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mercredi, 16 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : les yeux en face des trous

Quand on a un cerveau, un peu d'honnêteté et de courage, on ne peut pas éternellement faire semblant de ne pas voir ce que l'on a sous les yeux. Seuls les gauchistes y arrivent. C'est tout dire.

L'ECHELLE POLITIQUE : finie la novlangue

Echelle politique (1793 & aujourd'hui).jpg

Les expressions « de droite » et « de gauche » viennent de la Révolution française. Elles ont des significations politiques profondes, et même une signification précise en ce qui concerne la Gauche. Pourtant, elles ont toujours paru assez vagues et semblent avoir perdu aujourd’hui toute pertinence. Il faut donc en finir avec les impressions plus ou moins fausses qui ouvrent la porte aux malentendus désastreux et aux impostures scandaleuses.

Sous la Révolution, l’expression « le côté gauche de l’Assemblée » désignait les députés qui, à l’instar de Robespierre, défendaient la souveraineté du peuple (la démocratie), l’égalité des citoyens en droits (et en devoirs), l’intérêt général et l’indépendance nationale. La Gauche était le « parti » révolutionnaire, le cœur de la Révolution dont le but suprême était et est par essence l’Egalité. Autrement dit, la Gauche fut, dès l’origine, et demeure le parti de l’Egalité. Mais, attention ! pas de n’importe quelle Egalité ! L’égalité des citoyens en devoirs et en droits ; une égalité embrassant la Sécurité et la Liberté ; une égalité réservée aux membres de la cité (1) ; une égalité impliquant la reconnaissance d’un peuple, d’une nation, donc d’une identité, donc d’un territoire et l’obligation de les défendre au péril de sa vie contre tout ennemi de l’extérieur ou de l’intérieur ; une égalité allant de pair avec le patriotisme. La Révolution s’est faite au cri de « Vive la nation ! ». Les révolutionnaires s’appelaient eux-mêmes « les patriotes ». Ils regardaient tous les citoyens comme des soldats ayant le droit d’être armés, aussi bien pour défendre leurs personnes que pour répondre à l’appel de « la patrie en danger ». Pour autant, ils étaient à la fois pacifiques — c’est-à-dire hostiles à la guerre offensive (cf. les discours de Robespierre contre la guerre voulue par la Cour et les Girondins) et à l’ingérence en pays étranger (cf. articles 118 à 121 de la constitution de 1793 (2)) — et irréductibles en cas d’invasion. Plongés malgré eux dans une situation en apparence désespérée, jamais ils n’envisagèrent de capituler comme en 1870 ou 1940.

La Révolution en général et les Jacobins (robespierristes) en particulier ont fixé pour toujours les principes et les valeurs, en un mot les marqueurs, de Gauche : Egalité, nation, démocratie, patriotisme, paix ou victoire. D’autres peuvent encore s’ajouter à ceux-là pour affiner le tableau, mais ces traits suffisent autant à reconnaître les vrais hommes et partis de Gauche qu’à démasquer tartuffes et imposteurs. Notons bien que tous ces traits sont consubstantiels et qu’être de Gauche implique de les posséder tous et non quelques-uns seulement. Le plus important critère est cependant l’Egalité qui est le plus difficile à satisfaire.

Paradoxalement, il n’y eut jamais de Gauche authentique et intégrale, que ce soit sous la Révolution ou depuis. La raison en est simple : il ne peut pas y avoir d’Egalité, ni d’égalité d’aucune sorte, sous Largent. L’Egalité et Largent (c’est-à-dire la croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire pour échanger, croyance qui naît du troc et engendre la monnaie) sont fondamentalement incompatibles. Le système monétaire qui repose sur Largent est par nature inégalitaire. Il y a et il y aura toujours quelques riches et beaucoup de pauvres dans un système monétaire. (Cela tient à la nature et aux principes de fonctionnement de la monnaie plus qu’à sa manipulation par les hommes qui peuvent tout au plus aggraver les déséquilibres. cf. Le Civisme) Or, à moins d’être de mauvaise foi ou complètement stupide, force est de constater qu’un riche et un pauvre ne sont pas égaux en droits, et ne sont pas même égaux devant la loi (cf. La Fontaine). Etant de fait supérieurs en droits, les riches dominent économiquement d’abord, politiquement ensuite ; s’ils ne gouvernent pas eux-mêmes, ils placent des marionnettes (par la force armée ou la manipulation médiatique). Dans ces conditions, la démocratie au plein sens du terme est généralement impossible et dans tous les cas inutile puisqu’elle n’apporte pas l’Egalité ; c’est au mieux une illusion, au pire une mascarade. Il n’y a pas non plus de Société ou de nation digne de ce nom dans un système monétaire, individualiste par nature. Par suite, il n’y a pas de citoyens, du moins la citoyenneté est-elle est un mot vague sinon creux, tout comme la nationalité.

Sans être allé aussi loin, Robespierre, leader incontesté de la Gauche d’alors, avait pressenti la cause de la contraction insurmontable entre ses aspirations égalitaires et démocratiques et le système monétaire. « Quand [l’intérêt des riches] sera-t-il confondu avec celui du peuple ? Jamais. » (juin 1793) Il n’avait pas seulement noté cette phrase ; il l’avait aussitôt rayée, comme effrayé par la vérité sur laquelle il venait de mettre le doigt. Il est en effet on ne peut plus clair que le « jamais » sous-entend à la fois que les intérêts des riches et des pauvres sont opposés par nature et qu’il y aura toujours des riches et des pauvres… dans un système monétaire, faut-il préciser. Robespierre n’apporta pas cette précision car il ne pouvait pas concevoir, à son époque, un mode d’échange autre que monétaire (cf. le Civisme). Il savait cependant que la simple suppression de la monnaie conduirait à un système égalitariste, étatique et tyrannique contraire à l’Egalité et à la Liberté. Ses principes le préservèrent donc d’adopter une solution aussi naïve que funeste mais ne lui présentèrent pas d’alternative. Il était coincé comme le furent après lui et jusqu’à nos jours tous les hommes de Gauche qui ne cédèrent pas aux sirènes du communisme et du fascisme.
 
Le système est toujours monétaire. Dans ces conditions, aucun parti politique ne peut prétendre être authentiquement et intégralement de Gauche et nous verrons même que ceux qui ont confisqué ce label en sont souvent les moins dignes. Dans la mesure où aucun parti ne reconnaît dans Largent l’ennemi à abattre, aucun ne propose d’instaurer réellement l’Egalité, même si les plus démagogues ont en permanence ce mot à la bouche ; tous cautionnent bon gré malgré Largent et l’inégalité, tous sont donc inégalitaires et capitalistes, même ceux qui se présentent comme les pourfendeurs du capitalisme ; tous sont ipso facto de Droite.  

La Gauche authentique et intégrale fait siennes tous les Principes de l’ordre social, adopte toutes les attitudes qui concourent à instaurer ou à préserver la Société et bannit toutes celles qui empêchent sa construction ou menacent son existence. De même qu’il n’y a qu’une Egalité, il n’y a qu’une forme de Société — même si l’abus de langage permet d’appeler « sociétés » des systèmes qui relèvent davantage de la concentration d’individus que de l’association — et qu’une Gauche.

Etre de Gauche au plein sens du terme, c’est vouloir une Société digne de ce nom, conforme aux Principes universels de l’association ; c’est le summum en politique qui est l’art d’organiser et de régir la cité, la polis ; c’est achever la quête suprême de l’Homme qui est un être sociable.

Etre de Gauche, c’est avoir pour boussole l’intérêt commun (national ou général) ; c’est être l’ennemi des idéologies, des fanatismes, des classes ; c’est être au-dessus des partis et des factions ; c’est faire passer le général avant le particulier, les Principes avant la sensibilité personnelle, le patriotisme avant l’humanisme, le juste avant le bien, le devoir avant la fantaisie, la réalité avant le désir, la raison avant la passion, la Cité avant l’humanité, les Citoyens avant les étrangers (« faire passer avant » n’exclut pas ce qui suit, mais établit un ordre de priorité).

Sur l’échelle des tendances politiques, la Gauche est le dernier et le plus haut échelon. Il n’y a rien au-dessus d’elle. Tous les autres, en dessous, veulent moins que l’Egalité et correspondent à des tendances de Droite. L’expression « extrême gauche » qui laisse entendre qu’il y aurait plus à gauche que la Gauche, plus égalitaire que l’Egalité, est un non-sens. Plus que l’Egalité est nécessairement une forme d’inégalité. Cela débouche tantôt sur une dictature qui étouffe les libertés par la force brute, tantôt sur l’assistanat et la xénofolie qui abolissent les devoirs, piétinent la patrie, détruisent la nation, bafouent la démocratie et dissolvent la société, à grand renfort de censure morale. Loin d’être en tête de classement, de tels projets, aux antipodes du but à atteindre, figurent en bas de tableau ; loin d’être de « gauche », ils sont de droite et même d’« extrême droite ».

