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lundi, 12 décembre 2011

PENSEE DU JOUR : les trois plaies

Les oligarques, valets de Largent, sont les ennemis de l’humanité en général et des peuples en particulier. Les gauchistes sont leurs complices, l'immigration leur moyen et les immigrés leurs instruments.

dimanche, 11 décembre 2011

PENSEE DU JOUR : rareté

Les révolutions sont rares parce que les hommes sont rarement révolutionnaires.

Source : Qu'est-ce que le Civisme ?

samedi, 10 décembre 2011

PENSEE DU JOUR : droit de vote des étrangers (3)

Donner le droit de vote aux étrangers en France, ce n'est pas faire d'eux des Français, mais faire des Français les égaux des étrangers, autrement dit transformer petit à petit les Français en étrangers dans leur propre pays.

vendredi, 09 décembre 2011

PENSEE DU JOUR : c’est pas ma faute !

Un gauchiste ruinerait le monde pour prouver qu’il a raison et ne voit dans les dégâts qu’il provoque continuellement qu’un effet de la méchanceté d’autrui.

jeudi, 08 décembre 2011

PENSEE DU JOUR : perversité du don

On n'élève pas les hommes avec des cadeaux.

Donner sans contrepartie rabaisse celui qui reçoit. Cela sous-entend  que ce dernier est incapable de mériter par ses efforts l'objet en question. Sous des dehors généreux, c'est une forme de mépris qui, loin de susciter réaction et reconnaissance, valide la fainéantise et inspire la haine.

PENSEE DU JOUR : parti pris

Sur la question du droit de vote des étrangers, les étrangers qui y sont favorables sont juges et parti, et la gaucherie qui le propose est, comme d'habitude, le parti de l'Etranger.

mercredi, 07 décembre 2011

PENSEE DU JOUR : la multi-tartufferie

Le multiculturalisme est un non-sens fondé sur un double paradoxe.

Les cultures autres que régionales passent pour différentes parce qu'elles sont effectivement étrangères. Le multiculturalisme consiste donc à prétendre que des cultures étrangères sont une composante de la culture nationale, que ce qui est d'ailleurs et d'ici, que ce qui est différent est pareil. Première absurdité.

Le multiculturalisme fait la promotion de la diversité par crainte que la différence soit en elle-même le motif d'un rejet. Or le rejet vient au contraire du fait que les intéressés n'assument pas leur différence, qu'ils veulent le beurre et l'argent du beurre. Plein de compassion pour les autres, le multiculturaliste finit par haïr les siens, par nier leur existence et leur culture. Il croit prévenir le rejet des autres en cassant le référentiel. Sans "Nous" il n'y a plus d' "Eux". Le multiculturalisme conduit ainsi à détruire l'originalité nationale au nom du respect des cultures étrangères. Deuxième absurdité.

En fait, le multiculturalisme n'est qu'une succession d'incohérences. D'un côté il rejette l'assimilation au nom d'un soi-disant droit à la différence, de l'autre il dénonce comme une stigmatisation la prise en compte desdites différences. D'un côté il prône la différence, de l'autre l'uniformisation. D'un côté il condamne la colonisation, de l'autre il applaudit l'immigration. D'un côté il veut l'intégration des immigrés, de l'autre il met tout en oeuvre pour qu'ils ne s'intègrent jamais et n'en aient ni le besoin ni l'envie. D'un côté il affirme que les races n'existent pas, de l'autre il racialise tout et voit du racisme partout. D'un côté il vante la diversité et le black blanc beur (seraient-ce des races ?), de l'autre il exalte le métissage (sans races ?). Tout ce qu'il dit et fait aboutit systématiquement au résultat inverse et lui donne l'occasion de dire et faire le contraire.

PENSEE DU JOUR : cherchez l’arnaque

Les mêmes qui nous vendent l’Europe au nom de la paix vantent toutes les guerres d’ingérence entreprises au nom de la démocratie.

LES DROITS DES PEUPLES AUTOCHTONES CONTRE LE DROIT DE VOTE DES ETRANGES

Le Sénat qui ne représente rien ni personne s'apprête à examiner et à ratifier une proposition de loi tendant à accorder le droit de vote aux étrangers. Une telle proposition, contraire au simple bon sens, s'appuie sur des sophismes et renverse tous les principes reconnus. Ce n'est pas seulement une erreur politique, c'est un crime de haute trahison envers le peuple français.

Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen : Article 3

Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

Déclaration des peuples autochtones de l'ONU : Article 8.1

Les autochtones, peuples et individus, ont le droit de ne pas subir d’assimilation forcée ou de destruction de leur culture. 

Manifestation contre le droit de vote des étrangers jeudi 8 décembre, à 12 h 30, rue de Tournon (métro Odéon), Paris VI, en face le Sénat.

REDIF

Il est temps que les patriotes en fassent rabattre à ces droits-de-l'hommistes autoproclamés qui trahissent leur pays au nom de droits dont personne n'a jamais entendu parler et pour servir les intérêts d'étrangers qui, eux, chez eux, savent fort bien affirmer leurs droits individuels et collectifs (sans parler de ceux qui, chez nous, croient légitime d'en faire autant). Pour ce faire, les patriotes doivent s'appuyer sur les Déclarations qui existent et qui, au lieu d'être ignorées pour ne pas avoir l'air de singer les droits-de-l'hommistes qui les dénaturent ou les ignorent eux aussi, permettent de démontrer toutes les impostures de ces derniers. En l'occurrence, la Déclaration la plus pertinente dans le combat actuel est celle de l'ONU sur les droits des peuples autochtones. Aussi :

Considérant

  • que les principes sont universels,
  • que ce qui vaut pour les Arabes, les Noirs, les Jaunes et les Rouges vaut aussi pour les Blancs,
  • que la notion de « Peuple autochtone » utilisée pour désigner les minorités historiques et les populations originelles des pays ci-devant colonisés s’applique également aux populations originelles des pays ci-devant colonisateurs,
  • que tous les Peuples autochtones, quelle que soit leur couleur, ont chez eux les mêmes droits,
  • que les Français de type européen, dits « de souche », sont le Peuple autochtone de la France,
  • que des immigrés ne peuvent se prévaloir des droits des Peuples autochtones, puisqu’ils ne sont pas des Peuples mais des individus volontairement expatriés soumis aux règles de la bienséance vis-à-vis de leur pays d’accueil,
  • que les immigrés en particulier extra-européens dont l’arrivée en France a été massive et la prolifération phénoménale sont des envahisseurs et des colons (Définitions du  Petit Larousse illustré : Envahisseur : Personne, peuple qui envahit un territoire, un autre pays, etc. Invasion : Irruption de personnes ou de choses qui arrivent quelque part en grand nombre. Diffusion soudaine et massive d’objets, d’idées, de comportements, etc., jugés négatifs. Colon : Membre d’une colonie, d’un groupe de même origine fixé dans un autre lieu, un autre pays.),
  • que l’immigration est une plus grande menace pour l’existence du Peuple Français et l’identité de la France que ne le fut l’invasion et l’occupation allemande de 1940-1944,
  • que les immigrationnistes et les droits-de-l’hommistes qui se prévalent d’on ne sait quelle Déclaration sont ni plus ni moins que des sophistes, des collabos et des traîtres,

Les patriotes français adoptent comme leur et fondent la légitimité de leur combat sur la



Déclaration des Nations Unies
sur les droits des peuples autochtones

Résolution adoptée par l’Assemblée générale, 13 septembre 2007

L’Assemblée générale,
(1) Guidée par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et convaincue que les États se conformeront aux obligations que leur impose la Charte,

(2) Affirmant que les peuples autochtones [dont le Peuple Français constitué, en premier lieu, par les Français « de souche » auxquels peuvent être adjoints, au mieux, les immigrés assimilés et patriotes. Ndla] sont égaux à tous les autres peuples, tout en reconnaissant le droit de tous les peuples d’être différents, de s’estimer différents et d’être respectés en tant que tels,

Tout n'est-il pas déjà dit ?

(3) Affirmant également que tous les peuples contribuent à la diversité et à la richesse des civilisations et des cultures, qui constituent le patrimoine commun de l’humanité,

Le Peuple Français a en conséquence le droit de préserver ses spécificités menacées par une immigration massive, anarchique et subie et niées par l’idéologie immigationniste, multiculturaliste, communautariste et métissalocrate.

(4) Affirmant en outre que toutes les doctrines, politiques et pratiques qui invoquent ou prônent la supériorité de peuples ou d’individus en se fondant sur des différences d’ordre national, racial, religieux, ethnique ou culturel sont racistes, scientifiquement fausses, juridiquement sans valeur, moralement condamnables et socialement injustes,

Le Peuple Français ne se prétend supérieur à aucun ; il revendique seulement le droit d’être comme tout un chacun maître chez lui (cf. préambule 16).

(5) Réaffirmant que les peuples autochtones, dans l’exercice de leurs droits, ne doivent faire l’objet d’aucune forme de discrimination,

Le rejet du principe de priorité nationale en faveur des Français « de souche » et l’adoption du principe de discrimination positive en faveur des immigrés ou de leurs descendants sont attentatoires à ce préambule.

(6) Préoccupée par le fait que les peuples autochtones ont subi des injustices historiques à cause, entre autres, de la colonisation et de la dépossession de leurs terres, territoires et ressources, ce qui les a empêchés d’exercer, notamment, leur droit au développement conformément à leurs propres besoins et intérêts,

Le développement du Peuple Français est aujourd’hui empêché par l’immigration qui plombe les finances françaises, qui crée des problèmes et tire la France vers le bas dans tous les domaines, par exemple sur le plan religieux avec l’Islam — introduit et pratiqué essentiellement par des immigrés et descendants — qui réactualise le débat dépassé depuis un siècle sur la laïcité.

