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vendredi, 19 août 2011

POLITIQUE : le serment du président

Un lecteur a eu l’amabilité et la patience de commenter ou critiquer de nombreuses propositions de mon essai de programme présidentiel pour 2012. Comme chaque point mérite des développements et que le tout serait très long, je publie séparément ma réponse à chacun des objets, en rappelant la proposition en question et la position dudit lecteur.

19. Instauration d’une cérémonie publique et retransmise au cours de laquelle le président prête serment, sur le drapeau français, d’être fidèle à la France et de respecter les engagements sur la base desquels il a été élu (lesquels sont d’ailleurs rappelés)

  • L’élection d’un candidat n’est pas un référendum sur les mesures contenues dans son programme.


Brath-z :

Prêter serment sur le drapeau est une démarche pour le moins originale... pour ma part, si je suis assez favorable à une prestation de serment (moins formelle que celle existante aux États Unis d'Amérique cependant : ce « serment » du président n'a plus aujourd'hui grande signification, et toute l'attention est mise sur la forme - la manière de prononcer tel ou tel mot, la formulation de tel ou tel passage - au détriment du fond) qui devrait contenir certaines propositions sur lesquelles on ne peut pas transiger (défendre et garantir les droits naturels, œuvrer pour le bien public et dans l'intérêt général, défendre les intérêts de la Nation en toutes circonstances, garantir la souveraineté du peuple français, etc.), je pense que ce serment devrait se faire sur l'honneur et sur la vie (au moins symboliquement) et devant la Nation (ou le peuple constitué, je ne sais pas encore laquelle de ces deux formulations convient le mieux), seul souverain et maître de chaque citoyen. Quant à son contenu, je pense que hormis les réserves précédemment citées, il doit rester libre : si un candidat élu décide de ne pas rappeler ses engagements de campagne, libre à lui.

Réponse :

Il va de soi que le serment se fait sur l’honneur et devant la nation (d’où le drapeau). Ceci étant, je veux surtout réagir à votre dernière phrase : « si un candidat élu décide de ne pas rappeler ses engagements de campagne, libre à lui ». Comment peut-on dire cela ? C’est sur la base de promesses qu’un candidat est élu. La moindre des choses est qu’il les respecte. En le dégageant de ses promesses, vous lui reconnaissez la liberté de mentir aux électeurs afin de se faire élire par tous les moyens. Et vous voudriez qu’il s’engage sur l’honneur ! Mais quel honneur a un individu, qui plus est un élu, qui n’a pas de parole ? En rappelant les promesses qu’il a faites et en prêtant serment de les respecter (même si les circonstances peuvent en contrarier quelques-unes), sous peine d’être parjure, il ne peut plus se dérober ou trahir impunément. Un système dans lequel les élus n’ont pas de mandat impératif et sont libres de tromper les électeurs n’est pas une démocratie, puisqu’ils confisquent la souveraineté nationale à leur profit. C’est le cas aujourd’hui. Du reste, dans une véritable démocratie, l’élection ne fonde pas l’action des élus, seulement l’occupation de la fonction. Les actes, en particuliers les lois, pour être légitimes, doivent être ratifiées d’une manière où d’une autre par le peuple, c’est-à-dire par les électeurs (Cf. Rousseau, Robespierre et la constitution de l’an I). Je propose d’ailleurs un système dans ce sens dans la Cité. Mais comme les conditions monétaires ne s’y prêtent pas, j’adopte, concernant le premier fonctionnaire, une mesure qui me paraît de nature à l’obliger moralement, voire légalement, à respecter autant que faire se peut ses engagements.

08:33 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

POLITIQUE : sélection des candidats à l’élection présidentielle

Un lecteur a eu l’amabilité et la patience de commenter ou critiquer de nombreuses propositions de mon essai de programme présidentiel pour 2012. Comme chaque point mérite des développements et que le tout serait très long, je publie séparément ma réponse à chacun des objets, en rappelant la proposition en question et la position dudit lecteur.

18. Révision du mode de sélection des candidats à l’élection présidentielle

  • Validation automatique de la candidature des candidats des partis présents à la dernière élection
  • Autorisation de se présenter pour tous les citoyens français soutenus par au moins 10.000 électeurs ayant versé au candidat une somme non-remboursable d’au moins 50 € ou 300 F

 

Brath-z :

Là encore, je suis très étonné : avez-vous donc si peu de défiance envers le système partisan que, loin d'en limiter l'ampleur et les ravages, vous lui accordiez plus encore de structures institutionnelles où il pourrait se développer et prospérer ? Je comprends votre intention, qui est de pouvoir permettre un accès plus aisé à la candidature à l'élection présidentielle à des mouvements de petite et moyenne ampleur. Mais vous ne saisissez pas, je crois, tous les effets pervers que provoquerait pareille mesure, en sus de la capitulation intellectuelle sans conditions que constitue l'institutionnalisation pure et simple du système partisan. Songez qu'avec pareille mesure, les candidatures « indépendantes » (c'est-à-dire « non issues de partis politiques », et non pas « issues de petits partis » comme aux États Unis d'Amérique) rendues très rares par la réforme de 1970 (passage de 100 à 500 signatures d'élus pour pouvoir se présenter) seraient désormais quasi impossibles !

Si je soutiens totalement l'idée d'impliquer les citoyens dans le processus de sélection des candidats à l'élection présidentielle, je reste plus que perplexe devant votre idée de sélectionner les soutiens apportés par une dotation financière. Cela s'apparente en principe sinon en fait à laisser aux plus privilégiés le choix des candidats à l'élection présidentielle. Bien sûr, je comprends l'esprit de la démarche : il s'agit d'impliquer les citoyens au processus de l'élection présidentielle (et de la campagne qui précède) plus étroitement qu'au travers d'un choix, d'abord celui d'un soutien à une candidature, ensuite celui d'un vote à une élection. Mais honnêtement, je ne pense pas qu'une telle mesure soit particulièrement efficace pour ce faire. Apporter un soutien public (au travers de la publication des noms des citoyens soutenant la candidature de tel ou tel) me semble largement suffisant pour ce qui est de l'implication personnelle.

Réponse :

« avez-vous donc si peu de défiance envers le système partisan que, loin d'en limiter l'ampleur et les ravages, vous lui accordiez plus encore de structures institutionnelles où il pourrait se développer et prospérer ? » Le mode de sélection des candidats n’est pas une institution. Les maires en sont une. Or ils n’ont aucune légitimité à être le tamis des candidats. Si les lesdits candidats n’ont pas à être cautionnés par quelque élu ou fonctionnaire que ce soit, leur candidature ne peut être légitimée que par les électeurs (les citoyens français). Par suite, il faut bien trouver un moyen pour que ces derniers valident sérieusement leur candidature sans pour autant multiplier à l’infini les candidats. Outre la reconduite automatique des candidats des partis déjà présents et en bonne position lors des dernières élections (procédure qui supprime les magouilles absurdes que nous connaissons aujourd’hui), il ne me paraît en rien excessif qu’un candidat à l’élection présidentielle soit soutenu par au moins 10.000 électeurs lui ayant versé au moins 50 € ou 300 F. Cette donation dont le montant minimum obligatoire n’a rien d’exorbitant et est la moindre des choses assure par ailleurs un trésor au candidat pour mener sa campagne sans avoir à magouiller. Le nombre requis de 10.000 partisans n’est pas élevé en soi, c’est là encore le minimum pour attester l’envergure du candidat, mais il est d’autant plus significatif que les partisans le soutiennent financièrement et ne se sont donc pas livrés à un acte fantaisiste : ils veulent vraiment que la personne en question soit candidate.

« l'institutionnalisation pure et simple du système partisan ». Je ne vois pas en quoi ce système serait plus « partisan » que celui en vigueur alors qu’il prête moins le flanc aux magouilles politicitennes.

« les candidatures « indépendantes » (c'est-à-dire « non issues de partis politiques », et non pas « issues de petits partis » comme aux États Unis d'Amérique) rendues très rares par la réforme de 1970 (passage de 100 à 500 signatures d'élus pour pouvoir se présenter) seraient désormais quasi impossibles ! » C’est ce système de 500 signatures de maires qui est abject, les maires n’ayant pas par nature pour fonction de sélectionner les candidats à l’élection présidentielle, étant de plus affiliés eux-mêmes à des partis ou étant dépendants, en tant qu’administrateurs, des subventions accordées par l’agglomération proche, la département, la région et l’Etat qui, dirigés par des élus ou des fonctionnaires non neutres, peuvent influencer leur choix sous peine de représailles financières. Des élus de quelque niveau que ce soit n’ont pas le même pouvoir sur les simples électeurs. Enfin, je ne vois pas en quoi mon système rend impossible la candidature d’individus hors parti dès lors qu’ils sont sérieux ou disposent d’un réel soutien populaire. Si à l’échelle de la France un individu ne reçoit pas le soutien d’au moins 10.000 électeurs, une broutille, c’est que, à tort ou à raison, il n’existe pas sur la scène politique.

« je reste plus que perplexe devant votre idée de sélectionner les soutiens apportés par une dotation financière. Cela s'apparente en principe sinon en fait à laisser aux plus privilégiés le choix des candidats à l'élection présidentielle. » Vous exagérez tout ! 50 € sont à la portée de n’importe qui. C’est bien peu, d’ailleurs, pour soutenir celui qui porte nos espoirs. Et, croyez-vous qu’aujourd’hui des militants ne soient pas sollicités financièrement ?

Entre parenthèse, je vous ferais remarquez que ce système en conçu dans le cadre du système monétaire, c’est-à-dire pour aujourd’hui, alors que le système que je prône, la Cité ou le Civisme, n’est pas monétaire. L’absence de soutien financier des partisans est alors compensée par une exigence plus importante du nombre de partisans.

« Apporter un soutien public (au travers de la publication des noms des citoyens soutenant la candidature de tel ou tel) me semble largement suffisant pour ce qui est de l'implication personnelle. » A mon tour de m’étonner d’une pareille proposition. Les actes des élus doivent être publics, mais le vote, lui, doit être secret. Or rendre public d’office le nom des partisans d’un candidat, c’est évidemment lever le secret de leur vote, donc les exposer aux pressions, donc attenter à la liberté des électeurs de soutenir qui il leur plait.

08:30 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mercredi, 17 août 2011

PENSEE DU JOUR : haine et peur

La gaucherie voit partout, chez ses détracteurs, la haine et la peur. C’est bien plus facile, pour elle qui n’est qu’amour et courage, comme chacun sait, pour les haïr et les ridiculiser.

Selon elle, ils combattent donc par haine et refusent par peur. L’idée qu’ils rejettent simplement par principe l’inacceptable lui est étrangère. S’ils sont contre l’immigration débridée, ce n’est pas parce qu’elle est une catastrophe bilatérale, mais parce qu’ils haïssent les immigrés. S’ils sont contre l’Europe, ce n’est pas parce qu’ils ont confiance en eux et foi en leur pays, mais parce qu’ils ont peur de s’abandonner (à un ogre impotent). La haine de la France, la peur de l’isolement, le mépris des peuples et la soumission à Largent ne sont bien sûr pour rien dans cette appréciation.

07:01 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR, 8. GAUCHERIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaucherie, peur, haine |  Facebook | |  Imprimer |

NATIONALITE : cas de dénaturalisation

Un lecteur a eu l’amabilité et la patience de commenter ou critiquer de nombreuses propositions de mon essai de programme présidentiel pour 2012. Comme chaque point mérite des développements et que le tout serait très long, je publie séparément ma réponse à chacun des objets, en rappelant la proposition en question et la position dudit lecteur.

17. Dénaturalisation des auteurs d’outrage à la France et au peuple français et expulsion des étrangers

  • Les Français dans ce cas sont des parjures (la dénaturalisation est un avertissement)
  • Les citoyens de France et les étrangers dans ce cas sont des indésirables et des nuisibles (leur expulsion est la moindre des choses)


Brath-z :

Le seul motif de déchéance de nationalité est la trahison, seule catégorie de contravention à la loi pouvant être sanctionnée doublement (par la perte de la nationalité et la sanction pénale elle-même). Tout autre acte délictueux ne doit recevoir d'autre sanction que celle prévue par la loi. C'est là l'une des plus ancienne tradition de notre droit, qui date de bien avant la systématisation du système législatif sous la Révolution. Si vous considérez que les « outrages à la France » (notion éminemment floue et dans laquelle n'importe qui peut mettre n'importe quoi) sont des trahisons, alors vous devriez vous contenter de le mentionner, au lieu de proposer une mesure assimilable à la sanction multiple d'un acte délictueux. Pour ma part, je ne considère pas les « outrages » comme des trahisons mais comme de simples délits, entraînant une sanction juste et adaptée (amende, éventuellement plus en cas de récidive), et d'abord afin d'éviter que l'on puisse interdire toute critique de la politique gouvernementale sous prétexte « d'outrage à la France » ou autre dérive douteuse. Et pour un patriote revendiqué, vous me semblez attacher assez peu d'importance à l'honneur d'être citoyen de la République française, puisque vous considérez la perte de cette éminente condition comme un « avertissement ». Et bien non, quand bien même un individu ne considérerait pas le fait d'être citoyen de la République française comme un honneur et une gloire, le rôle du législateur comme du magistrat n'est pas de s'adapter à ses vues et lubies mais d'agir en fonction de ce que les principes commandent. Ainsi, la déchéance de nationalité, loin d'être un « avertissement » est au contraire une sanction, et même une sanction particulièrement dure.

Réponse :

Vous comprenez bien que, dans cet essai de programme, je n’ai pas pu développer tous les points que j’aborde. Il va de soi que les actes que j’appelle « outrages à la France et au peuple français » ne concerne pas les critiques du gouvernement ou du système mais bien les actes et les paroles qui rendent leur auteur indigne de demeurer Français voire de demeurer en France. On peut débattre des formes que prennent ces outrages, mais il me semble que le principe, lui, est irrécusable. Je ne considère pas, comme M. Attali, que la France est une auberge espagnole.

Vous dites que la dénaturalisation est « assimilable à la sanction multiple d'un acte délictueux ». Cela n’a pas de sens, puisque je précise, d’une part, que des Français autochtones coupables de tels actes sont simplement dénaturalisés : ils ne sont plus citoyens français mais seulement citoyens de France, d’autre part, que des citoyens de France (autochtones ou immigrés) ne peuvent être que bannis. La sanction n’est pas double. Elle constitue bien un avertissement pour les citoyens français qui, devenus simples citoyens de France, n’ont plus droit à « l’erreur ». J’écris d’ailleurs, dans le point 31, « Les insultes envers la France et le peuple français, passibles de dénaturalisation et de bannissement, ne méritent pas d’autre sanction, mais les coupables n’ont pas leur place en France et constituent même un danger potentiel ». Le terme « sanction » est du reste exagéré ! En quoi est-ce une sanction pour celui qui ne se considère pas comme français de ne plus l’être ?

Vous ne considérez « pas les « outrages » comme des trahisons mais comme de simples délits, entraînant une sanction juste et adaptée ». Vous avez raison sur le principe mais vous en tirez d’étranges conclusions. Pour moi, qui insulte la nation, qui s’en sépare, est indigne d’en faire partie et doit être déchu de la nationalité voire chassé du territoire. Pour vous, cela mérite une amende voire plus en cas de récidive (quoi ? une peine de prison ?), autrement dit une sanction économique sans rapport avec la nature politique de l’acte. En outre, vous oubliez qu’être Français confère des droits politiques. Mais comment et en faveur de qui les exercera un individu qui crache sur la France ? Conserver de tels droits à un tel individu est de la bêtise et, si ces individus sont des milliers, des millions, c’est de la folie, c’est constituer une cinquième colonne. Si de tels actes ne méritent pas la dénaturalisation voire le bannissement, quels actes les méritent selon vous ? Vous dites « la trahison ». Mais en quoi consiste une trahison envers la nation ?

Enfin, vous dites : « quand bien même un individu ne considérerait pas le fait d'être citoyen de la République française comme un honneur et une gloire, le rôle du législateur comme du magistrat n'est pas de s'adapter à ses vues et lubies mais d'agir en fonction de ce que les principes commandent. » Une fois de plus, vous oubliez que je distingue la citoyenneté de la nationalité. La déchéance de la nationalité n’entraîne pas la suppression de la citoyenneté. Dans ces conditions, cette sanction n’est pas « particulièrement dure », elle est au contraire particulièrement douce quoique hautement symbolique. Quant aux citoyens de France (Français déchus, autochtones ou immigrés non-naturalisés), ils ne sont pas français, ils sont seulement citoyens et leurs outrages envers la nation (la cité au sens strict) révèlent qu’ils sont des ennemis et qu’ils n’ont pas leur place dans la cité France. Le rôle du législateur et du magistrat n’est pas de faire partager la gloire et l’honneur de la France à des individus qui n’en ont cure. Votre « principe » reviendrait à accorder un salaire à un individu qui ne veut pas travailler. Des droits sans devoirs. J’ai bien peur que la plupart des lois actuelles soient fondées sur de pareils sophismes. Comme disait de Gaulle : il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités. Il n’y a aucune raison que ceux qui ne veulent pas être français le soient malgré eux ni que ceux qui insultent la France le demeurent. Que chaque chose soit à sa place. Qu’un chat soit appelé un chat. Permettre à des Français d’insulter la nation impunément, c’est insulter doublement les Français dignes de l’être, c’est le meilleur moyen de dissoudre la France, c’est s’inscrire dans le processus en cours.

06:31 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

NATIONALITE : citoyen de France / citoyen français

Un lecteur a eu l’amabilité et la patience de commenter ou critiquer de nombreuses propositions de mon essai de programme présidentiel pour 2012. Comme chaque point mérite des développements et que le tout serait très long, je publie séparément ma réponse à chacun des objets, en rappelant la proposition en question et la position dudit lecteur.

16. Création d’un nouveau statut : « citoyen de France » distinct de « citoyen français »

  • La citoyenneté assure aux citoyens, c’est-à-dire aux individus honnêtes résidants en France et dépendants d’elle dans leurs déplacements à l’étranger, la protection physique de l’Etat français
  • Un immigré irréprochable ne devient citoyen qu’au bout de dix ans ; dans l’intervalle il est dit immigré ou étranger.
  • Les citoyens de France n’étant pas « français » en vertu de leur choix sont « étrangers » sur le plan pénal
  • La nationalité confrère aux citoyens français les droits politiques
  • Seuls des citoyens français peuvent représenter la France dans les manifestations et compétitions internationales


Brath-z :

Pour quelle raison faudrait-il créer cet étrange statut ? Il me semble que la distinction très claire entre citoyens français et étrangers est largement suffisante. Le fait qu'il existe des étrangers habitant la France ne légitime pas cette création des « citoyens de France ». Outre que cette dénomination me semble spécieuse (des « citoyens » sans droits civiques ? étrange...), elle paraît également inutile, les dispositions légales actuelles assurant largement le rôle que vous attribuez à ce statut nouveau (un citoyen étranger, résidant ou non en France, peut parfaitement souscrire une assurance en France avant un voyage à l'étranger, par exemple, et notre tradition diplomatique permet d'accueillir dans nos ambassades si besoin tout individu, y compris lorsqu'il n'est pas national).

Réponse :

Vous continuez de suivre votre pensée au lieu de suivre la mienne qui est l’objet de votre critique. Encore une fois, vous oubliez de faire le lien entre les différentes mesures que je propose, et vous persistez à utiliser dans le sens actuel des mots que je redéfinis.

Je n’oppose pas les « citoyens français » (les Français) aux seuls étrangers, mais aussi à tous les « citoyens », nés ici ou ailleurs, qui n’ont pas la nationalité. Je pense, en tout cas j’espère, vous avoir démontré en long, en large et en travers la nécessité de distinguer ces deux notions. Or, si ces deux notions sont distinctes, il existe obligatoirement des « citoyens de France », c’est-à-dire des individus participant à la vie de la cité France mais n’ayant pas acquis ou ayant perdu la nationalité, et des « citoyens français », c’est-à-dire des citoyens ayant rempli (volontairement) les devoirs conférant la nationalité. Si vous préférez, le statut de base est la citoyenneté, et la nationalité est un plus qui se mérite.