On note que, pour une meilleure compréhension des choses, les tendances politiques devraient être ordonnancée verticalement, de haut en bas. Mais les termes malheureux de « Gauche » et « Droite » consacrés par l’histoire renvoient à un ordonnancement horizontal et placent donc au même niveau toutes les tendances politiques qui ne sont plus distinguées que selon des critères insipides et divisées artificiellement en deux branches. D’une part, ces critères n’établissent aucune hiérarchie par rapport aux Principes de l’ordre social, comme si une Société était ce que chacun veut qu’elle soit, d’autre part, ils imposent le recours à des connotations grotesques et frauduleuses. Ainsi, il y aurait d’un côté le cœur, de l’autre la raison, d’un côté l’humanité, de l’autre Largent, d’un côté les vertus, de l’autre les vices, d’un côté les bons, les généreux, les sensibles, de l’autre les méchants, les mesquins, les cruels, d’un côté les défenseurs du peuple, des pauvres, des opprimés, des exploités, des ouvriers, de l’autre les privilégiés, les riches, les oppresseurs, les exploiteurs, les patrons, d’un côté les patriotes et les résistants, de l’autre les nationalistes et les collabos, d’un côté les républicains, de l’autre les royalistes, d’un côté la révolution, de l’autre la tradition, etc. En y regardant de près, les choses sont loin d’être aussi simplistes. Les courants dits « de gauche » ont généralement leur équivalent à droite, du point de vue de la réalité de leur projet social, la différence résidant essentiellement dans leurs références historiques, leur rhétorique, leur présentation, autrement dit leur habillage. Or le fond et les faits importent plus que la forme et les fadaises. En quoi une dictature dite « de gauche » est-elle plus honorable qu’une dite « de droite » ? En quoi un mouvement populaire est-il plus à droite qu’un mouvement populaire qualifié ou se disant de gauche ? Une fois de plus, Robespierre avait dit juste : « Est-ce dans les mots de république ou de monarchie que réside la solution du grand problème social ? » (17 mai 1792)

Quoi qu’il en soit, les termes « Gauche » et « Droite » sont trop ancrés dans la tradition française pour être abandonnés. Par ailleurs, ils ont l’avantage de ne rien exprimer par eux-mêmes, ce qui évite le piège signaler à l’instant, à savoir focaliser sur un aspect et attribuer abusivement à une tendance un épithète qui siérait également à d’autres, qui ne serait donc pas exclusif et qui, au final, ne voudrait rien dire. (Exemple, aux USA, les républicains et les démocrates, dont le sens s'est d'ailleurs inversé depuis le XIXe.) Les seuls noms que seule la Gauche — la vraie Gauche s’entend — pourrait judicieusement, légitimement et exclusivement adopter seraient le parti de l’Egalité ou les Egaux ou les Egalitaires. Mais même la Gauche peut se diviser sur des points particuliers et ainsi donner lieu à plusieurs mouvances d’accord sur les fondamentaux et méritant toutes ces noms. C’est d’ailleurs ce qu’il adviendra quand l’Egalité sera — puisque le but n’est pas d’en rêver, mais de l’instaurer. A ce moment-là, quand l’Egalité sera inaltérable comme l’est aujourd’hui l’inégalité, tous les partis politiques seront de gauche de fait, comme ils sont actuellement de droite. Alors les notions de « droite » et de « gauche » sembleront une fois de plus dépassées, quoiqu’elles seront encore pertinentes si l’on se souvient que la Gauche authentique et intégrale ne se résume pas à l'Egalité, pas plus que les différentes mouvances de Droite ne sont séparées que par la question de l’inégalité. Aujourd’hui comme demain, c’est d’après un ensemble de critères que leur orientation globale sera déterminée et leur classement établi. La Gauche sera toujours le parti de l’Egalité, de la nation, du patriotisme, de la démocratie et de la paix ou de la victoire ; seront toujours à Droite les mouvances politiques qui divergent sur tout ou partie de ces points.

Comme expliqué plus haut, il ne peut y avoir de pensée ou de parti authentiquement et intégralement de Gauche dans un système monétaire, sous Largent, quand l’inégalité est systémique — du moins n’y en a-t-il pas présentement. C’est pourtant dans ce contexte qu’est née la notion de « gauche ». Cela implique que la Gauche, dans ces conditions, soit la mouvance la moins à Droite, celle qui tend le plus vers la Gauche absolue, celle qui respecte les Principes autant que faire se peut.

Gauche absolue

Egalité
Patriotisme
Nation
Démocratie
Paix ou victoire

Ces critères de base ont déjà été indiqués. Ils sont rappelés pour servir de référence. Aucun parti ne les a jamais tous satisfaits, que ce soit en théorie ou en pratique. Il n’y a donc jamais eu, pour le moment, de Gauche authentique et intégrale. C’est là la seule certitude du présent classement. Pour être tout à fait exact, la doctrine qui répond à tous ces critères existe aujourd’hui, elle a pour nom le Civisme, mais elle est encore trop marginale pour être mentionnée.

Gauche capitaliste ou Droite patriotique

- Inégalité par défaut
Patriotisme
Nation
- « Démocratie »
Paix ou victoire

Le summum en politique, dans un contexte monétaire et inégalitaire, consiste à être admettre le Principe d’Egalité tout en se résignant à l’inégalité. On ne peut donc pas dire que ce qu’il convient d’appeler la « Gauche capitaliste » ou la « Droite patriotique » soit foncièrement inégalitaire, car elle ne l’est que par défaut, comme le prouve son patriotisme ardant, égalitaire par nature. En toute logique, elle est attachée à la nation, à l’identité nationale, à la souveraineté nationale, à la souveraineté populaire, aux référendums, à la démocratie. Un bémol cependant sur ce dernier point, puisque, comme il a été dit, même authentique du point de vue des Principes, une démocratie est une illusion dans un système monétaire dans la mesure où elle n’empêche pas qu’il y ait des pauvres et des riches, lesquels ont et exercent le réel pouvoir d’une manière ou d’une autre.

La « Gauche capitaliste » ou la « Droite patriotique » est également fidèle à la politique étrangère de la Gauche absolue. Le patriotisme n’est pas belliqueux (autrement il n’est qu’un prétexte). Il consiste à aimer son peuple, à faire de lui un objet de fierté, et à respecter les autres peuples ou à n’avoir pour eux qu’indifférence. Un patriote aspire au bonheur de sa patrie et ne demande qu’à vivre en paix. Il n’expose pas son peuple aux malheurs de la guerre par fantaisie ou pour satisfaire d’obscurs intérêts, et les lui épargne autant que possible. Il ne se laisse pas berner par les prometteurs de guerres de conquête, coloniales ou impérialistes qui les vendent toujours aux naïfs comme des croisades pour la liberté ou la démocratie, contre la barbarie ou le terrorisme. Il sait cependant que la paix se préserve en préparant la guerre. Il n’est donc pas anti-militariste ; il est pacifique, pas pacifiste. Ainsi, il s’oppose aux projets guerriers qui ne présentent aucune nécessité pour son peuple (il peut donc être pour la guerre offensive quand la passivité arme l’ennemi, comme en 1938) et soutient la guerre de toutes ses forces dès lors qu’elle est déclarée, que son pays est menacé d’invasion ou carrément envahi. Lui qui est contre la guerre tant qu’elle est évitable fait sienne la devise « La victoire ou la mort !» une fois qu’elle est engagée, du moins lorsqu’elle se livre sur aux frontières ou sur son territoire. On reconnaît là l’attitude des volontaires de l’an II, des communards, des résistants, des Robespierre, des Jaurès, des Clemenceau, des de Gaulle, etc.

L’attitude du patriote est similaire face aux conflits internes. Il désire l’harmonie sociale, défend tout ce qui la favorise, dénonce tout ce qui la trouble. Il ne se laisse pas abuser par les sophismes qui conduisent à la guerre civile ; il sacrifie au contraire jusqu’à sa réputation pour la prévenir. Il est prêt à tout pour éviter le pire. Si le pire advient quand même malgré lui, son but est de le conjurer le plus vite possible par un mélange de fermeté et de bienveillance. Même alors il ne pousse pas plus la violence nécessaire jusqu’à la cruauté que la tolérance jusqu’à la bêtise criminelle. Bref, en tout temps, il fait ce qu’il peut jusqu’au moment de faire ce qu’il doit.

Sous la Révolution, cette mouvance était représentée par les Jacobins robespierristes (la précision est nécessaire sans quoi le terme « jacobins » est vague au point d’être insignifiant). Elle est actuellement incarnée par le Front National de Marine Le Pen. Le Front National est en effet le seul parti qui, souvent seul contre tous, affiche la fierté d’être français, défend l’identité française et les intérêts du peuple français, prône la préférence nationale (en vigueur dans tous les pays et même en France dans la fonction publique), réclame des référendums, veut rétablir la souveraineté nationale (politique et financière), exhorte à sortir de l’Euro et à s’affranchir de l’Europe, brandit la nation contre l’immigration-invasion, résiste à l’ordre mondial, respecte les peuples étrangers, dénonce les guerres d’ingérence, croit en à la grandeur de la France, bref, le seul parti qui soit en tout point fidèle à l’esprit de la constitution de 1793 et qui, jusqu’à ce qu’un parti réellement révolutionnaire voit le jour, mérite d’être dit « de gauche ». Et la gaucherie qui n’a de gauche que le label a la culot de le qualifier d’« extrême droite » ! Elle a bien raison de ne pas se reconnaître en lui : elle ne lui arrive pas à la cheville. Il n’y a rien de commun entre les patriotes bravant les insultes et les renégats drapés de gauchitude.

Le Front National pourrait avoir deux équivalents, un dit « de gauche », le MRC (Mouvement Républicain et Citoyen) de Jean-Pierre Chevènement, l’autre dit « de droite », DLR (Debout La République) de Nicolas Dupont-Aignan, mais le ralliement systématique de ces partis, le premier au PS, le second à l’UMP, oblige à douter de leur sincérité. Quand les actes contredisent les discours, quand les alliances semblent contre-nature, sans doute l’observateur se trompe-t-il ou a-t-il été trompé sur la véritable nature de son sujet.

Droite nationale

- Inégalité
- Individualisme
Nation
- Démocrature
- Guerre de conquête, paix à tout prix

A ce niveau, il ne reste déjà plus qu’un critère commun avec la Gauche, celui de l’attachement à la nation. Cernée par de nouvelles considérations, cette référence a beau demeurer, le mot même de « nation » ne peut plus avoir la même signification. Cet attachement semble plus être instinctif que logique. Il donne lieu à des discours et des postures patriotiques de la part d’hommes qui ne comprennent rien au patriotisme, puisqu’ils sont fondamentalement inégalitaires et individualistes, c’est-à-dire tout le contraire de vrais patriotes.