(7) Consciente de la nécessité urgente de respecter et de promouvoir les droits intrinsèques des peuples autochtones, qui découlent de leurs structures politiques, économiques et sociales et de leur culture, de leurs traditions spirituelles, de leur histoire et de leur philosophie, en particulier leurs droits à leurs terres, territoires et ressources,

S’il y a urgence pour les Peuples décolonisés, que dire pour le Peuple Française colonisé aussi insidieusement que massivement ?

(8) Consciente également de la nécessité urgente de respecter et de promouvoir les droits des peuples autochtones affirmés dans les traités, accords et autres arrangements constructifs conclus avec les États,

(9) Se félicitant du fait que les peuples autochtones s’organisent pour améliorer leur situation sur les plans politique, économique, social et culturel et mettre fin à toutes les formes de discrimination et d’oppression partout où elles se produisent,

Le Peuple Français n’est pas encore opprimé, si ce n’est par son propre gouvernement qui le musèle et lui dissimule le danger, mais il est du moins agressé en détail, physiquement et moralement, par les immigrés qui se communautarisent, encouragée en cela par les gauchistes et des puissances étrangères.

(10) Convaincue que le contrôle, par les peuples autochtones, des événements qui les concernent, eux et leurs terres, territoires et ressources, leur permettra de perpétuer et de renforcer leurs institutions, leur culture et leurs traditions et de promouvoir leur développement selon leurs aspirations et leurs besoins,

Le Peuple Français est précisément menacé, aujourd’hui, de perdre ce contrôle à force de multiplier les accommodements raisonnables avec les immigrés arabo-africain et les musulmans.

(11) Considérant que le respect des savoirs, des cultures et des pratiques traditionnelles autochtones contribue à une mise en valeur durable et équitable de l’environnement et à sa bonne gestion,

Le renoncement au principe d’assimilation des immigrés, le communautarisme, les accommodements raisonnables conduisent au et témoignent du manque de respect, par les immigrés colonisateurs, des savoirs, des cultures et des pratiques traditionnelles françaises.

(12) Soulignant la contribution de la démilitarisation des terres et territoires des peuples autochtones à la paix, au progrès économique et social et au développement, à la compréhension et aux relations amicales entre les nations et les peuples du monde,

(13) Considérant en particulier le droit des familles et des communautés autochtones de conserver la responsabilité partagée de l’éducation, de la formation, de l’instruction et du bien-être de leurs enfants, conformément aux droits de l’enfant,

(14) Estimant que les droits affirmés dans les traités, accords et autres arrangements constructifs entre les États et les peuples autochtones sont, dans certaines situations, des sujets de préoccupation, d’intérêt et de responsabilité à l’échelle internationale et présentent un caractère international,

(15) Estimant également que les traités, accords et autres arrangements constructifs, ainsi que les relations qu’ils représentent, sont la base d’un partenariat renforcé entre les peuples autochtones et les États,

(16) Constatant que la Charte des Nations Unies, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que la Déclaration et le Programme d’action de Vienne, affirment l’importance fondamentale du droit de tous les peuples de disposer d’eux-mêmes, droit en vertu duquel ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel,

L’idéologie prônant l’immigration à outrance, même illégale, le respect unilatéral des cultures étrangères sur le sol de France, le multiculturalisme fabriqué artificiellement et le métissage obligatoire est attentatoire à la souveraineté du Peuple Français et au droit, reconnu dans ce préambule, de disposer de lui-même.

(17) Consciente qu’aucune disposition de la présente Déclaration ne pourra être invoquée pour dénier à un peuple quel qu’il soit son droit à l’autodétermination, exercé conformément au droit international,

Le Peuple Français, dépossédé de la souveraineté nationale par ses soi-disant représentants, n’a jamais été consulté sur la question de l’immigration et est même insulté par les pseudos antiracistes quand il s’indigne de l’attitude délictueuse, antirépublicaine, anti-française de certains immigrés.

(18) Convaincue que la reconnaissance des droits des peuples autochtones dans la présente Déclaration encouragera des relations harmonieuses et de coopération entre les États et les peuples autochtones, fondées sur les principes de justice, de démocratie, de respect des droits de l’homme, de non-discrimination et de bonne foi,

(19) Encourageant les États à respecter et à mettre en œuvre effectivement toutes leurs obligations applicables aux peuples autochtones en vertu des instruments internationaux, en particulier ceux relatifs aux droits de l’homme, en consultation et en coopération avec les peuples concernés,

(20) Soulignant que l’Organisation des Nations Unies a un rôle important et continu à jouer dans la promotion et la protection des droits des peuples autochtones,

(21) Convaincue que la présente Déclaration est une nouvelle étape importante sur la voie de la reconnaissance, de la promotion et de la protection des droits et libertés des peuples autochtones et dans le développement des activités pertinentes du système des Nations Unies dans ce domaine,

(22) Considérant et réaffirmant que les autochtones sont admis à bénéficier sans aucune discrimination de tous les droits de l’homme reconnus en droit international, et que les peuples autochtones ont des droits collectifs qui sont indispensables à leur existence, à leur bien-être et à leur développement intégral en tant que peuples,

Que deviennent ces droits quand le Peuple Français est condamné à subir en silence la pire invasion de son histoire ?

(23) Considérant que la situation des peuples autochtones n’est pas la même selon les régions et les pays, et qu’il faut tenir compte de l’importance des particularités nationales ou régionales, ainsi que de la variété des contextes historiques et culturels,

La colonisation subie par la France et les pays européens au XXe siècle diffère dans sa forme et ses moyens de celle subie par les pays d’Afrique, d’Afrique du Nord et d’Asie au XIXe siècle mais n’en est pas moins une ; elle est même pire dans la mesure où c’est une véritable colonisation puisqu’elle consiste en une immigration massive de peuplement et où ces immigrés, au lieu d’apporter un progrès, tirent globalement vers le bas les pays qu’ils colonisent.

Proclame solennellement la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, dont le texte figure ci-après, qui constitue un idéal à atteindre dans un esprit de partenariat et de respect mutuel :


ARTICLE PREMIER
Les peuples autochtones ont le droit, à titre collectif ou individuel, de jouir pleinement de l’ensemble des droits de l’homme et des libertés fondamentales reconnus par la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme et le droit international relatif aux droits de l’homme.

Article 2
Les autochtones, peuples et individus, sont libres et égaux à tous les autres et ont le droit de ne faire l’objet, dans l’exercice de leurs droits, d’aucune forme de discrimination fondée, en particulier, sur leur origine ou leur identité autochtones.

Quid de la discrimination positive qui sévit officieusement depuis longtemps dans l’administration (attribution de logement sociaux, aides, etc.) et officiellement depuis peu ?

Article 3
Les peuples autochtones ont le droit à l’autodétermination. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.

Article 4
Les peuples autochtones, dans l’exercice de leur droit à l’autodétermination, ont le droit d’être autonomes et de s’administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures et locales, ainsi que de disposer des moyens de financer leurs activités autonomes.

Article 5
Les peuples autochtones ont le droit de maintenir et de renforcer leurs institutions politiques, juridiques, économiques, sociales et culturelles distinctes, tout en conservant le droit, si tel est leur choix, de participer pleinement à la vie politique, économique, sociale et culturelle de l’État.

Article 6
Tout autochtone a droit à une nationalité.

Article 7
1. Les autochtones ont droit à la vie, à l’intégrité physique et mentale, à la liberté et à la sécurité de la personne.

Quid des agressions quotidiennes par les racailles et du racisme anti-blanc ?

2. Les peuples autochtones ont le droit, à titre collectif, de vivre dans la liberté, la paix et la sécurité en tant que peuples distincts et ne font l’objet d’aucun acte de génocide ou autre acte de violence, y compris le transfert forcé d’enfants autochtones d’un groupe à un autre.

Article 8
1. Les autochtones, peuples et individus, ont le droit de ne pas subir d’assimilation forcée ou de destruction de leur culture.

Ce ne sont pas les immigrés qui ne doivent pas être assimilés de force, mais les autochtones. Aujourd’hui que la République a renoncé au principe d’assimilation, ce sont les musulmans qui, petit à petit, imposent leur identité aux Français. Le principe a été renversé. C’est une violation du présent article.

2. Les États mettent en place des mécanismes de prévention et de réparation efficaces visant :

a) Tout acte ayant pour but ou pour effet de priver les autochtones de leur intégrité en tant que peuples distincts, ou de leurs valeurs culturelles ou leur identité ethnique ;

Que sont d’autre la négation de l’existence des races, la négation de l’existence d’un Peuple Français, la réprobation du patriotisme, la négation d’une identité française (par ceux-là mêmes qui se pâment devant les cultures du monde), les accommodements raisonnables, l’apologie du métissage, autant d’idées et d’actes qui ont pour but de favoriser l’immigration sous toutes ses formes, de permettre aux immigrés de penser et de dire qu’ils sont autant chez eux en France que les Français et finalement de déposséder ces derniers de leur pays, les diluer, les éliminer ?

b) Tout acte ayant pour but ou pour effet de les déposséder de leurs terres, territoires ou ressources ;

Quand, sous l’effet de l’immigration, des quartiers, des villes (bientôt des départements, des régions) n’abritent plus un « gaulois » et sont appelés « zone de non droit », les Français ne sont-ils pas dépossédés d’une partie de leur territoire ? Quand nombre d’immigrés vivent aux crochets de l’Etat ne dépossèdent-ils pas la France d’une partie de ses ressources financières ?

c) Toute forme de transfert forcé de population ayant pour but ou pour effet de violer ou d’éroder l’un quelconque de leurs droits ;
d) Toute forme d’assimilation ou d’intégration forcée ;

Ce principe ne condamne pas l’assimilation et l’intégration forcée en elles-mêmes, appliquées à des étrangers, mais l’assimilation et l’intégration forcée des autochtones.

e) Toute forme de propagande dirigée contre eux dans le but d’encourager la discrimination raciale ou ethnique ou d’y inciter.

De ce point de vue, l’idéologie immigrationniste, multiculturaliste, multiethnique, antiraciste, métissalocrate, qui poussent au communautarisme, au racisme anti-blanc et anti-français est bel et bien une propagande criminelle d’autant plus que, dans le même temps, elle interdit à l’identité française de s’exprimer et l’étouffe donc de facto.