Dans cette logique, un immigré peut très bien devenir français (à la fois citoyen et français) comme un citoyen né en France, dit « de France », peut très bien ne jamais être français d’un point de vue légal (même s’il est appelé ainsi dans le langage courant). En fait, vous avez perçu cette mesure comme une agression envers les immigrés et les étrangers, alors qu’il est essentiellement question de définir « le Français » dans l’intérêt de la France, l’objectif étant que tous les nationaux (les Français ou citoyens français, quelle que soit leur origine), dotés des droits politiques, soient effectivement des patriotes et des soutiens de la nation.

Ceci étant, une fois la distinction établie entre « citoyens français » et « citoyens de France », il fallait bien traiter aussi les différents cas de figure concernant les étrangers.

Remarquez que des travailleurs immigrés non-naturalisés ne sont pas même citoyens aujourd’hui (et, n’étant pas considérés comme tels par le système, n’ont aucune raison d’agir comme s’ils l’étaient, même si certains en font un point d’honneur). Ils le sont dans mon système. Ils participent à la vie économique de la cité ; ils sont de fait citoyens et doivent jouir des droits économiques et sociaux reconnus à tous les citoyens. Mais, comme vous ne saisissez pas l’utilité de la distinction entre citoyenneté et nationalité, comme vous n’intégrez pas que les droits politiques (que vous appelez « droits civiques ») doivent être liés à la nationalité, vous vous étonnez que les citoyens, dans mon système, en soient dépourvus. Pourquoi cet étonnement, puisque les immigrés n’en jouissent pas non plus aujourd’hui ? Convenez, d’une part, que, même si des immigrés sont citoyens de France, ces citoyens de fraîche date ne peuvent être regardés d’emblée comme des citoyens « d’origine », d’autre part, que la citoyenneté, dans ces conditions, ne suffit pas à fonder les droits politiques qui doivent donc être mérités autrement qu’en respirant et liés à la nationalité.

(J’ai rajouté qu’un immigré remplissant tous les critères pour prétendre à la nationalité et volontaire pour un service national peut acquérir la nationalité sans délai.)

Maintenant, tous les étrangers ne sont pas des immigrés, tous ne s’établissent pas en France avec a priori l’intention d’y rester ou, du moins, pour une durée indéterminée (les réfugiés politiques doivent eux aussi vivre en travaillant, même si, de par leur situation particulière, ils peuvent recevoir une aide particulière de l’Etat, à eux ensuite de savoir s’ils veulent devenir français ou conserver leur ancienne nationalité). C’est le cas des touristes et même des travailleurs étrangers envoyés en France à titre temporaire par des entreprises étrangères.  

04:48 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

dimanche, 14 août 2011

PENSEE DU JOUR : L'idéologie du métissage

La métissocratie aspire à la fusion des races, c’est-à-dire à l’effacement des différences raciales par le métissage, considérant que l’homogénéité raciale est garante de paix sociale.

Or il est évident, d’une part, que l’homogénéité raciale qui était la règle jusqu’à il y a peu n’a jamais préservé aucun peuple de conflits sanglants (les raisons ne manquèrent pas : politiques, religieuses, économiques, etc.), d’autre part, que le métissage en vue d’atteindre une homogénéité raciale serait inutile sans immigration introduisant de la diversité raciale, donc de la division « sociale » (postulat sous-entendu de la métissocratie). En outre l'effacement des races ou leur fusion par le métissage est une vue de l'esprit (cf. le Brésil), de sorte que l'immigration qui est l'instrument de cette politique ne fait que gonfler artificiellement le nombre d'individus de races étrangères et multiplier réellement les risques de conflits raciaux. 

Il s’ensuit que la métissocratie repose sur des sophismes universalistes pseudo humanistes et n’est que l’alibi de l’immigrationnisme et du mondialisme. Elle promet des lendemains qui n’ont aucune raison de chanter et fait déjà du présent un cauchemar.

Elle présente comme des monstres (méthode de la stigmatisation et de la réductio ad hitlerum) les partisans du statu quo, de la maîtrise de l’immigration ou de l’homogénéité raciale originelle, au nom d’une nouvelle homogénéité à réaliser au forceps, contre la volonté des autochtones, par leur génocide façon moderne, par la destruction des nations, de toutes les nations (pour provoquer là-bas l'émigration, imposer ici l'immigration), dans le seul intérêt du grand patronat et du capital international.

Comment peut-on présenter et considérer comme de gauche cette idéologie de la pire extrême droite ?

samedi, 13 août 2011

NATIONALITE : mode d’acquisition et service national

Un lecteur a eu l’amabilité et la patience de commenter ou critiquer de nombreuses propositions de mon essai de programme présidentiel pour 2012. Comme chaque point mérite des développements et que le tout serait très long, je publie séparément ma réponse à chacun des objets, en rappelant la proposition en question et la position dudit lecteur.

15. Révision du mode d’acquisition de la nationalité qui doit se mériter (mesure non rétroactive)

  • Suppression du droit du sol, du droit du sang et du droit par alliance, filiation, mariage, etc.
  • Instauration de critères, pour y prétendre (notamment porter un prénom français ou francisé, parler français, connaître un minimum la France, son histoire et ses coutumes), et de devoirs, pour l’acquérir et la conserver
  • Rétablissement d’un véritable service national (militaire ou civil) d’un an, facultatif, mais obligatoire pour acquérir la nationalité et jouir des droits qu’elle confère

 

Brath-z :

Le droit de la nationalité repose en France sur l'application d'un principe : « qui aime la France et est de culture française peut devenir français automatiquement ». Les modalités d'évaluation des conditions requises sont évaluées par la loi. Ainsi, quand un journaliste abruti prétend qu'en France le « droit du sol » est une tradition, il se trompe lourdement, et les modalités d'acquisition de la nationalité française ont énormément varié depuis l'instauration de la citoyenneté formelle en 1789, aussi est-il tout à fait légitime d'estimer qu'il faille changer les critères établissant le droit à l'obtention automatique de la nationalité française. En revanche, associer cette législation à des dispositions spécifiques (« devoirs pour la conserver ») me semble spécieux et de toutes façons opposé à la tradition française du droit, dont l'un des principes est la sanction de l'acte délictueux. Ainsi, sanctionner un statut me semble être totalement opposé aux traditions françaises les plus établies, de même que la sanction d'une probabilité de délit (raison pour laquelle le conflit d'intérêt est une notion étrangère au droit français). De plus, cette mesure établirait une distinction juridique entre les citoyens français. Seriez-vous girondin ?

Pour le service national, c'est une bonne idée, mais pourquoi ne pas le rendre obligatoire pour tous ? Pour les nouveaux nationaux à l'acquisition de la nationalité française et pour les nés citoyens à leur majorité.

Réponse :

Un, je me moque de ce qui est ; je ne m’occupe que de ce qui doit être.

Deux, il faudrait que vous arriviez à comprendre que les droits sont liés à des devoirs, que la nationalité qui confère des droits s’acquiert et se conserve donc en remplissant des devoirs, que la nationalité pleine et entière est un statut, que tronquée elle n’est qu’un mot, qu’il ne sert à rien de prétendre qu’un individu déchu des droits politiques (comme cela arrive) ne peut être déchu de la nationalité elle-même, puisqu’il l’est de fait (elle n’est pour lui qu’une coquille vide), que pour que l’harmonie règne les choses doivent être claires, les mots doivent avoir un sens, qu’il faut donc arrêter avec les demies mesures et les faux semblants comme les Français en ont trop l’habitude.

La nationalité doit se mériter. Comment la nation peut-elle juger des mérites d’un individu ? En fixant des devoirs à remplir. Les droits que la nationalité confère étant d’ordre politique, les devoirs en question ne peuvent être d’ordre économique. Il faut donc instaurer des devoirs spécifiques pour acquérir la nationalité puisqu’elle s’acquiert aujourd’hui sans effort. Mais des droits se conservent par un constant respect des devoirs qui les fondent. La nationalité n’est pas acquise à jamais. Il faut la conserver. Les devoirs pour la conserver sont d’ailleurs de deux types : il y a des devoirs actifs (faire quelque chose) et des devoirs passifs (ne pas faire certaines choses). Pour acquérir la nationalité, il faut remplir tous les devoirs ; par la suite ou au bout d’un certain temps, il n’est besoin, pour la conserver, que d’observer les devoirs passifs. Avoir une nationalité, c’est appartenir à une nation, c’est la représenter, c’est porter son maillot. Il ne suffit pas d’avoir fait ce qu’il faut pour entrer dans une équipe ; il faut aussi faire ce que l’on doit une fois que l’on est dedans, sinon, il est normal d’être viré. La possibilité d’être exclus n’incite que plus à faire tout ce qu’il faut pour ne pas l’être. Ce n’est là que du bon sens, et si les traditions françaises en sont dépourvues, il est temps de les rectifier.

« associer cette législation à des dispositions spécifiques (« devoirs pour la conserver ») me semble spécieux » Je vous signale que cela existe déjà. Il est possible de déchoir un Français de ses droits politiques. (Le sont, de fait, tous les détenus.) Il est vrai que, dans ce cas, il n’est pas déchu de la nationalité. Comme je l’ai dit plus haut, dans ce cas la nationalité n’est alors qu’un mot, non plus un statut. Un statut implique de devoirs et des droits. Sans les uns ou les autres, ce statut est une imposture voire une illusion. Je suis contre les impostures et les illusions.
(Je ne l’ai pas préciser, mais on peut imaginer des déchéances provisoires avec des obligations spécifiques ou mises à l’épreuve pour le recouvrer.)

« De plus, cette mesure établirait une distinction juridique entre les citoyens français. » Pas du tout. D’une part, ce n’est pas la « mesure » qui établirait une distinction, mais les individus, par leurs actes, la loi ne faisant que constater. D’autre part, vous mélangez toujours citoyenneté et nationalité, vous appelez tout le monde « citoyen français ». Je vous l’ai dit précédemment (c’est d’ailleurs le point 16), il doit, selon moi, y avoir des « citoyens de France » et des « citoyens français ». Les premiers qui n’ont pas rempli les devoirs permettant d’acquérir et de conserver la nationalité ne sont pas français ; ils sont seulement en France, en tant que citoyens. La distinction entre les uns et les autres est leur fait. Quant aux Français qui seraient déchus de la nationalité pour cause de manquement à leurs devoirs, ils seraient logiquement ramenés au niveau des simples citoyens, ils ne seraient plus français : on ne peut donc pas dire que la loi établirait une distinction « entre Français ».

« Pour le service national, c'est une bonne idée, mais pourquoi ne pas le rendre obligatoire pour tous ? Pour les nouveaux nationaux à l'acquisition de la nationalité française et pour les nés citoyens à leur majorité. » Votre question n’a de sens que si la notion de nationalité n’en a pas. Vous trouvez que ré-instaurer un service national est une bonne idée, mais pourquoi ? Un service national a un but. C’est une action envers la nation qui doit être récompensée par la nation. Pour moi, c’est une des obligations pour acquérir la nationalité et les droits politiques. Or la nationalité est censée attester l’attachement des intéressés à la nation. Si le service national est obligatoire pour tous, le remplir ne prouve rien à la nation, cela ne mérite pas de droits particuliers et la nationalité n’en dépend pas. Voilà donc un devoir (une obligation sociale) sans aucune contrepartie ! C’est un scandale. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner si beaucoup cherchent à l’esquiver et y parviennent : ils n’ont rien à perdre à ne pas le faire. Ce service n’ayant ni but ni principe sera bientôt supprimé. Retour à la case départ. Quant à la nationalité, elle sera, comme par le passé, attribuée suivant des critères insipides justifiant la défiance des Français patriotes envers les Français de papier, citoyens du monde autoproclamés, immigrés opportunistes, etc. Le résultat est évidemment le même si le service national est volontaire et ne confère pas la nationalité ou des droits spécifiques donnant aux volontaires, officiellement ou de fait, un statut particulier.
Maintenant, si le service national est volontaire quoique obligatoire pour tous ceux qui veulent acquérir la nationalité et les droits politiques, alors tout se tient. Mais, pour cela, encore faut-il distinguer la citoyenneté de la nationalité et attacher à chacun de ces concepts des devoirs et des droits propres.

Une dernière remarque à propos de la citoyenneté. Vous dites « les nés citoyens ». La citoyenneté n’a donc pas plus de sens pour vous que la nationalité ! Naître citoyen est une absurdité ! Des Citoyens doivent être égaux en devoirs et en droits. Or les enfants n’ont et ne peuvent avoir ni les devoirs (notamment participer à la vie de la cité) ni les droits des adultes ; ils ne sont pas leurs égaux : ils ne peuvent pas être citoyens. Ils ne sont pas des soutiens de la cité ; ils sont à sa charge. Donc, de deux choses l’une : ou on reconnaît que la citoyenneté est le statut de ceux qui participent à la vie de la cité et ne concerne pas les enfants, ou on accorde aux enfants les droits des citoyens adultes pour ne pas outrager l’Egalité, mais en insultant le bon sens.

Bref, on ne naît pas citoyen, on le devient. Et si la tradition dit le contraire, elle a tort.

11:16 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

NATIONALITE : la multi-nationalité

Un lecteur a eu l’amabilité et la patience de commenter ou critiquer de nombreuses propositions de mon essai de programme présidentiel pour 2012. Comme chaque point mérite des développements et que le tout serait très long, je publie séparément ma réponse à chacun des objets, en rappelant la proposition en question et la position dudit lecteur.

14. Suppression de la multi-nationalité

Les multinationaux devront choisir et seront dénaturalisés en l’absence de choix au bout d’un an. Dans l’intervalle, les droits politiques des multinationaux seront suspendus en France.

Brath-z :

Outre qu'il est parfaitement opposé aux traditions françaises de suspendre les droits d'une catégorie de citoyens (quand bien même leur statut serait sujet à caution à cause d'une mesure réglementaire, comme c'est le cas ici), je dois vous faire part de mon extrême scepticisme quant à la pertinence de l'établissement d'une telle règle. J'avoue avoir été, jadis, partisan de l'interdiction pure et simple de la multinationalité. Mais ayant, dans le cadre de mes études, été amené à étudier de près la communauté arménienne en France, j'ai changé d'opinion.

Je vous explique rapidement : depuis 1915, plus de cinq cent mille arméniens sont venus sur notre sol au cours de vagues successives. Ces populations ont rapidement obtenu la nationalité française, mais malgré la politique assimilationniste active et volontariste de la IIIème République, elles ont formé depuis une véritable communauté à part, avec ses modèles familiaux, sociaux, culturels, économiques, etc. caractéristiques et distincts des traditions françaises. Même, un terme a été inventé pour rendre compte de cette différentiation : l'arménité. Conçue comme un patrimoine à transmettre aux générations futures, l'arménité devait rester inviolée par « l'invasion » d'autres cultures jusqu'au retour à la « terre promise », c'est-à-dire une Arménie libre et indépendante (la courte période d'autonomie de la RSS d'Arménie entre 1918 et 1922 avait d'ailleurs vu le retour au pays de près d'un million et demi d'Arméniens). Depuis 1991 et, surtout, 1993 (cesser-le-feu avec le Khazakstan), cette Arménie libre et indépendante existe, certes perfectible. Et, de fait, une partie de la « diaspora arménienne » y est retournée. Mais, le plus souvent, il s'agit de la diaspora récente, celle qui a fuit l'Arménie au cours des années 1960 à 1980.

La plupart des descendants des exilés de 1915 aux années 1950 sont restés dans leur pays d'accueil, notamment la France. Ceci pour une raison simple : c'est là qu'ils sont nés et qu'ils ont vécu toute leur vie. Bien que les Arméniens aient formé une communauté très soudée et éloignée du reste de la population, le mode de vie français s'est « insinué » au sein de « l'arménité », et les différences culturelles avec l'Arménie sont trop importantes pour que le « retour » de ces Arméniens étrangers en Arménie ne soit pas autre chose qu'une nouvelle immigration. Sans oublier qu'en 1991 encore, à peine 1% de la « communauté arménienne en France » disposait de la nationalité arménienne. Les 99% restants étaient exclusivement français. Or, on a assisté à un phénomène tout à fait étrange à partir du début des années 2000 : le nombre de descendants d'immigrés arméniens prenant la nationalité arménienne a explosé (au point qu'aujourd'hui plus de 350 000 des 500 000 membres de la « communauté arménienne » ont la double nationalité française et arménienne) et ce alors même que la « communauté arménienne », pour la première fois, se délitait pour se fondre dans la population française (en 2007, 60% des unions impliquant un(e) membre de la « communauté arménienne » se faisaient hors de la « communauté arménienne », pour à peine 5% en 1980), au point que d'après les autorités religieuses arméniennes en France (les Arméniens sont dans leur immense majorité chrétiens, mais la chrétienté d'Arménie est distincte du reste de la Chrétienté) la « communauté » aura totalement disparu dans 15 ou 20 ans. Les études anthropologiques sur le phénomène ont toutes conclu la même chose : en prenant la « nationalité des ancètres » que ni eux ni généralement leurs parents n'ont eu, les jeunes membres de la « communauté » accomplissent symboliquement un « retour à la terre promise » et s'abstraient ainsi de l'obligation de préserver et transmettre « l'arménité ». Ainsi a pu commencer une réelle assimilation de la « communauté arménienne ».

Par conséquent, instaurer comme règle absolue l'interdiction de la multi-nationalité est à mon avis excessif et peut s'avérer contre-productif (cf l'exemple arménien, donc). A mon avis, il serait de bien meilleur rapport de pouvoir permettre à des citoyens français, dont les parents ou grand-parents (je pense que deux générations, c'est suffisant) sont immigrés de pouvoir obtenir la nationalité du pays d'origine de leurs ancêtres sans devoir renoncer à la nationalité française. En revanche, un « français de souche » (citoyen français né en France et dont les parents et les grands-parents étaient tous français nés en France, d'après l'INED) ne pourrait acquérir une autre nationalité sans devoir renoncer à la nationalité française. De plus, parmi ceux autorisés à avoir plusieurs nationalités, il faut impérativement préciser une hiérarchie entre la « nationalité principale » et les autres éventuelles : la citoyenneté étant exclusifs attachement à la patrie et participation à la vie publique nationale, tout individu exerçant ses droits civiques dans un autre pays (vote, candidature, nomination dans l'état, poste officiel, etc.) se verrait interdire de les exercer en France, et sa nationalité française ne pourrait être sa « nationalité principale ». Pour les autres nationalités, laissons les pays concernés juger.

Réponse :

Merci pour ces informations historiques, mais, encore une fois, vous réagissez à une proposition sans la replacer dans le cadre global de mon projet. Peut-être avez-vous répondu au fur et à mesure sans prendre connaissance de l’ensemble. Le fait est que, d’après mon projet, la nationalité n’a d’importance que pour les individus réellement attachés à la nation France. Inversement, il est important que la France n’accorde la nationalité qu’à des individus qui lui sont attachés et qui ont à cœur de défendre ses intérêts. La nationalité, d’après mon projet, s’acquiert par des devoirs particuliers et confère les droits politiques. La citoyenneté, elle, est un statut distinct, le statut de base, celui qui relève du domaine social ou économique. Ces concepts découlent d’un projet plus vaste qu’il est impossible d’appliquer à la lettre dans un contexte monétaire. Je fais de mon mieux pour l’adapter.

Vous ne pouvez pas comprendre mes propositions si vous n’intégrez pas les distinctions que je fais entre citoyen de France (sans nationalité ou d’une autre nationalité que française), citoyen Français (citoyen et français uniquement), immigrés (citoyen de France depuis moins de dix ans) et étrangers (de passage). Ces distinctions sont commandées par les Principes, par le bon sens et par les intérêts de la France. (Il est vrai que, dans les explications qui suivent la proposition, je ne parle que de Français et d’étrangers, c’est-à-dire des cas opposés. Mais, vous voyez, qu’il y a, pour moi, d’autres nuances qui, du reste, n’invalident pas le Principe.)

