esprits et, ainsi, de faire avaler tous leurs sophismes aux âmes simples ;

5) de présenter l’immigration comme une question de générosité, comme la cause sacrée des justes, comme une chance pour la France (dont ils se foutent royalement) et, ainsi, de poursuivre leur politique migratoire dont ils sont les seuls à tirer bénéfice et qui, en excitant, les prolos renforce d’autant leur position morale.

Que les immigrés n’imaginent pas un instant que les bobos éprouvent pour eux la moindre tendresse. Ils les méprisent au plus haut point, parfois même sans en avoir conscience. Ils ne les font pas venir pour leur plaisir ni parce que "c'est leur droit", ils  n'acceptent pas leur présence parce que c'est leur intérêt  : les immigrés sont faits  pour être exploités économiquement et politiquement.

Les bobos sont des individualistes ; ils ne se préoccupent que de leur nombril. Adeptes de la novlangue, leurs discours sont à l’opposé de leurs actes. Tout chez eux n’est que mensonge et duperie. Ils aiment par calcul et exploitent par humanité. Ils s’autoproclament citoyens du monde pour être partout chez eux sans avoir de devoir nulle part ni envers quiconque. Ils sont les ennemis de tous les peuples, la plaie de toute civilisation. Ils ruinent tout ce qu’ils touchent. Ils croient que leurs bonnes intentions les exemptent de bon sens ; dès qu’ils en affichent, le malheur frappe à la porte.

vendredi, 26 août 2011

PENSEE DU JOUR : extrémisme

L'extrémiste n'est pas celui qui trouve qu'il y en a trop, mais celui pour qui il n'y en a jamais assez.

mercredi, 17 août 2011

PENSEE DU JOUR : haine et peur

La gaucherie voit partout, chez ses détracteurs, la haine et la peur. C’est bien plus facile, pour elle qui n’est qu’amour et courage, comme chacun sait, pour les haïr et les ridiculiser.

Selon elle, ils combattent donc par haine et refusent par peur. L’idée qu’ils rejettent simplement par principe l’inacceptable lui est étrangère. S’ils sont contre l’immigration débridée, ce n’est pas parce qu’elle est une catastrophe bilatérale, mais parce qu’ils haïssent les immigrés. S’ils sont contre l’Europe, ce n’est pas parce qu’ils ont confiance en eux et foi en leur pays, mais parce qu’ils ont peur de s’abandonner (à un ogre impotent). La haine de la France, la peur de l’isolement, le mépris des peuples et la soumission à Largent ne sont bien sûr pour rien dans cette appréciation.

07:01 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaucherie, peur, haine |  Facebook | |  Imprimer |

dimanche, 17 juillet 2011

LA GAUCHERIE : le parti de l'Etranger

La gaucherie, faussement sociale et ouvertement antinationale, est le parti des étrangers (qu'elle trompe et utilise), donc le parti de l'Etranger.

 

Rapport de Terra Nova :

http://www.lolicus.com/article-la-gauche-a-un-veritable-p...

Version intégrale :

http://www.tnova.fr/sites/default/files/Rapport%20Terra%20Nova%20Strat%C3%A9gie%20%C3%A9lectorale.pdf

Martine Aubry : pour le vote des étrangers

lundi, 20 juin 2011

PENSEE DU JOUR : mondialiste

Entre un "citoyen du monde" et un mondialiste, la seule différence est que le premier se croit de gauche.

mercredi, 04 mai 2011

GAUCHE / DROITE : LA VALSE DES ETIQUETTES

FRONT NATIONAL : LA GAUCHE RÉINCARNÉE


Il n’y a plus de gauche aujourd’hui dans le paysage politique. Elle ne pourrait exister qu’en conscience, en ayant conscience que Largent est l’ennemi de l’Egalité et en étant porteuse d’un projet cohérent de « société égalitaire » (pléonasme). Cependant, bien qu’aucun parti ne puisse être réellement de gauche, puisque aucun ne peut ou ne veut instaurer l’Egalité, le bon sens n’a pas entièrement disparu et des idées de gauche demeurent. Ces idées — contrat social, devoirs, droits, Sécurité, Liberté, démocratie, nation, pays, frontière, peuple, identité, fierté, patriotisme, ordre, exigence, souveraineté du peuple, indépendance nationale — sont secondaires par rapport à l’Egalité, mais elles en découlent et participeraient à l’édification d’une société digne de ce nom si le pilier principal était en place. Pour l’heure, écrasées par le poids de l’édifice, donc quelque peu déformées (je ne parle pas ici de leur emploi fictif), elles sont les seuls marqueurs de gauche.