L’inégalité en droits n’est plus seulement acceptée comme une fatalité du système monétaire : elle est justifiée par les différences naturelles entre les individus, comme si l’état de Société devait reproduire l’état de Nature, comme si la Citoyenneté n’ajoutait rien à l’Homme. En fait, cette philosophie exprime inconsciemment la soumission à Largent ; elle fait sienne ses lois et cautionne ses conséquences. Or sa toute première conséquence est l’individualisme, car la notion de valeur marchande, née du troc, suppose l’échange entre individus et dépouille l’échange comme les acteurs économiques de toute dimension sociale. Par suite, l’individualisme amène à prôner la liberté individuelle présentée comme la Liberté, soi-disant opposée à l’Egalité, et c’est au nom de la Liberté, pour ne pas dire de Largent, qu’est prôné le libéralisme, c’est-à-dire le capitalo-libéralisme (le libéralisme faussé par Largent) ou la loi du plus riche. Cette philosophie est tellement anti-sociale qu’elle est obligée de sauver les apparences en brandissant l’égalité devant la loi et la démocratie comme des lots de consolation.

Car cette égalité et cette démocratie sont des farces, des caricatures, des pièges à cons. Nous avons vu que riches et pauvres ne sont pas égaux devant la loi. D’ailleurs, par qui les lois sont-elles faites ? Par les riches, pour les riches, non par le peuple, pour le peuple. Pour ce faire, ils dénaturent le sens du mot démocratie en instituant la soi-disant « démocratie représentative », c’est-à-dire un système qui leur permet d’être élus ou de faire élire qui bon leur semble, de proclamer « représentants du peuple » les représentants de leur caste, d’agir à leur guise sous prétexte qu’ils sont élus (alors que l’élection légitime uniquement l’occupation des sièges, non les actes) et, dès lors, de confisquer la souveraineté nationale. Une dictature oligarchique sous des airs démocratiques est une démocrature.

A ce sujet, il n’est pas inutile de citer Jean-Jacques Rousseau  : « Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n’a pas ratifiée est nulle ; ce n’est point une loi. » (Du Contrat Social, Livre III, Chap. 15, Des députés ou représentants) A sa suite, Robespierre déclara : « Il n'y a qu'un seul tribun du peuple que je puisse avouer, c’est le peuple lui-même : c'est à chaque section de la République française que je renvoie la puissance tribunitienne ; et il est facile de l'organiser d'une manière également éloignée des tempêtes de la démocratie absolue et de la perfide tranquillité du despotisme représentatif. » (Discours sur la Constitution au donner à la France, 10 mai 1793)

Le positionnement de la Droite nationale sur la question de la paix et de la guerre est plus difficile à définir, en raison de ses contradictions. Il est néanmoins possible de dégager une ligne générale, bien que les individus en situation la démentent souvent. Leur attachement à la nation peut en effet les amener à se joindre aux patriotes, comme un individualisme viscéral peut les rapprocher des mondialistes (voir plus bas). Mais la ligne particulière de la Droite nationale est dictée par un nationalisme dénaturé par l’individualisme. La nation n’est plus qu’un prétexte pour entreprendre des conquêtes afin d’enrichir quelques individus et un moyen pour les réaliser. Si l’aventure tourne au désastre, ce nationalisme en peau de lapin réclame la paix à tout au prix, quoi qu’il en coûte à la patrie et aux générations futures, les souffrances de la nation n’étant une fois de plus que le prétexte pour ménager des intérêts particuliers inavouables. Quand la Gauche capitaliste ou Droite patriotique s’oppose aux guerres mais les soutient une fois qu’elles sont déclarées et que la patrie est en danger, la Droite nationale, elle, les provoque mais ne les fait pas et capitule dès qu’il faut résister. Il ne faut pas perdre de vue que l’individualisme est lié à Largent et que les politiques individualistes sont prônées par les riches qui ont les moyens de manipuler le peuple et de lui vendre leurs salades. 

En résumé, les individus de Droite nationale aiment d’instinct leur pays mais servent avant tout leurs intérêts, même à ses dépens.

Sous la Révolution, cette tendance fut incarnée par Danton et les Indulgents. Elle est incarnée aujourd’hui par ce que l’on appelle « l’aile droite » de l’UMP (droite mondialiste) ou la « droite populaire ». Ses accents patriotiques sont des attrape-nigauds puisqu’elle conspue les patriotes dits « d’extrême droite » avec lesquels elle semble avoir des points communs et se rallie toujours in fine à la droite mondialiste qu’elle prétend dénoncer. S’il existait une aile droite du PS, une gaucherie patriotique (Ségolène Royal, Chevènement), ce serait sans doute ici qu’il faudrait l’indiquer.

Remarquons que, dans le jargon actuel, les références à la nation et à la démocratie, qui sont intrinsèquement de Gauche, sont considérées comme de droite, de sorte que, selon le classement horizontal actuel des partis politiques, des mouvances patriotiques ou nationalistes alternent avec des mondialistes. Ainsi, en parcourant le champ politique d’un bout à l’autre, des partis n’ont parfois rien de commun avec leurs voisins « géographiques », tandis que la plupart ont dans leur soi-disant opposé un alter ego. Ceci montre bien que cette classification n’obéit pas à une logique de critères progressifs, qu’elle est anarchique, incohérente et impropre. S’y accrocher expose donc les analystes politiques, notamment, à des incompréhensions. Quand, par exemple, ils s’étonnent que le FN ne s’allie à personne, pas même à l’UMP ou l’aile droite de l’UMP, ils tombent dans le piège de leurs propres mensonges. Le FN n’est pas, en tout cas n’est plus, l’extrême droite, mais la gauche, le seul parti de gauche au sens historique. Il n’a rien de commun avec les mondialistes que sont la quasi totalité des autres formations politiques, qu’elles soient dites « de droite » ou « de gauche » ; il ne peut donc s’allier à personne.

Droite mondialiste

- Inégalité
- Individualisme
- Euro-mondialisme
- Démocrature
- Pacifisme, ingérence, guerre impérialiste, paix à tout prix, collaboration

Le dernier marqueur de gauche était illusoire concernant la Droite nationale ; la Droite mondialiste n’en a plus aucun dans ses présupposés. Par ailleurs, les raisonnements qui conduisent cette dernière aux considérations en apparence communes avec la Droite nationale sont parfois différents et par nature plus nombreux. C’est normal : plus une conception « sociale » s’éloigne des Principes de l’ordre social, c’est-à-dire de ce que doit être une Société, donc de la Gauche absolue, plus elle est arbitraire, plus elle a de ressorts, plus elle présente de facettes politiques, plus les raisons pour lesquelles des individus adhèrent à l’une ou l’autre sont nombreuses et complexes, plus il est difficile d’établir et de restituer toutes les logiques farfelues qui les fondent.  Par suite, l’extrême Droite, le pied de l’échelle politique, est le summum du n’importe quoi et de l’imbroglio, tant du point de vue des projets que de celui des prétextes.

Le secret des différences entre les Droites nationale et mondialiste réside précisément dans ce qui les distingue : le mondialisme. Pourquoi est-on, comment devient-on mondialiste ? De nombreuses pistes débouchent sans doute sur le mondialisme, mais les voies royales sont, à n’en pas douter, une fois de plus, la soumission à Largent (voie vile, dite de droite) et la dévotion à l’humanité (voie noble, dite de gauche), deux formes d’aliénation.

Nous n’allons pas redire ce qui a été dit, pour la Droite nationale, sur les conséquences de Largent, à savoir comment il génère l’individualisme. Tout est encore valable ici. La différence, c’est que l’individualisme n’est plus balancé par un sentiment national, aussi fragile soit-il. Les adeptes du veau d’or, qu’ils soient riches ou pauvres, sont des individualistes forcenés : il n’y a qu’eux et leurs intérêts, à satisfaire coûte que coûte, et les autres, tous les autres, qui n’existent pas à moins qu’ils rapportent. La nation est trop étroite pour assouvir pleinement qui son avidité, qui son plaisir, qui sa soif de puissance. Tous les hommes sont des clients potentiels ou un moyen de profit. Le monde est leur terrain de jeu. Ils veulent être partout chez eux sans avoir de devoirs nulle part. Ils ne repoussent pas les frontières aux limites de la planète, afin que l’humanité forme une seule et même communauté ; ils les abolissent afin qu’il n’y ait plus de communautés, plus de règles (autres que celles de Largent), plus d’entraves à leur immoralité. 

L’autre chemin menant au mondialisme, la dévotion à l’humanité, est l’humanisme dépourvu de tout sentiment national. Le patriotisme fait alors place, non à l’universalisme, mais à l’individualisme honteux. L’idée de départ est que tous les hommes sont frères, qu’il n’y a aucune différence entre eux, qu’il faut surtout ne pas en faire et nier celles qui existent. Or en niant l’existence du peuple auquel on appartient, au nom d’une communauté universelle n’ayant aucune réalité, l’individu se retrouve seul avec ses abstractions, affranchi de toute communauté, si bien que l’humanisme n’est souvent qu’un prétexte pour les individualistes honteux. Par ailleurs, même s’il était vrai que tous les hommes soient en quelque sorte cousins, la parenté éloignée ne change rien au fait que des groupes sont observables (races, ethnies), que d’autres sont même constitués (sociétés, associations diverses) et que les droits, puisque c’est de cela qu’il s’agit au final, ne dépendent pas de l’appartenance à l’espèce humaine, c’est-à-dire de ce que l’on est, mais des relations établies avec certains hommes, autrement dit de ce que l’on fait.