Des Citoyens doivent être égaux en Devoirs et en Droits. C’est le cas, qu’ils soient français ou non, nés ici ou ailleurs. Mais, compte tenu du phénomène migratoire d’une part, et de l’anti-patriotisme latent d’autre part, la France ne peut attacher le droit de cité à la simple citoyenneté. D’ailleurs, ce droit doit, comme tout droit, être la contrepartie de devoirs. La nationalité qui le confère doit donc s’acquérir en remplissant des devoirs particuliers. Cette distinction entre simples citoyens ou citoyens de France et citoyens français n’établit pas une inégalité en droits entre eux. N’entrent dans la balance de l’Egalité que les droits des individus qui se sont acquittés des mêmes devoirs. Dès lors que les droits politiques sont le pendant de devoirs que les citoyens peuvent remplir volontairement, ceux qui ne remplissent pas lesdits devoirs ne jouissent pas desdits droits et ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Tous les citoyens demeurent égaux sur le plan de la citoyenneté. Les citoyens nationaux sont égaux sur tous les plans. La différence de droits entre les uns et les autres n’est pas une inégalité, c’est-à-dire une injustice : c’est la règle du jeu. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

« Outre qu'il est parfaitement opposé aux traditions françaises de suspendre les droits d'une catégorie de citoyens ». Elles ont bon dos les traditions françaises. Je ne m’occupe que des Principes. Voulez vous une révolution sans révolution ?, comme dirait l’autre. Il est fatal que l’application des Principes bouleverse les abus établis. Mais quelle autre boussole que les Principes doit-on prendre et suivre aveuglément pour établir l’harmonie sociale ? Ce n’est pas la mesure que je propose qui mettrait certains en porte-à-faux : ce sont les lois antérieures, inepte et nulles, qui les ont mis en porte-à-faux vis-à-vis de la France. Je tiens aujourd’hui pour nulles et non avenues toutes les lois, car aucune n’a été ratifiée par le peuple. C’est donc sans scrupule que j’en propose d’autres, d’autant plus que c’est malheureusement sans portée. Les lois françaises ne sont pas faites pour satisfaire les immigrés aux intérêts divers mais pour assurer les intérêts de la France. Et qui peut faire des lois dans ce sens si ce n’est des Français éprouvés ? Je ne sais pas si ces idées sont dans la tradition française, mais elles sont assurément dans la ligne des Robespierre et des Saint-Just. N’est-ce pas eux, notamment, qui ont fait chasser de la Convention les députés étrangers ? « Ne croyons pas les charlatans cosmopolites, et ne nous fions qu’à nous mêmes. » (Saint-Just)

« je dois vous faire part de mon extrême scepticisme quant à la pertinence de l'établissement d'une telle règle. » Je ne suis pas sûr que, au moment où vous avez écrit cela, vous maîtrisiez bien la règle dont vous contestez l’établissement, du moins la proposition. Je répète que, selon moi, la nationalité et la citoyenneté sont deux concepts et deux statuts distincts. Dans ces conditions, la non acquisition ou la perte de la nationalité française n’a pas le même sens qu’aujourd’hui où la notion de « citoyenneté », telle que je la définis, n’existe pas, car ce terme désigne en fait la nationalité. Ne seraient français que des individus désireux et dignes de l’être. Vous trouvez que ma proposition n’est pas pertinente : mais qu’en est-il de votre position qui sous-entend que le droit de cité en France peut être reconnu à des étrangers de cœur et même à des individus officiellement étrangers ? Pourquoi la France devrait-elle reconnaître comme Français des individus qui ne se considèrent pas eux-mêmes comme tels ? S’ils ne veulent pas être français, pourquoi la France le leur imposerait-elle, alors que la citoyenneté pourrait leur suffire et qu’ils pourraient même conserver ou prendre une autre nationalité ?

Vous me parliez de « liberté ». Hé bien ! la liberté, c’est de faire des choix et de les assumer. La France a besoin de patriotes qui la choisissent, non de Français « comme vous et moi » qui ne savent pas sur quel pied danser et veulent manger à tous les râteliers. Pourquoi des individus sont-ils le cul entre deux chaises ? C’est leur problème, ce n’est pas à la France de le résoudre, encore moins d’en pâtir. Son devoir, à elle, est de fixer des règles claires, de présenter des choix. La multinationalité n’est rien d’autre que dispenser les individus de faire un choix, c’est-à-dire de ménager des individus aux dépens des nations. Elle dévalorise la notion de nationalité et sape le concept de nation. C’est une arme perverse entre les mains des mondialistes contre la souveraineté des peuples et la démocratie.

L’exemple que vous prenez se situe dans le contexte actuel où le mode d’acquisition de la nationalité est aussi inepte que la notion même de nationalité est insipide. Il ne démontre rien par rapport à mon système. D’ailleurs, la conclusion que vous en tirez rejoint ma proposition sur le fond, quoiqu’elle soit brouillonne sur la forme. Vous établissez en douce les mêmes distinctions que moi entre simples citoyens et citoyens français, vous n’hésitez pas à déchoir des droits politiques les multinationaux qui en jouissent et exercent ailleurs, mais vous n’osez pas appeler un chat « un chat ». En outre, sans vouloir vous offenser, vous n’êtes pas assez rigoureux dans les Principes ni assez critique vis-à-vis des conceptions actuelles. Vous croyez pouvoir faire du neuf avec du vieux ! Je veux dire que vous oubliez que des droits doivent être liés à des devoirs et que, par conséquent, la nationalité qui confère les droits politiques ne peut être acquise de naissance ou par d’autres biais que les devoirs, et ce par qui que ce soit. Transposez donc en lois les conséquences de ces Principes irréfragables au lieu de faire découler la loi des difficultés que vous croyez devoir surmonter.

Pour paraphraser qui vous savez, c’est vrai, je suis « intraitable comme la vérité, inflexible, uniforme, j'ai presque dit insupportable, comme les principes ».

11:12 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

vendredi, 12 août 2011

IDENTITE NATIONALE : des droits naturels

Un lecteur a eu l’amabilité et la patience de commenter ou critiquer de nombreuses propositions de mon essai de programme présidentiel pour 2012. Comme chaque point mérite des développements et que le tout serait très long, je publie séparément ma réponse à chacun des objets, en rappelant la proposition en question et la position dudit lecteur.

12. Etablissement de la préférence nationale dans tous les domaines (comme dans tous les pays du monde)

La préférence nationale ou la priorité pour les Français, par rapport aux étrangers, n'est pas de la discrimination. La discrimination consiste à "établir" une différence, c'est-à-dire à créer artificiellement une différence. Tenir compte d'une différence qui existe réellement n'est pas de la discrimination ; ne pas en tenir compte est, en revanche, de la démagogie. Il y a bien une différence entre un Français et un étranger. Qu'ils aient en commun le fait d'être hommes ne change rien, puisqu'il est ici question de droits, qu'il n'y a de droits qu'en société et que seuls les citoyens d'une société donnée ont des droits dans cette société et doivent être égaux entre eux. Les droits qu'une société accorde à des étrangers par humanité, non par principe, ne sont pas les droits du citoyen. Des étrangers, selon les principes, n'en ont aucun (si ce n'est dans leur propre société). Qu'une société leur en accorde par humanité n'autorise pas à nier la différence qui existe entre eux et les citoyens, que ce soit pour les traiter comme des citoyens ou pour traiter les citoyens comme des étrangers.

Brath-z :

Je m'étonne de lire ceci chez un admirateur de Robespierre. Si vous vous penchiez un peu plus sur l'œuvre de ce grand patriote, vous sauriez qu'il fut l'un des maîtres d'oeuvres de l'établissement du droit naturel, instauré en France par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, confirmé par celle de l'an I de la République Une & Indivisible, puis « oublié » par la Déclaration des Droits et Devoirs de l'Homme et du Citoyen de l'an III (déclaration thermidorienne) ainsi que par toute la législation qui a suivi, ce jusqu'en 1946. Alors ce « droit naturel », qu'est-ce que c'est ? Il s'agit d'une notion fort ancienne (on en trouve trace au XIIème siècle) qui a connu un vif essor à partir du XVIème siècle (école de Salamanque) et qui stipule qu'il existe des droits sacrés, imprescriptibles et inaliénables indéfectiblement liés à la personne humaine. Ces droits naturels sont antérieurs à toute organisation sociale et ne dispose donc d'aucune contrepartie. Ils sont la liberté, l'existence, la propriété et la sûreté, ainsi que toutes leurs conséquences logiques.

La liberté est le premier et le plus important des droits naturels de l'homme. Elle consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Elle a la justice pour règle, les droits d’autrui pour bornes et la loi pour sauvegarde. L'existence est le plus indispensable des droits naturels de l'homme. Elle consiste à pouvoir pourvoir à sa propre conservation. Elle a l'intégrité d'autrui pour borne et la loi pour sauvegarde. La propriété est le droit qu'a chaque citoyen de jouir et de disposer à son gré de la portion de bien qui lui est garantie par la loi. Elle est bornée par l'obligation de respecter les droits d'autrui, le bien public et l'intérêt général. Elle ne peut préjudicier ni à la liberté, ni à l'existence, ni à la propriété, ni à la sûreté d'autrui. Elle est garantie par la loi. La sûreté est le droit qu'a chaque citoyen de vivre sans crainte pour lui-même, ses biens ni ses droits. Elle n'est bornée qu'au respect des droits d'autrui. Elle est garantie par la loi.

En conséquence de quoi, les droits qu'accorde une société aux étrangers ne sont pas une obole faite par « humanisme » mais bien ces fameux « droits naturels » antérieurs à toute organisation sociale. En revanche, les droits sociaux ne concernent que les citoyens.

Réponse :

Je commence par une petite mise au point sur Robespierre. Oui, je suis un grand admirateur et un grand connaisseur de Robespierre. Il m’a énormément inspiré. Je lui dois plus que je ne saurais le dire. Je me suis juré de le faire réhabiliter. Je viens même d’écrire un livre sur lui qui devrait être publié en septembre. Pour autant, je ne partage pas toutes ses idées. Je dirais que je vais plus loin que lui. Je considère qu’il est celui qui a posé le plus justement les principes, mais avec les limites de son temps. Une de ces limites, c’est précisément l’idée de « droits naturels ». Je peux comprendre la nécessité, au XVIIIe siècle, de concevoir cette idée. Il n’en demeure pas moins qu’elle est absurde et dangereuse. C’est une diversion. Elle empêche de poser correctement tous les Principes et, partant, elle est révolutionnairement contre-révolutionnaire. L’autre faiblesse de Robespierre, commune à la plupart des hommes, fut son ignorance du rôle de la monnaie et de la véritable nature de Largent. Je ne le lui reproche pas, il n’aurait rien pu faire même s’il avait su. Il a cependant écrit cette phrase lumineuse : « Quand leur intérêt [celui des riches] sera-t-il confondu avec celui du peuple ? Jamais. » La réalité cachée derrière cette phrase l’a effrayé, au point qu’il l’a raturée, mais c’est la chose la plus importante qui ait été écrite à cette époque et depuis.

Pour en venir à votre commentaire, je maintiens que les « droits naturels » sont une foutaise. Vous dites qu’ils sont « sont antérieurs à toute organisation sociale et ne disposent donc d'aucune contrepartie. Ils sont la liberté, l'existence, la propriété et la sûreté, ainsi que toutes leurs conséquences logiques. » Le fait qu’ils doivent être proclamés est la preuve qu’ils n’existent pas sans société capable de les reconnaître et de les garantir. Hors de la Société, il n’y a aucun droit ; il n’y a que des rapports de force. Maintenant, je ne dis pas que la Société ne peut pas être plus que juste, c’est-à-dire bonne, mais il ne faut pas s’abuser : c’est n’est pas parce que la Société reconnaît par humanité des droits à des individus qui ne sont pas citoyens d’après les Principes que ces droits sont naturels. Remarquez que je dis que la Société peut être bonne, mais pas qu’elle le doit. Rien ne peut l’obliger à part elle-même ou une Société plus puissante qu’elle. Si rien ne la conduit à reconnaître et à garantir ces droits soi-disant naturels, ils n’existent pas. Un droit est, par définition, une possibilité, une liberté reconnue et garantie par d’autres. Sans autres, sans Société, point de lois, point de droits.

Quels droits un homme seul sur une île a-t-il ? Il dispose de tout mais il ne possède rien. S’il est malade, il crève. Si les poissons ne veulent pas se laisser attraper, il crève. S’il est attaqué par un fauve, il le tue ou se fait manger. Si un voleur plus fort que lui passe par là, il le dépouille ou le tue, à moins qu’il se cache. Etc. Où sont-ils, dans ces conditions, vos fameux « droits naturels » ? Si des droits n’existent qu’en présence de semblables non-cannibales, c’est qu’ils n’ont rien de « naturels ».

Ce concept de « droits naturels », qui suppose des droits indépendants de toute société, qui suppose donc qu’il y a des droits dans l’état de Nature, oblige à nier la réalité et les conséquences de cet état. Car c’est précisément parce qu’il n’y a aucun droit dans hors de la société que les hommes en constituent. L’état de Société est l’opposé de l’état de Nature. Elle naît en réaction à la violence et à instabilité de cet état. Tous les Principes de l’ordre social découlent de l’acte d’association politique, c’est-à-dire de l’union pour survivre. Si on défigure l’état de Nature, par suite on défigure l’état de Société. Si on impose des obligations au Saint Esprit, on en décharge la Société. Si on altère les devoirs et les droits du Citoyen et de la Cité au nom des « droits naturels » de l’Homme, on altère les Principes mêmes, on trouble l’harmonie sociale, on perpétue le désordre.

Vous me citez ensuite la Déclaration de Robespierre. Elle est belle, mais elle passe à côté de l’essentiel, à savoir le droit pour un Citoyen d’accéder au marché du fait même d’être Citoyen, c’est-à-dire d’avoir participé à la vie de la Cité selon ce qu’elle considère comme une participation (droit égal pour tous les Citoyens, car inquantifiable donc illimité en théorie). Du reste, elle n’expose rien que de près ou de loin ressemble à des droits naturels. Hors de la société, un individu fait ce qu’il peut : parler de « droit » est un abus de langage, et parler de « naturel » quand un individu est au milieu des hommes, confronté à « autrui », est un autre abus de langage. Relisez ces articles, vous verrez que tous supposent une société (autrui, loi) ou sont un non-sens en dehors. 

Enfin, vous concluez que « les droits qu'accorde une société aux étrangers ne sont pas une obole faite par « humanisme » mais bien ces fameux « droits naturels » antérieurs à toute organisation sociale. En revanche, les droits sociaux ne concernent que les citoyens. » Dès lors que la Société reconnaît aux étrangers les droits qu’elle peut leur reconnaître sans saper les Principes de l’ordre social, je ne vois pas pourquoi vous tenez à prétendre que ces droits sont naturels plutôt que reconnus par humanité ? Cela ne change rien pour eux. Et si ladite société ne les garantit pas malgré toutes les Déclarations, la belle affaire ! Je ne vois pas non plus quel est le rapport de tout ce discours avec le principe de préférence nationale.

08:12 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook | |  Imprimer |

IDENTITE NATIONALE : tenue étrangère

Un lecteur a eu l’amabilité et la patience de commenter ou critiquer de nombreuses propositions de mon essai de programme présidentiel pour 2012. Comme chaque point mérite des développements et que le tout serait très long, je publie séparément ma réponse à chacun des objets, en rappelant la proposition en question et la position dudit lecteur.

10. Interdiction, pour des Français, d’être accoutrés en étrangers (sauf périodes de fêtes) sous peine de dénaturalisation immédiate, sur simple procès verbal.

Brath-z :

Je suis pour ma part totalement opposé à toute loi somptuaire. Si dans certaines circonstances il faut légiférer pour éviter des troubles civils, l'état ne doit jamais avoir l'initiative en la matière, mais maintenir le statu quo le plus longtemps possible. Aussi, sanctionner les tenues qui contreviennent à la loi (indécentes, dissimulatrices, dangereuses pour soi ou pour autrui, notamment) me semble largement suffisant. Et puis qu'est-ce qu'un « accoutrement étranger » ? Va-t-on interdire aux prêtres de porter robe sous prétexte que le pantalon est la norme masculine depuis Charlemagne (ce qui d'ailleurs avait provoqué bien des remous à l'époque) ?

Réponse :

Vous n’avez pas saisi le sens de cette proposition.

Comme indiqué dans le point n° 9 (Rétablissement de la politique d’assimilation, en particulier l’obligation de donner aux enfants nés en France un prénom français ou francisé et d’en porter un pour pouvoir prétendre à la nationalité française.) Je suis partisan de l’assimilation, laquelle concerne essentiellement les prénoms, le langage parlé, le vêtement et la religion (être discret en la matière). Vous qui, par la suite, parlez sans cesse des traditions françaises, en voilà une fondamentale qui remonte au déluge. En outre, comme je l’ai déjà dit, j’en ai assez que l’on nous fasse prendre des vessies pour des lanternes, que l’on nous présente comme « françaises » des choses ou des personnes qui, manifestement, n’ont sont pas. Il ne suffit pas d’être en France pour être français. Pour les choses, être français relève de leur origine culturelle ou de celle de leurs concepteurs. Pour les hommes, être français est un état d’esprit. Ces hommes peuvent être des immigrés naturalisés ou sur le point de l’être ou des Français de naissance.

Cette proposition concerne en premier lieu les Français qui, dans les conditions actuelles d’acquisition de la nationalité, le sont malgré eux, par hasard ou par opportunisme. Or, je considère qu’être réellement français implique d’aimer la France et de lui être dévoué. Pour attester cet amour et ce dévouement, je préconise, plus loin (point 15), l’instauration de critères pour prétendre à la nationalité et de devoirs pour l’obtenir et la conserver. Je rejette donc le droit du sol, le droit du sang et tous les moyens insignifiants et aberrants d’acquérir la nationalité. Toute personne, quelle que soit son origine, doit faire le choix d’être français et se montrer digne de l’être. Maintenant, la loi ne peut être rétroactive ; elle ne peut soumettre à ces conditions d’acquisition ceux qui sont déjà revêtus de la nationalité. En revanche, elle s’applique à eux en ce qui concerne la conservation.

La nationalité est une question fondamentale : c’est elle qui confère les droits politiques. Or quel droit ont de participer à la formation des lois françaises et à la gestion des intérêts sacrés de la France les personnes, françaises sur le papier, mais dont la France est le cadet des soucis ou dont la patrie est autre ? Aucun. Je ne les blâme d’ailleurs pas de ne pas se sentir françaises, je constate simplement l’absurdité de confier du pouvoir politique à des indifférents ou, au pire, à des ennemis. Le mode d’acquisition de la nationalité que je préconise a pour but de prévenir cet abus, et la disposition en question (une parmi d’autres), d’en corriger certains. Car, je ne sais pas pour vous, mais il ne fait aucun doute pour moi que des Français qui s’accoutrent en étrangers, qui s’habillent selon des traditions d’ailleurs, ne sont guère français dans leur tête et doivent donc être déchus de la nationalité française. L’habillement est révélateur de l’état d’esprit et il y a fort à parier que de tels individus sont soit des immigrés nostalgiques soit des citoyens du monde autoproclamés. Au sujet de ces derniers, permettez que je cite Robespierre : « Et comment Cloots pouvait-il s’intéresser à l’unité de la République, aux intérêts de la France ; dédaignant le titre de citoyen français, il ne voulait que celui de citoyen du monde. »

Remarquez la différence entre prescrire une tenue et en proscrire certaines. Cette disposition n’indique pas comment les Français doivent se vêtir ; elle exclut cependant que les Français, qui sont l’image de la France, s’habillent dans des tenues typiquement étrangères. Si maintenant, vous me demandez ce qu’est une « tenue typiquement étrangère », ce n’est pas une tenue originale, mais une tenue connotée.