Or, force est de constater que non seulement les partis dits « de gauche » ne sont plus sur ces positions mais  leur donnent au contraire l’assaut au nom des immigrés, de l’antiracisme, du multiculturalisme, du métissage, de l’humanisme dévoyé et de l’universalisme dénaturé. Ces positions ne sont pas non plus celles de la droite ouvertement capitalo-libérale, du moins de la droite mondialiste. Car il existe encore une droite capitalo-libérale nationale, concevant le capitalo-libéralisme dans le cadre de la nation. Bien que cette position soit philosophiquement intenable, capitalo-libéralisme et patriotisme étant inconciliables, l’un étant intrinsèquement inégalitaire, l’autre, égalitaire, il n’en demeure pas moins que le patriotisme fait partie du logiciel de gauche, de la gauche historique s’entend. La droite capitalo-libérale nationale est donc déjà plus à gauche que les partis dit « de gauche » et les « citoyens du monde autoproclamés » qui ont chaussé les bottes de la droite capitalo-libérale mondialiste et immigrationniste.

En fait, la plupart des idées et des aspirations authentiquement de gauche qui remontent à la Révolution (d’où viennent également les notions de droite et de gauche) sont aujourd’hui portées par la droite nationale anti-capitalo-libérale, qualifiée d’extrême droite par la gaucherie. Le Front National est objectivement le seul parti de gauche en France à l’heure actuelle, du moins le parti le plus à gauche d’après ses fondamentaux. Qui d’autre arbore le drapeau tricolore, chante la Marseillaise à pleins poumons, qui d’autre est fier d’être français au lieu d’en être honteux ? qui parle de patrie, de nation comme au temps de la Révolution ? qui défend le peuple français au lieu d’en nier l’existence et d’essayer de le dissoudre ? qui réclame des référendums au lieu de craindre le peuple ? qui appelle à sortir de l’Europe au lieu de se bercer d’illusions à son sujet ? qui s’émeut de la décomposition générale de la France au lieu de jouer les autruches ? qui fustige l’insécurité et le laxisme politico-juridique au lieu de nier que la sécurité soit le premier des droits du citoyen ? qui sonne l’alarme contre l’immigration-invasion au lieu de s’en faire le complice ? Etc. Etc. Il n’y a aucune différence fondamentale entre ce discours et celui des révolutionnaires de 1792-1793 qui criaient « Vive la nation ! », décrétaient « la patrie en danger » et vouaient les traîtres à l’échafaud.

Les Français que la propagande intensive gauchiste n’a pas lobotomisés ou effrayés ne s’y trompent pas. Même ceux qui hésitent à accorder leur voix au Front National partagent l’essentiel de son discours. La gaucherie est trop embourbée dans son idéologie et trop hystérique pour se désavouer en adaptant son discours à des fins politiciennes, autrement dit en promettant sans rien tenir comme ose le faire la droite mondialiste. Elle en est donc réduite à dénoncer, en vain, « une droitisation » de l’opinion. Mais, chose bien connue en France, c’est la poule qui chante qui a fait l’œuf. En réalité, c’est la gauche qui s’est droitisée pour devenir la gaucherie immigrationniste et apatride (1), poussant les Français de gauche n’en pouvant plus à rallier en masse la droite nationale qui, par un processus inverse, s’est, pour ainsi dire, jacobinisée (2). La vieille garde frontiste, réellement d’extrême droite, se reconnaît d’ailleurs de moins en moins dans ce Front National dans lequel les Français, eux, se retrouvent de plus en plus.