Article 9
Les autochtones, peuples et individus, ont le droit d’appartenir à une communauté ou à une nation autochtone, conformément aux traditions et coutumes de la communauté ou de la nation considérée. Aucune discrimination quelle qu’elle soit ne saurait résulter de l’exercice de ce droit.

S’il est légitime d’être patriote et de l’afficher, où est la légitimité de ceux qui taxent systématiquement les patriotes de racistes, fascistes, d’extrême droite ?

Article 10
Les peuples autochtones ne peuvent être enlevés de force à leurs terres ou territoires. Aucune réinstallation ne peut avoir lieu sans le consentement préalable – donné librement et en connaissance de cause – des peuples autochtones concernés et un accord sur une indemnisation juste et équitable et, lorsque cela est possible, la faculté de retour.

Article 11
1. Les peuples autochtones ont le droit d’observer et de revivifier leurs traditions culturelles et leurs coutumes. Ils ont notamment le droit de conserver, de protéger et de développer les manifestations passées, présentes et futures de leur culture, telles que les sites archéologiques et historiques, l’artisanat, les dessins et modèles, les rites, les techniques, les arts visuels et du spectacle et la littérature.

Quand les Français le font, les bonnes âmes les traitent de racistes et de fascistes ; elles ne reculent devant aucune insulte, aucune calomnie alors qu’elles reconnaissent ce même droit à tous les peuples et individus étrangers.

2. Les États doivent accorder réparation par le biais de mécanismes efficaces – qui peuvent comprendre la restitution – mis au point en concertation avec les peuples autochtones, en ce qui concerne les biens culturels, intellectuels, religieux et spirituels qui leur ont été pris sans leur consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause, ou en violation de leurs lois, traditions et coutumes.

Article 12
1. Les peuples autochtones ont le droit de manifester, de pratiquer, de promouvoir et d’enseigner leurs traditions, coutumes et rites religieux et spirituels ; le droit d’entretenir et de protéger leurs sites religieux et culturels et d’y avoir accès en privé ; le droit d’utiliser leurs objets rituels et d’en disposer ; et le droit au rapatriement de leurs restes humains.

C’est sans doute pour cela que l’apéro saucisson pinard a été interdit !

2. Les États veillent à permettre l’accès aux objets de culte et aux restes humains en leur possession et/ou leur rapatriement, par le biais de mécanismes justes, transparents et efficaces mis au point en concertation avec les peuples autochtones concernés.

Article 13
1. Les peuples autochtones ont le droit de revivifier, d’utiliser, de développer et de transmettre aux générations futures leur histoire, leur langue, leurs traditions orales, leur philosophie, leur système d’écriture et leur littérature, ainsi que de choisir et de conserver leurs propres noms pour les communautés, les lieux et les personnes.

C’est sans doute pour cela que le gouvernement français procède dans tous les domaines à un nombre toujours plus important d’« accommodements raisonnables » aux dépens du Peuple Français.

2. Les États prennent des mesures efficaces pour protéger ce droit et faire en sorte que les peuples autochtones puissent comprendre et être compris dans les procédures politiques, juridiques et administratives, en fournissant, si nécessaire, des services d’interprétation ou d’autres moyens appropriés.

Article 14
1. Les peuples autochtones ont le droit d’établir et de contrôler leurs propres systèmes et établissements scolaires où l’enseignement est dispensé dans leur propre langue, d’une manière adaptée à leurs méthodes culturelles d’enseignement et d’apprentissage.

2. Les autochtones, en particulier les enfants, ont le droit d’accéder à tous les niveaux et à toutes les formes d’enseignement public, sans discrimination aucune.

3. Les États, en concertation avec les peuples autochtones, prennent des mesures efficaces pour que les autochtones, en particulier les enfants, vivant à l’extérieur de leur communauté, puissent accéder, lorsque cela est possible, à un enseignement dispensé selon leur propre culture et dans leur propre langue.

Des immigrés ne sont pas des Peuples autochtones mais des individus étrangers. Ils doivent s’assimiler. Quand ils préservent, affichent et imposent leur culture d’origine, ils deviennent des conquérants, des colonisateurs et doivent être traités comme tels.

Article 15
1. Les peuples autochtones ont droit à ce que l’enseignement et les moyens d’information reflètent fidèlement la dignité et la diversité de leurs cultures, de leurs traditions, de leur histoire et de leurs aspirations.

2. Les États prennent des mesures efficaces, en consultation et en coopération avec les peuples autochtones concernés, pour combattre les préjugés et éliminer la discrimination et pour promouvoir la tolérance, la compréhension et de bonnes relations entre les peuples autochtones et toutes les autres composantes de la société.

Les Peuples autochtones colonisés par des dominants ont le droit — en théorie, car encore faut-il qu’ils parviennent à le faire valoir — de faire respecter leur identité et d’être représentés. En revanche, les Peuples autochtones colonisés mais non-dominés par les colons n’ont en rien le devoir de tenir compte d’une diversité artificielle qui, excepté pour la couleur de la peau, n’existe que par la volonté des immigrés de ne pas s’assimiler, c’est-à-dire de ne pas accepter les contraintes inhérentes à l’immigration. Des immigrés qui veulent se comporter comme s’ils vivaient toujours dans leurs pays d’origine, comme s’ils ne les avaient jamais quittés, n’ont aucune légitimité et ne méritent aucun égard de la part du Peuple autochtone du pays d’accueil. Si leur pays d’accueil ne leur convient pas, qu’ils en changent ou retournent d’où ils viennent (eux ou leurs ancêtres). Les immigrés ne sont pas des Peuples autochtones mais des colons négligeables lorsqu’ils sont peu nombreux, dangereux lorsque leur nombre ne cesse de croître.

Article 16
1. Les peuples autochtones ont le droit d’établir leurs propres médias dans leur propre langue et d’accéder à toutes les formes de médias non autochtones sans discrimination aucune.

Ce droit ne concerne pas les immigrés qui ont au contraire le devoir de se fondre dans la communauté nationale dont la culture est celle du Peuple autochtone, sous peine de se communautariser et de devenir des ennemis de l’intérieur.

2. Les États prennent des mesures efficaces pour faire en sorte que les médias publics reflètent dûment la diversité culturelle autochtone. Les États, sans préjudice de l’obligation d’assurer pleinement la liberté d’expression, encouragent les médias privés à refléter de manière adéquate la diversité culturelle autochtone.

Même remarque que pour l’article 15-2.

Article 17
1. Les autochtones, individus et peuples, ont le droit de jouir pleinement de tous les droits établis par le droit du travail international et national applicable.

2. Les États doivent, en consultation et en coopération avec les peuples autochtones, prendre des mesures visant spécifiquement à protéger les enfants autochtones contre l’exploitation économique et contre tout travail susceptible d’être dangereux ou d’entraver leur éducation ou de nuire à leur santé ou à leur développement physique, mental, spirituel, moral ou social, en tenant compte de leur vulnérabilité particulière et de l’importance de l’éducation pour leur autonomisation.

3. Les autochtones ont le droit de n’être soumis à aucune condition de travail discriminatoire, notamment en matière d’emploi ou de rémunération.

Article 18
Les peuples autochtones ont le droit de participer à la prise de décisions sur des questions qui peuvent concerner leurs droits, par l’intermédiaire de représentants qu’ils ont eux-mêmes choisis conformément à leurs propres procédures, ainsi que le droit de conserver et de développer leurs propres institutions décisionnelles.

Article 19
Les États se concertent et coopèrent de bonne foi avec les peuples autochtones intéressés – par l’intermédiaire de leurs propres institutions représentatives – avant d’adopter et d’appliquer des mesures législatives ou administratives susceptibles de concerner les peuples autochtones, afin d’obtenir leur consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause.

Article 20
1. Les peuples autochtones ont le droit de conserver et de développer leurs systèmes ou institutions politiques, économiques et sociaux, de disposer en toute sécurité de leurs propres moyens de subsistance et de développement et de se livrer librement à toutes leurs activités économiques, traditionnelles et autres.

Des immigrés ne sont pas des autochtones. Ils ne peuvent prétendre à ce droit que s’ils intègrent réellement la communauté nationale, s’ils s’assimilent aux autochtones et méritent la nationalité (qui, malheureusement, s’obtient aujourd’hui sans effort). Des immigrés, des étrangers n’ont et ne doivent avoir aucun droit politique à quelque niveau que ce soit.

2. Les peuples autochtones privés de leurs moyens de subsistance et de développement ont droit à une indemnisation juste et équitable.

Article 21
1. Les peuples autochtones ont droit, sans discrimination d’aucune sorte, à l’amélioration de leur situation économique et sociale, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’emploi, de la formation et de la reconversion professionnelles, du logement, de l’assainissement, de la santé et de la sécurité sociale.

2. Les États prennent des mesures efficaces et, selon ce qu’il conviendra, des mesures spéciales pour assurer une amélioration continue de la situation économique et sociale des peuples autochtones. Une attention particulière est accordée aux droits et aux besoins particuliers des anciens, des femmes, des jeunes, des enfants et des personnes handicapées autochtones.

Article 22
1. Une attention particulière est accordée aux droits et aux besoins spéciaux des anciens, des femmes, des jeunes, des enfants et des personnes handicapées autochtones dans l’application de la présente Déclaration.

2. Les États prennent des mesures, en concertation avec les peuples autochtones, pour veiller à ce que les femmes et les enfants autochtones soient pleinement protégés contre toutes les formes de violence et de discrimination et bénéficient des garanties voulues.

Article 23
Les peuples autochtones ont le droit de définir et d’élaborer des priorités et des stratégies en vue d’exercer leur droit au développement. En particulier, ils ont le droit d’être activement associés à l’élaboration et à la définition des programmes de santé, de logement et d’autres programmes économiques et sociaux les concernant, et, autant que possible, de les administrer par l’intermédiaire de leurs propres institutions.