Remarquez ensuite que je parle de dénaturalisation des intéressés et non de bannissement ou autres peines. Vous vous étonnez plus loin de la distinction que je fais entre citoyenneté et nationalité. Mais c’est précisément parce que je distingue ces deux concepts qu’ils ont chacun un sens précis et qu’il est possible de mettre fin aux abus que leur confusion entraîne.

Remarquez enfin que cette disposition porte sur les Français et non sur les immigrés ou les étrangers. Néanmoins, comme je préconise l’assimilation, il serait exclu que les immigrés continuent de s’accoutrer en France comme s’ils étaient toujours dans leur pays. Ne pas confondre d’ailleurs immigrés et étrangers. Un immigré est un citoyen d’origine étrangère, installé en France (depuis moins de dix ans, point 16), destiné à se fondre dans la population française voire à devenir Français. Un étranger est simplement un touriste, un travailleur de passage ou un réfugié politique temporaire. La présence en France des uns et des autres n’ayant pas les mêmes raisons, la même durée, les mêmes conséquences, ils n’ont pas le même statut et ne sont donc pas soumis aux mêmes obligations. Reste le cas des Français déchus qui persistent à s’accoutrer en étrangers. Cela ne présente absolument pas le même risque d’auto-exclusion et de communautarisation que celui d’immigrés qui feraient de même. S’ils veulent être ridicules, grand bien leur fasse !

08:08 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (5) |  Facebook | |  Imprimer |

IDENTITE NATIONALE : les bases

Un lecteur a eu l’amabilité et la patience de commenter ou critiquer de nombreuses propositions de mon essai de programme présidentiel pour 2012. Comme chaque point mérite des développements et que le tout serait très long, je publie séparément ma réponse à chacun des objets, en rappelant la proposition en question et la position dudit lecteur. 


8. Affirmation de l’identité ethniquement européenne et culturellement chrétienne de la France qui a le droit de préserver son identité (Cf. Déclaration des droits de peuples autochtones de l’ONU)

Brath-z :

Là, je ne suis absolument pas d'accord. Non, la France n'est pas « ethniquement européenne » mais « ethniquement française ». L'ethnie étant la culture (et rien d'autre, même si ces idiots de journalistes emploient le terme pour ne pas dire « race », notion qui n'a absolument rien à voir), je ne vois pas pourquoi la France serait « ethniquement européenne ». Moi qui suis français, pour quelle raison aurais-je plus de lien culturel avec un Lituanien qu'avec un Guinéen, un Laotien ou un Mexicain ? S'il existe des liens culturels évidents avec nos voisins (Espagne, Allemagne, Italie, Suisse, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg, mais aussi Algérie, Maroc, Tunisie via la Méditerranée), les liens culturels sont tissés par l'histoire et il n'y a aucune raison de proclamer en règle ce qui ne ressort pas d'un principe mais de circonstances. D'autant que je doute réellement que la France (et c'est aussi valable pour les autres pays européens) puisse être rapproché d'une « culture européenne » tout à fait hypothétique.

Quant à la culture chrétienne de la France, si elle est indéniable, je ne vois pas pour quelle raison il faudrait l'affirmer. Et encore, cette « culture chrétienne » de la France peut être contestée, sachant que depuis Louis IX et jusqu'à la moitié du XIXème siècle, le christianisme français était tout à fait différent de la chrétienté apostolique romaine, que ce soit dans son crédo, son culte ou son folklore. Ce n'est pas par hasard que l'immense majorité des prêtres français a sans aucune hésitation et malgré l'interdit papal prêté serment à la Constitution civile du clergé en 1790. Dans ce contexte, comment qualifier la « culture chrétienne » de la France autrement que par l'expression « culture française » ? Il n'est nul besoin de se référer à des modèles étrangers (que ce soit l'Europe ou la Chrétienté) quand la Patrie fournit tous les modèles dont nous avons besoin.

Réponse :

L’ethnie n’est pas du tout un synonyme de culture. Les ethnies sont les sous-ensembles des races qui, elles-mêmes, sont des sous-ensembles de l’espèce humaine. Les Européens d’origine sont de race blanche. Etre de « type européen » ou caucasien est la façon politiquement correcte, c’est-à-dire hypocrite, de dire « blanc ». Maintenant, à l’intérieur de la race blanche, il existe aussi des différences physiques (cheveux, taille, teint) entre les Blancs du Nord, ceux du Sud, etc. Le brassage des populations tend à détruire l’homogénéité initiale des peuples qui ont constitué les nations modernes, mais le souvenir de ce que furent les caractéristiques des antiques ethnies européennes n’est pas effacé et de nombreuses traces subsistent. Dans l’imaginaire collectif un Portugais ne ressemble pas à un Suédois. Les cas particuliers ne font que confirmer l’impression générale. Je serais donc assez d’accord avec la première partie de votre commentaire au sujet de la culture européenne, mais il ne s’agit pas de cela ; je parle bien de type racial ou physique.

Autrement dit, je pense qu’il est temps que la France affirme son identité, et le type racial de sa population d’origine en fait partie, comme il fait partie de tous les pays du monde. Si je vous dis « Japon », ce ne sont pas des Noirs qui vous viennent à l’esprit ! Si je vous dis « Gabon », vous ne visualisez pas des Blonds aux yeux bleus ! Il en est de même pour la France qui, a priori, évoque des Blancs, grands, petits, blonds ou bruns, mais blancs. La présence de personnes non blanches en France métropolitaine (hors le temps des guerres mondiales) est très récente et liée à l’immigration extra-européenne (je ne parle par de l’Europe en tant qu’institution, mais en tant que continent). Enoncer cette vérité n’a pas pour but de lancer une « épuration ethnique » mais de rappeler que la France a une identité, qui passe en partie par le type racial dominant de ses habitants, et qu’elle a le droit, comme tout pays, et même le devoir, envers les générations passées et futures, de la préserver en maîtrisant l’immigration et l’immigration extra-européenne en particulier. C’est pourquoi je souscrits sans réserve à la phrase de De Gaulle : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

A petite dose, l’immigration extra-européenne apporte de la diversité ; à grande dose, comme aujourd’hui, elle défigure la France physiquement et culturellement. Le multiculturalisme tant vanté n’est qu’une façon malhonnête de dire que les immigrés ont introduit en France des cultures qui ne sont pas françaises. Je n’ai du reste rien contre les cultures étrangères, mais il est insupportable d’entendre dire que des traditions étrangères, notamment arabes ou africaines, sont françaises. Cela s’appelle faire prendre des vessies pour des lanternes. Remarquez bien que cette mauvaise foi n’est inspirée que par les Arabes et les Africains depuis qu’ils sont présent en masse en France. Jusqu’à présent, il n’était venu à l’idée de personne de présenter la Pizza ou la Paëlla, dont les Français raffolent comme de la cuisine française. Il n’était venu à l’idée de personne de considérer Pedro, Pablo et Pepito comme des prénoms français. 

Ceci m’amène à rebondir sur le lien entre l’ethnie et la culture que vous avez confondus. Bien que le terme « ethnie » ne désigne pas la culture, il va de soi que des gens qui ont vécu ensemble dans leur coin de Terre depuis des millénaires ou des siècles ont non seulement un type physique semblable mais encore se sont forgés une culture commune. C’est pourquoi les immigrés qui arrivent de leur région, de leur pays, sont imprégnés et véhiculent une culture étrangère, leur culture d’origine. Cela est inévitable et il faut donc en tenir compte car ce n’est pas sans conséquence pour eux (pour leur intégration) et pour leur pays d’accueil. Normalement, avec le temps, ils ou leurs enfants perdent leur culture d’origine et font leur celle du pays d’accueil. Mais leurs enfants conservent en tout ou partie (s’ils sont métissés) leur type ethnique ou racial d’origine. Des immigrés extra-européens ne peuvent donc pas se fondre sur tous les plans dans la population française. Ceci importe peu s’ils sont peu nombreux et si le pays d’accueil exige leur assimilation, mais c’est un facteur supplémentaire de rejet réciproque s’ils sont visiblement innombrables et si le pays d’accueil n’a rien fait pour les assimiler, auquel cas ils se communautarisent avec toutes les tensions que cela implique.

Enfin, à propos de l’expression « culturellement chrétienne », il y a un nouveau malentendu. Vous confondez « chrétien » et « catholique ». Toutes les mouvances religieuses qui se réclament du Christ sont chrétiennes. Les protestants sont aussi chrétiens que les catholiques, les anglicans ou les orthodoxes.

Maintenant, je ne veux pas dire que tout est chrétien dans la culture française mais qu’elle est imprégnée de christianisme dans le domaine des idées. Je ne veux pas dire non plus qu’un Français doit être chrétien ou seulement croyant, mais que le christianisme fait partie de l’héritage culturel de la France et qu’il faut donc en tenir compte.

Mais c’est surtout cette phrase de votre commentaire qui m’a étonné et sur laquelle je veux réagir : « Quant à la culture chrétienne de la France, si elle est indéniable, je ne vois pas pour quelle raison il faudrait l'affirmer. » Les sous-entendus, les non-dits sont des pièges. L’omission involontaire est source d’erreur ; l’omission volontaire est une tromperie et la porte ouverte à la trahison. Vous admettez qu’il est indéniable que la culture de la France est chrétienne : alors pourquoi ne pourrait-on pas affirmer ce que l’on ne peut pas nier ? Une chose qui n’est jamais rappelée finit par tomber dans l’oubli. Or, si cette chose est importante, l’oublier est dangereux. En l’occurrence, ne pas affirmer que la France est de culture chrétienne permet d’occulter ce fait et de placer sur un pied d’égalité, voire au-dessus, toutes les cultures importées. Puisqu’il s’agit ici de religion, cela implique que les religions importées, en particulier l’islam, sont au-dessus des lois françaises. De manière générale, ce silence permet au premier venu de se faire entendre, de se croire chez lui et d’afficher des prétentions exorbitantes. La France doit donc affirmer son identité pour être maître chez elle et que les immigrés en rabattent. Elle est ce qu’elle est. L’étranger qui n’est pas content, qui se sent offensé par des traditions françaises n’a qu’à retourner d’où il vient ou s’en aller sous d’autres cieux. Personne ne lui a demandé de venir ; personne ne le retient. Et s’il persiste dans ses revendications scandaleuses, la loi doit pouvoir le contraindre à partir. Encore faut-il, pour cela, que le principe du scandale soit reconnu par la loi : d’où la nécessité d’affirmer ce qui le fonde.

08:05 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook | |  Imprimer |

jeudi, 21 juillet 2011

SI J’ETAIS PRESIDENT… EN 2012

Projet de programme patriotique

 

Les élections présidentielles de 2012 approchent. Je me suis donc demandé ce que je proposerais aux Français si j’étais en position de me présenter, autrement dit ce que j’espère du prochain président de la République Française.

Ceux qui ont l’habitude de me lire savent que je prône une théorie personnelle, appelée Civisme, d’après laquelle la Cité (la Société) doit et peut fonctionner sans monnaie afin que l’Egalité soit réellement. Cette révolution approche mais son heure n’est pas encore venue. Le programme ci-après n’a donc pas pour but d’appliquer tous les Principes, c’est-à-dire d’ériger la Cité, car il est impossible de faire abstraction de Largent et de la monnaie, de leurs lois et de leurs effets pervers à tous les niveaux. Il a pour seule ambition de rappeler certains Principes et de faire au mieux dans le contexte actuel.

Ce programme n’est pas chiffré. Mais qui est encore dupe des chiffres avancés par les uns et les autres ? La politique, une fois au pouvoir, c’est du bricolage. Elle est (ou devrait être) affaire de bon sens, de courage, d’honnêteté et de patriotisme, autant de qualités qui sembleraient faire défaut à nos dirigeants depuis quarante ans s’ils n’étaient à l’évidence des traîtres. La France est dans une situation désastreuse, politiquement, économiquement, socialement et humainement. Les responsables de cette situation, éternels candidats à leur propre succession, peuvent-ils encore faire illusion en présentant des chiffres notoirement bidons auxquels ils font manifestement dire n’importe quoi ? Leur est-il permis de piéger leurs détracteurs en exigeant d’eux, à leur tour, un numéro d’illusionniste ? Non ! Assez de ces astuces ! Fini les boniments ! Ce n’est pas d’experts en manipulation de chiffres dont la France a besoin, mais de Français couillus, désireux et capables de la sauver du naufrage. Il est temps que ce pays échappe à la corde des bureaucrates et que les patriotes lui donnent un bon coup de fouet.

La France n’est pas faite pour la médiocrité et la pacotille, mais pour la grandeur. Son destin n’est pas de suivre, mais de guider, mais d’éclairer. Mais elle ne rejouera son rôle de premier plan parmi les nations que quand elle aura retrouvé son âme, quand elle sera de nouveau fière et sûre d’elle, quand elle aura de nouveau foi dans le génie de son peuple.

Ce programme propose des mesures et des projets dans les domaines suivants :

POLITIQUE ETRANGERE
MONNAIE
IDENTITE NATIONALE
NATIONALITE
POLITIQUE
FINANCES PUBLIQUES
LIBERTE
IMMIGRATION & ETRANGERS
LAICITE
SECURITE
NATALITE
EDUCATION
ENSEIGNEMENT
SANTE
LOGEMENT
ECONOMIE
SALAIRES & IMPOTS
CHOMAGE & RETRAITE
FONCTIONNARIAT
ECOLOGIE
JUSTICE
SOL & PATRIMOINE NATIONAL
TOURISME & VIE NOCTURNE
MŒURS

Ce programme n’est qu’un essai. Votre opinion m’intéresse. Vous pouvez laisser des commentaires et faire des propositions. Je le présenterai dans quelques temps à divers partis, en espérant qu’il inspirera les futurs candidats.

Quand on veut, on peut.
Impossible n’est pas français !

POLITIQUE ETRANGERE

1. Affirmation de la souveraineté française

  • Sortie immédiate de l’Europe institutionnelle et retrait de toutes les instances mondialistes, tout en maintenant des rapports privilégiés avec les nations européennes et des relations cordiales avec les autres pays du monde.

2. Arrêt de l’ingérence politique, humanitaire et militaire à l’étranger

  • Rapatriement immédiat de toutes les troupes déployées à l’étranger
  • Référendum pour inscrire dans la constitution les articles suivants, tirés de la constitution de 1793 : Le Peuple français est l'ami et l'allié naturel des peuples libres. – Il ne s'immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s'immiscent dans le sien. – Il donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté ; il le refuse aux tyrans. – Il ne fait point la paix avec un ennemi qui occupe son territoire.

3. Annulation de la dette des pays étrangers envers la France

4. Instauration de politiques de coopération (sans échange monétaire) avec les pays africains qui le désirent 

MONNAIE

5. Retour au Franc

6. Révocation de l’indépendance de la banque « de France »

  • Un pays qui n’est pas maître de sa monnaie est la propriété de ceux qui lui prêtent de l’argent (riches particuliers, banques, Etats étrangers).

7. Annulation de la dette nationale (c’est-à-dire des intérêts dus aux banques)

IDENTITE NATIONALE

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Charles de Gaulle

8. Affirmation de l’identité ethniquement européenne et culturellement chrétienne de la France qui a le droit de préserver son identité (Cf. Déclaration des droits de peuples autochtones de l’ONU) (Commentaires)

9. Rétablissement de la politique d’assimilation, en particulier l’obligation de donner aux enfants nés en France un prénom français ou francisé et d’en porter un pour pouvoir prétendre à la nationalité française.

10. Interdiction, pour des Français, d’être accoutrés en étrangers (sauf périodes de fêtes) sous peine de dénaturalisation immédiate, sur simple procès verbal. (Commentaires)

11. Promotion de la langue française

  • Interdiction d’employer des mots étrangers sur les enseignes, sous peine de fermeture de l’établissement, et dans la publicité, sous peine d’interdiction de vendre en France les produits en question
  • Traduction ou sous-titrage en français des titres de films, livres, etc., sous peine d’interdiction de commercialiser les œuvres en question
  • Rétablissement des dictées à l’école

12. Etablissement de la préférence nationale dans tous les domaines (comme dans tous les pays du monde)

  • La préférence nationale ou la priorité pour les Français, par rapport aux étrangers, n'est pas de la discrimination. La discrimination consiste à "établir" une différence, c'est-à-dire à créer artificiellement une différence. Tenir compte d'une différence qui existe réellement n'est pas de la discrimination ; ne pas en tenir compte est, en revanche, de la démagogie. Il y a bien une différence entre un Français et un étranger. Qu'ils aient en commun le fait d'être hommes ne change rien, puisqu'il est ici question de droits, qu'il n'y a de droits qu'en société et que seuls les citoyens d'une société donnée ont des droits dans cette société et doivent être égaux entre eux. Les droits qu'une société accorde à des étrangers par humanité, non par principe, ne sont pas les droits du citoyen. Des étrangers, selon les principes, n'en ont aucun (si ce n'est dans leur propre société). Qu'une société leur en accorde par humanité n'autorise pas à nier la différence qui existe entre eux et les citoyens, que ce soit pour les traiter comme des citoyens ou pour traiter les citoyens comme des étrangers. (Commentaires)

13. Rétablissement ou maintien de l’exclusivité nationale dans la fonction publique

NATIONALITE

14. Suppression de la multi-nationalité

  • Les multinationaux devront choisir et seront dénaturalisés en l’absence de choix au bout d’un an. Dans l’intervalle, les droits politiques des multinationaux seront suspendus en France. (Commentaires)

15. Révision du mode d’acquisition de la nationalité qui doit se mériter (mesure non rétroactive)

  • Suppression du droit du sol, du droit du sang et du droit par alliance, filiation, mariage, etc.
  • Instauration de critères, pour y prétendre (notamment porter un prénom français ou francisé, parler français, connaître un minimum la France, son histoire et ses coutumes), et de devoirs, pour l’acquérir et la conserver
  • Rétablissement d’un véritable service national (militaire ou civil) d’un an, facultatif, mais obligatoire pour acquérir la nationalité et jouir des droits qu’elle confère. (Commentaires)

16. Création d’un nouveau statut : « citoyen de France » distinct de « citoyen français »

  • La citoyenneté assure aux citoyens, c’est-à-dire aux individus honnêtes résidants en France et dépendants d’elle dans leurs déplacements à l’étranger, la protection physique de l’Etat français
  • Un immigré irréprochable ne devient officiellement citoyen qu’au bout de dix ans ; dans l’intervalle il est dit immigré ou étranger.
  • Un immigré remplissant tous les critères pour prétendre à la nationalité et volontaire pour un service national peut acquérir la nationalité sans délai.
  • Les citoyens de France n’étant pas « français » en vertu de leur choix sont « étrangers » sur le plan pénal
  • La nationalité confrère aux citoyens français les droits politiques
  • Seuls des citoyens français peuvent représenter la France dans les manifestations et compétitions internationales. (Commentaires)

17. Dénaturalisation des auteurs d’outrage à la France et au peuple français et expulsion des étrangers

  • Les Français dans ce cas sont des parjures (la dénaturalisation est un avertissement)
  • Les citoyens de France et les étrangers dans ce cas sont des indésirables et des nuisibles (leur expulsion est la moindre des choses) (Commentaires)


POLITIQUE

18. Révision du mode de sélection des candidats à l’élection présidentielle

  • Validation automatique de la candidature des candidats des partis présents à la dernière élection
  • Autorisation de se présenter pour tous les citoyens français soutenus par au moins 10.000 électeurs ayant versé au candidat une somme non-remboursable d’au moins 50 € ou 300 F. (Commentaires)

19. Instauration d’une cérémonie publique et retransmise au cours de laquelle le président prête serment, sur le drapeau français, d’être fidèle à la France et de respecter les engagements sur la base desquels il a été élu (lesquels sont d’ailleurs rappelés)

  • L’élection d’un candidat n’est pas un référendum sur les mesures contenues dans son programme. (Commentaires)

20. Révision du mode de remboursement des frais de campagne (valable pour toutes les élections)

  • Partage entre tous les partis en lisse, en proportion du nombre de voix obtenu, d’un budget défini préalablement par l’Etat et alloué à cet effet. (Commentaires)

 21. Instauration d’un système mixte pour la composition de l'Assemblée nationale

  • La moitié des sièges revient aux candidats élus localement au suffrage majoritaire, l’autre moitié est pourvue par les partis en proportion du nombre de voix qu’ils ont obtenu au niveau national (les députés ainsi nommés ayant été candidats) (Commentaires)

 22. Interdiction du cumul des mandats

23. Limitation des mandats : pas plus de deux mandats d’une même nature dans une carrière. (Commentaires)

24. Obligation pour les élus d’être présents à leur poste sous peine d’éjection

25. Etablissement de la démocratie populaire (référendums obligatoires sur les traités internationaux, les grandes orientations, les modifications de la constitution et le déploiement de soldats français à l’étranger, référendums sur tous les sujets sur lesquels le président juge bon de consulter le peuple, sur toutes les mesures réclamées par pétition par au moins 100.000 électeurs et sur tous les sujets suscitant des manifestations). (Commentaires)

26. Suppression du Ministère de la culture (la culture ne relève pas de l’Etat, sauf dans les dictatures)

27. Création d’un Ministère du patrimoine national

FINANCES PUBLIQUES

28. Suspension de toutes les subventions publiques nationales et locales (à la presse, aux associations, aux spectacles, etc.) et interdiction d’être subventionné directement ou indirectement par l’étranger

29. Assainissement des dépenses publiques à tous les niveaux

  • Passage au crible des avantages monétaires et en nature des élus, des hauts fonctionnaires et des administrations publiques, et suppression de tout le superflu
  • Transparence des budgets, recettes et des dépenses publiques
  • Un an après la proclamation de la loi, les hauts responsables des différentes administrations seront passibles de 10 ans de prison si les abus persistent.
  • Mise en place d’un bureau indépendant anti-corruption, composé de citoyens français dotés de pleins pouvoirs, chargés de traquer les élus et fonctionnaires corrompus et corrupteurs. Tout acte de corruption de la part des membres de ce bureau  sera puni de 20 ans de prison.