Les idées de gauche n’ont donc pas disparu, mais les étiquettes sont restées sur des partis dont le contenu, lui, a tourné avec le temps et par la force des choses. C’est là toute l’ambiguïté de la situation : le décalage entre la nature des contenus et les noms obsolètes des contenants. Cette confusion profite encore à la gaucherie, faussement sociale et anti-nationale, qui continue de s’arroger le label « de gauche » et berne ainsi une partie du peuple français qui, lui, est fondamentalement et nécessairement de gauche. Ce faisant, le Front National ne pouvant se revendiquer « de gauche » puisque cette étiquette est déjà prise et a été galvaudée continue de se dire « de droite », ce qui a un effet repoussoir, et cautionne ainsi l’imposture et les mensonges de la gaucherie au lieu de les dénoncer. Du reste, il n’est pas certain que le Front National, en raison de son histoire et des préjugés, ait conscience d’être désormais le parti politique le plus à gauche.

Maintenant, s’il est dommage, d’un point de vue intellectuel, que les mots aient perdu leur sens et souhaitable, d’un point de vue stratégique, qu’ils le retrouvent, l’important est que les Français sachent consciemment ou d’instinct où est leur devoir quand le salut de la France et leur avenir sont en jeu.

Philippe Landeux

 

Extrait d'un texte à paraître : Droite, Gauche - Hier, aujourd'hui et demain

 

NOTES :

(1) L’immigrationnisme est une monstruosité de droite, du grand patronat, la cause est entendue. Mais comment la « gauche » a-t-elle pu s’y convertir et commettre ainsi une double hérésie, d’un côté en singeant les patrons, de l’autre en abandonnant le peuple français ?
Pour le comprendre, il faut se souvenir que la vraie gauche est progressiste, que l’Egalité est son ambition suprême, que Largent l’empêche de l’atteindre et que, pourtant, aucun parti de gauche n’a jamais désigné Largent comme l’ennemi et proposé les moyens à la fois de l’abattre et d’instaurer l’Egalité. Aucun parti de gauche n’a donc jamais été réellement anti-capitaliste ; aucun n’est même réellement libéral puisqu’il ne peut exister, sous le capitalisme, que du capitalo-libéralisme. Néanmoins, le système monétaire n’empêche pas quelques progrès dans certains domaines. Il a donc été possible d’être de gauche sans être fondamentalement égalitaire tant que des progrès furent possibles. Mais il arrive un moment où tous les progrès possibles sous Largent sont réalisés, tout nouveau progrès impliquant de s’attaquer à Largent lui-même et à ses lois. C’est ce qui se produisit au tournant des années 1980. La gauche, inconsciemment capitaliste, ne put franchir le cap et fut dès lors condamnée à reculer, à stagner ou à sombrer dans la démagogie.
Pour sauver la face et les places des éléphants, elle qui n’avait jamais été de gauche que de manière illusoire mit un point d’honneur à paraître encore progressiste. Ne pouvant plus rien faire pour les Français et étant vouée à perdre leur confiance, elle s’en détourna et porta son attention sur les immigrés qui, à la fois exploités en France et originaires de pays moins développés, pouvaient seuls voir en elle la promesse d’un progrès. Les immigrés devinrent pour elle le nouvel opprimé à défendre, le futur électeur à engranger, sa planche de salut. Plus il y en avait, mieux c’était pour elle. Mais pour pouvoir favoriser l’immigration (à l’instar du grand patronat), elle dut persuader les Français qui n’avaient rien à y gagner, bien au contraire, que l’immigrationnisme est un devoir moral, un combat « de gauche », le summum de l’humanisme et de la générosité. Et elle y parvint. Elle réussit à convaincre nombre de Français que se soucier de leurs intérêts est égoïste, qu’être patriote est réactionnaire, fasciste, raciste, nauséabond et que, pour être des hommes bons et respectables, ils devaient se battre exclusivement pour l’autre, ne songer qu’aux immigrés, s’effacer devant eux et s’auto-anéantir. Elle renversa ainsi toutes les idées, se coupa de la réalité et perdit toute raison et toute mesure, tout sens des priorités et des proportions.