Des Peuples autochtones non dominés n’ont pas besoin que leur soit reconnu ce droit ; ils l’exercent naturellement. Dans tous les cas, ce droit n’appartient qu’aux autochtones, pas aux immigrés.

Article 24
1. Les peuples autochtones ont droit à leur pharmacopée traditionnelle et ils ont le droit de conserver leurs pratiques médicales, notamment de préserver leurs plantes médicinales, animaux et minéraux d’intérêt vital. Les autochtones ont aussi le droit d’avoir accès, sans aucune discrimination, à tous les services sociaux et de santé.

2. Les autochtones ont le droit, en toute égalité, de jouir du meilleur état possible de santé physique et mentale. Les États prennent les mesures nécessaires en vue d’assurer progressivement la pleine réalisation de ce droit.

Article 25
Les peuples autochtones ont le droit de conserver et de renforcer leurs liens spirituels particuliers avec les terres, territoires, eaux et zones maritimes côtières et autres ressources qu’ils possèdent ou occupent et utilisent traditionnellement, et d’assumer leurs responsabilités en la matière à l’égard des générations futures.

Article 26
1. Les peuples autochtones ont le droit aux terres, territoires et ressources qu’ils possèdent et occupent traditionnellement ou qu’ils ont utilisés ou acquis.

2. Les peuples autochtones ont le droit de posséder, d’utiliser, de mettre en valeur et de contrôler les terres, territoires et ressources qu’ils possèdent parce qu’ils leur appartiennent ou qu’ils les occupent ou les utilisent traditionnellement, ainsi que ceux qu’ils ont acquis.

3. Les États accordent reconnaissance et protection juridiques à ces terres, territoires et ressources. Cette reconnaissance se fait en respectant dûment les coutumes, traditions et régimes fonciers des peuples autochtones concernés.

Article 27
Les États mettront en place et appliqueront, en concertation avec les peuples autochtones concernés, un processus équitable, indépendant, impartial, ouvert et transparent prenant dûment en compte les lois, traditions, coutumes et régimes fonciers des peuples autochtones, afin de reconnaître les droits des peuples autochtones en ce qui concerne leurs terres, territoires et ressources, y compris ceux qu’ils possèdent, occupent ou utilisent traditionnellement, et de statuer sur ces droits. Les peuples autochtones auront le droit de participer à ce processus.

Article 28
1. Les peuples autochtones ont droit à réparation, par le biais, notamment, de la restitution ou, lorsque cela n’est pas possible, d’une indemnisation juste, correcte et équitable pour les terres, territoires et ressources qu’ils possédaient traditionnellement ou occupaient ou utilisaient et qui ont été confisqués, pris, occupés, exploités ou dégradés sans leur consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause.

2. Sauf si les peuples concernés en décident librement d’une autre façon, l’indemnisation se fait sous forme de terres, de territoires et de ressources équivalents par leur qualité, leur étendue et leur régime juridique, ou d’une indemnité pécuniaire ou de toute autre réparation appropriée.

Article 29
1. Les peuples autochtones ont droit à la préservation et à la protection de leur environnement et de la capacité de production de leurs terres ou territoires et ressources. À ces fins, les États établissent et mettent en œuvre des programmes d’assistance à l’intention des peuples autochtones, sans discrimination d’aucune sorte.

2. Les États prennent des mesures efficaces pour veiller à ce qu’aucune matière dangereuse ne soit stockée ou déchargée sur les terres ou territoires des peuples autochtones sans leur consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause.

3. Les États prennent aussi, selon les besoins, des mesures efficaces pour veiller à ce que des programmes de surveillance, de prévention et de soins de santé destinés aux peuples autochtones affectés par ces matières, et conçus et exécutés par eux, soient dûment mis en œuvre.

Article 30
1. Il ne peut y avoir d’activités militaires sur les terres ou territoires des peuples autochtones, à moins que ces activités ne soient justifiées par des raisons d’intérêt public ou qu’elles n’aient été librement décidées en accord avec les peuples autochtones concernés, ou demandées par ces derniers.

2. Les États engagent des consultations effectives avec les peuples autochtones concernés, par le biais de procédures appropriées et, en particulier, par l’intermédiaire de leurs institutions représentatives, avant d’utiliser leurs terres et territoires pour des activités militaires.

Article 31
1. Les peuples autochtones ont le droit de préserver, de contrôler, de protéger et de développer leur patrimoine culturel, leur savoir traditionnel et leurs expressions culturelles traditionnelles ainsi que les manifestations de leurs sciences, techniques et culture, y compris leurs ressources humaines et génétiques, leurs semences, leur pharmacopée, leur connaissance des propriétés de la faune et de la flore, leurs traditions orales, leur littérature, leur esthétique, leurs sports et leurs jeux traditionnels et leurs arts visuels et du spectacle. Ils ont également le droit de préserver, de contrôler, de protéger et de développer leur propriété intellectuelle collective de ce patrimoine culturel, de ce savoir traditionnel et de ces expressions culturelles traditionnelles.

Même remarque que pour le préambule 11 et les articles 15-2 et 16.

2. En concertation avec les peuples autochtones, les États prennent des mesures efficaces pour reconnaître ces droits et en protéger l’exercice.

Article 32
1. Les peuples autochtones ont le droit de définir et d’établir des priorités et des stratégies pour la mise en valeur et l’utilisation de leurs terres ou territoires et autres ressources.

2. Les États consultent les peuples autochtones concernés et coopèrent avec eux de bonne foi par l’intermédiaire de leurs propres institutions représentatives, en vue d’obtenir leur consentement, donné librement et en connaissance de cause, avant l’approbation de tout projet ayant des incidences sur leurs terres ou territoires et autres ressources, notamment en ce qui concerne la mise en valeur, l’utilisation ou l’exploitation des ressources minérales, hydriques ou autres.

3. Les États mettent en place des mécanismes efficaces visant à assurer une réparation juste et équitable pour toute activité de cette nature, et des mesures adéquates sont prises pour en atténuer les effets néfastes sur les plans environnemental, économique, social, culturel ou spirituel.

Article 33
1. Les peuples autochtones ont le droit de décider de leur propre identité ou appartenance conformément à leurs coutumes et traditions, sans préjudice du droit des autochtones d’obtenir, à titre individuel, la citoyenneté de l’État dans lequel ils vivent.

2. Les peuples autochtones ont le droit de déterminer les structures de leurs institutions et d’en choisir les membres selon leurs propres procédures.

Article 34
Les peuples autochtones ont le droit de promouvoir, de développer et de conserver leurs structures institutionnelles et leurs coutumes, spiritualité, traditions, procédures ou pratiques particulières et, lorsqu’ils existent, leurs systèmes ou coutumes juridiques, en conformité avec les normes internationales relatives aux droits de l’homme.

Même remarque que pour les articles 14-3, 16, 20-1.

Article 35
Les peuples autochtones ont le droit de déterminer les responsabilités des individus envers leur communauté.

Article 36
1. Les peuples autochtones, en particulier ceux qui vivent de part et d’autre de frontières internationales, ont le droit d’entretenir et de développer, à travers ces frontières, des contacts, des relations et des liens de coopération avec leurs propres membres ainsi qu’avec les autres peuples, notamment des activités ayant des buts spirituels, culturels, politiques, économiques et sociaux.

2. Les États prennent, en consultation et en coopération avec les peuples autochtones, des mesures efficaces pour faciliter l’exercice de ce droit et en assurer l’application.

Article 37
1. Les peuples autochtones ont droit à ce que les traités, accords et autres arrangements constructifs conclus avec des États ou leurs successeurs soient reconnus et effectivement appliqués, et à ce que les États honorent et respectent lesdits traités, accords et autres arrangements constructifs.

2. Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée de manière à diminuer ou à nier les droits des peuples autochtones énoncés dans des traités, accords et autres arrangements constructifs.

Article 38
Les États prennent, en consultation et en coopération avec les peuples autochtones, les mesures appropriées, y compris législatives, pour atteindre les buts de la présente Déclaration.

Article 39
Les peuples autochtones ont le droit d’avoir accès à une assistance financière et technique, de la part des États et dans le cadre de la coopération internationale, pour jouir des droits énoncés dans la présente Déclaration.

Article 40
Les peuples autochtones ont le droit d’avoir accès à des procédures justes et équitables pour le règlement des conflits et des différends avec les États ou d’autres parties et à une décision rapide en la matière, ainsi qu’à des voies de recours efficaces pour toute violation de leurs droits individuels et collectifs. Toute décision en la matière prendra dûment en considération les coutumes, traditions, règles et systèmes juridiques des peuples autochtones concernés et les normes internationales relatives aux droits de l’homme.

Article 41
Les organes et les institutions spécialisées du système des Nations Unies et d’autres organisations intergouvernementales contribuent à la pleine mise en œuvre des dispositions de la présente Déclaration par la mobilisation, notamment, de la coopération financière et de l’assistance technique. Les moyens d’assurer la participation des peuples autochtones à l’examen des questions les concernant doivent être mis en place.

Article 42
L’Organisation des Nations Unies, ses organes, en particulier l’Instance permanente sur les questions autochtones, les institutions spécialisées, notamment au niveau des pays, et les États favorisent le respect et la pleine application des dispositions de la présente Déclaration et veillent à en assurer l’efficacité.

Article 43
Les droits reconnus dans la présente Déclaration constituent les normes minimales nécessaires à la survie, à la dignité et au bien-être des peuples autochtones du monde.

Quand on songe qu’en France les droits du Peuple Français autochtone ont été transférés aux immigrés qui seuls ont le droit d’être fiers de leur culture, de leurs origines, même de la couleur de leur peau, qu’en somme les principes sont complètement renversés, c’est peu dire que le bien-être, la dignité et la survie du Peuple Français sont menacées.

Article 44
Tous les droits et libertés reconnus dans la présente Déclaration sont garantis de la même façon à tous les autochtones, hommes et femmes.