LIBERTE

30. Abolition des lois mémorielles (anti-historiques) et antiracistes (anti-françaises)

31. Reconnaissance de la liberté absolue d’opinion et d’expression

  • Les insultes personnelles sont néanmoins considérées comme une agression légitimant une réaction violente de la part des intéressés : les tribunaux ne punissent pas ces insultes, mais ne reçoivent pas non plus les plaintes (pour coups et blessures) de ceux qui les ont proférées
  • Les insultes envers la France et le peuple français, passibles de dénaturalisation et de bannissement, les coupables ne méritant pas d’autre sanction mais n’ayant pas leur place en France et constituant même un danger potentiel. (Commentaires)


IMMIGRATION & ETRANGERS

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Charles de Gaulle

32. Fin du regroupement familial : il n’y a d’immigrés que des travailleurs légaux

33. Régulation draconienne de l’immigration européenne.

34. Arrêt total de l’immigration extra-européenne jusqu’à nouvel ordre (la France doit apprendre à faire avec ses ressources humaines).

  • Plus de visas, même touristiques, plus de renouvellement des visas, des permis de séjour ou de travail (excepté pour les créateurs et patrons d’entreprises, leurs femmes et leurs enfants), plus d’adoption d’enfants étrangers
  • Billets d’avion et de bateau gratuits (aller simple vers leur pays d’origine) pour les étrangers en fin de droit.
  • Peine de 2 ans de prison pour les immigrés clandestins, 5 ans pour les récidivistes, 10 ans pour les multirécidivistes, avec, toujours, expulsion à la clé. (Commentaires)

 35. Arrêt des abus de mariage.

  • Un mariage ne confère pas la nationalité française
  • Seul un mariage avec un(e) citoyen(ne) français(e) (non « de France ») permet le renouvellement du permis de séjour d’un étranger : un divorce l’annule et entraîne l’expulsion immédiate.
  • Un projet de mariage n’est pas un critère pour accorder un permis de séjour à un étranger vivant dans son pays : si les amants veulent se marier et vivre ensemble, ils peuvent le faire, mais pas en France.
  • Tout couple dont un des époux est immigré est soumis à la législation sur les étrangers (ceci ne s’applique pas si l’autre époux est citoyen(ne) français(e)).

 36. Suppression de toute aide publique aux étrangers (excepté aux réfugiés politiques)

37. Instauration de caisses particulières pour et alimentées par les étrangers (immigrés présents depuis moins de dix ans) par des prélèvements obligatoires (Français et citoyens France pouvant cotiser volontairement en plus de leurs obligations envers les caisses nationales)

38. Renvoi systématique des immigrés illégaux, clandestins et sans papiers

39. Expulsion systématique des étrangers délinquants, hors la loi, mendiants, chômeurs, fraudeurs, polygames et étudiants en fin d’étude. (Commentaires)

40. Dénaturalisation et expropriation totale, systématique et sans appel des employeurs d’immigrés illégaux et clandestins

41. Dénaturalisation et bannissement ou expulsion des défenseurs des immigrés illégaux, clandestins et sans papiers

42. Mise en place de structures communautaires pour aider les immigrés sur le point d’être expulsés, les étudiants étrangers et les citoyens de France d’origine étrangère désireux de rentrer chez eux à monter et à mettre eux-mêmes en œuvre des projets sociaux et économiques dans leurs pays d’origine (ces projets seront financés par lesdites « communautés »)

LAICITE

A moins de prêcher des idées antinationales et de prôner des pratiques illégales, le contenu des cultes ne concerne pas l’Etat lequel, en revanche, a un droit de regard sur le contenant et le devoir d’intervenir lorsque les débordements compromettent l’intérêt général. La laïcité ne consiste pas à ce que l’Etat ne s’immisce en rien dans les affaires religieuses ou présentées comme telles, mais à ce qu’il permette à tous les croyants de vivre leur foi en paix sans troubler la paix publique.

43. Maintien de tous les jours fériés de tradition chrétienne, ancrés dans la culture française

44. L’entretien des églises relevant du patrimoine local ou national est à la charge des collectivités locales et de l’Etat

45. Obligation pour les entreprises d’accorder aux employés ayant déclaré leur appartenance religieuse les jours de congé qu’ils demandent pour célébrer les fêtes correspondant à leur religion, jours à déduire de leurs congés légaux.

46. Interdiction pour l’Etat, les collectivités locales et a fortiori pour des organismes ou des particuliers étrangers de financer directement ou indirectement quelque religion que ce soit.

  • Religieux et lieux de culte en France sont financés exclusivement par les fidèles de France.

47. Obligation de pratiquer tous les cultes en français ou dans une langue morte, sauf dans les lieux fréquentés par des étrangers

  • Une religion ne peut pas être « de France » si elle n’est pas intégralement à la portée de tous les Français.
  • Le latin étant une langue morte, les messes en latin ne stigmatisent pas les fidèles comme étrangers.

 48. Gel des projets de construction de mosquées, destruction des minarets et mise aux normes architecturales locales des mosquées de type oriental (sauf la grande mosquée de Paris).

  • La France n’est pas l’Orient. L’orientalisation est une stigmatisation en France. Appeler les musulmans à la raison n’est pas faire de la discrimination envers eux. Stigmatisation et discrimination ne sont pas le fait de celui qui remarque et corrige, mais de celui qui se fait remarquer et s’entête dans l’erreur.

 49. Suppression de tous les accommodements discriminatoires dits « raisonnables ». (Commentaires)

50. Interdiction d’abattre sans étourdissement les animaux destinés à la consommation, conformément aux normes françaises

  • Interdiction également d’importer de la viande d’animaux abattus sans étourdissement.

 51. Interdiction des revendications religieuses sous peine de dénaturalisation et, pour les étrangers (compris les citoyens de France), d’expulsion

52. Interdiction des manifestations religieuses sur la voie publique, sauf dérogations occasionnelles

53. Interdiction du voile islamique sur le territoire national, même pour les étrangers, sous peine de dénaturalisation et d’expulsion de toute la famille (le mari suit sa femme, les enfants suivent leurs parents)

  • Ce point est un rappel : il relève moins de la laïcité que de l’assimilation


SECURITE

54. Rétablissement de l’autorité policière et renforcement des effectifs

  • Un policier dans l’exercice de ses fonctions a toujours raison sur le moment. Toute personne est tenue d’obtempérer à l’instant et en silence à ses injonctions. Un policier est seul juge de la conduite à tenir face aux grandes gueules et aux fortes têtes.
  • Outrager un policier (physiquement ou verbalement), outre la réaction du policier lui-même, est passible de dénaturalisation et d’un mois de prison ou d’expulsion pour les étrangers ; blesser un policier est passible d’au moins 10 ans de prison.

55. Lutte contre la corruption et les abus de pouvoir des policiers

  • Les policiers porteront en permanence, lors de leurs interventions, des mini-caméras, de même leurs véhicules, à l’avant et à l’arrière. (Commentaires)

NATALITE

56. Augmentation des allocation familiales pour les parents français : 400 € ou 2.000 F par enfant et par mois

  • Suspension desdites allocations au bout d’un an de chômage des deux parents ou du parent isolé

 57. Aide de l’Etat de 50.000 € ou 300.000 F et prêt à taux zéro pour les parents français voulant accéder au logement, appartement ou maison

  • Cette aide concerne aussi bien les couples que les parents isolés, mais n’est valable qu’une seule fois et les couples dont un des conjoints ou époux en a déjà bénéficié ne peuvent plus y prétendre
  • Les fraudes sur cet objet sont passibles de dénaturalisation assortie de 10 ans de prison

58. Création obligatoire de crèches dans toutes les communes de plus de 1000 habitants, puis partout à raison d’une pour 5.000 habitants, avec obligation d’accueillir tous les enfants de l’arrondissement

EDUCATION
 
59. Mise en place de quelques heures de cours d’éducation parentale obligatoires, sous peine de privation d’allocations familiales, pour les futurs parents (isolés ou en couple)

  • Il s’agira de rappeler aux parents leurs devoirs et leurs droits vis-à-vis de leur enfant, d’expliquer à ceux qui l’ignorent que l’enfant n’est pas roi (ni dedans, ni dehors), que ses premières années sont cruciales, que ce sont eux les parents, qu’ils doivent faire preuve d’autorité, que le « laisser-faire » (comme l’absence) n’est pas ressenti par l’enfant comme de l’amour mais comme de l’indifférence et de la licence. 

60. Rétablissement de l’autorité et de la responsabilité parentale

  • Dépénalisation de la gifle et de la fessée occasionnelles, sans rapport avec la maltraitance
  • Suppression des allocations familiales aux parents d’enfants délinquants récidivistes
  • Expulsion des parents étrangers dont les enfants à charge sont des délinquants récidivistes, sauf s’il est avéré qu’ils ont tout fait pour prévenir cette situation. (Commentaires)

61. Création d’internats disciplinaires et militarisés pour les adolescents violents et délinquants.

ENSEIGNEMENT

62. Rétablissement de l’autorité et de la discipline à l’école

63. Remplacement du ministère de l’Education nationale par un ministère de l’Instruction publique

64. Retour aux méthodes d’enseignements efficaces, à l’exigence, aux programmes sensés et au patriotisme

65. Retour à des tenues uniformes à l’école primaire et au collège (chaque établissement fixera la sienne et les fournira). (Commentaires)

66. Instauration de cours d’éducation civique et patriotique à l’école primaire et au collège

67. Mise en place d’un drapeau français dans toutes les classes

68. Apprentissage de la Marseillaise dès l’école primaire et levé des couleurs tous les lundis matin, dans la cour, en présence de tous les élèves de l’établissement, jusqu’à la Terminale

69. Licenciement et dénaturalisation des enseignants récalcitrants au patriotisme. (Commentaires)

70. Valorisation des métiers manuels

71. Rénovation des taudis universitaires

SANTE

72. Soins médicaux gratuits et sans avance pour les Français et les citoyens de France

73. Traque des abus en tous genres

  • Mise en place d’un service de contrôle indépendant et d’inspecteurs dotés de pleins pouvoirs
  • Arrêt de la prise en charge par l’Etat des frais médicaux des Français et citoyens de France coupables d’abus (sans suspension des cotisations obligatoires)
  • Autorisation, pour les entreprises, d’instituer leurs propres inspecteurs
  • Obligation pour les entreprises de rembourser le Trésor public des préjudices subis en raison des arrêts maladie abusifs
  • Suspension à vie des médecins complaisants, avec obligation de rembourser le préjudice subi par le Trésor public
  • Licenciement des responsables des caisses ayant laissé passer des abus


LOGEMENT

Le problème du logement tient à l’impossibilité, pour les propriétaires, d’expulser les mauvais locataires, si ce n’est après une longue procédure. Pour se préserver, ils augmentent les loyers et multiplient les conditions au point que même des travailleurs ont du mal à payer et même à se loger.

74. Plafonnement des loyers par les communes suivant un système de zones et en fonction des surfaces

75. Interdiction de louer des « appartements » de moins de 10 m² sous peine de 10 ans de prison

  • Sont considérés comme loués les appartements occupés par des personnes autres que le propriétaire ou des parents à lui.

76. Interdiction, pour les propriétaires, d’exiger des cautionnaires de la part des locataires et plus d’un mois de caution

77. Abrogation du système de bail : toute location (autre que saisonnière) est à durée indéterminée ; un locataire peut déménager à volonté ; un propriétaire ne peut récupérer son bien pour le louer à nouveau, seulement pour s’en servir personnellement (ou des parents à lui) ou le vendre.

78. Autorisation d’expulser les locataires mauvais payeurs au bout de quinze jours (soit un mois et demi après le dernier versement)

  • Les expulsions ne peuvent être suspendues qu’en raison d’une procédure administrative en cours, lorsque le locataire refuse de payer son loyer parce que le propriétaire refuse, de son côté, d’effectuer des travaux à sa charge.

79. Les frais de ré-emménagement d’un locataire expulsé malgré lui sont à la charge de son ancien propriétaire.

80. Les dégâts autres que normaux et accidentels sont à la charge du locataire.

81. Attribution des logements nationaux dits « sociaux » en priorité aux anciens combattants, puis aux Français de la commune, puis aux citoyens de France de la commune, puis aux Français d’ailleurs, puis aux citoyens de France d’ailleurs, puis aux immigrés de la commune, puis aux immigrés d’ailleurs.

  • La priorité, aux yeux de la nation, n’est pas fonction des besoins des individus mais de leur légitimité à recevoir de sa part, en contrepartie de ce qu’ils lui ont donné. (Commentaires)


ECONOMIE

82. Instauration d’un protectionnisme économique pragmatique

83. Interdiction d’importer pour les entreprises ayant délocalisé

84. Aide de l’Etat aux régions industrielles sinistrées pour relancer l’activité ou introduire de nouvelles industries

85. Aide financière de l’Etat aux créateurs d’entreprises novices (français), couvrant tout ou partie de leurs besoins, à charge pour les entreprises ainsi créées de rembourser l’Etat dans un certain délai (prêt à taux zéro)

86. Interdiction pour l’Etat et les administrations publiques de se fournir en produits et équipements autres que nationaux, c’est-à-dire sortis d’usines implantées en France

87. Interdiction pour une entreprise d’employer plus de 10 % de stagiaires et moins de 70 % d’employés à temps complet

88. Interdiction pour une entreprise d’employer plus de 30 % d’étrangers ou multinationaux

89. Suppression des contrats à durée déterminée, sauf dans les activités de nature saisonnières, le secteur de l’intérim et à des fins de remplacement temporaire d’employés engagés pour une durée indéterminée

90. Suppression des accords de branche contraires à la loi commune

91. Liberté totale pour les entreprises d’embaucher qui elles veulent

92. Liberté totale pour les établissements recevant du public d’admettre ou de refuser qui ils veulent

93. Les indemnités chômage dues aux employés de plus de cinquante ans sont intégralement à la charge de l’entreprise, sauf en cas de licenciement pour faute grave

94. Renforcement des effectifs et des pouvoirs de l’inspection du travail

95. Expropriation et dénaturalisation des employeurs d’employés non-déclarés ou sous-déclarés

SALAIRES & IMPOTS

96. Limitation du salaire des députés à trois fois le salaire minimum décrétés par eux (non compris leurs frais de fonction)

  • Ils perçoivent leur salaire (ou indemnités) les six qui suivent la fin de leur mandat.

97. Plafonnement du salaire ou revenu personnel maximum autorisé à 30.000 € ou 200.000 F

  • Au delà de la somme autorisée par la loi, tous les revenus personnels, quelle que soit leur origine, sont confisqués par l’Etat. N’échappent à la confiscation que les sommes données ou investies directement en France par les intéressés (pas par les banques, via des placements) dans le commerce, l’industrie, la recherche et les entreprises de services autres que financiers.
  • Cette limitation s’applique aux gagnants de loteries qui ne peuvent percevoir leurs gains que sous forme de rente mensuelle, d’un montant fixé par eux, jusqu’à épuisement de leurs gains. Les gains ne sont pas imposables mais ne génèrent pas non plus d’intérêts, à moins d’être investis comme indiqué précédemment.
  • Les Français et citoyens de France qui placent leur argent ou cachent leur excédent dans des banques étrangères sont passibles de dénaturalisation, expropriation, expulsion, interdiction de séjour et interdiction d’importer. (commentaires)

98. Prise en charge pour moitié par l’Etat du salaire des employés souffrant d’un handicap reconnu

99. Suppression des cotisations salariales et de l’impôt sur le revenu

  • In fine tout ce qu’un contribuable verse à l’Etat de manière directe ou indirecte provient de ce qu’il reçoit de l’entreprise pour laquelle il travaille : que de va-et-vient inutiles et coûteux ! L’aberration est à son comble s’agissant des fonctionnaires d’Etat qui rendent à leur employeur une partie de ce que celui-ci leur a soi-disant versé ! (commentaires)

100. Remplacement de toutes les taxes sur les entreprises et charges patronales par un système de taxes basé sur 1) la nature de l’activité ou de la production, 2) le lieu d’implantation, 3) le nombre d’employés, 4) l’origine ou la nationalité des employés (taux nul pour les Français). (commentaires)

101. Instauration d’un impôt progressif sur les bénéfices des entreprises (déduction faite des taxes précitées), une part revenant à la commune (50 %), une autre au département (10 %), une autre à l’Etat (40 %)

102. Exonération de toutes taxes (sauf taxe 4) pour les entreprises de moins d’un an créées par des Français, de moitié pour les entreprises de moins d’un an créées par des citoyens de France ou étrangers. La deuxième année, les entreprises créées par des Français ne sont taxées qu’à moitié, quand celles créées par des étrangers le sont déjà à taux plein. La troisième année, plus d’exonération pour personne.

103. Suppression de la TVA sur tous les produits français (commentaires)

104. Suppression des droits de succession (commentaires)

105. Harmonisation nationale de la taxe d’habitation

CHOMAGE & RETRAITE

106. Réduction du temps de chômage indemnisé à 3 mois + un mois pour chaque années travaillées (ou 1 jour par semaine en dessous d’une année travaillée)

107. Indemnités chômage équivalentes, pour tous et quelle que soit la cause de la cessation d’activité (démission ou licenciement), au dernier salaire

108. Suppression des revenus minimums, remplacés par une prise en charge concrète par les communes (hébergement, nourriture, vêtement, transport)

109. Suppression de l’âge de la retraite : tout citoyen pour pouvoir prétendre à la retraite, doit avoir travaillé 40 ans (les métiers réputés usant bénéficient d’un coefficient supérieur)

  • Les citoyens n’ont aucune obligation de prendre leur retraite.
  • Les périodes de chômage ne sont pas prises en compte dans le calcul du temps passé à travailler, et pour cause !