La passion soudaine de la gaucherie pour l’écologie répond au même besoin que précédemment : amener les Français à se passionner pour des objets étrangers, à s’investir tout entiers dans des causes auxquelles ils n’ont aucun intérêt, à ne plus se battre pour eux-mêmes, à se désintéresser de leur propre cause, à dépérir sans réagir, à s’autodétruire, à trahir leur peuple et leur pays, à cautionner un chaos social d’un nouveau genre et à croire que c’est en cela que consiste « être de gauche ». L’écologisme — à ne pas confondre avec un réel souci de l’écologie — est apparu après l’immigrationnisme qui, lui, rapporte des électeurs d’origine étrangère sonnants et trébuchants. Avec lui, la gaucherie a touché le jack pot.  L’intérêt de l’écologisme est plus subtil ; c’est de contribuer à lobotomiser davantage les Français pour leur faire avaler les salades immigrationnistes et euro-mondialistes. C’est la cerise sur le gâteau. Bien sûr, dans les deux cas, ces idéologies se sont forgées ou ont été introduites progressivement. Elles ont d’abord semblé raisonnables avant de verser de plus en plus dans l’outrance.

L’européisme a la même fonction et le même intérêt que l’écologisme à la différence qu’il n’a, lui, aucun objet, qu’il est une pure abstraction. C’est la perfection du génie infernal ! L’Europe vendue aux peuples est une belle idée avec laquelle l’Europe réelle n’a aucun rapport. Elle ruine, elle étouffe, elle détruit, elle nie les nations, elle n’apporte rien, elle ne protège de rien, elle est anti-démocratique et ultra-capitaliste : elle ne sert que de monture aux chevaliers de l’ordre mondial et de Largent. Voilà ce que la gaucherie (ouvertement main dans la main avec la droite capitalo-libérale mondialiste) a osé présenter, une fois de plus, une fois de trop, comme un projet « de gauche » ! Heureusement, il semble que la supercherie soit éventée et que le rideau soit prêt d’être tiré.

(2) Symbole on ne peut plus clair de la jacobinisation du FN, Marine Le Pen ose  citer Robespierre dans son discours du 1er mai : "Nous, défenseurs des libertés de pensée et d’opinion sans lesquelles la démocratie n’est qu’un vain mot, nous obligeons au débat et ça gêne. Robespierre l’avait théorisé en son temps : « L’homme de génie qui révèle de grandes vérités à ses semblables est celui qui a devancé l’opinion de son siècle. La nouveauté hardie de ses conceptions effarouche toujours leurs faiblesses et leur ignorance. Toujours les préjugés se ligueront avec l’envie pour le peindre sous des traits odieux ou ridicules »." Extrait du discours sur la liberté de la presse prononcé par Robespierre le 11 mai 1791 à la Société des amis de la Constitution (les Jacobins) et utilisé en partie devant l'Assemblée constituante le 22 août 1791.

12:52 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : droite, gauche, gaucherie, front, national, landeux |  Facebook | |  Imprimer |

vendredi, 15 avril 2011

IMMIGRATIONNISME, ECOLOGISME, EUROPEISME

IDEOLOGIES DE GAUCHE ?

L’immigrationnisme est une monstruosité de droite, du grand patronat, la cause est entendue. Mais comment la « gauche » a-t-elle pu s’y convertir et commettre ainsi une double hérésie, d’un côté en singeant les patrons, de l’autre en abandonnant le peuple français ?

Pour le comprendre, il faut se souvenir que la vraie gauche est progressiste, que l’Egalité est son ambition suprême, que Largent l’empêche de l’atteindre et que, pourtant, aucun parti de gauche n’a jamais désigné Largent comme l’ennemi et proposé les moyens à la fois de l’abattre et d’instaurer l’Egalité. Aucun parti de gauche n’a donc jamais été réellement anti-capitaliste ; aucun n’est même réellement libéral puisqu’il ne peut exister, sous le capitalisme, que du capitalo-libéralisme. Néanmoins, le système monétaire n’empêche pas quelques progrès dans certains domaines. Il a donc été possible d’être de gauche sans être fondamentalement égalitaire tant que des progrès furent possibles. Mais il arrive un moment où tous les progrès possibles sous Largent sont réalisés, tout nouveau progrès impliquant de s’attaquer à Largent lui-même et à ses lois. C’est ce qui se produisit au tournant des années 1980. La gauche, inconsciemment capitaliste, ne put franchir le cap et fut dès lors condamnée à reculer, à stagner ou à donner l’impression d’avancer en sombrant dans la démagogie.