Article 45
Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme entraînant la diminution ou l’extinction de droits que les peuples autochtones ont déjà ou sont susceptibles d’acquérir à l’avenir.

Article 46
1. Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un peuple, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte contraire à la Charte des Nations Unies, ni considérée comme autorisant ou encourageant aucun acte ayant pour effet de détruire ou d’amoindrir, totalement ou partiellement, l’intégrité territoriale ou l’unité politique d’un État souverain et indépendant.

Même remarque que pour l’article 8-2-a.

2. Dans l’exercice des droits énoncés dans la présente Déclaration, les droits de l’homme et les libertés fondamentales de tous sont respectés. L’exercice des droits énoncés dans la présente Déclaration est soumis uniquement aux restrictions prévues par la loi et conformes aux obligations internationales relatives aux droits de l’homme. Toute restriction de cette nature sera non discriminatoire et strictement nécessaire à seule fin d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et de satisfaire aux justes exigences qui s’imposent dans une société démocratique.

3. Les dispositions énoncées dans la présente Déclaration seront interprétées conformément aux principes de justice, de démocratie, de respect des droits de l’homme, d’égalité, de non-discrimination, de bonne gouvernance et de bonne foi.

10:25 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vote, etrangers, droit, peuple, autochtones, onu, déclaration |  Facebook | |  Imprimer |

mardi, 06 décembre 2011

PENSEE DU JOUR : tels des mouches

On n’attrape pas les gauchistes avec du vrai et du juste ; on les séduit, comme on les repousse, avec des sophismes, des étiquettes en novlangue et des slogans bien-pensants.

LES REVOLUTIONNAIRES

A l’occasion de mes lectures, je tombe sur des éclairs de vérité qui semblent avoir échappé à leurs auteurs, dont leurs auteurs, du moins, ne semblent pas mesurer toute la portée.

Dans le dernier livre de Piero San Giogio, Survivre à l’effondrement économique, je lis ceci :

« Dans ce monde matérialiste où l’on vénère l’argent, la moindre critique du système marchand-consumériste et de l’accumulation de la richesse à outrance est devenue une forme d’hérésie. Tout politicien, professeur ou citoyen parlant contre la société de consommation met sa carrière en danger et doit s’attendre à être chahuté, accusé d’extrémisme, ridiculisé et ignoré. Les rares résistants ou dissidents travaillent hors du système des médias, comme un Beppe Grillo en Italie, par exemple. » (p. 117)

Tout est dit. Mais cela n’a, au final, que l’apparence de la vérité. D’un côté, Piero reconnaît que l’argent est l’idole ; de l’autre, il considère que résister consiste à dénoncer le système marchand-consumériste et l’accumulation de richesse à outrance. Il voit le problème et il tape ailleurs, comme tout le monde. L’idée de dénoncer Largent lui-même (la notion de valeur marchande) ne lui vient pas à l’esprit. A vrai dire, dans cette ligne, je suis le seul. Il n’a sans doute pas tort non plus quand il dit que la résistance, même en se trompant d’objectif, est un chemin de croix. Le parcours qu’il décrit est d’ailleurs le mien. Voilà maintenant 14 ans que je développe des analyses implacables sur Largent, que je propose un corps de Principes irréfragables et un système social révolutionnaire, la Cité, à la fois égalitaire, libéral, démocratique, patriotique. Contradictions insurmontables et obstacles infranchissables sont balayés sans effort et en toute logique. La Révolution clé en main ! Hé bien non, personne n’ose me publier. (Mes ouvrages sont disponibles mais ne sont pas édités au sens propre.) 

Le dernier éditeur que j’ai contacté m’a répondu au bout de 4 jours : « vos théories me semblent infiniment plus dangereuses que l'oligarchie actuellement en place, c'est dire... ». Encore un qui a lu en diagonale et a compris de travers, à moins qu’il ait littéralement fait dans son froc. Il trouve la véritable Egalité, la véritable Liberté, la véritable Démocratie, le véritable patriotisme, la véritable Société et la Vérité tout court plus dangereux que l’oligarchie qui menace de tout asservir par l’argent, la guerre, la pauvreté, le mensonge et la dictature. Le moyen de déjouer ces projets infernaux se présente… il est soi-disant pire que le mal ! Et cet éditeur prétend que « Les manuscrits que nous publierons seront sélectionnés pour la qualité des preuves et de l’analyse qu’ils apportent, et pour la censure du Système qu’ils ont ou qu’ils peuvent subir ».

Mes analyses sont on ne peut plus rigoureuses et mes conclusions, explosives (Vous pouvez en juger sur ce blog.). Mais mon sujet, Largent, est le plus tabou qui soit. Le système censure les révoltés, et les anti-systèmes de pacotille censurent les révolutionnaires. Ceux qui veulent du changement sans rien changer fondamentalement arrivent malgré tout à se faire entendre. Un créneau existe. Mais ceux qui menacent véritablement le système et foudroient tous les préjugés rencontrent un ennemi dans chaque homme. Ceux-là ne sont ni soutenus ni combattus : ils sont intégralement « ignorés ». (Il arrivera cependant un jour où la vérité percera.)

Piero San Giorgio a écrit son livre début 2011, il a été publié dans l’année et on l’entend même sur les ondes. J’avoue que j’apprécie son ouvrage. Mais aurait-il autant de facilité et d’audience s’il était révolutionnaire ?

Philippe Landeux

10:46 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

lundi, 05 décembre 2011

PENSEE DU JOUR : condescendance

Quand la calomnie n'a plus d'effet, la condescendance prend le relai.

NOUS Y VOILA !

Dans sa conférence du 4 novembre 2011, Michel Drac déclare, à propos des délocalisations en Chine notamment :

L’objectif d’un capitaliste, c’est de faire en sorte que la valeur actuelle nette — c’est comme ça qu’on dit en termes financiers — du capital qui lui a été confié, c’est-à-dire la valorisation de ce capital en fonction des flux de trésorerie qu’il va générer dans l’avenir, soit la plus élevée possible. Pour que les flux soient les plus élevés possibles, il faut réduire ce qui coûte. Ce qui coûte, c’est l’humain. En dernière analyse, tous les coûts se ramènent aux besoins humains. C’est-à-dire que la logique — absurde d’une certaine façon —, la logique spontanée du système capitaliste, à la limite, c’est la destruction de l’humanité. Si on était dans un univers de robots, qui ne coûtent rien ou très très peu, le capital serait maximisé. Evidemment, c’est complètement dingue, parce ce que cela voudrait dire qu’il n’y aurait plus personne pour posséder ce capital, mais, en théorie, c’est la dynamique du système.

Michel Drac, conférence du 4 novembre 2011, à Toulouse à l'invitation du Cercle de l'Esprit Rebelle : « Crise : à quoi peut-on s'attendre ? »

Cette déclaration est résumée dans ma pensée du jour du 23 septembre "les clés d'aujourd'hui et de demain" :

  • La valeur marchande est un rapport de force.
  • Un prix n'est qu'une somme de marges bénéficiaires.

Autrement dit, un prix n'a en réalité aucun rapport avec l'objet dont il censé déterminer la valeur (marchande). (Voir la Pensée du jour du 3 novembre 2011

Je ne suis pas certain qu'en faisant cette observation tout à fait juste, Michel Drac en ait tiré la conclusion qui s'impose. J'en suis même certain puisqu'il parle encore de changer la forme du capitalisme. Le problème, c'est Largent (la croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire pour échanger, croyance sur laquelle repose l'édifice actuel qui est pour le moins branlant), mais on continue coûte que coûte à faire avec.

Extrait du Réquisitoire contre Largent :

En somme, ce sont les hommes qui coûtent, qui ont un prix ; ce sont eux que l’on paye réellement, pas les objets. Les choses n’ont de prix que pour permettre aux entreprises de payer leurs employés qui, à leur tour, pourront avec leurs salaires acheter les produits d’autres entreprises qui, avec leurs recettes, paieront leurs employés, et ainsi de suite. Les prix ne reflètent donc pas la valeur des choses, mais représentent essentiellement le coût du travail, de sorte que, si les Citoyens étaient rémunérés autrement qu’avec de la monnaie et consommaient par le biais d’un autre moyen d’échange, les prix n’auraient aucune raison d’être et les hommes ne souffriraient pas de la disparition de la notion de valeur marchande qui n’est qu’une illusion.

Cependant, la suite ininterrompue de cause à effet permet de prendre l’effet pour la cause. Nous disons que les choses ont un prix (effet) parce que les hommes sont payés en monnaie (cause). Or il peut sembler tout aussi vrai de dire que les hommes ont besoin de monnaie (effet) parce que les choses ont un prix (cause). Mais ce raisonnement n’a que l’apparence de la vérité ; il est juste d’un point de vue individuel, mais faux dans l’absolu. Un effet disparaît avec sa cause. Ne plus payer les hommes avec de la monnaie, donc instituer un nouveau mode de rémunération et d’accès au marché ou aux choses, supprime les prix de facto. Par contre, il est impossible de supprimer les prix tant que les hommes sont payés en monnaie, tant que les entreprises ont besoin d’en obtenir via la vente de leurs produits. Le prix des choses est donc bien la conséquence, et non l’origine, de la rémunération du travail en monnaie. C’est pourtant ce raisonnement fallacieux que font sans s’en rendre compte ceux qui soutiennent l’impossibilité de supprimer cette dernière. Ainsi, leurs grands discours sur la nécessité de la valeur reposent sur un postulat qui n’en a aucune

Voir : Largent, le tyran à abattre

00:48 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

dimanche, 04 décembre 2011

14e ANNIVERSAIRE DU CIVISME

Avant propos du Civisme illustré (Extrait)

Le Civisme est une théorie née le jeudi 4 décembre 1997, à 5 heures du matin. C’est ce jour et à cette heure que me vint à l’esprit l’idée simple dont tout le reste découle : un Citoyen a des droits, dont celui d’accéder au marché, parce qu’il est Citoyen. Ce principe porte en lui une forme d’échange radicalement nouvelle, puisqu’il condamne le moyen d’échange qu’est la monnaie, le droit d’accès étant lié à la Citoyenneté, et ouvre les yeux sur le mode d’échange actuel basé sur Largent, défini par le Civisme comme étant la croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire est pour échanger.