110. Les indemnités retraites sont égales au meilleur salaire perçu dans les dix dernières années d’activité. (Commentaires)

111. Prise en charge pour moitié par l’Etat, pour l’autre par les entreprises, des salaires des employés de plus de cinquante ans et ceux pouvant légalement prendre leur retraite mais préférant continuer à travailler.

112. Les retraités mariés ou pacsés perçoivent l’intégralité de la pension due à leur compagnon(e) décédé(e).

113. Les veuves de soldats perçoivent à vie une pension égale à la dernière solde de leur défunt mari ou compagnon, quels que soient son âge et la raison de son décès, sauf en cas de désertion et de trahison de sa part.

FONCTIONNARIAT

114. Suppression de la garantie de l’emploi pour les fonctionnaires d’Etat

  • La garantie de l’emploi, pour les fonctionnaires comme pour tous les citoyens, est dans l’accomplissement de leur travail et, qui plus est, d’un travail utile. Les contribuables n’ont pas à entretenir des indignes (fainéants, pervers, etc.) et des inutiles.

115. Réduction drastique du nombre de fonctionnaires d’Etat. (Commentaires)

ECOLOGIE

116. Développement intensif du recyclage

117. Révision des normes sur les emballages, ramenées au strict minimum, afin de réduire considérablement le volume des déchets ménagers

118. Obligation d’indiquer, par un drapeau bien visible, l’origine des produits.

  • Il va de soi qu’un produit qui arrive de l’autre bout du monde a généré indirectement plus de pollution et de gaspillage énergétique qu’un produit local ou national. (Commentaires)

 119. Organisation de concours et de salons permanents, ouverts à tous les inventeurs, sur les énergies renouvelables, le traitement des déchets, l’utilisation des matières recyclées, etc.

JUSTICE

120. Reconnaissance du principe de « légitime défense » et suppression du principe inhibiteur de « défense proportionnelle »

121. Introduction de jurys populaires dans tous les tribunaux qui valideront ou non la mise en accusation et détermineront les peines hors les cas prévus par la loi.

  • Les citoyens français appelés à la fonction de juré siègent pendant un mois ou jusqu’à la fin de la dernière affaire en cours. (Commentaires)

 122. Etablissement de la peine de prison à vie pour les crimes (meurtres, viols, torture, esclavagisme, proxénétisme)

123. Etablissement de peines plancher pour certains délits, notamment pour les actes de violence sur personnes (hors cas de légitime défense)

124. Suppression des remises de peine

125. Suppression des télés, radios, séances de sport, ateliers, promenades, visites et cantines dans les prisons : interdiction de sortir de la cellule, sauf urgences médicales

  • La détention doit s’effectuer si possible dans l’isolement, afin d’empêcher les évasions, les trafics et les agressions des gardiens ou entre détenus
  • La dureté des conditions de détention permettra d’infliger des peines plus courtes et cependant plus dissuasives

126. Dénaturalisation automatique des condamnés à au moins 10 ans de prison ou à la deuxième condamnation à de la prison ferme

127. Expulsion des détenus étrangers à l’issue de leur peine

  • Cette disposition est abusivement appelée « double peine » : être renvoyé chez soi n’est pas une peine. Un étranger qui commet un grave délit en France n’y a aucun droit. Pour un étranger, commettre un délit ne doit pas être un moyen de rester en France, mais une certitude d’en être expulsé. Ménager les délinquants étrangers qui ne méritent aucun égard nuit à la réputation des étrangers en général.

128. Remise d’un pécule de 3.000 € aux détenus nécessiteux à la sortie de leur premier séjour en prison, hors le cas des détenus étrangers.

129. Suppression des peines de prison pour les primo délinquants inoffensifs et dociles (sauf cas prévus par la loi), remplacées par des TIG conséquents et, si possible, en rapport avec le délit afin qu’ils réparent au centuple. 

  • Des brigades de TIG seront formées.
  • Les peines de TIG seront accomplies d’une traite, sans interruption (une peine de TIG ne peut être un motif de licenciement)
  • Les condamnés à une peine de TIG faisant preuve de mauvaise volonté seront envoyés en prison pour un an.

130. Réservation d’un dixième des panneaux publicitaires des communes à des fins d’affichage public (les citoyens doivent connaître la loi, mais c’est à la loi de se faire connaître)

  • Les lois à afficher en permanence ou ponctuellement, et le format de l’affichage, seront indiquées par le Garde des sceaux
  • Les maires des communes en infraction, un an après l’adoption de la loi, seront passibles d’invalidation et d’inéligibilité à vie


SOL & PATRIMOINE NATIONAL

131. Interdiction pour les étrangers d’être propriétaires de biens fonciers ou immobiliers en France (ils peuvent seulement louer)

  • Libre aux pays étrangers d’appliquer la réciproque envers les Français

132. Interdiction pour l’Etat comme pour les particuliers de vendre à des étrangers des biens gros et petits appartenant au patrimoine national ; interdiction pour les propriétaires français privés de faire sortir leurs biens de France, sauf pour des expositions temporaires.


TOURISME & VIE NOCTURNE

133. Création au sein du Ministère du tourisme d’un service chargé de traquer et de réprimer les commerçants vivant du tourisme pratiquant des prix abusifs

134. Autorisation de fumer dans les établissements équipés d’extracteurs de fumée aux normes

135. Liberté pour les restaurants, bars et boites de nuit d’adopter, en matière de cigarette, le règlement qui leur plait

136. Liberté pour les bars de nuit et les boites de fixer leurs horaires d’ouverture et de fermeture, dans le respect de la législation du travail

137. Tolérance zéro en matière d’alcoolémie au volant, saisie immédiate et définitive du véhicule en cas d’infraction. (Commentaires)

138. Obligation pour les boites de nuit isolées ou concentrées hors centre ville de mettre en place des navettes (payantes) entres elles et les principales agglomérations alentours, sous peine de fermeture

139. Suppression de toute réglementation du volume sonore dans les bars et boites de nuit

140. Interdiction pour les personnes habitant dans le voisinage de bars et boites de nuit, en centre ville ou à la campagne, de se plaindre du bruit « naturel » de ce genre d’établissements, à moins qu’elles aient été les premières sur les lieux

MŒURS

141. Interdiction d’afficher sur la voie publique (notamment devant les points presse et autour des kiosques à journaux) des images pornographiques ou érotiques

142. Réouvertures des maisons closes sous contrôle de l’inspection du travail

  • La libre prostitution est un métier, un travail, un gagne pain ; le proxénétisme est un crime passible de prison à vie.

143. Légalisation de la culture du cannabis et autres herbes mais maintien de l’interdiction d’en vendre sous peine de 10 ans de prison

  • Se procurer des substances illicites étant d’une facilité enfantine, le but est moins d’empêcher leur consommation que de casser les trafics

144. Prise en charge par l’Etat, sans avance pour la famille ou les proches, de tous les frais d’enterrement ou d’incinération (selon les vœux du défunt)

  • Sont pris en charge : le rapatriement du corps, les pompes funèbres, l’incinération, la mise en bière, l’office religieux, un traiteur pour la réception 
  • Mise en place, dans toutes les communes, d’un service funéraire chargé d’organiser les enterrements, sauf demande expresse des survivants, lesquels pourront néanmoins se renseigner auprès de lui sur les démarches à suivre et les professionnels agréés à contacter

11:00 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook | |  Imprimer |

dimanche, 17 juillet 2011

LA GAUCHERIE : le parti de l'Etranger

La gaucherie, faussement sociale et ouvertement antinationale, est le parti des étrangers (qu'elle trompe et utilise), donc le parti de l'Etranger.

 

Rapport de Terra Nova :

http://www.lolicus.com/article-la-gauche-a-un-veritable-p...

Version intégrale :

http://www.tnova.fr/sites/default/files/Rapport%20Terra%20Nova%20Strat%C3%A9gie%20%C3%A9lectorale.pdf

Martine Aubry : pour le vote des étrangers

FETE DE LA FRATERNITE FRANCAISE

En tant que particulier, engagé mais libre de toute attache, je prends l’initiative d’appeler toutes les organisations patriotiques, politiques et associatives, à s’unir et à sceller cette union lors d’un grand rassemblement que je les exhorte d’organiser promptement et conjointement comme suit.

J’invite tous les patriotes qui lisent ce projet à le transmettre à leurs responsables politiques et aux associations auxquelles ils appartiennent afin que la pression vienne d’en bas, que cessent les guéguerres funestes et que 2012 soit l’année, non d'une vaine  espérance, mais du triomphe du patriotisme.

Nos ennemis sont forts de nos divisions. Rassemblons nos forces, et nous serons maîtres chez nous.

Cette idée peut paraître folle, irréaliste, naïve. C’est pourtant la seule chose à faire ; il est urgent de la concrétiser. C'est le devoir de tout Français d'oeuvrer par tous les moyens en son pouvoir à sa concrétisation. 

Philippe Landeux

Salus populi suprema lex esto


Projet d’une
Fête de la Fraternité Française
pour une
Fédération des Français Insoumis
(FFI)

Idée :

Réunir le temps d’un week-end (24-25 septembre 2011), en un même endroit (à Paris, lieu à déterminer), à la veille d’une année capitale, toutes les organisations politiques et associatives attachées à l’identité française (locale et nationale), à l’indépendance de la France, à la souveraineté du peuple français, à la démocratie (populaire) et à la laïcité, afin qu’elles se connaissent, se rapprochent, renouent avec l’esprit du CNR et envisagent la formation d’une fédération patriotique, c’est-à-dire d’une machine de guerre politique, pour le salut de la France. Ce contact doit permettre de dégager ce qui les rassemble, de lever les malentendus et d’étouffer jusqu’à la victoire ce qui les divise.

Cette fédération établira un programme commun, désignera un candidat pour l’élection présidentielle et formera d’avance un gouvernement de salut public.

Détails :

Chaque organisation viendra avec ses couleurs et au moins un drapeau français.

Chaque organisation disposera d’un stand pour faire connaître ses idées, vendre ses ouvrages, organiser des débats, etc.

Une table ronde permanente sera organisée, à laquelle prendront part les représentants de chaque organisation, en présence d’un large public. Le public pourra lui aussi intervenir à tout moment.

Chaque organisation déposera les points qu’elle souhaite voir mis à l’ordre du jour.

Chaque organisation exposera ce qui pour elle est l’essentiel dans les conditions actuelles, les mesures qu’il lui semble urgent de prendre et les points importants pour elle sur lesquels elle est néanmoins prête à faire des concessions.

Le débat permettra de dégager les différentes positions sur le sujet, de faire des propositions en vue d’un compromis et de voter pour arrêter la position commune. Le public aura voix consultative ; il votera en premier. Puis, les représentants des diverses organisations voteront à leur tour ; une voix par organisation.

A la fin du week-end, les différentes organisations seront appelées à voter pour ou contre la formation d’une Fédération sur la base des propositions retenues.

La Fédération comprendra toutes les organisations qui auront voté OUI et sera aussitôt effective. Un bureau national sera immédiatement formé, présidé par le candidat désigné (disposant de trois voix) et comprenant d’office les présidents des différents partis politiques (une  voix chacun). Les présidents des associations en feront également partie mais à titre consultatif.

Côté pratique :

L’entrée sera payante, selon un prix à déterminer en fonction des frais à couvrir.

Rien ne sera prévu pour le ravitaillement. Tous les participants devront amener leur pique-nique, ce qui leur fournira l’occasion de partager et d’échanger entre eux.

Un espace sera prévu pour camper. De grandes tentes seront dressées pour un couchage collectif. Chacun pourra aussi planter sa tente personnelle.

Des points eau potable et toilettes seront à disposition.

Un "bal" aura lieu dans la nuit du samedi au dimanche, de 23 h à 04 h du matin.

Un feu d’artifices, accompagné de musique, sera  si possible tiré le dimanche soir, à la clôture de la fête.

Le service d’ordre sera assuré par des volontaires que chaque organisation sera tenue de fournir, rassemblés sous une même autorité.

Suite des opérations :

Les organisations politiques et associatives formeront, localement, des bureaux unitaires selon le même principe.

A moins que la fusion de tous les partis soit décidée, leurs directions nationale et locales seront communes. A défaut de n’avoir qu’un seul corps, la Fédération n’aura qu’une seule tête pour parler d’une seule voix. Il serait néanmoins judicieux que la Fédération crée une branche neutre disposant partout de locaux distincts afin que les Français qui n’appartiennent à aucun parti puissent la rallier directement, sans passer par un des partis auxquels ils n’adhérent pas.

Toutes les organisations politiques et associatives devront être systématiquement solidaires de la Fédération dans les actions d’intérêt général, chacune étant bien sûr libre d’agir dans son domaine particulier.

L’union fait la force... et l’union, c’est ça.

C’est maintenant que les patriotes français doivent prouver qu’ils aiment leur patrie plus qu’eux-mêmes. Les scrupules, les hésitations, les excuses pour ne pas s’unir sont une trahison envers la nation et un crime envers les générations futures.

Responsables politiques, leaders d'opinion, prenez vos responsabilités. Le peuple français attend beaucoup de vous. Soyez dignes de lui. Voyez grand. Soyez grands.

Nous gagnerons tous ensemble dans l’honneur ou nous perdrons chacun de notre côté dans la honte.

 

 VIVE LA FRANCE !

 

Ce projet est une ébauche. Si vous avez des idées pour le compléter ou l'améliorer, pour le rendre acceptable par les responsables politiques,  n'hésitez pas à m'en faire part.

 Merci également de m'aider à compléter la liste ci-après des organisations et des personnalités à inviter, de me signaler celles auprès desquelles vous avez relayé le message et celles qui en ont accepté le principe.

Pour faciliter la communication via Internet, il serait bon de disposer  d'un tract virtuel et même d'un site ou d'une page spéciale. Ce domaine n'étant pas mon fort, j'en appelle à vos compétences.

 

Vous voulez comme moi sauver la France et ne plus vous contenter de rêver à son salut : aidez-moi, travaillons ensemble, pressons nos politiques patriotes à s'unir.

 

ONT ETE CONTACTES PAR MOI :

Partis politiques : MRC, DLR, FN, DL, MPF, BI, MNR, CPNT, PDF, NDP

Associations & divers : Résistance républicaine, E&R, 3e voie, Synthèse nationale

Personnalités : Eric Zemmour, Yvan Rioufol, François Asselineau (UPR), Bernard Lugan, Malika Sorel, Pierre Jovanovic, Hervé Juvin, P.-M. Coûteaux, Renaud Camus

 

ONT REPONDU A MES COURRIERS (voir les commentaires) :

- L'UPR de François Asselineau - première formation à m'avoir fait une vraie réponse

- La Droite Libre

- Nicolas Dupont-Aignan de DLR (Debout la République)

Vous qui me lisez, relancez les intéressés, relayez le message auprès des mouvances politiques, des associations et des personnalités auxquelles je n'ai pas pensé, et signalez votre démarche dans les commentaires, ci-dessous.

Je mettrai en ligne les réponses que je recevrai et j'en ferai part directement à toutes les organisations et personnes concernées afin que les dispositions des unes et des autres soient connues de tous et que chacun puisse tirer sur leur compte les conclusions qui s'imposent.



FFI.jpg

Affiche de la Résistance. Forces Françaises de l'Intérieur,

la France en armes sous l'autorité du général de Gaulle

18:23 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (12) |  Facebook | |  Imprimer |

mercredi, 13 juillet 2011

LA CRISE A VENIR expliquée par Pierre Jovanovic

http://www.dailymotion.com/video/xjv0ew_interview-de-claude-reichmann-sur-blythe-masters-7-7-2011_news

17:43 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

mardi, 12 juillet 2011

PENSEE DU JOUR : plus d'idéologies

Les hommes ne peuvent plus être lobotomisés et asservis. Les idéologies sont mortes. Le capitalisme, l'immigrationnisme, l'antiracisme, le multiculturalisme, la métissocratie, le jeunisme, le modernisme, le festivisme, le droits-de-l'hommisme, l'humanitarisme, l'universalisme, l'égalitarisme, l'écologisme, le révisionnisme, le repentisme, le défaitisme, l'européisme, le mondialisme, le sionnisme et l'islamisme ont assisté à l'enterrement.

LE CIVISME : la théorie enfin dispo

Couverture civisme - couv - recto.jpgEt si l’argent n’existait pas ? Tout le monde s’est un jour fait cette réflexion, tant il est évident que l’argent est au cœur du système dans lequel nous vivons, moins pour le meilleur que pour le pire. Mais, à peine formulée, cette question en suscite mille autres qui toutes en appellent de nouvelles ou font envisager des solutions ridicules, de sorte que l’entreprise sous-entendue apparaît vite complexe, dangereuse, surhumaine et au final impossible. Il semble alors vain d’insister et préférable de se détourner de telles idées. L’orgueil commande même d’en détourner les autres. C’est pourtant dans cette voie que Philippe Landeux a persévéré jusqu’à accoucher d’une théorie cohérente, très éloignée des idées naïves sur l’“abolition de l’argent” : le Civisme.

Dans son premier ouvrage, Réquisitoire contre Largent ou théorie de l’Egalité, il a levé la plus grande difficulté pour aller de l’avant, difficulté qui, aussi étrange que cela paraisse, réside dans l’ignorance de la véritable nature de Largent et de ses conséquences sociales intrinsèques. Il le distingue d’ailleurs de la monnaie qui n’en est, pour ainsi dire, que la partie visible. Bref, il explique pourquoi et au nom de quoi Largent doit être dénoncé et condamné.

Dans Le Civisme ou théorie de la Cité, il explique en détail comment l’anéantir et fonder enfin une Société digne de ce nom. Il ne propose pas une utopie. Il lance une révolution.

Détails :

302 pages

18,16 € + frais de port

Civisme - Bandeau pub.jpg

Article de Jacques Philarcheïn publié sur Riposte Laïque, 10 oct. 2011

Cet article mémorable car le premier sur le sujet contient néanmoins des incorrections et des imprécisions que je signale ICI.

La philosophie de Philippe Landeux face à la détresse occidentale : « Largent » et la « Triplice »

Il n’est jamais inutile de faire dialoguer des gens qui aiment philosopher. J’ai quelque prétention en la matière, et notre ami Philippe Landeux aussi. Évidemment, ni Philippe ni moi-même ne sommes de ces intellos médiatiques qui ressassent à longueur de journées que tout va pour le mieux dans le meilleur des bobolands possible…

Philippe a commis récemment trois délicieux ouvrages, dont le plus fourni, intitulé Le civisme ou théorie de la Cité (société sans argent), m’a pas mal réveillé de mon sommeil monétariste. Assez porté à l’analyse systémique du mondialisme (la Triplice de l’horreur), je l’étais en revanche beaucoup moins à imaginer la possibilité d’un nouveau système. Mon analyse restait factuelle, elle n’était pas prospective. Tout au plus, dans une sorte de parti-pris marxo-keynésien, j’appelais de mes vœux un capitalisme régulé par un État-stratège (ce qui, soit dit en passant, sera sans doute une phase indispensable dans le processus de réveil de l’Occident). Mais avec Philippe Landeux, nous avons un vrai penseur révolutionnaire, doublé d’un philosophe constitutionnaliste, une sorte de Jean-Jacques Rousseau du XXI° siècle, un penseur du contrat social, mais avec, en plus, cette proposition d’un anéantissement du panmonétarisme (que Philippe appelle « Largent » : la croyance universelle selon laquelle il est impossible d’échanger sans monnaie. Philippe Landeux, c’est le meilleur du vrai Rousseau (je ne parle pas de l’affreuse vulgate rousseauiste livrée par les pédagogistes des prétendues sciences de l’éducation), qu’il cite souvent, qu’il admire souvent aussi, qu’il dépasse et critique fréquemment malgré tout. Je le dis sans flagornerie, les essais de Philippe Landeux sont ce que j’ai lu de meilleur dans la littérature révolutionnaire d’aujourd’hui, une sorte de tour de force, plus marxien que les marxistes, plus libéral que les libéraux, plus égalitaire que les égalitaristes, plus Lumières que le siècle des Lumières, le tout unifié dans une sorte de patriotisme intransigeant, réhabilitant définitivement la notion de frontière et de nation, et condamnant sans réserve l’immigration de masse comme phénomène contre-révolutionnaire (voir aussi : L'immigration auto-alimentée).