Un droit n’existe que s’il est reconnu et garanti. Il suppose l’existence d’une société, c’est-à-dire d’un groupe d’individus unis au moins tacitement par un contrat social, ayant les uns envers les autres des devoirs. C’est en tant que citoyen qu’un homme a des droits. Une société peut néanmoins reconnaître des droits à des individus qui ne sont pas citoyens, mais ce ne sont pas alors les droits du citoyen. Il n’y a d’Egalité qu’en société, entre citoyens. Hors de la société et de la citoyenneté, droits et Egalité sont des mots vides de sens, des vues de l’esprit. Pire ! Soutenir une conception délirante de l’Egalité condamne l’Egalité qui doit être. L’idée de droits naturels et universels suppose, en effet, qu’ils n’ont pas besoin d’être mérités, ce qui induit le rejet des notions de devoir, de société, de nation, de peuple, de propriété, de pays, de frontière, c’est-à-dire de tout ce qui sert de cadre à l’Egalité et lui donne une consistance (3), comme si les droits pouvaient exister sans que rien ni personne ne les génère ou les défende.

C’est ici que Largent intervient, car il ne peut manquer d’intervenir dans un système monétaire, même si l’on n’a pas conscience de son intervention. Cette conception délirante de l’Egalité est en fait une conséquence de Largent qui rend l’Egalité impossible. Puisqu’ils ne peuvent instaurer l’Egalité au niveau de la nation et que, n’ayant jamais connu la véritable Egalité, ils ignorent en quoi elle consiste, certains hommes se dissimulent leur impuissance et leur ignorance par une fuite en avant. Ils ne savent ni pourquoi les « citoyens » sont inégaux ni ce que sont un Citoyen et l’Egalité… Qu’à cela ne tienne ! Ils se font « citoyens du monde » et décrètent que tous les hommes sont leurs égaux, surtout les Autres. Ayant rejeté la patrie et renié leur patrie, toute leur sollicitude va aux Autres, aux étrangers, aux immigrés et, bientôt, ils n’ont plus que haine pour les leurs, d’autant plus que ces derniers rechignent à être mis à contribution pour soutenir leurs lubies et digèrent mal le renversement des priorités, des valeurs et des mots que tout cela implique.

Se soumettre aux lois de Largent est aussi funeste qu’ériger l’Humanité en dogme. Ces deux attitudes sont les deux faces de la Droite mondialiste. Elles conduisent à des positions similaires quoique pour des motifs différents. Elles ne s’opposent que pour amuser la galerie. En réalité, elles se rejoignent en tout, s’empruntent mutuellement des arguments et finissent par se confondre.

Mondialistes de droite comme « de gauche » sont individualistes et apatrides. Tous trahissent leur patrie, les uns par égoïsme pur, les autres par générosité frisant la bêtise. Tous sont immigrationnistes. Les premiers encouragent l’immigration afin d’exploiter les immigrés, quoiqu’il en coûte à la nation. Le profit de quelques-uns justifie tout. Les seconds sont favorables à l’immigration car ils ont besoin à la fois d’hommes à plaindre, en l’occurrence les immigrés, et d’hommes à insulter, en l’occurrence leur propre peuple. Leurs apparentes bonnes intentions justifient tout. Les raisons profondes des uns et des autres sont si sordides, leurs discours, si mensongers, leurs politiques, si désastreuses (au plan national et international), qu’ils doivent donner le change et étouffer les critiques en s’autoproclamant défenseurs de nobles causes (liberté de circulation, droits de l’homme, paix, démocratie, progrès social), en prenant des airs supérieurs (compétence économique, antiracisme, antifascisme,  etc.) et en martelant de grands mots creux (diversité, multiculturalisme, vivre ensemble, stigmatisation, nauséabond).

L’indifférence envers la nation et la volonté de la détruire débouchent également sur l’européisme qui n’est lui-même qu’une étape vers le mondialisme ou la « gouvernance mondiale », c’est-à-dire une dictature planétaire. (La plupart des partisans de l’Europe institutionnelle sont dupes des Européistes éclairés.) Car les mondialistes procèdent par étape pour saper peu à peu le bon sens et mettre tout le monde devant le fait accompli, en prétendant qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. En la matière, ils ont prétendu que les pays d’Europe seraient plus forts s’ils étaient unis et uniformisés. Au lieu de se renforcer individuellement, de se protéger, d’avoir confiance en eux-mêmes, ils se sont déchargés sur d’autres de leurs devoirs (toujours le syndrome de la fuite en avant) et ont promis un miracle qui ne pouvait pas se produire. Une union ne peut être forte quand elle postule que se protéger est réactionnaire, que la force est l’apanage du fascisme, que les forts doivent s’excuser et s’effacer devant les faibles, que les « autres » sont meilleurs et ont tous les droits, que les lois de Largent sont sacrées, etc.. A l’arrivée, comme il fallait s’y attendre, l’Union Européenne est un machin faible et difforme. Elle ne combine pas les forces ; elle additionne les faiblesses de pays qu’elle désarme en détail. Elle ne protège pas les produits locaux de la concurrence étrangère ; elle n’empêche pas les délocalisations des entreprises ; elle n’enraye pas l’immigration. Mieux ! Elle interdit aux pays de s’opposer à leurs niveaux à tous ces fléaux. L’Europe est une passoire dans tous les domaines ; elle prend eau de toutes parts. Elle expose ses peuples à l’invasion et les livre pieds et poings liés au marché, aux spéculateurs, aux banques, aux USA et à la Chine. Quant à l’uniformisation dite « harmonisation des législations », elle est mise en œuvre par des instances supranationales qui, par définition, dépouillent les nations de leur souveraineté. L’Europe vendue au nom de la fraternité des peuples n’a aucun respect pour les peuples ; elle s’impose à eux ; elle les nie ; elle les aseptise ; elle les ruine ; elles les vend. L’Europe vendue au nom de la démocratie et de la paix exècre les référendums et soutient toutes les guerres d’ingérence. Au final, les mondialistes « de gauche » ont pour les peuples le même mépris que ceux de droite et leur vendent les mêmes salades (4).

Ni les uns ni les autres ne sont des démocrates. On ne peut pas l’être quand on est un ennemi des peuples en général et du « sien » en particulier. On ne peut pas consulter et faire confiance au peuple quand on le trahit, à moins d’y être obligé et de ne tenir aucun compte de son avis s’il ne convient pas. Le caractère intrinsèquement antidémocratique des euro-mondialistes a été démontré à l’occasion des référendums français (ils sont passés outre), irlandais (ils ont fait revoter), suisse (ils ont abreuvé les Suisses d’insultes), grec (ils l’ont fait annulé sitôt qu’il a été annoncé). En fait, le mondialisme dans un monde divers et monétaire est par essence dictatorial (= Extrême Droite : voir section suivante). Mais, dans sa phase de construction, donc de destruction des nations, il a besoin de la caution des peuples qui seule lui confère une légitimité ; il a besoin que les peuples, encore trop forts, forgent eux-mêmes leurs chaînes. Il conserve donc les formes déjà illusoires de la pseudo démocratie représentative, s’assure des suffrages par le matraquage médiatique et passe en force en dernière instance. De toute façon, les peuples n’élisent pas plus les véritables décideurs qu’ils ne peuvent empêcher les décisions prises de suivre leur cours. C’est une démocrature sous un vernis de démocratie si fin qu’il est totalement insignifiant ; on pourrait appeler cela une « dicrature ».

Enfin, sur la question de la guerre, les mondialistes « de gauche », portés par l’amour des autres et la haine des leurs, soutiennent tantôt la colonisation des sauvages (pour leur apporter la civilisation) tantôt la collaboration avec l’envahisseur (la guerre, c’est mal ; les ennemis sont des hommes, des frères ; la France ne vaut pas la peine d’être défendue). Les mondialistes de droite, eux, dirigés par l’appât du gain, soutiennent tantôt la conquête (aubaine pour les profiteurs de guerre) tantôt la capitulation (la guerre chez soi, c’est mauvais pour les affaires). Les uns et les autres ont donc, une fois de plus, la même attitude et des mobiles différents. Mais, à force de marcher sur le même chemin et dans la même direction, ils deviennent compagnons de (dé)route. Aujourd’hui, tous soutiennent les guerres d’ingérence soi-disant entreprises pour apporter la démocratie aux musulmans (néo-colonialisme) et organisent l’invasion pacifique (pour combien de temps encore ?) de l’Occident, qui pour briser les nations et affaiblir les travailleurs locaux, qui pour pouvoir collaborer avec les immigrés transformés en ennemis à force d’être considérés comme « autres ».

Une dernière remarque sur la Droite mondialiste, individualiste et apatride : elle est représentée par des partis qui font tout sauf de la politique. En effet, on ne peut pas dire que travailler à la destruction de la nation, de la cité, de la polis soit faire de la politique. Il y a une différence entre diverger sur la façon d’organiser la société et chercher à l’anéantir par tous les moyens. Ici, il ne s’agit plus d’opinions, lesquelles doivent être libres, mais de haute trahison, laquelle est punie de mort dans tout état qui se respecte.

Sous la Révolution, la tendance mondialiste de droite fut représentée par les Girondins, défenseurs de la haute bourgeoisie, qui voulaient municipaliser le monde et lancèrent la croisade pour la Liberté afin de remplir le Trésor et rehausser l’assignat. Le mondialisme « de gauche », lui, fut essentiellement incarné par un homme, Anacharsis Clootz, autoproclamé Orateur du genre humain, héraut de la République universelle. Robespierre le dénonça en ces termes : « Et comment Cloots pouvait-il s’intéresser à l’unité de la République, aux intérêts de la France ; dédaignant le titre de citoyen Français, il ne voulait que celui de citoyen du monde. Eh ! s’il eût été bon Français, eût-il voulu que nous tentassions la conquête de l’Univers ?… Eût-il voulu que nous fissions un département français du Monomotapa ? Eût-il voulu que nous déclarassions la guerre à toute la terre et à tous les élémens ? » (12 décembre 1793) Clootz n’était pas français, mais allemand. Sous la Révolution, les étrangers poussèrent souvent à la guerre, ce qui les fit regarder d’un mauvais œil par les révolutionnaires.