Bien sûr, tout ne fut pas aussi clair en cet instant. Mais la certitude d’avoir mis le doigt sur une évidence, c’est-à-dire une vérité élémentaire jusqu’alors ignorée de tous, la perception instantanée que cette découverte extraordinaire avait une portée universelle et était d’une importance capitale pour l’avenir de l’Humanité, la conscience qu’elle devait être révélée au monde et qu’il m’appartenait de le faire me plongèrent dans une excitation indescriptible. En cet instant j’ai su et je me suis dit : La Révolution est née. Un autre moi était né avec elle.

Depuis toujours je sentais que j’avais une mission grandiose à accomplir ; je venais d’apprendre laquelle : changer le monde. Ni plus ni moins. Ce n’était ni un film ni une plaisanterie ; dénoncer et anéantir Largent, le plus ancien et plus puissant tyran de la Terre, était désormais le but de ma vie. Loin d’être terrifié, je me sentis soulagé : enfin je savais, et le défi était à ma mesure. Je ne me suis pas demandé « Pourquoi moi ? ». Le chemin qui s’ouvrait devant moi n’était que le prolongement logique du chemin déjà parcouru. Cette étape était dans l’ordre des choses. Pourtant, je n’étais rien. Je n’avais pour moi que mon courage et la vérité. C’est plus que suffisant aux yeux d’un homme libre.

Mais par où commencer ? Je devais d’abord me renseigner, savoir si d’autres ne m’avaient pas devancé. Un petit tour dans quelques librairies me convainquit rapidement et sans surprise que non seulement mes idées étaient nouvelles mais encore que nul n’en avait approché à moins 10 années lumière, ce qui est toujours vrai à ce jour. J’étais donc le premier. J’étais seul face à la terre entière. J’étais un extraterrestre. Je marchais dans les rues, je planais devrais-je dire. J’étais comme dans un état second. Je croisais mes semblables et ne voyais en eux que des inconscients, des aveugles, des pions, des esclaves de Largent.

En juin 1999 sortit le film Matrix. Qui l’a vu a déjà fait le rapprochement entre mon récit et l’expérience de Néo. Dans ce film, les machines règnent sur le monde. Les hommes leur servent de source d’énergie, tels des piles. Ils sont cultivés, maintenus en vie dans une sorte de cocon, immergés dans un liquide et alimentés par intraveineuse. Leur cerveau est branché à un réseau informatique afin que leur esprit soit actif mais captif d’un monde virtuel. Ce monde virtuel, fait de programmes comme un logiciel, est appelé la Matrice. Les hommes vivent donc, par l’esprit, dans un monde inexistant mais qui a pour eux toutes les apparences de la réalité, d’autant plus qu’il n’en connaissent pas d’autre. Ils sont en prison sans même le savoir. Quelques hommes échappent cependant au contrôle des machines, les combattent, observent la Matrice sur des écrans (illustration de couverture) et essayent de libérer leurs semblables, du moins les mieux disposés. Avec leur aide et grâce à un virus informatique qui, dans la Matrice, se présente sous la forme d’une pilule rouge, Néo, le héros de l’histoire, va pour ainsi dire reprendre ses esprits, sortir de son cocon, voir de ses yeux l’inconcevable condition humaine et entrer en résistance. En un instant sa vie bascule.

Je ne sais pas ce que les frères Wachowski, réalisateurs de Matrix, avaient en tête, le fait est que cette histoire est la parfaite allégorie du capitalisme, du système monétaire, du monde à la fois virtuel et réel de Largent, puisque Largent, en tant que croyance universelle, enchaîne les esprits comme la Matrice et, par suite, domine le monde. Quoi qu’ils aient cherché à dénoncer, ce scénario leur a permis de mettre dans la bouche de Morpheus, le mentor de Néo, des paroles empreintes de sagesse que l’on croirait tirées de mon « Réquisitoire » et adressées à des esclaves de Largent. Mais pour voir les choses sous cet angle, encore faut-il être soi-même libéré de Largent et connaître le Civisme.

Avant propos du Civisme illustré (Extrait)

05:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : civisme, anniversaire |  Facebook | |  Imprimer |

samedi, 03 décembre 2011

PENSEE DU JOUR : Largent est un boulet

L’Humanité ne pourra jamais affronter les défis à venir avec le boulet de Largent au pied.

Largent (dans toutes ses acceptions) est la cause directe ou indirecte de la plupart des problèmes et empêche de les résoudre faute de moyens (financiers).

vendredi, 02 décembre 2011

LA DROITE MONDIALISTE

Extrait de L'échelle politique

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Droite mondialiste

- Inégalité
- Individualisme
- Euro-mondialisme
- Démocrature
- Pacifisme, ingérence, guerre impérialiste, paix à tout prix, collaboration

Le dernier marqueur de gauche était illusoire concernant la Droite nationale ; la Droite mondialiste n’en a plus aucun dans ses présupposés. Par ailleurs, les raisonnements qui conduisent cette dernière aux considérations en apparence communes avec la Droite nationale sont parfois différents et par nature plus nombreux. C’est normal : plus une conception « sociale » s’éloigne des Principes de l’ordre social, c’est-à-dire de ce que doit être une Société, donc de la Gauche absolue, plus elle est arbitraire, plus elle a de ressorts, plus elle présente de facettes politiques, plus les raisons pour lesquelles des individus adhèrent à l’une ou l’autre sont nombreuses et complexes, plus il est difficile d’établir et de restituer toutes les logiques farfelues qui les fondent.  Par suite, l’extrême Droite, le pied de l’échelle politique, est le summum du n’importe quoi et de l’imbroglio, tant du point de vue des projets que de celui des prétextes.

Le secret des différences entre les Droites nationale et mondialiste réside précisément dans ce qui les distingue : le mondialisme. Pourquoi est-on, comment devient-on mondialiste ? De nombreuses pistes débouchent sans doute sur le mondialisme, mais les voies royales sont, à n’en pas douter, une fois de plus, la soumission à Largent (voie vile, dite de droite) et la dévotion à l’humanité (voie noble, dite de gauche), deux formes d’aliénation.

Nous n’allons pas redire ce qui a été dit, pour la Droite nationale, sur les conséquences de Largent, à savoir comment il génère l’individualisme. Tout est encore valable ici. La différence, c’est que l’individualisme n’est plus balancé par un sentiment national, aussi fragile soit-il. Les adeptes du veau d’or, qu’ils soient riches ou pauvres, sont des individualistes forcenés : il n’y a qu’eux et leurs intérêts, à satisfaire coûte que coûte, et les autres, tous les autres, qui n’existent pas à moins qu’ils rapportent. La nation est trop étroite pour assouvir pleinement qui son avidité, qui son plaisir, qui sa soif de puissance. Tous les hommes sont des clients potentiels ou un moyen de profit. Le monde est leur terrain de jeu. Ils veulent être partout chez eux sans avoir de devoirs nulle part. Ils ne repoussent pas les frontières aux limites de la planète, afin que l’humanité forme une seule et même communauté ; ils les abolissent afin qu’il n’y ait plus de communautés, plus de règles (autres que celles de Largent), plus d’entraves à leur immoralité. 

L’autre chemin menant au mondialisme, la dévotion à l’humanité, est l’humanisme dépourvu de tout sentiment national. Le patriotisme fait alors place, non à l’universalisme, mais à l’individualisme honteux. L’idée de départ est que tous les hommes sont frères, qu’il n’y a aucune différence entre eux, qu’il faut surtout ne pas en faire et nier celles qui existent. Or en niant l’existence du peuple auquel on appartient, au nom d’une communauté universelle n’ayant aucune réalité, l’individu se retrouve seul avec ses abstractions, affranchi de toute communauté, si bien que l’humanisme n’est souvent qu’un prétexte pour les individualistes honteux. Par ailleurs, même s’il était vrai que tous les hommes soient en quelque sorte cousins, la parenté éloignée ne change rien au fait que des groupes sont observables (races, ethnies), que d’autres sont même constitués (sociétés, associations diverses) et que les droits, puisque c’est de cela qu’il s’agit au final, ne dépendent pas de l’appartenance à l’espèce humaine, c’est-à-dire de ce que l’on est, mais des relations établies avec certains hommes, autrement dit de ce que l’on fait.

Un droit n’existe que s’il est reconnu et garanti. Il suppose l’existence d’une société, c’est-à-dire d’un groupe d’individus unis au moins tacitement par un contrat social, ayant les uns envers les autres des devoirs. C’est en tant que citoyen qu’un homme a des droits. Une société peut néanmoins reconnaître des droits à des individus qui ne sont pas citoyens, mais ce ne sont pas alors les droits du citoyen. Il n’y a d’Egalité qu’en société, entre citoyens. Hors de la société et de la citoyenneté, droits et Egalité sont des mots vides de sens, des vues de l’esprit. Pire ! Soutenir une conception délirante de l’Egalité condamne l’Egalité qui doit être. L’idée de droits naturels et universels suppose, en effet, qu’ils n’ont pas besoin d’être mérités, ce qui induit le rejet des notions de devoir, de société, de nation, de peuple, de propriété, de pays, de frontière, c’est-à-dire de tout ce qui sert de cadre à l’Egalité et lui donne une consistance (3), comme si les droits pouvaient exister sans que rien ni personne ne les génère ou les défende.