La philosophie républicaine et civique de Philippe Landeux est donc un panpatriotisme ou patriotisme universaliste, libéral et égalitaire, ce qui n’est pas sans paradoxes. C’est du libéralisme sans capitalisme.

Un peu comme Emmanuel Kant, autre grand successeur de Rousseau, Philippe Landeux se réclame d’un idéal d’humanité unifiée dans la paix universelle, mais il avertit, comme Kant, que la paix universelle ne saurait de toute manière passer par des instances supra-nationales despotiques formant un État-global : en clair, l’absence de patriotisme, le pacifisme bêlant, l’antimilitarisme primaire, l’abolition des frontières sous une « gouvernance » mondiale mafieuse, l’immigrationnisme et la xénophilie décomplexée, tout cela ruine jusqu’à l’idée même d’une paix universelle du genre humain.

Par ailleurs, Philippe reconnait la liberté d’entreprendre et les mérites des vrais créateurs d’entreprises. Son système est donc libéral. Mais il est aussi égalitaire, en ce sens que l’abolition de la monnaie, l’anéantissement de l’idéologie panmonétariste (Largent) permet une société où les hiérarchies d’argent n’existent plus, une sorte de vaste classe moyenne, soucieuse de préserver l’intérêt collectif plutôt que de se regarder le nombril, tant la révolution matérielle entraîne aussi celle des mentalités, et la rupture, notamment, avec l’individualisme libéral-capitaliste. Ce qui n’empêche pourtant pas cette Cité, à la fois idéale et réalisable je le maintiens, de se lancer dans l’import-export avec les autres pays, monétaires ceux-là, en stockant des devises étrangères dans des banques nationales, ces devises étrangères n’autorisant, par définition, que le commerce avec l’étranger.

Philippe Landeux affuble d’un nom étrange, une sorte de prénom loufoque tiré d’un nom commun, Largent, ce que j’appellerais volontiers, en ce qui me concerne, le panmonétarisme, en d’autres terme la croyance dans le caractère indispensable de la monnaie pour échanger. Largent, c’est ce fameux personnage mis en accusation dans Le réquisitoire contre Largent : en réalité une idéologie aussi universelle que fausse, selon laquelle on ne peut se passer de monnaie pour réaliser des achats et des ventes. « Largent, c’est la croyance que la notion de valeur (marchande) est nécessaire pour échanger », ce principe revient systématiquement dans l’œuvre de Philippe. On pourrait dire que Largent, c’est une idéologie et même une « idéopraxie » globale, la plus mondialisée de toutes les croyances, et de toutes les pratiques. Ne croyez pas pour autant que Philippe propose de revenir au troc, car le troc c’est déjà Largent à l’état infantile. Si j’échange deux pirogues contre une hutte, que je viens de construire pour un client, ces deux pirogues deviennent bien une « monnaie », dont je me sers alors pour acheter un âne ou plusieurs paniers de légumes. Ni le troc ni la monnaie ne sont de bons systèmes, ils renvoient tous deux à Largent, sous une forme rudimentaire et locale (dans le troc) ou au contraire mondiale et systémique (dans le libéral-capitalisme).

Or, dans l’utopie opératoire de Philippe, ce qui fonde l’échange, c’est la participation vertueuse à la vie de la Cité, de la République. On reconnaîtra ici des accents gaulliens autant que rousseauistes. Faire son métier, accomplir ses devoirs civils et militaires, ou parfois simplement familiaux, tout cela donnerait droit à une Carte Civique fonctionnant comme une carte de crédit (mais faisant plutôt penser à une de nos actuelles Cartes Vitale) : le Citoyen accède au marché à volonté pour satisfaire ses besoins, ses envies, ses caprices même, tant que cela est possible, dans une sorte de gratuité absolue. Des achats et des ventes sont toujours réalisés, mais le pouvoir d’achat est en théorie illimité, ou plutôt indéfini. Chez Philippe Landeux, ce n’est plus la monnaie, l’argent, qui salarie, de manière inégalitaire, des individus, dont certains ne méritent d’ailleurs aucunement leurs revenus , alors que d’autres sont effroyablement mal payés pour l’énormité de leur contribution (injustice sociale). C’est au contraire l’accomplissement du Devoir qui permet aux vrais Citoyens l’accès indéfini au marché. La Loi peut toutefois limiter certains achats, par exemple si les capacités de la Cité sont rationnées, et les prévaricateurs (fainéants et criminels) sont punis voire simplement bannis, dépouillés de la Citoyenneté. La Cité autorise par ailleurs un accès spécial aux biens et aux services, moins lié à l’exercice du Devoir, pour ceux qui sont victimes du sort ou du temps : les infirmes, les malades, les vieux (dans leur cas, ce n’est pas par leurs devoirs qu’ils ont des droits, puisqu’ils sont hors d’état de les remplir, mais parce que leurs Concitoyens ont un devoir de solidarité envers eux). Quelques étrangers peuvent être admis comme Citoyens, voire comme Citoyens Nationaux, encore faut-ils qu’ils soient des plus scrupuleux, comme tout un chacun, dans l’accomplissement de leurs devoirs, professionnels et autres. On appelle Citoyens Nationaux, ceux qui, natifs ou même naturalisés, remplissent les Devoirs politiques et jouissent du droit de cité. Ils constituent une sorte d’élite du Devoir, travaillant exclusivement au bien de la Cité. Ils n’ont pas cependant de privilèges particuliers puisqu’ils ne touchent, à l’instar des autres citoyens, aucun salaire au sens monétaire du terme. Les révolutionnaires qui adhèrent à ces idées sont appelés « Patriciens ».

La doctrine de Philippe Landeux est une philosophie du devoir patriotique au sens strict comme au sens large. Le service rendu à la Patrie est économique (Citoyens) mais aussi politique (Citoyens Nationaux). Bien évidemment, à cela s’ajoute le service militaire et la légitime défense (1). Personne n’est payé, mais tout est « gratuit » (du moins d’un point de vue monétaire, car la notion même de « gratuité », prise absolument, est un non-sens dans la Cité, où chacun est tenu à l’accomplissement du Devoir). Un Citoyen a des droits, dont celui d’accéder au marché, parce qu’il est Citoyen (avec tous les Devoirs que cela suppose dans la Cité). C’est le Civisme, la Citoyenneté effectivement réalisée dans et par le Devoir accompli, qui ouvre les droits du Citoyen. L’honnête Citoyen, homme du Devoir, a Droit à tous les biens et les services. En revanche, sans Largent, il ne peut spéculer sur rien. Les parasites et les fauteurs de troubles, quant à eux, sont toujours punis. Cela étant, il y a peu de fauteurs de troubles, en raison de la disparition de Largent, et la Cité fonctionne de telle façon que la plupart du temps ils se punissent eux-mêmes en suspendant leur droit d’accès au marché. Loin de les enfermer, la Cité leur inflige des sanctions légères ou les bannit. La prison existe, mais elle n’est que pour les cas extrêmes. Par ailleurs, les Patriciens, ou Citoyens Nationaux (compris comme des citoyens-patriotes, et non comme des aristocrates arrogants) sont appelés à siéger dans des commissions, comme le sont des jurés, pour délibérer des affaires de la Cité, fondant une sorte de République des commissaires, pour reprendre l’expression (peut-être un peu « soviétique ») de Maxime Poupeney (2).

Inutile de préciser que le détail de la doctrine est infiniment plus complexe que mon humble résumé ; pour en connaître, je ne peux que recommander la lecture, au moins, de la Théorie de la Cité, qui me semble le meilleur de ce qu’a écrit Philippe (cet ouvrage dispenserait presque, tant il est clair et précis, de lire les deux autres ; à noter malgré tout que pour vouloir instaurer la Cité de toutes ses forces, il faut condamner Largent de manière implacable. Or, contre Largent, les arguments sont dans le Réquisitoire).

Comme je le disais au début de cet écrit, il n’y a rien de mal à faire dialoguer des pensées. Largent vient de me suggérer deux autres personnages, Lislam et Lagôche, mettons, qui n’existent aucunement dans les livres de Philippe Landeux. Cela m’intéresse toutefois de rattacher un peu les idées de Philippe à mes supputations personnelles sur la Triplice de l’horreur.

Si l’on admet que nos nations sont en voie d’effondrement sous l’effet conjugué du Fric, de la Nébuleuse Rouge et du Croissant (la fameuse Triplice capital-islam-gauchisme, ou « capitalislamogauchisme »), il est certain que Philippe Landeux est un des rares penseurs, peut-être le seul actuellement, qui soit allé aussi loin dans cette idée de tordre le coup à l’un des piliers de la Triplice : le capitalisme, système qui ne vit que sous Largent et par Largent.

En ce qui me concerne, avec mon capitalisme régulé et mon État-stratège, je fais pâle figure à côté de Philippe. Je maintiens toutefois que le retour à une sorte d’économie néo-colbertiste constituera un moment incontournable ; une économie mixte, où tout n’est pas privatisé, fondée sur une monnaie nationale et une sortie de l’UE, restaurant un Droit du Travail digne de ce nom, n’hésitant pas à utiliser une fiscalité plus juste et redistributive (pour les vrais pauvres en tout cas). Ce serait en quelque sorte la dévolution, le retour salutaire aux fondamentaux du Conseil National de la Résistance, fût-il provisoire, qui pourrait précéder la véritable révolution à laquelle appelle Philippe, très audacieux, mais toujours avec de bons arguments. Ou alors la révolution interviendrait directement, car le chaos prédispose fortement au basculement révolutionnaire (il n’est pas sûr que la Révolution puisse sortir du calme retrouvé ; Philippe penche plutôt pour l’hypothèse d’une révolution directe, sans moment dévolutionnaire).

Sur ce dossier, je suis sans a priori et j’estime qu’il n’y a pas de sujet tabou. L’audace de Philippe Landeux n’est pas à mes yeux un banal aventurisme. Il existe dans sa pensée de grandes richesses qui pourraient augmenter encore si le philosophe initiait un dialogue avec les sciences économiques (je parle bien entendu d’économistes sincèrement attachés au bien commun, et je les sais rares). Sans avoir les compétences suffisantes pour juger définitivement de la validité opératoire des concepts mobilisés par Philippe, je subodore qu’il a, in fine, raison ; qu’il a touché à l’essence même du dépassement du capitalisme (3). Quelle différence d’ailleurs avec les anticapitalistes (gauchistes) adoubés par le Système, dont l’anticapitalisme d’opérette se réduit à des vagissements xénophiles sur fond d’inversion des valeurs ! Bref : j’invite Philippe et les économistes dissidents à dialoguer sans relâche. Une conférence au sommet serait souhaitable ; je l’appelle de mes vœux, et je suis même prêt à donner un coup de main. Ce serait un beau moment dans l’éviction de la Triplice.

Pour en revenir à mon titre… Lorsque Largent, Lislam et Lagôche sont sur un bateau, un bateau appelé France par exemple, que croyez-vous qu’il arrive ? Le bateau coule, pardi ! Si on réussissait à éliminer le Fric, les deux autres larrons, la Nébuleuse Rouge et le Croissant finiraient par se décomposer : ces deux-là ne vivent de toute manière que par les subventions du Fric, qui se présente parfois comme un adversaire, et qui est en réalité leur plus fidèle allié en sous-main. Tordre le coup au Fric, à Largent, on conviendra que l’idée n’est pas sans intérêt… Non seulement en matière sociale, mais aussi et surtout en matière géopolitique.

Jacques Philarcheïn

(1) Il est notable que le patriotisme défendu par Philippe Landeux ne s’entend pas seulement au sens militaire et géostratégique. Le principe inconditionnel de légitime défense contre les criminels est un des points les plus forts de son ouvrage, et la magistrature actuelle ferait bien de s’en inspirer, qui envoie des victimes en prison à tout de bras, tout en relâchant les pires tortionnaires sans parfois même les condamner. Mais je sais qu’elle ne s’en inspirera pas… Nous, en revanche, nous nous en inspirons. Lire la note 85 du Civisme ou théorie de la Cité, page 107 du traité, « Contre le principe de défense proportionnelle », sans doute le plus beau texte jamais écrit à ce jour sur la légitime défense.

(2) Maxime Poupeney, La République des commissaires, paru en janvier 2011, disponible aux élections Jets d’encre. J’ignore si Maxime Poupeney et Philippe se connaissent, mais il existe quelques ressemblances stimulantes entre les deux analyses, que j’ai lues avec attention.

(3) Il s’agit plus exactement de dépasser le libéral-capitalisme mondialisé, fondé sur la monnaie.Le système de Philippe n’empêche aucunement le commerce, les achats et les ventes, ni la création et la gestion d’entreprises, toutes choses que Philippe encourage et intègre dans sa philosophie du Devoir social. Par ailleurs, les banques nationales détenant, dans son système, des devises étrangères ont bel et bien un capital monétaire, et les stocks des entreprises, sans compter les bâtiments et les machines, constituent bel et bien un capital non monétaire. En clair, le système de Philippe Landeux n’empêche nullement le commerce, les échanges, pas même internationaux, ni la constitution de fonds considérables, consacrant la richesse et la puissance de la Cité.

mardi, 05 juillet 2011

EGALITE & EGALITARISME

 Les détracteurs de l’Egalité critiquent en fait l’égalitarisme. Les partisans de l’égalitarisme se prennent pour les champions de l’Egalité. Ni les uns ni les autres ne savent ce qu’est réellement l’Egalité.

Cette ignorance partagée tient à la nature de notre système dans lequel l’Egalité est impossible et, partant, inconcevable. Notre système peut être qualifié de différentes manières mais aucune n’est plus pertinente que « monétaire ». Quelque forme qu’il prenne, il est essentiellement monétaire. Or la monnaie n’est pas un paramètre neutre, contrairement à une idée reçue. Elle véhicule une conception de l’échange et fonctionne selon des lois ; elle a des conséquences pour ainsi dire naturelles, quoi qu’en pensent les hommes et quoi qu’ils fassent.

La monnaie véhicule une conception individualiste de l’échange héritée du troc, une conception selon laquelle l’échange ne peut avoir lieu qu’entre deux individus, d’où la notion de valeur, puisque les choses échangées sont mises en équivalence. Ensuite, la monnaie fonctionne selon les principes des vases communicants et de l’attraction. Ces propriétés sont, là encore, un héritage du troc. La monnaie représente (en terme de valeur) les objets qui, sous le troc, sont échangés les uns contre les autres. C’est pourquoi elle change elle aussi de mains en permanence. Or cette circulation et le simple jeu des valeurs donnent inévitablement lieu à des concentrations monétaires qui, compte tenu de la véritable nature de la monnaie (droit), constituent des pôles d’attraction, d’où l’expression « l’argent va à l’argent ».

Disons donc, sans entrer plus avant dans les explications, que, dans un système monétaire, les citoyens ne peuvent pas être égaux en droits, d’une part, parce qu’ils ne sont que des individus aux yeux du système, la dimension sociale des protagonistes des échanges et de l’échange lui-même n’étant jamais prise en compte, d’autre part, parce que le droit que des citoyens ont de profiter des bienfaits de leur cité passe par la monnaie qui ne peut se repartir également entre eux. Il y aura toujours des riches et des pauvres dans un système monétaire quelle que soit sa forme. L’inégalité en droits n’est pas une conséquence des différences naturelles qui existent entre les hommes (même si ces différences peuvent aggraver l’inégalité) mais une conséquence logique de la monnaie qui contrarie les principes de l’ordre social et la volonté des hommes. Même lorsque ces derniers inscrivent l’Egalité dans les textes, ils sont incapables de l’introduire dans les faits, sans comprendre pourquoi ou en croyant qu’ils y sont parvenus. L’incompréhension conduit à l’égalitarisme ; la crédulité, ou plutôt l’hypocrisie, se satisfait de sophismes.

Il ne peut exister qu’une sorte d’Egalité : l’égalité en droits entre citoyens, c’est-à-dire entre individus ayant rempli leurs devoirs envers la cité. Or, parmi ces droits doit figurer celui de profiter des bienfaits de la cité, donc d’accéder au marché. Entendons que les citoyens ont le droit d’accéder au marché parce qu’ils sont citoyens ; c’est la citoyenneté qui leur confère ce droit, lequel est donc inquantifiable, donc en théorie illimité, donc égal pour tous les citoyens. Sans égalité au niveau de ce droit et hors de cette conception, la citoyenneté est vide de sens. Voilà la logique que la monnaie étouffe en lui substituant la sienne !

Dans un système monétaire, le droit d’accéder au marché est incarné, matérialisé, par la monnaie et est donc exercé par les individus en tant que détenteurs d’unités monétaires, non en tant que citoyens. Ce droit est extérieur aux individus au lieu d’être lié à leur statut ; il est donc vulnérable et vagabond ; il peut être volé, il peut s’évaporer. En outre, l’étendue de ce droit est à la fois limitée (à hauteur du nombre d’unités monétaires détenues), variable en permanence pour un même individu (puisqu’il exerce ce droit en s’en dépouillant chaque fois qu’il paye ou achète) et fatalement inégale entre tous les individus. La monnaie véhicule et impose une conception de l’échange dont l’absurdité et le caractère antisocial ne peuvent échapper qu’à des individus pétris de préjugés monétaires, ignorant ce qu’est réellement la monnaie (faute de se poser la question parce qu’ils présument la réponse), incapables de concevoir un autre mode d’échange et de comprendre qu’un moyen d’échange, paramètre central de toute société développée, doit véhiculer les principes de l’ordre social. La monnaie n’est pas seulement sous leurs yeux ; elle est aussi et avant tout dans leur tête ; elle a façonné leur tournure d’esprit. La raison de Largent est toujours plus forte chez eux que les commandements du bon sens.

Il s’ensuit que, même lorsqu’ils dénoncent certains effets de la monnaie ou tentent de les contenir, ils n’osent faire le lien avec elle sous peine de la remettre en cause. Leurs éclairs de lucidité se perdent ainsi dans la démagogie. Inversement, lorsqu’ils cherchent à justifier les choses telles qu’elles sont et dont la monnaie est manifestement la raison d’être, ils ne reculent devant aucun sophisme pour défendre leur point de vue et flatter Largent. Leur fougue ressemble alors aux élans de la servilité. Au final, les uns et les autres ne sont pas si différents : ils ont le même maître qu’ils protègent chacun à leur manière. Résultat : malgré des siècles d’histoire et des dizaines de révolutions, la monnaie existe encore, Largent règne toujours, plus puissant que jamais.

Ces attitudes sont éminemment flagrantes concernant l’Egalité.

Les détracteurs de l’Egalité fustigent en réalité l’égalitarisme. Ils ont raison sur le fond, car, comme nous le verrons plus loin, l’égalitarisme est catastrophique. Mais ils ont tort sur la forme, car l’égalitarisme n’est pas l’Egalité. Or ils le fustigent au nom de la Liberté et laissent ainsi entendre que l’Egalité, qui n’est pas leur sujet, est contraire à la Liberté, qu’Egalité et Liberté sont incompatibles. C’est une première aberration puisque l’Egalité et la Liberté ne sont pas de la même nature. La première est le principe fondamental de l’ordre social, la seconde est, avec la Sécurité, un droit fondamental. Dans la mesure où il n’y a pas de droits sans société, hors de l’Egalité (1), il n’y a pas de Liberté sans Egalité. C’est du reste faire preuve de mauvaise foi de leur part que d’amalgamer ainsi égalitarisme et Egalité pour les réprouver ensemble alors qu’ils admettent généralement le principe « égalité en droits » qu’ils traduisent par « égalité devant la loi ». Mais pourquoi se posent-ils en ennemis d’un principe qu’ils proclament par ailleurs ? Parce que leur mauvaise foi a de bonnes raisons.