Cette remarque amène à souligner que la collusion presque systématique entre mondialistes et immigrés résulte d’une converge d’intérêts immédiats malgré des conceptions de leurs intérêts respectifs diamétralement opposées. Quand les premiers ouvrent la porte, les seconds s’y engouffrent naturellement et naïvement. Les premiers trahissent les leurs et la nation, au nom des autres et des immigrés, parce qu’ils sont individualistes et soi-disant universalistes ; les immigrés leur emboîtent le pas parce qu’ils sont, eux, communautaristes. Ces derniers ne trahissent pas la nation : ils servent leurs congénères, voire leur nation d’origine (5). Mais cette attitude produit l’effet inverse à celui désiré. En adoptant la ligne des traîtres, ils passent eux-mêmes pour tels ; en exigeant le respect au lieu de le mériter, en ajoutant l’arrogance à l’intrusion, en jouant l’antiracisme d’un côté, la solidarité raciale de l’autre, en amalgamant et stigmatisant eux-mêmes les immigrés (qui souvent tombent dans le piège), ils suscitent à leur encontre une défiance légitime et une exaspération croissante.

Aujourd’hui, la Droite mondialiste est sans conteste incarnée par l’UMP, à droite, les valets Largent,  et le PS, à « gauche », les chantres de l’Humanité (6). Le MODEM, dit le centre, est fatalement du même tonneau, en plus indécis. Tous sont immigrationnistes et capitalo-libéraux (voir plus bas), donc mondialistes, donc individualistes, donc apatrides, donc anti-nationaux, donc anti-peuple, donc européistes, donc anti-démocrates (ou démocrates de façade). Ce sont tous des bourgeois, des profiteurs, des pervers, des couilles molles, des comédiens, des capitulards, des défaitistes ou des va-t-en-guerre, c’est selon.

Les Verts, universalistes hystériques au nom de la planète, sont la charnière entre la Droite mondialiste et l’Extrême droite.

A suivre....

 

NOTES

(1) Les accents universalistes de la Révolution n’étouffèrent jamais le bon sens des révolutionnaires. Ils parlaient de « droits naturels », mais ne confondaient pas les hommes en général avec les citoyens, de sorte qu’ils ne reconnaissaient pas aux étrangers les droits du citoyen. L’Egalité ne concernait, de fait, que les citoyens.

(2) Constitution de 1793.  Des rapports de la République française avec les nations étrangères, article 118 à 121 : « Le Peuple français est l'ami et l'allié naturel des peuples libres. — Il ne s'immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s'immiscent dans le sien. — Il donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. - Il le refuse aux tyrans. — Il ne fait point la paix avec un ennemi qui occupe son territoire. »

(3) L’individualisme au masque humaniste anéantit l’Egalité (du moins l’espoir de l’instaurer) en la privant de cadre sous prétexte d’élargir son champ, un peu comme on démoule un Flamby. Il est donc cocasse que le leader actuel de la mouvance politique à laquelle ce caractère donne lieu ait précisément ce surnom, Flamby.

(4) Dernière salade en date : le droit de vote des étrangers, insulte au bon sens et renversement de tous les Principes. Cette mesure en apparence pro-immigrés dénote en réalité un manque total de respect envers eux. En les dispensant de tout effort d’intégration, en leur donnant tout en échange de rien, en les encourageant à demeurer ce qu'ils sont, elle fera d’eux d’éternels étrangers. Pire ! En validant des revendications et des attitudes scandaleuses, elle les transforme en ennemis. Ceux qui soutiennent cette disposition viendront ensuite accuser les Français de racisme, de xénophobie, de stigmatisation à l’encontre des immigrés qu’ils auront eux-mêmes discrédités. Ce sont les mêmes qui ont rejeté la politique d'assimilation et conspué le concept d'identité nationale, qui déclarent qu'être français ne veut rien dire et accordent la nationalité française au premier venu, et qui insultent les Français qui, en toute logique, ne voient dans les immigrés nés en France ou naturalisés que des Français de papier.

(5) Ex-ministre délégué à la promotion de l’Egalité des chances sous Sarkozy, chercheur au CNRS (université Rennes-II), Azouz Begag se signale régulièrement par des propos qui, venant d'un Français « de souche », seraient de la pure trahison. « Le meilleur moyen de servir les intérêts de l’Algérie est de former et soutenir une nouvelle génération d’hommes politiques issus de l’immigration algérienne en France, afin de les propulser à l’Assemblée nationale où ils pourront voter des lois favorables à l’Algérie ! » (El-Khabar, 31 octobre 2010) Deux semaines plus tard, dans le Monde, il eut le front de blâmer le gouvernement de ne pas faire place aux hommes issus de l'immigration en déplorant que la «diversité» en politique ne s’incarne qu’au travers de femmes d’origine immigrée qui « ont une meilleure image que les hommes ».

(6) Les socialistes qui invoquent régulièrement Jean Jaurès rejettent Robespierre à l’instar des contre-révolutionnaires. Ce faisant, ils renient leur héritage, ils révèlent leur trahison. Car, depuis la Révolution, la Gauche et les hommes qui s’en réclament à tort ou à raison se sont toujours reconnus dans Robespierre. Dans son Histoire socialiste de la Révolution, Jean Jaurès déclara : « Ici, sous ce soleil de juin 93 qui échauffe vôtre âpre bataille, je suis avec Robespierre, et c’est à côté de lui que je vais m’asseoir aux Jacobins. » (Tome VI, Le Gouvernement révolutionnaire, Messidor, 1986, p. 193, 194) C’est sans ambiguïté. Il est tout aussi clair que les « socialistes » actuels ont viré de bord sans changer de nom. Alors de quel bord sont-ils ? Ils ont épousé la cause de la Droite mondialiste dont ils sont un des deux visages.

09:17 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook | |  Imprimer |

mardi, 15 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : les sourdingues

Les gauchistes se masturbent tellement le cerveau qu'ils ne s'entendent plus parler.

lundi, 14 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : immigrationnisme

Quand l'immigrationnisme n'a ni raisons économiques ni raisons politiques, il n'est même plus amour de l'Autre ; il est haine de soi à l'état pur.

dimanche, 13 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : Aquila non capit muscas

La gaucherie est antifascites ; les soi-disant fascistes sont anti-système.

 lille-manifestation-anti-fasciste-guerre_sociale.jpg

Les défenseurs de la civilisation...

PENSEE DU JOUR : ça bouge

Les peuples commencent à bouger. Très bien ! pour faire quoi, pour aller où ?

Rejeter le système présent est une chose ; savoir quel système ériger à sa place en est une autre, et c’est la seule qui importe vraiment. Or quel système politico-économique concevons-nous aujourd’hui qui n’ait déjà été à l’épreuve ? Les pires ont produit des catastrophes ; le moins pire a engendré la situation actuelle.

Pour faire une révolution, il faut des révolutionnaires.

samedi, 12 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : cogito ergo sum

Qui raisonne en étranger mérite d’être traité en immigré voire en ennemi.
Qui raisonne en Français mérite d’être traité en Français ou pour le moins en ami.

Il n’y a pas de xénophobie à dire qu’un étranger (de fait ou dans sa tête) est un étranger et à le traiter en ami s’il est amical, en ennemi s’il est hostile.

FICTION : la lobophobie

Sans commentaire..........

Tout va très bien.jpg

A bas la lobophobie.jpg

Lobophobe2.jpg

On connaît la suite......

Tout rapprochement avec la situation actuelle serait le fait de fascistes haineux aux idées nauséabondes et stigmatisantes, ne comprenant rien au "vivre-ensemble", ayant besoin d'être rééduqués pour que ne reviennent pas les heures les plus sombres de notre histoire, et prouvant que le ventre de la bête immonde est toujours fécond.

10:06 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

vendredi, 11 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : le nouveau démocrate

Le démocrate des temps moderne est contre les référendums et pour le droit de vote des étrangers. Il crache sur son peuple, bade les "experts" et sacralise  les immigrés. Il fait de la préférence étrangère la priorité nationale. C'est un traître à la nation. Dans une véritable démocratie, il serait pendu ou pour le moins chassé.

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Foulon de Doué, pendu le 22 juillet 1789
à la lanterne de la place de Grève,
en  face de l'Hôtel de Ville

jeudi, 10 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : démagogue

Le démagogue surmonte les difficultés en s'appuyant sur des absurdités.

mercredi, 09 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : bien mal acquis

Si un milliardaire devait gagner son argent à la sueur de son front, il mourrait en cinq minutes, plus desséché qu’une pierre.

mardi, 08 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : Vous avez dit complot ?

Les conspirationnistes voient des complots partout ; les conspirateurs n'en voient nulle part ; les cons tout court ne voient pas qui les prend pour tels. 

PENSEE DU JOUR : c'est celui qui l'a dit qui l'est

Un gauchiste est un fasciste qui s’ignore.

Le fascisme est caractérisé par la violence physique et morale. Il n'y a pas plus agressif, violent, sectaire, idéologue, menteur, tyrannique et, pour tout dire, abruti que les gauchistes. Ne pouvant dominer par la raison ni empêcher de penser, ils interdisent de parler ou font taire à coups de poing et de procès.

dimanche, 06 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : police

Il ne peut y avoir un policier derrière chaque citoyen. De fait, la mission de la police n’est pas de protéger les citoyens, mais d’arrêter les coupables. Or le droit des citoyens n’est pas de voir les coupables  arrêtés, mais d’être en sécurité, de ne pas être agressés, donc d’être défendus. Comme leur défense ne peut être assurée par la police, ils ont le droit inaliénable de défendre eux-mêmes leurs droits et leurs personnes par tous les moyens en leur pouvoir et jusqu’à ce qu’ils reçoivent le soutien de leurs concitoyens.

15:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : police, sécurité, défense, droit |  Facebook | |  Imprimer |

samedi, 05 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : la mascarade

- immigration massive
- naturalisation des immigrés
- régularisation des clandestins
- préférence étrangère
- droit de vote des étrangers

Arrêtons la mascarade ! Ne consultons plus les Français. Ne faisons plus venir d’immigrés. Organisons les élections directement et exclusivement à l’étranger pour que les choses soient claires et puisque c’est, en définitive, le but des immigrationnistes et sera, à terme, le résultat de l’immigration.

Mais suis-je bête ! Les oligarques font déjà mieux. Ils ont mis la France sous tutelle de commissions non élues et la vendent par petits bouts.

vendredi, 04 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : la francité

La francité est autant dans l’être que dans le paraître.

Qui est français de cœur en a les apparences.
Qui ne le paraît pas est un traître en puissance.

Le doute en la matière équivaut évidence.
Ce qui est vrai partout, ne l’est pas moins en France.

jeudi, 03 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : valeur marchande, monnaie, prix : du vent !

La valeur marchande d’un objet se mesure en monnaie et renvoie à elle-même. Elle ne signifie rien par rapport à l’objet, elle n’indique rien sur lui, nul ne peut préciser la nature et le nom de ce qu’elle mesure en lui.

La raison est simple : la monnaie sert à établir, en théorie, la valeur marchande des choses selon une infinité de critères, mais ne sert, en réalité, qu’à payer les hommes et leur avidité. Un prix est une somme de marges bénéficiaires sans rapport avec l’objet qui n’est qu’un prétexte aux uns et aux autres pour faire un bénéfice.

C'est en vain que l'on chercherait à définir logiquement la valeur marchande qui est un concept fondamentalement absurde. Il nait du troc, de l'échange entre individus et d'une soi-disant mise en équivalence des objets échangés. Mais équivalence en terme de quoi ? Personne ne peut trouver de réponse définitive à cette question car il n'y en a aucune. Il n'y a aucune équivalence entre objets de natures  différentes.

Répondre : "en terme de monnaie" revient à ne rien dire. C'est répondre à la question par la question et prouver que l'on n'a pas de réponse. La monnaie est l'unité de mesure de la valeur marchande qui ne peut s'exprimer autrement que par un prix (quelle que soit l'unité). Valeur marchande, prix, monnaie, c'est la même chose. Dire que l'équivalence entre objets est une question de prix ne répond pas à la question  posée : "Quelle est la nature réelle de la valeur marchande ?" ou "Que mesure réellement le prix d'un objet, en dehors de sa valeur marchande exprimée en unités monétaires ?"

mercredi, 02 novembre 2011

PENSEE DU JOUR : le mieux est l'ennemi du bien

Largent condamne les hommes aux jongleries et aux tripotages. Même la gestion la plus honnête est scandaleuse et fait des légions de mécontents. Remplacer les escrocs sans foi ni loi par des jongleurs habiles, voilà la panacée que proposent de fait ceux qui, face à la "crise", se contentent de dénoncer qui les gouvernements, qui les banques, qui l'euro, qui la loi de 1973 !

La belle affaire ! Le but de la Révolution n'est pas de changer les têtes et de sauver Largent mais d'instaurer l'Egalité.

CIVISME ET PATRIOTISME

Extrait de la conférence : Largent, le tyran à abattre.

Les hommes de bonne volonté sont nombreux mais dispersés. Ils aspirent tous à la même chose mais par des moyen différents voire opposés, faute d’avoir identifié correctement l’ennemi. Chacun adapte sa stratégie au leurre qu’il poursuit. Le Civisme est la théorie qui peut tous les rallier dans le présent et à l’avenir. Quand ils auront compris qu’ils se focalisent sur des effets qui plongent leur racines à la même source, le but et les moyens de la lutte s’imposeront d’eux-mêmes.

Ainsi, qui ne sent pas le lien direct entre Largent et la monnaie, entre la monnaie et le capitalisme, entre le capitalisme et l’européisme, entre l’européisme et le mondialisme, entre le mondialisme et l’immigrationnisme, donc entre Largent et le capitalisme, Largent et l’européisme, Largent et le mondialisme, Largent et l’immigrationnisme ?

De même, qui ne sent pas le lien direct entre Largent et la monnaie, entre la monnaie et l’inégalité, entre l’inégalité et l’individualisme, entre l’individualisme et l’universalisme, entre l’universalisme et le droits-de-l’hommisme, entre le droits-de-l’hommisme et l’anti-France, donc entre Largent et l’inégalité, Largent et l’individualisme, Largent et l’universalisme, Largent et le droits-de-l’hommisme, Largent et l’anti-France ?

Un patriote est nécessairement l’ennemi de l’anti-France, de l’immigrationnisme, du droits-de-l’hommisme,  du mondialisme, de l’européisme, du capitalisme, de l’individualisme et de l’inégalité. Mais comment les combattre victorieusement sans renverser Largent qui les alimente directement ou indirectement ?

Il a été question d’inégalité. L’inégalité et l’Egalité sont des notions floues à ce jour. Chacun est pour ou contre selon l’idée fausse qu’il se fait de l’une et de l’autre. Il est cependant évident qu’un patriote digne de ce nom ne considère pas ses compatriotes comme des marchepieds ou de la chair à canon mais comme des frères, comme des égaux. Le patriotisme bien compris est intrinsèquement égalitaire. Les patriotes doivent donc savoir en quoi l’Egalité consiste, pourquoi elle n’est pas, comment l’instaurer, et comprendre que Largent est son obstacle majeur, leur véritable ennemi — les riches, les puissants, les pauvres mêmes n’étant que ses instruments. Ils doivent également comprendre que, de la même manière qu’ils combattent Largent et toutes ses conséquences, ils doivent défendre l’Egalité et toutes ses conséquences.

L’Egalité, qui est une réduction de l’expression « égalité des Citoyens en Devoirs et en Droits », va de pair avec les notions de Devoirs, de Droits, de Citoyenneté, de Contrat Social, de Société, de Nation, de Peuple, de territoire, de pays, de frontières, d’indépendance nationale, de souveraineté populaire et de démocratie. Il y a loin entre ce qu’implique l’Egalité bien pensée, cohérente de bout en bout, et celle que les gauchistes invoquent pour couvrir leur démagogie. Toutes ces conséquences sont liées ; qui en accepte une doit toutes les accepter ; qui en nie une est un ennemi de l’Egalité et de la patrie.

Le Civisme est une doctrine d’une logique implacable et d’un patriotisme absolu. Il est l’aboutissement de la quête de l’humanité sur le plan social. Il n’est combattu que par la mauvaise foi et les préjugés monétaires. Il est autant la voie de la Révolution que de la Résistance. Il sera incontournable demain, mais il est utile dès aujourd’hui, d’où la nécessité de le répandre sans attendre.

Cependant, l’urgence est ailleurs. Aujourd’hui, nous devons sauver la France d’un péril qui ne menace pas seulement sa liberté, comme en 1792 ou 1940, mais son existence. Elle est menacée par l’euro-modialisme qui veut la dissoudre en tant que nation, et par l’immigrationnisme débridé qui tend à l’effacer en tant que peuple. Or pour établir demain l’Egalité en France, pour accomplir la destinée du peuple français, encore faut-il qu’il y ait encore une France et un peuple français. Bien que Largent ne soit pas étranger à ces dangers qui sont les deux faces d’une même pièce, qu’il en soit même la cause première, ce n’est pas de lui que vient la menace immédiate. Nous devons d’abord parer le coup mortel, donc repousser nos ennemis rapprochés, avant de pouvoir rendre à César ce qui est à César.

J’ai dit dans la partie précédente que l’euro-mondialisme est contre-révolutionnaire dans la mesure où la Révolution ne peut se faire que dans le cadre d’une nation. Les multiples conditions nécessaires pour qu’éclate une Révolution sont si rarement réunies qu’il est vain d’attendre qu’elles se rencontrent dans toutes les nations du monde en même temps. D’ailleurs, quand les choses sont mûres, la Révolution éclate et il est impossible de la différer. L’idée insensée que la Révolution doit être mondiale vient du fait qu’elle concernera la monnaie et qu’il semble impossible de l’abolir sans se couper du monde alors que les échanges internationaux sont manifestement nécessaires. Mais le Civisme qui explique comment organiser la Cité sans monnaie explique aussi comment l’intégrer dans un monde toujours monétaire, autrement dit comment procéder aux échanges internationaux. La crainte d’être coupé du monde n’a pas lieu d’être. Remarquons au passage que cette crainte qui pousse à prôner une révolution mondiale désarme la lutte contre le mondialisme, ce qui est de fait contre-révolutionnaire. Au contraire, le Civisme réussit la synthèse entre l’anti-capitalisme et l’anti-mondialisme.