C’est ici que Largent intervient, car il ne peut manquer d’intervenir dans un système monétaire, même si l’on n’a pas conscience de son intervention. Cette conception délirante de l’Egalité est en fait une conséquence de Largent qui rend l’Egalité impossible. Puisqu’ils ne peuvent instaurer l’Egalité au niveau de la nation et que, n’ayant jamais connu la véritable Egalité, ils ignorent en quoi elle consiste, certains hommes se dissimulent leur impuissance et leur ignorance par une fuite en avant. Ils ne savent ni pourquoi les « citoyens » sont inégaux ni ce que sont un Citoyen et l’Egalité… Qu’à cela ne tienne ! Ils se font « citoyens du monde » et décrètent que tous les hommes sont leurs égaux, surtout les Autres. Ayant rejeté la patrie et renié leur patrie, toute leur sollicitude va aux Autres, aux étrangers, aux immigrés et, bientôt, ils n’ont plus que haine pour les leurs, d’autant plus que ces derniers rechignent à être mis à contribution pour soutenir leurs lubies et digèrent mal le renversement des priorités, des valeurs et des mots que tout cela implique.

Se soumettre aux lois de Largent est aussi funeste qu’ériger l’Humanité en dogme. Ces deux attitudes sont les deux faces de la Droite mondialiste. Elles conduisent à des positions similaires quoique pour des motifs différents. Elles ne s’opposent que pour amuser la galerie. En réalité, elles se rejoignent en tout, s’empruntent mutuellement des arguments et finissent par se confondre.

Mondialistes de droite comme « de gauche » sont individualistes et apatrides. Tous trahissent leur patrie, les uns par égoïsme pur, les autres par générosité frisant la bêtise. Tous sont immigrationnistes. Les premiers encouragent l’immigration afin d’exploiter les immigrés, quoiqu’il en coûte à la nation. Le profit de quelques-uns justifie tout. Les seconds sont favorables à l’immigration car ils ont besoin à la fois d’hommes à plaindre, en l’occurrence les immigrés, et d’hommes à insulter, en l’occurrence leur propre peuple. Leurs apparentes bonnes intentions justifient tout. Les raisons profondes des uns et des autres sont si sordides, leurs discours, si mensongers, leurs politiques, si désastreuses (au plan national et international), qu’ils doivent donner le change et étouffer les critiques en s’autoproclamant défenseurs de nobles causes (liberté de circulation, droits de l’homme, paix, démocratie, progrès social), en prenant des airs supérieurs (compétence économique, antiracisme, antifascisme,  etc.) et en martelant de grands mots creux (diversité, multiculturalisme, vivre ensemble, stigmatisation, nauséabond).

L’indifférence envers la nation et la volonté de la détruire débouchent également sur l’européisme qui n’est lui-même qu’une étape vers le mondialisme ou la « gouvernance mondiale », c’est-à-dire une dictature planétaire. (La plupart des partisans de l’Europe institutionnelle sont dupes des Européistes éclairés.) Car les mondialistes procèdent par étape pour saper peu à peu le bon sens et mettre tout le monde devant le fait accompli, en prétendant qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. En la matière, ils ont prétendu que les pays d’Europe seraient plus forts s’ils étaient unis et uniformisés. Au lieu de se renforcer individuellement, de se protéger, d’avoir confiance en eux-mêmes, ils se sont déchargés sur d’autres de leurs devoirs (toujours le syndrome de la fuite en avant) et ont promis un miracle qui ne pouvait pas se produire. Une union ne peut être forte quand elle postule que se protéger est réactionnaire, que la force est l’apanage du fascisme, que les forts doivent s’excuser et s’effacer devant les faibles, que les « autres » sont meilleurs et ont tous les droits, que les lois de Largent sont sacrées, etc.. A l’arrivée, comme il fallait s’y attendre, l’Union Européenne est un machin faible et difforme. Elle ne combine pas les forces ; elle additionne les faiblesses de pays qu’elle désarme en détail. Elle ne protège pas les produits locaux de la concurrence étrangère ; elle n’empêche pas les délocalisations des entreprises ; elle n’enraye pas l’immigration. Mieux ! Elle interdit aux pays de s’opposer à leurs niveaux à tous ces fléaux. L’Europe est une passoire dans tous les domaines ; elle prend eau de toutes parts. Elle expose ses peuples à l’invasion et les livre pieds et poings liés au marché, aux spéculateurs, aux banques, aux USA et à la Chine. Quant à l’uniformisation dite « harmonisation des législations », elle est mise en œuvre par des instances supranationales qui, par définition, dépouillent les nations de leur souveraineté. L’Europe vendue au nom de la fraternité des peuples n’a aucun respect pour les peuples ; elle s’impose à eux ; elle les nie ; elle les aseptise ; elle les ruine ; elles les vend. L’Europe vendue au nom de la démocratie et de la paix exècre les référendums et soutient toutes les guerres d’ingérence. Au final, les mondialistes « de gauche » ont pour les peuples le même mépris que ceux de droite et leur vendent les mêmes salades (4).

Ni les uns ni les autres ne sont des démocrates. On ne peut pas l’être quand on est un ennemi des peuples en général et du « sien » en particulier. On ne peut pas consulter et faire confiance au peuple quand on le trahit, à moins d’y être obligé et de ne tenir aucun compte de son avis s’il ne convient pas. Le caractère intrinsèquement antidémocratique des euro-mondialistes a été démontré à l’occasion des référendums français (ils sont passés outre), irlandais (ils ont fait revoter), suisse (ils ont abreuvé les Suisses d’insultes), grec (ils l’ont fait annulé sitôt qu’il a été annoncé). En fait, le mondialisme dans un monde divers et monétaire est par essence dictatorial (= Extrême Droite : voir section suivante). Mais, dans sa phase de construction, donc de destruction des nations, il a besoin de la caution des peuples qui seule lui confère une légitimité ; il a besoin que les peuples, encore trop forts, forgent eux-mêmes leurs chaînes. Il conserve donc les formes déjà illusoires de la pseudo démocratie représentative, s’assure des suffrages par le matraquage médiatique et passe en force en dernière instance. De toute façon, les peuples n’élisent pas plus les véritables décideurs qu’ils ne peuvent empêcher les décisions prises de suivre leur cours. C’est une démocrature sous un vernis de démocratie si fin qu’il est totalement insignifiant ; on pourrait appeler cela une « dicrature ».

Enfin, sur la question de la guerre, les mondialistes « de gauche », portés par l’amour des autres et la haine des leurs, soutiennent tantôt la colonisation des sauvages (pour leur apporter la civilisation) tantôt la collaboration avec l’envahisseur (la guerre, c’est mal ; les ennemis sont des hommes, des frères ; la France ne vaut pas la peine d’être défendue). Les mondialistes de droite, eux, dirigés par l’appât du gain, soutiennent tantôt la conquête (aubaine pour les profiteurs de guerre) tantôt la capitulation (la guerre chez soi, c’est mauvais pour les affaires). Les uns et les autres ont donc, une fois de plus, la même attitude et des mobiles différents. Mais, à force de marcher sur le même chemin et dans la même direction, ils deviennent compagnons de (dé)route. Aujourd’hui, tous soutiennent les guerres d’ingérence soi-disant entreprises pour apporter la démocratie aux musulmans (néo-colonialisme) et organisent l’invasion pacifique (pour combien de temps encore ?) de l’Occident, qui pour briser les nations et affaiblir les travailleurs locaux, qui pour pouvoir collaborer avec les immigrés transformés en ennemis à force d’être considérés comme « autres ».

Une dernière remarque sur la Droite mondialiste, individualiste et apatride : elle est représentée par des partis qui font tout sauf de la politique. En effet, on ne peut pas dire que travailler à la destruction de la nation, de la cité, de la polis soit faire de la politique. Il y a une différence entre diverger sur la façon d’organiser la société et chercher à l’anéantir par tous les moyens. Ici, il ne s’agit plus d’opinions, lesquelles doivent être libres, mais de haute trahison, laquelle est punie de mort dans tout état qui se respecte.

Sous la Révolution, la tendance mondialiste de droite fut représentée par les Girondins, défenseurs de la haute bourgeoisie, qui voulaient municipaliser le monde et lancèrent la croisade pour la Liberté afin de remplir le Trésor et rehausser l’assignat. Le mondialisme « de gauche », lui, fut essentiellement incarné par un homme, Anacharsis Clootz, autoproclamé Orateur du genre humain, héraut de la République universelle. Robespierre le dénonça en ces termes : « Et comment Cloots pouvait-il s’intéresser à l’unité de la République, aux intérêts de la France ; dédaignant le titre de citoyen Français, il ne voulait que celui de citoyen du monde. Eh ! s’il eût été bon Français, eût-il voulu que nous tentassions la conquête de l’Univers ?… Eût-il voulu que nous fissions un département français du Monomotapa ? Eût-il voulu que nous déclarassions la guerre à toute la terre et à tous les élémens ? » (12 décembre 1793) Clootz n’était pas français, mais allemand. Sous la Révolution, les étrangers poussèrent souvent à la guerre, ce qui les fit regarder d’un mauvais œil par les révolutionnaires.

Cette remarque amène à souligner que la collusion presque systématique entre mondialistes et immigrés résulte d’une converge d’intérêts immédiats malgré des conceptions de leurs intérêts respectifs diamétralement opposées. Quand les premiers ouvrent la porte, les seconds s’y engouffrent naturellement et naïvement. Les premiers trahissent les leurs et la nation, au nom des autres et des immigrés, parce qu’ils sont individualistes et soi-disant universalistes ; les immigrés leur emboîtent le pas parce qu’ils sont, eux, communautaristes. Ces derniers ne trahissent pas la nation : ils servent leurs congénères, voire leur nation d’origine (5). Mais cette attitude produit l’effet inverse à celui désiré. En adoptant la ligne des traîtres, ils passent eux-mêmes pour tels ; en exigeant le respect au lieu de le mériter, en ajoutant l’arrogance à l’intrusion, en jouant l’antiracisme d’un côté, la solidarité raciale de l’autre, en amalgamant et stigmatisant eux-mêmes les immigrés (qui souvent tombent dans le piège), ils suscitent à leur encontre une défiance légitime et une exaspération croissante.