Pour sauver la face et les places des éléphants, elle qui n’avait jamais été de gauche que de manière illusoire mit un point d’honneur à paraître encore progressiste. Ne pouvant plus rien faire pour les Français et étant vouée à perdre leur confiance, elle s’en détourna et porta son attention sur les immigrés qui, à la fois exploités en France et originaires de pays moins développés, pouvaient seuls voir en elle la promesse d’un progrès. Les immigrés devinrent pour elle le nouvel opprimé à défendre, le futur électeur à engranger, sa planche de salut. Plus il y en avait, mieux c’était pour elle. Mais pour pouvoir favoriser l’immigration (à l’instar du grand patronat), elle dut persuader les Français qui n’avaient rien à y gagner, bien au contraire, que l’immigrationnisme est un devoir moral, un combat « de gauche », le summum de l’humanisme et de la générosité. Et elle y parvint. Elle réussit à convaincre nombre de Français que se soucier de leurs intérêts est égoïste, qu’être patriote est réactionnaire, fasciste, raciste, nauséabond et que, pour être des hommes bons et respectables, ils devaient se battre exclusivement pour l’autre, ne songer qu’aux immigrés, s’effacer devant eux et s’auto-anéantir. Elle renversa ainsi toutes les idées, se coupa de la réalité et perdit toute raison et toute mesure, tout sens des priorités et des proportions.

La passion soudaine de ce que j'appelle désormais « la gaucherie » pour l’écologie répond au même besoin que précédemment : amener les Français à se passionner pour des objets étrangers, à s’investir tout entiers dans des causes auxquelles ils n’ont aucun intérêt, à ne plus se battre pour eux-mêmes, à se désintéresser de leur propre cause, à dépérir sans réagir, à s’autodétruire, à trahir leur peuple et leur pays, à cautionner un chaos social d’un nouveau genre et à croire que c’est en cela que consiste « être de gauche ». L’écologisme — à ne pas confondre avec un réel souci de l’écologie — est apparu après l’immigrationnisme qui, lui, rapporte des électeurs d’origine étrangère sonnants et trébuchants. Avec lui, la gaucherie a touché le jack pot.  L’intérêt de l’écologisme est plus subtil ; c’est de contribuer à lobotomiser davantage les Français pour leur faire avaler les salades immigrationnistes et euro-mondialistes. C’est la cerise sur le gâteau. Bien sûr, dans les deux cas, ces idéologies se sont forgées ou ont été introduites progressivement. Elles ont d’abord semblé raisonnables avant de verser de plus en plus dans l’outrance.

L’européisme a la même fonction et le même intérêt que l’écologisme à la différence qu’il n’a, lui, aucun objet, qu’il est une pure abstraction. C’est la perfection du génie infernal ! L’Europe vendue aux peuples est une belle idée avec laquelle l’Europe réelle n’a aucun rapport. Elle ruine, elle étouffe, elle détruit, elle nie les nations, elle n’apporte rien, elle ne protège de rien, elle est anti-démocratique et ultra-capitaliste : elle ne sert que de monture aux chevaliers de l’ordre mondial et de Largent. Voilà ce que la gaucherie (ouvertement main dans la main avec la droite capitalo-libérale mondialiste) a osé présenter, une fois de plus, une fois de trop, comme un projet « de gauche » ! Heureusement, il semble que la supercherie soit éventée et que le rideau soit prêt d’être tiré.

 

Philippe Landeux


Extrait d'un texte à paraître : Droite, Gauche - Hier, aujourd'hui et demain