Sur l’immigrationnisme, tous les patriotes savent déjà que l’immigration est organisée par le patronat pour des raisons économiques, pour geler ou tirer à la baisse les salaires de Français grâce au chantage que les immigrés, importés pour être exploités, permettent d’exercer sur eux en matière de rémunération, d’emploi, de condition de travail, etc. Les immigrés sont pour ainsi dire des « jaunes », des briseurs de grève. Mais l’immigration à outrance a une autre fonction aux yeux des « élites » : elle démoralise le peuple, détourne son attention de la chose publique et permet de le rouler dans la farine. L’immigrationnisme s’appuie sur un renversement des valeurs et la proscription du bon sens. Les intérêts des étrangers deviennent la priorité nationale. Quiconque s’insurge est traité de xénophobe, de fasciste. Quiconque constate les frictions inévitables entre autochtones et immigrés est traité de raciste, de nazi. Quiconque dénonce l’absence de réelle démocratie est traité de souverainiste, de populiste. Bref, grâce aux sophismes qu’ils permettent d’imaginer et de soutenir, les immigrés sont un instrument contre le peuple et la démocratie. Mais, plus encore : les immigrés sont, par définition, originaires de pays et de cultures différentes ; leurs traditions, leurs préoccupations, leurs conceptions politiques et leur vision du monde ne sont pas celles des autochtones. Ils vivent à une autre heure et marchent dans une autre direction. Aussi, quand un peuple est prêt techniquement et moralement pour une révolution, une immigration massive, en plus d’être un problème en soi, constitue une force d’inertie, donc un frein à la révolution. Nul doute que les puissants ont conscience du caractère contre-révolutionnaire de l’immigration massive. Si elle favorisait la révolution et menaçait leur suprématie, ils s’y opposeraient. Or ils en sont les promoteurs et font tous leurs efforts pour la rendre problématique. Les plus astucieux vont même jusqu’à proposer le droit de vote pour les étrangers ! C’est donc en tant que phénomène contre-révolutionnaire que le Civisme condamne l’immigration massive et prône l’arrêt de toute immigration après quarante ans de n’importe quoi, rejoignant en cela la position des patriotes  mais apportant un argument de poids capable d’en imposer aux dupes de la gaucherie.

Ainsi, l’heure n’est pas à la Révolution mais à l’insoumission, à la réaction, à l’insurrection. Les idées véritablement révolutionnaires ne sont d’ailleurs pas assez répandues pour qu’une Révolution, c’est-à-dire un véritable changement de système, un changement radical, soit possible. Le fruit n’est pas encore mûr. Ce serait donc une grave erreur de la part des rares révolutionnaires de croire qu’ils peuvent précipiter les choses. Leur rôle, aujourd’hui, est de préparer la Révolution, d’éclairer leurs compatriotes et, à défaut de pouvoir pousser le système à commettre des faux pas, de ne pas le contrarier quand il en commet. Il est bien sûr, aussi, de s’engager à fond dans le combat patriotique, car le salut de la patrie est en permanence à l’ordre du jour. Or, de ce point de vue, ces idées sur Largent et l’Egalité arment le patriotisme de principes solides, d’un idéal limpide, d’une cohérence doctrinaire qui seuls peuvent rallier tous les patriotes authentiques, les unir plus étroitement que jamais et les guider en toutes circonstances. Le Civisme, car c’est finalement de cela qu’il s’agit, est le summum du patriotisme. Il ne fait aucune concession. En fixant le but à atteindre, en traçant la route qui y conduit, il révèle tous les obstacles, il indique tous les pièges, il démasque tous les ennemis. Largent, ses amis, leurs complices et leurs jouets sont, aujourd’hui comme demain, les ennemis de l’Egalité, de l’Humanité, de la Société, des toutes les nations en général et de la notre en particulier. 

En quoi toutes ces idées peuvent-elles être utiles aux patriotes ? Autant se demander s’il est un temps pour le courage et le bon sens ! Au fort de la tempête, il n’est certes pas nécessaire de savoir où est le port, mais celui qui le sait est assurément meilleur capitaine que celui qui l’ignore.

Extrait de la conférence : Largent, le tyran à abattre.

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mardi, 01 novembre 2011

NE L’APPELEZ PLUS JAMAIS « GAUCHE »

LA GAUCHERIE

Mon monde imaginaire est celui de la Révolution, de la Convention, de la Commune, de la Résistance.

Mes héros sont les Robespierre champion de l’Egalité et de la Démocratie, les Saint-Just, les Babeuf, les Bolivar (libérateur de l’Amérique du Sud), les Garibaldi (unificateur de l’Italie), les Dombrowski (général polonais sous la Commune), les Jaurès, les Clemenceau, les de Gaulle, les Leclerc, les Jean Moulin, les Che Guevara, ces hommes d’une tempe exceptionnelle qui firent honneur à la France ou à leurs pays respectifs et à l’Humanité.

Je vibre au récit des faubouriens prenant la Bastille, des Marseillais volant au secours de Paris et de la France, des volontaires de l’an II répondant à l’appel de la patrie en danger, de la Convention abolissant l’esclavage d’un mot (« Président, ne souffre pas que la Convention se déshonore par une plus longue discussion. »), de la Grande Armée de Napoléon remportant l’éclatante victoire d’Austerlitz quoique très inférieure en nombre, des insurgés de 1830 inspirant Delacroix, des premiers syndicalistes défiant l’ordre bourgeois, des Parisiens défendant la capitale jusqu’à la mort contre les capitulards de Versailles et les envahisseurs prussiens, des Français trahis par leur gouvernement entrant dans la lutte clandestine, des fusillés lançant à leur bourreau un dernier « Vive la France ! »,  bref je vibre au récit de ces moments où les Français se sont levés en masse qui pour l’Egalité, qui pour la Liberté, qui pour l’honneur et la grandeur de la France.

Le mot « République » raisonne en moi comme le clairon. Je fais mienne la devise républicaine révolutionnaire « Liberté Egalité Fraternité ou la Mort »

Je frémis en entendant la Marseillaise, en voyant un drapeau tricolore claquer au vent, car c’est à tous les héros connus et anonymes que je viens d’évoquer que je pense alors, à tous les combats menés, à toutes les souffrances endurées, à tout le sang versé pour assurer l’avenir de la France et le présent du Français que je suis. Ce frisson, je devrais dire ce vertige, n’est pas seulement provoqué par la fierté d’être l’héritier de ces héros et de cette histoire, par la reconnaissance, l’humilité et le respect sacré qu’ils m’inspirent, mais surtout par la peur de ne jamais en être digne et par la conscience des épreuves qu’il faudra traverser pour l’être.

J’ai servi la France en accomplissant volontairement et avec enthousiasme mon service militaire dans les parachutistes, à défaut de pouvoir le faire dans la Légion. Je la sers encore de toutes mes forces ; je lui sacrifie ma vie privée et suis prêt à lui sacrifier jusqu’à ma vie physique si besoin est. Si j’aime l’ordre et la discipline, j’aime plus encore la Justice et la Liberté. Si j’ai le sens de l’autorité (savoir quand obéir et comment commander), je suis pas fait pour l’armée ; je suis un guerrier, un artiste et un penseur, un vrai rebelle, un citoyen soldat, un patriote, un révolutionnaire.

Ayant des parents qui votaient socialiste bien qu’ils aient vite déchanté de Mitterrand, j’ai moi-même voté Jospin et OUI à Maëstricht, sans réfléchir. Mon bulletin suivant, longtemps après, fut pour voter NON au TCE et à l’Europe.

Désirant m’investir, j’ai adhéré un temps au parti radical socialiste, jusqu’à ce que je comprenne qu’il n’a de radical que le nom, qu’il n’est qu’une machine branlante permettant à l’insignifiant Bayle de conserver une place. J’ai participé en 1997 à la grande manifestation à Strasbourg contre le Front National. J’y suis allé avec un drapeau français gigantesque, celui qui flottait naguère sur la caserne de mon régiment, pour bien montrer que c’était au nom des valeurs de la France et de la République que, précisément, je m’opposais au « fascisme ». Cela m’a rendu moi-même suspect aux yeux des pantoufles.

C’est à cette époque que j’ai conçu la théorie la plus égalitaire et anti-capitaliste de tous les temps que j’ai appelée depuis « le Civisme » (voir l’article de Jacques Philarchéïn : La philosophie de Philippe Landeux face à la détresse occidentale : « Largent » et la « Triplice ») et dont la devise est « Largent est un Tyran ! L’Egalité ou la Mort ! ».

Quelques années plus tard, cherchant désespérément des gens capables de m’entendre, j’ai adhéré à la CNT (Confédération Nationale du Travail), les anarcho-syndicalistes, syndicalisme révolutionnaire. Se prenant pour l’émule de la CNT espagnole qui s’est illustrée lors de la guerre d’Espagne, prônant et s’appliquant à elle-même le principe d’autogestion, j’avais la même sensibilité. Mais mon intérêt pour elle tenait surtout au fait que l’idée d’abolir la monnaie ne lui était pas étrangère puisque cela fut pratiqué en certains endroits d’Espagne et que, partant, mon discours sur Largent aurait du la séduire. Rien n’y fit. Des sourds, des attardés, des roquets, des anticapitalistes en carton. Leur anti-patriotisme, leur anti-républicanisme, leur condescendance envers la racaille, leurs petites passions, l’inconsistance de leur projet ont eu raison de ma bonne volonté. Ce fut néanmoins un expérience intéressante et je ne crache pas sur mes camarades. J’ai rencontré des individus motivés, parfois admirables, mais la CNT en elle-même ne mène à rien et serait même complice du système.

Tout en moi est de Gauche, mon passé, ma culture, mes principes. Nul n’est plus à Gauche que moi. J’étais, je suis et je serai toujours de Gauche. Je n’ai pas changé. Le passé n’a pas changé. Les pères de la Gauche n’ont pas changé. La nature et les principes de Gauche n’ont pas changé. Mais où sont donc les hommes et les femmes authentiquement de Gauche aujourd’hui ? Où sont les patriotes qui défendent leur pays autant qu’ils veulent le faire aimer, qui aspirent à l’Egalité en ayant le sens du devoir, qui chérissent la démocratie et ne connaissent, en France, d’autre souverain que le peuple français ? Où sont les Robespierre, les de Gaulle (qui était de Gauche sans le savoir) ? Où sont les héritiers de la Révolution et les défenseurs de la Constitution de 1793, charte des premiers « socialistes », qui portait, notamment :

« Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. - La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme. » (art. 7 de la Déclaration des droits)

« Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique ; celui contre lequel on voudrait l'exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force. » (art. 11)

« Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres. » (art. 27)

« Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures. » (art. 28)

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » (art. 35)

« Tous les Français sont soldats ; ils sont tous exercés au maniement des armes. » (art. 109 de la Constitution)

 « Le Peuple français est l'ami et l'allié naturel des peuples libres. Il ne s'immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s'immiscent dans le sien. Il donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. Il le refuse aux tyrans. Il ne fait point la paix avec un ennemi qui occupe son territoire. » (art. 118 à 121)

Nation, patriotisme, Egalité (des citoyens en devoirs et en droits), démocratie, souveraineté du peuple, solidarité nationale, unité nationale, indépendance nationale, non ingérence, droit individuel et collectif à la sécurité, droit à la légitime défense, liberté d’expression, liberté de culte (dans le respect des lois), responsabilité, virilité, fierté, francité, voilà en quelques mots ce qui caractérise la Gauche, la Gauche historique, la Gauche authentique.