Aujourd’hui, la Droite mondialiste est sans conteste incarnée par l’UMP, à droite, les valets Largent,  et le PS, à « gauche », les chantres de l’Humanité (6). Le MODEM, dit le centre, est fatalement du même tonneau, en plus indécis. Tous sont immigrationnistes et capitalo-libéraux (voir plus bas), donc mondialistes, donc individualistes, donc apatrides, donc anti-nationaux, donc anti-peuple, donc européistes, donc anti-démocrates (ou démocrates de façade). Ce sont tous des bourgeois, des profiteurs, des pervers, des couilles molles, des comédiens, des capitulards, des défaitistes ou des va-t-en-guerre, c’est selon.

Les Verts, universalistes hystériques au nom de la planète, sont la charnière entre la Droite mondialiste et l’extrême Droite.

A suivre....

 

NOTES

(3) L’individualisme au masque humaniste anéantit l’Egalité (du moins l’espoir de l’instaurer) en la privant de cadre sous prétexte d’élargir son champ, un peu comme on démoule un Flamby. Il est donc cocasse que le leader actuel de la mouvance politique à laquelle ce caractère donne lieu ait précisément ce surnom, Flamby.

(4) Dernière salade en date : le droit de vote des étrangers, insulte au bon sens et renversement de tous les Principes. Cette mesure en apparence pro-immigrés dénote en réalité un manque total de respect envers eux. En les dispensant de tout effort d’intégration, en leur donnant tout en échange de rien, en les encourageant à demeurer ce qu'ils sont, elle fera d’eux d’éternels étrangers. Pire ! En validant des revendications et des attitudes scandaleuses, elle les transforme en ennemis. Ceux qui soutiennent cette disposition viendront ensuite accuser les Français de racisme, de xénophobie, de stigmatisation à l’encontre des immigrés qu’ils auront eux-mêmes discrédités. Ce sont les mêmes qui ont rejeté la politique d'assimilation et conspué le concept d'identité nationale, qui déclarent qu'être français ne veut rien dire et accordent la nationalité française au premier venu, et qui insultent les Français qui, en toute logique, ne voient dans les immigrés nés en France ou naturalisés que des Français de papier.

(5) Ex-ministre délégué à la promotion de l’Egalité des chances sous Sarkozy, chercheur au CNRS (université Rennes-II), Azouz Begag se signale régulièrement par des propos qui, venant d'un Français « de souche », seraient de la pure trahison. « Le meilleur moyen de servir les intérêts de l’Algérie est de former et soutenir une nouvelle génération d’hommes politiques issus de l’immigration algérienne en France, afin de les propulser à l’Assemblée nationale où ils pourront voter des lois favorables à l’Algérie ! » (El-Khabar, 31 octobre 2010) Deux semaines plus tard, dans le Monde, il eut le front de blâmer le gouvernement de ne pas faire place aux hommes issus de l'immigration en déplorant que la «diversité» en politique ne s’incarne qu’au travers de femmes d’origine immigrée qui « ont une meilleure image que les hommes ».

(6) Les socialistes qui invoquent régulièrement Jean Jaurès rejettent Robespierre à l’instar des contre-révolutionnaires. Ce faisant, ils renient leur héritage, ils révèlent leur trahison. Car, depuis la Révolution, la Gauche et les hommes qui s’en réclament à tort ou à raison se sont toujours reconnus dans Robespierre. Dans son Histoire socialiste de la Révolution, Jean Jaurès déclara : « Ici, sous ce soleil de juin 93 qui échauffe vôtre âpre bataille, je suis avec Robespierre, et c’est à côté de lui que je vais m’asseoir aux Jacobins. » (Tome VI, Le Gouvernement révolutionnaire, Messidor, 1986, p. 193, 194) C’est sans ambiguïté. Il est tout aussi clair que les « socialistes » actuels ont viré de bord sans changer de nom. Alors de quel bord sont-ils ? Ils ont épousé la cause de la Droite mondialiste dont ils sont un des deux visages.

19:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : échelle, politique, droite, mondialiste |  Facebook | |  Imprimer |

PENSEE DU JOUR : vice aux choix

Le système monétaire transforme les individus soit en prostitués soit en mercenaires. Les uns sont prêts à toutes les bassesses pour de l'argent ; les autres se font payer pour servir une cause qui n'est pas la leur.

PENSEE DU JOUR : pas de fumée sans feu

Quand un édifice vascille en permanence, il n'est pas déplacé, il est même conseillé de se demander à l'occasion sur quoi reposent ses fondations.

A l'heure où Largent menace de faire vaciller le monde une fois de plus, il est temps que les peuples reconnaissent leur véritable ennemi. Largent est le nerf de la guerre... c'est aussi le talon d'Achille du capitalisme.

jeudi, 01 décembre 2011

PENSEE DU JOUR : tout est politique

Tout est politique, Largent comme le reste.

Largent et la monnaie qui sont au centre de la "société" sont des problèmes politiques par excellence : ils doivent être considérés à la lumière des Principes de l'ordre social.

En faire des questions économiques et la chasse gardée d'experts, c'est  arracher le coeur et les poumons du corps social et confier la santé du moribond à des charlatans.

ACCUSATION DE L'ARGENT : un de plus

Chaque jour de crise financière qui passe voit se confirmer ce que j'écrivais en 2000, dans le Réquisitoire contre Largent :

« Largent, la croyance que la notion de valeur est nécessaire pour échanger, naquit de la nécessité de troquer. Une fois Largent ancré dans les esprits, c’est son support seul qui évolua, qui évolue encore. Avec les unités monétaires virtuelles, cette longue évolution touche à sa fin, fin qui précipitera celle de Largent lui-même. Car la monnaie n’aura bientôt plus de consistance ; Largent, plus de corps ; l’âme, plus d’enveloppe. Un souffle pourra emporter le tout comme le vent disperse la fumée ! Or n’en doutons pas, tôt ou tard, une nouvelle tempête se lèvera. » (p. 136)

« Ainsi, quoique la monnaie perpétue la conception individualiste des échanges et que le système monétaire soit en théorie un système d’échange individualiste, les individus, en pratique, n’échangent plus ni directement ni indirectement entre eux et la notion de valeur marchande n’a plus de raison d’être. Autrement dit, la façon dont les hommes échangent aujourd’hui ne correspond plus à leur conception de l’échange. La réalité a évolué plus vite que les mentalités, et Largent, fondement de l’échange individualiste, est devenu un anachronisme.

» Les hommes ne s’en sont pas rendus compte, mais une conception révolutionnaire de l’échange s’est développée sous Largent et malgré lui. Il ne s’agit plus d’échanges entre individus, mais d’échanges entre l’individu et la « Société ». Il ne s’agit plus d’échanger des objets contre d’autres, mais de remplir des devoirs envers la « Société », via les entreprises, afin d’obtenir des droits dans cette « Société ». Il y a donc une nette évolution dans le bon sens, vers la dimension sociale que l’échange n’aurait jamais du perdre. Certes, Largent et ses mécanismes ne permettent pas d’aller plus loin, c’est-à-dire de lier l’accès au marché à la Citoyenneté elle-même. Mais l’évolution ne s’arrêtera pas, alors que Largent, lui, arrive au terme de la sienne. La prochaine étape sera donc inévitablement l’anéantissement de Largent et la disparition de la notion de valeur marchande. » (p. 69)

Après l'article d'Anlsem Jappe, "L'argent est-il devenu obsolète ?", paru dans le Monde le 1er novembre, c'est au tour d'Alain de Benoist de resserrer l'étau sur Largent dans son livre Au bord du gouffre. La faillite annoncée du système de l’argent :

La faillite annoncée du système de l’argent. Le 11 septembre 2001, à New York, les tours du Centre mondial du commerce (WTC) s’enflamment. Un symbole ! Sept ans plus tard, une crise financière profonde se déclenche aux Etats-Unis, puis s’étend rapidement au reste du monde. Elle trouve son origine immédiate dans une surchauffe de l’endettement privé. Pour sauver les banques et les compagnies d’assurances, les Etats empruntent à leur tour. En 2011, la crise de la dette privée s’est muée en crise de la dette publique. Les marchés financiers attaquent les Etats les plus faibles. La Grèce est la première touchée, suivie par le Portugal et l’Espagne, en attendant l’Italie et la France. Aujourd’hui, tout le monde pilote à vue. Le système financier international vacille sur ses bases, l’euro semble au bord de l’implosion. La dette ne cesse d’augmenter, doublée de déficits d’une ampleur encore jamais vue. Les estimations contradictoires des experts s’ajoutent à l’impuissance des politiques. Est-ce la fin annoncée du système de l’argent ?

Ce livre retrace les étapes de la crise financière mondiale actuelle, et s’efforce d’en identifier les causes. Mais il va bien au-delà. Il fait le point sur la situation économique qui prévaut de nos jours et sur les problèmes sociaux qui l’accompagnent. La crise actuelle n’est pas une simple crise conjoncturelle, mais une critique structurelle, systémique. Elle est la conséquence de la logique du capital, qui ne connaît qu’un mot d’ordre : toujours plus ! Toujours plus de profits, plus de marchandises, plus d’échanges, fût-ce au prix de mesures d’austérité qui frappent les plus faibles. Un tel système ne peut durer éternellement. Voici pourquoi.

Au bord du gouffre. La faillite annoncée du système de l’argent d’Alain de Benoist. Editions Krisis 2011. 19 euros.

Commande auprès des éditions Krisis, 5 rue Carrière-Mainguet, F-75011 Paris

Source : Front Alternationaliste

A la vérité, la façon d'exposer le fond du problème indique, une fois de plus, que le véritable problème échappe à l'auteur. Je n'ai pas encore lu son livre, mais ma tête à couper qu'il se livre à une sorte d'analyse marxiste de la monnaie et non à une critique, à la lumière des Principes de l'ordre social, de ce que j'appelle Largent. Il ne faut donc pas s'attendre à une révolution. Cet ouvrage va dans le bon sens, il prouve que les choses bougent, mais il faut aller beaucoup plus loin.

Philippe Landeux

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01:57 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook | |  Imprimer |