Dès lors, comment qualifier « de gauche » des partis qui encouragent l’immigration tous azimuts, qui organisent ou collaborent à une invasion et qui, non contents de s’opposer à l’assimilation des immigrés (conformément à la politique traditionnelle de la France et de la République en la matière), les dressent contre les Français dont ils condamnent toute réaction et qu’ils vouent de fait à un holocauste ; des partis qui soutiennent ce crime de lèse-nation par des sophismes dans tous les domaines, par une inversion complète des valeurs et des mots ; des partis qui prônent ou cautionnent la défrancisation, la déculturation, la lobotomisation des masses, la castration morale des hommes, la féminisation, l’infantilisation, la déresponsabilisation, l’assistanat, la stigmatisation, la culpabilisation, la repentance et le désarmement des Français, le laxisme, l’individualisme, le festivisme, la fainéantise, la xénofolie, le multiculturalisme, le métissage forcé, le communautarisme, l’islamisation de la France ; des partis qui tondent leur peuple au profit du truc appelé « Europe », des Etats-Unis, d’Israël, de l’Algérie, etc., qui anéantissent la France au nom de la République, et la République au nom l’antiracisme, qui font de la préférence étrangère la priorité nationale, qui nivèlent tout par le bas au nom de l’Egalité et des étrangers (quand l’idéal de la République est d’élever les niveaux), qui détruisent l’école considérée par la République comme l’ascenseur social, qui lynchent médiatiquement et juridiquement quiconque dit une vérité, qui étouffent la démocratie par le parlementarisme (reconnu depuis toujours comme une négation de la démocratie), qui abolissent la peine de mort pour les criminels mais criminalisent les victimes qui se défendent avec succès, qui affichent un antimilitarisme primaire, s’opposent à toute intervention musclée contre les immigrés, dans les banlieue ou sur les frontières, mais soutiennent, à l’instar de la Gironde (la droite sous la Révolution), toutes les guerres néo-impériales entreprises soi-disant au nom de la démocratie et de la liberté, bref, des partis qui, petit à petit, sophisme après sophisme, mensonge après mensonge, instaurent un fascisme au nom de l’antifascisme,

De quel bord sont donc des partis qui ont renoncé aux principes historiques de la Gauche et sont même les plus acharnés à les combattre, sinon de droite ? De quel bord sont donc des partis qui donnent la nausée au peuple et ne sont plus soutenus que par des bourgeois, des hystériques et des apatrides, sinon de droite ? Qu’est donc celui qui n’est pas patriote sinon un traître à la patrie ? Que sont donc ceux qui ont inventé le mot « souverainistes » pour inspirer un préjugé négatif vis-à-vis des partisans de la souveraineté nationale sinon des ennemis de la nation, des valets du mondialisme et, encore une fois, des traîtres à la patrie ? Que sont donc les partisans exclusifs et inconditionnels des étrangers sinon le parti de l’Etranger ? En 1793, les individus de cette engeance (Girondins, Dantonistes, Hébertistes) étaient considérés comme des contre-révolutionnaires et passaient à la guillotine. Aujourd’hui, ils nous font la morale !

Non ! Non ! et Non ! ces partis ne sont en rien de Gauche. C’est insulter la Gauche authentique que de continuer à employer ce mot à leur endroit ; c’est valider leur usurpation du label « gauche » ; c’est leur permettre d’insulter les patriotes qui, eux, sont réellement de Gauche, ce que parfois ils ignorent ; c’est tomber dans leur piège que d’accepter leur langage et de contribuer soi-même à désorienter le peuple ; c’est trahir à son tour la Gauche. On ne doit pas cesser de se dire « de Gauche », quand on l’est réellement, sous prétexte que des imposteurs s’en revendiquent. Il faut au contraire s’affirmer pour les chasser de la place. Il faut rappeler ce qu’est la Gauche afin de dévoiler leurs mensonges et leur tartufferie. Il faut démontrer et marteler que les « citoyens du monde », complices de la droite mondialiste, ne peuvent pas, par définition, être de Gauche ; qu’on ne peut pas trahir le peuple et être de Gauche ; qu’un traître à son peuple est fatalement un traître à tous les peuples ; que les immigrationnistes autoproclamés antiracistes, alors qu’ils racialisent tout, sont non seulement un fléau pour leur propre peuple mais, qu’en accueillant les étrangers, ils contribuent à perpétuer, ici et ailleurs, les raisons économiques et politiques de leur venue et sont donc un fléau pour tous les peuples, à commencer par ceux dont les immigrés sont originaires ; que le véritable antiracisme est dans le patriotisme, dans le respect de tous les peuples y compris et avant tout du sien.

Ce que l’on appelle aujourd’hui « la gauche » ne l’est ni de principes ni de posture. Tous ses principes sont hérétiques du point de vue de la Gauche historique. Ses postures que les médias complaisants (aux mains de qui ?) qualifient « de gauche » ne le sont que par abus de langage. Quelques mots puisés dans le vocabulaire de Gauche (droits de l’Homme, Egalité, etc.) et détournés de leur sens ne font pas d’un discours un discours de Gauche. Abandonner le social pour le sociétal, le faux social, le compassionnel et l’anti-national donne le change mais n’abuse que les gauchistes.

Alors, comment désigner cette fausse gauche, ce machin rose bonbon ? Pour commencer, il ne faut plus, plus jamais, l’appeler « la gauche ». Cette droite déguisée, à défaut d’être appelée « la droite bonbon », doit être baptisée d’un nom qui la rabaisse, qui sent la trahison, qui évoque ce qu’elle prétend être et qui fait comprendre qu’elle ne l’est pas. Je propose « LA GAUCHERIE ».

La gaucherie est à la Gauche ce qu’un verre de pisse est à un verre de bière.

Ce terme « gaucherie » permet de conserver celui de « gauchistes » pour désigner ceux qui lui appartiennent et qui sont déjà considérés comme des excités et des démagogues. Plus exactement, les gauchistes sont les idiots utiles du système, des prolos qui adoptent, sans avoir rien à y gagner, la rhétorique gauchisante de bourgeois qui, eux, comprennent leurs intérêts (du moins à court terme). Lesdits bourgeois sont ce que l’on appelle « les bobos ». Tous sont des immigrationnistes, donc des mondialistes. On peut donc utiliser indifféremment les termes « gauchistes » et « mondialistes » pour les désigner.

Ne dites donc plus, à propos du PS, du NPA, du PC ou des Verts, « la gauche », mais « la gaucherie ». Ne dites plus « les partis de gauche » ou « les associations antiracistes », mais les partis dits ou prétendument ou soi-disant de gauche, ou les partis de l’étranger ou les partis anti-français, de même pour les associations, ou, plus simplement les mondialistes ou l’anti-France. Signalez à chaque instant les impostures. Rappelez la constitution de 1793. Remettez les choses à l’endroit.

Il n’y a actuellement qu’un seul parti de Gauche, du moins aussi à Gauche qu’il est possible de l’être dans un système monétaire, c’est précisément celui que la droite mondialiste et la gaucherie détestent le plus et calomnient à l’envi. Il est naturel que la gaucherie classe à droite et même à l’extrême droite, pour mieux le discréditer, un parti auquel tout l’oppose. Mais si la gaucherie n’est pas la Gauche, si ce qu’elle dit est systématiquement le contraire de la vérité et du simple bon sens, si ce qui n’est pas de Gauche est de Droite, et ce qui n’est pas de Droite, de Gauche, de quel bord est ce parti ? Lui-même se défend avec raison d’être « d’extrême droite », tant ce qualificatif est malhonnêteté et insultant, mais il n’a pas la force d’aller au bout de la logique, de rompre avec ses traditions et ses erreurs ; il n’a pas encore découvert la lessive pour se laver de la boue sous laquelle a été enseveli savamment durant des décennies ; il se débat encore dans les filets de la gaucherie au lieu de s’en extraire en rallumant le flambeau de la Gauche. 

Cette question de Gauche ou Droite n’est pas un simple problème de sémantique. Les mots ont un sens et sont nécessaires pour penser. Ces mots, en particulier, renvoient à des concepts fondamentaux (Egalité et patriotisme pour la Gauche ; inégalité et individualisme pour la Droite) et ils ont une aura propre (vertu et générosité pour la Gauche, vice et égoïsme pour la Droite). Quand la gaucherie fait passer des idées fondamentalement de droite pour des idées de gauche, et que la Gauche accepte d’être peinte en Droite, toute l’offre politique est de droite, les repères sont brouillés et les hommes agissent à l’instinct ou se raccrochent à des illusions. La gaucherie, forte du label « gauche », en impose aux naïfs tandis que la vraie Gauche, avec son étiquette « extrême droite », peine à rallier les gens de gauche déboussolés. En remettant les pendules à l’heure, la Gauche ne perdrait pas les braves qui l’ont rejoint d’instinct et gagnerait nombre de gens enfin détrompés sur son compte comme sur celui de la gaucherie dont elle aurait arraché le masque.

A bon entendeur…

De Munich à Montoire !

Philippe Landeux

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20:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (6) |  Facebook | |  Imprimer |