Qui est en effet assez stupide pour croire sincèrement que riches et pauvres sont égaux devant la loi  et que, même en admettant que ce soit le cas, ils sont égaux en tous droits ? L’affirmer est d’une hypocrisie totale ! Il est évident que l’égalité devant la loi n’est pas l’égalité en droits et que, dans l’inégalité en droits, dans l’inégalité devant le marché, il n’y a même pas égalité devant la loi (2). Dans ce contexte, utiliser le terme « égalité » est une imposture qui a pour but de parer le discours d’un accent de justice afin de perpétuer sans en avoir l’air les injustices du système monétaire, donc de perpétuer la monnaie elle-même. A vrai dire, ce dernier point est inconscient, ce qui est pire que tout : cela fait des intéressés des coupables non responsables. Il reste qu’ils défendent consciemment et hypocritement un système dont les aberrations et les injustices sont flagrantes et que, en dernière analyse, ils invoquent la Liberté, noble prétexte, pour ne pas se regarder comme les esclaves de Largent ou se présenter ouvertement comme ses valets.

A leur décharge, et même si là n’est pas leur motivation profonde, il faut avouer que les systèmes soi-disant alternatifs n’ont pas été heureux et qu’il est quelques raisons légitimes de se défier des changements soi-disant révolutionnaires.

L’Egalité est le but suprême de toute Révolution. Sans cette ambition, sans la volonté d’atteindre l’Egalité, une Révolution n’a pas de sens puisque l’inégalité est déjà. Mais c’est précisément parce que les « révolutionnaires » vivent dans un système inégalitaire dont ils ont intégré les préjugés que les causes profondes de l’inégalité ambiante leur échappent et qu’ils n’ont généralement de l’Egalité qu’une idée approximative voire totalement fausse. Ainsi se partagent-ils en trois groupes : ceux qui font un mauvais diagnostic de la situation quoique leur projet aille malgré tout dans la bonne direction, ceux qui ont un mauvais remède quoiqu’ils soient relativement plus perspicaces que les premiers sur les causes de l’inégalité et ceux qui se trompent sur toute la ligne. Tous en viennent cependant d’une manière ou d’une autre à renoncer à l’Egalité et à se rabattre sur des solutions égalitaristes quand ils ne sont pas d’emblée des adeptes de l’égalitarisme.

L’objet de cet article n’est pas de blâmer, comme de vulgaires capitalistes, les égalitaristes, mais de comprendre les raisons de cette dérive systématique, pour la conjurer. Pour la comprendre, il faut d’abord savoir ce qu’est l’égalitarisme. Nous allons donc voir ce qu’est l’égalitarisme en général, puis quelles formes il peut prendre et, enfin, quel est leur dénominateur commun.

L’Egalité, c’est l’égalité des citoyens (en devoirs et) en droits, dont celui d’accéder librement au marché du fait qu’ils soient citoyens. L’égalitarisme, c’est l’uniformité en toutes choses, du moins une tendance à tout uniformiser, à tout limiter. Or pareille politique nécessite des informations dont seul l’Etat dispose, des décisions que seul l’Etat peut prendre, une force coercitive que seul l’Etat peut détenir et une main mise de l’Etat sur toutes les ressources. Le système qui en résulte est fatalement étatique, liberticide, tyrannique, bureaucratique, corrompu, inégalitaire et soporifique. Le résultat est à l’opposé des ambitions ; le remède est pire que le mal.

L’égalitarisme peut prendre cinq formes, trois concrètes et deux théoriques.

La première forme n’est pas un système égalitariste mais des tendances à l’égalitarisme : c’est l’Etat providence. A l’origine, il est institué pour réduire les inégalités par la taxation des riches, l’imposition progressive et la redistribution aux pauvres. C’est l’application à grande échelle de la méthode Robin des Bois. Un constat superficiel, une réaction immédiate, un effort colossal permanent et un effet quasi nul : les riches sont toujours riches, les pauvres toujours pauvres. L’échec oblige alors à passer la surmultipliée : instauration d’un salaire minimum, uniformisation du temps de travail, augmentation des aides d’un côté et des taxes en tous genres de l’autre, multiplication des fonctionnaires, d’où développement de la bureaucratie et de l’assistanat aux dépens des travailleurs et de l’esprit d’entreprise.

C’est aussi dans ce contexte que se développe l’idéologie bobo-gauchiste. Une fois que tout nouveau progrès social ne peut se faire qu’aux dépens des lois de la monnaie et implique donc de remettre en cause la monnaie elle-même, le progressisme qui n’a pas le courage d’aller aussi loin est condamné à tourner en rond et à donner le change en versant dans la démagogie. Dans un premier temps, le combat social fait place aux foutaises sociétales autour des femmes, des jeunes, des enfants, des homosexuels, de l’art, de la fête, de la modernité, etc. Puis, l’insatisfaction croissante des citoyens et l’incapacité à les satisfaire obligent à trouver une clientèle étrangère plus facile à combler, à capter et au final à duper : les immigrés. Ainsi l’antiracisme devient soudain l’alpha et l’oméga de la politique. La fuite en avant débouche alors sur l’immigrationnisme, le droits-de-l’hommisme, l’humanitarisme, le multiculturalisme, l’écologisme, l’européisme, le mondialisme, autant d’idéologies de posture dont l’objet est de détourner les citoyens de leur propre cause en leur inculquant l’amour des autres et la haine des leurs. Ces idéologies servent à l’évidence un projet de dictature mondiale (via la finance) et sont servies par les idiots utiles qui prennent pour argent comptant les discours ou plutôt les slogans bien-pensants. Ce projet est si abject et si révoltant, que les masses ne pourraient y consentir à moins d’être lobotomisées. Pour les rendre incapables de penser et de s’insurger, politiques, médias et associations patentées taisent les vérités, répandent des faussetés, détruisent les repères, inverses les valeurs, renversent les mots ou les vident de leur sens, persécutent les esprits libres. La niaiserie tient lieu de raison. Ce qui est normal, naturel, logique est présenté comme réactionnaire, nauséabond, fasciste, tandis que ce qui est marginal, contre-nature, absurde, contradictoire, authentiquement fasciste devient la norme, l’essentiel, la cause à défendre. Ce qui est important n’est pas prioritaire ; ce qui est sans intérêt est vital. Un fléau est une chance ; un échec est un succès ; un criminel est une victime ; etc. Rien n’est ce qu’il semble être. Les champions autoproclamés du respect des différences haïssent la diversité : ils mélangent, piétinent, uniformisent, aseptisent tout. Tout se vaut, tout est pareil, tout est art, tout est légitime, tout est homme. Ils nient les races, les pays, les nations, les identités, surtout les leurs ; ils vont même jusqu’à prétendre que les sexes sont une invention de la société. Malgré des côtés différencialistes, ces idéologies sont donc essentiellement égalitaristes (d’un point de vue intellectuel plus que matériel) quoique l’égalitarisme ne soit pour elles qu’un moyen d’abrutissement et de contrôle.

La deuxième forme d’égalitarisme est plus systématique et plus catastrophique : c’est le communisme (et dans une certaine mesure le fascisme). A l’origine, il se propose de venger le prolétariat exploité et d’inverser le rapport de classes, c’est-à-dire, inconsciemment, de dompter Largent à travers la domination politique des bourgeois et par l’étatisation de l’économie. Par suite, ayant constitué un formidable appareil d’Etat, il s’insinue partout, il brise tout, il réglemente tout, il collectivise tout, il fonctionnarise tout, il énerve tout, il paralyse tout, il nivelle tout par le bas — puisque l’enrichissement est considéré comme contre-révolutionnaire —, il persécute la liberté et le génie. L’Etat est certes capable de grandes choses, puisqu’il peut mobiliser toutes les ressources, mais les « camarades » sont lobotomisés, et la société, laminée. Par ailleurs, il n’éradique ni l’inégalité ni les classes : les inégalités de revenus existent toujours, quoique moins criantes, et les classes sont non seulement perpétuées mais encore institutionnalisées (raisonnement en terme de classes oblige), une nouvelle classe de privilégiés (pouvoir, confort) étant même constituée par les membres éminents du parti.

La troisième forme d’égalitarisme est un système qui, à ce jour, est resté pure théorie : c’est l’Economie distributive (cf. Jacques Duboin, 1935). Elle consiste à établir l’égalité monétaire en modifiant le fonctionnement de la monnaie afin qu’elle ne circule plus et ne se répartisse plus inégalement. Autrement dit, l’Etat alloue régulièrement à chaque citoyen un nombre égal de crédits. Ces crédits sont débités du compte des consommateurs mais ne passent pas sur celui des commerçants. Ils ne circulent pas. Il s’ensuit que les prix n’ont aucune raison d’être (3) et sont eux aussi fixés par l’Etat. L’Etat est partout, le bon sens nulle part. Ce système qui se veut égalitaire est en réalité égalitariste, puisque les crédits représentent des biens en terme de valeur, de sorte que ce système instaure moins l’égalité en droits que l’égalité en biens, ce qui définit l’égalitarisme. Malgré ses faiblesses qui la condamnent à demeurer lettre morte, cette théorie fut, jusqu’au Civisme, la plus pertinente. Elle est en quelque sorte le trait d’union, sur le plan intellectuel, entre le système monétaire et la Cité.

La quatrième forme d’égalitarisme, la plus ancienne, est un communisme non-monétaire : l’Utopia (cf. Thomas More, 1516). Gracchus Babeuf a prôné des idées assez proches en 1795-1796. Des expériences ont été menées sur ce modèle en Espagne en 1936. Certains kibboutz, en Israël, fonctionnent également selon ses principes. Comprenant que l’échange monétaire est inégalitaire par nature alors que l’Egalité est le principe fondamental de l’ordre social, les partisans de ce système se résolvent à abolir la monnaie, suppriment toute forme de moyen d’échange, collectivisent terres et moyens de production, envisagent parfois le roulement des tâches et répartissent le produit commun via un système de rationnement. En réaction à l’individualisme insufflé par l’échange monétaire, ils proscrivent l’individualité, méconnaissent la vie privée et imposent des repas collectifs, des soirées collectives, des cuisines collectives, des dortoirs collectifs, etc. De bonnes intuitions, mais des analyses grossières, des solutions de facilité (sur le papier) et, au final, une société cauchemardesque, d’une rigidité absolue, prenant les hommes pour des fourmis. Ce système peut fonctionner à petite échelle. Il est d’ailleurs la règle dans les sociétés primitives. Mais il est voué à l’échec dans une société développée comme dans les communautés artificielles de rebelles du dimanche, plus attachés qu’ils ne croient aux libertés que laisse malgré tout la monnaie.

La cinquième et dernière forme d’égalitarisme est elle aussi purement théorique et non-monétaire : c’est le don. Il n’y a plus de monnaie, plus de moyen d’échange, plus d’échanges, même sur le mode du troc, plus de contraintes, plus de pays : tout le monde travaille pour le plaisir ou fait quelque chose d’utile, personne n’exige rien de personne, chacun prend ce dont il a besoin, tout roule par l’opération du Saint-Esprit. En réalité, rien ne tient la route. La naïveté absolue. Ce système est égalitariste sur le plan moral, puisqu’il considère que tous les hommes sont pareillement bons, généreux, volontaires, vertueux, et il le deviendrait sur le plan pratique par la force des choses, car ses disfonctionnements dramatiques obligeraient à instaurer d’urgence un communisme non-monétaire avant de réintroduire la monnaie et de passer au communisme classique (capitalisme d’Etat) qui, lui-même, finit par revenir au capitalo-libéralisme (système monétaire normal).

Ainsi, tous ces systèmes ont en commun d’intervenir au niveau de l’échange et de remettre en cause le fonctionnement naturel de la monnaie, voire son existence, pour tendre vers l’Egalité ou moins d’inégalités. Pourquoi, si ce n’est parce que tous pressentent qu’elle incarne les droits essentiels et que le système monétaire, tel qu’il est, est inégalitaire ? Cependant, ceux qui conservent la monnaie semblent tout ignorer d’elle (sa véritable nature, ses lois intrinsèques, ses effets inévitables) mais ont conscience qu’un moyen d’échange est nécessaire, de sorte qu’ils ne séparent pas le bon grain de l’ivraie ; alors que ceux qui l’abolissent ne font pas la différence entre la monnaie et le principe du moyen d’échange et jettent le bébé avec l’eau du bain. Les premiers, tels des charlatans, continuent d’inoculer au corps social le poison monétaire tout en essayant de contenir ses effets. Ils ne comprennent pas que les droits du citoyen doivent être attachés à la citoyenneté. Les seconds, tels des rêveurs, croient pouvoir faire fi de toute réalité. Ils libèrent certes les citoyens de la monnaie, mais programment un naufrage collectif. La belle affaire !

Chacun de ces systèmes repose sur trois erreurs fondamentales. L’Etat providence croit que l’Homme peut tout et que la monnaie « n’est qu’un moyen d’échange ». Le communisme, lui, croit que l’ennemi est une classe d’hommes et que les lois de la monnaie peuvent être contenues par la force. L’Utopia, elle, prend les hommes pour des clones et croit qu’en supprimant la monnaie elle en a fini avec Largent, erreur partagée par le système du don qui, lui, croit que l’Homme est bon. L’Economie distributive, le système le moins naïf et le plus élaboré, quoique tout aussi foireux en définitive, croit que la monnaie peut être maîtrisée à condition que son fonctionnement soit modifié. Il ne commet que deux erreurs. Sa seconde « erreur », qui est la troisième des quatre autres systèmes, est d’ignorer ce qu’est Largent.

Largent, c’est la croyance que la notion de valeur marchande est nécessaire pour échanger (cf. Qu’est-ce que Largent ?). Cette croyance, née de la pratique du troc, est perpétuée et inculquée aux hommes par l’usage de la monnaie qui est elle-même une évolution du troc, une généralisation du troc indirect. Le troc et la monnaie reposent donc sur Largent ; ils sont la conséquence d’une façon de penser l’échange ; ils ne sont, pour ainsi dire, que la partie visible de l’iceberg. Sans cette tournure d’esprit, troc et monnaie n’ont aucune raison d’être. Inversement, tant que cette croyance n’est pas anéantie, tant que les hommes raisonnent en terme de valeurs, tout système qui abolit ou s’écarte du fonctionnement naturel de la monnaie perpétue des préjugés et des réflexes capitalistes, reproduit inconsciemment des phénomènes liés à la monnaie, demeure fondamentalement monétaire et finit par périr de ses contradictions entre les pratiques et les pensées. Cela est particulièrement évident concernant l’Etat providence, le communisme et l’Economie distributive. Les systèmes en apparence non-monétaires que sont l’Utopia et le don n’échappent cependant pas à la règle. (4)

Qui dit valeurs dit différences de valeurs entre les choses (en terme de prix), entre les travaux (en terme de salaires), entre les producteurs (en terme de mérite), entre les individus, entre les citoyens (en terme de « droits »). Largent est intrinsèquement inégalitaire et antisocial. Par suite, la monnaie qui est son accessoire est elle aussi inégalitaire et antisociale. Tout désir de changement, c’est-à-dire, en fait, toute opposition au système monétaire, est donc une réaction contre l’inégalité, preuve que les hommes aspirent plus ou moins consciemment à l’Egalité, sans d’ailleurs savoir en quoi elle consiste, puisqu’ils ne l’ont jamais connue. Mais, dans cette marche en avant, ils se heurtent à la monnaie, dont ils méconnaissent la nature, le fonctionnement, le rôle et les effets, et à leurs propres préjugés, dont ils ne soupçonnent pas la profondeur et l’influence sur leurs conceptions de l’échange et de la société. Les timides se contentent de jongleries financières ; les téméraires suppriment la monnaie ; tous, dans leur quête d’Egalité perdue d’avance, finissent par se rabattre sur une forme d’égalitarisme.

L’Egalité implique que les citoyens soient tenus de participer à la vie de la cité selon ce qu’elle considère comme une participation et que, en retour, ils accèdent librement au marché. L’existence d’une monnaie, sous quelque forme que ce soit, comme l’absence de moyen d’échange, sous prétexte de supprimer la monnaie, ne permet pas d’appliquer ce principe : une monnaie, parce que c’est elle, et non la citoyenneté, qui confère le droit d’accéder au marché, un droit limité et inégal dans ce cas ; l’absence de moyen d’échange, parce que seul l’Etat peut, dans ces conditions, répartir le produit commun. Ne pouvant instaurer l’Egalité, c’est-à-dire l’égalité en droits au sens propre, chacun de ces systèmes se donne l’illusion d’être égalitaire en proscrivant, au niveau des individus, les différences qui ne concernent pas l’Egalité (5) ou qui ne relève même pas du droit. Ce penchant égalitariste est perceptible sous l’Etat providence (qui va jusqu’à nier la distinction entre hommes et femmes, entre parents et enfants, entre citoyens et étrangers, entre êtres humains et animaux, entre révolutionnaires et branlomanes) ; il est consubstantiel aux régimes bureaucratiques, monétaires ou non.

Paradoxalement, l’égalitarisme est une conséquence de la monnaie, moyen d’échange inégalitaire. Il est la seule échappatoire qu’ont les hommes qui aspirent à l’Egalité pour contrer les effets de la monnaie sans se défaire de la monnaie elle-même. C’est aussi le piège dans lequel tombent les hommes qui abolissent la monnaie tout en restant sous l’emprise de Largent, faute de moyen d’échange véhiculant et capable d’inculquer une autre conception de l’échange et de la société.

Tout dans l’égalitarisme est contre-nature. Il est par nature impossible de tout niveler exactement. L’égalitarisme est donc une vue de l’esprit de la part d’individus dont le cerveau est déjà occupé par une autre idée, une idée diamétralement opposée et infiniment plus puissante : Largent. La volonté égalitariste peut l’emporter un certain temps sur le bon sens et les préjugés monétaires, et bâtir ainsi, par un tour de force, un édifice sans fondations. Mais les hommes ne peuvent pas contenir éternellement ce qu’ils ont au fond d’eux. Tôt ou tard, ils relâchent leurs efforts et revendiquent leur individualité : l’édifice artificiel se lézarde, s’effondre, les hommes se raccrochent à ce qu’ils peuvent et Largent triomphe. Pour se maintenir coûte que coûte, pour durer un peu plus, le système doit recourir à la Terreur. Le rêve des égalitaristes indécrottables vire alors au cauchemar. L’égalitarisme  qui ne fait déjà que peu de place à la liberté et aux différences en théorie ne leur en laisse plus aucune en pratique. Ils sont loin désormais les « droits de l’Homme » ! Même l’uniformité matérielle déjà inaccessible s’éloigne à vue d’œil, car les tyrans se soustraient sans vergogne aux lois auxquelles ils soumettent impitoyablement les autres. L’égalitarisme est donc contraire à l’Egalité sous tous les rapports.

En vérité, l’égalitarisme est la seule version possible de l’Egalité dans les petites communautés, dans un contexte de rareté : chaque Citoyen a droit à une part égale du modeste produit commun auquel il a contribué. Il n’est même possible que dans les communautés primitives, sauf exception (cf. Sparte). Ce n’est que dans une Société développée, industrialisée, informatisée, que les Citoyens ont un égal droit d’accès au marché. Entre ces deux stades de l’évolution, la « société » passe par la phase du troc et de la monnaie, toutes deux caractérisées par un faible niveau de production : les « Citoyens » n’ont droit à rien en tant que tels, il n’y a pas de Citoyens, seulement des individus livrés à eux-mêmes et soumis aux lois de Largent. Nous venons à peine d’entrer dans l’ère industrielle et informatique. Les conditions matérielles sont désormais réunies pour réaliser l’Egalité authentique, mais les mentalités sont toujours imprégnées de préjugés d’un autre temps. D’un côté, elles n’ont pas encore intégré le fait que la monnaie et ses concepts antédiluviens qui furent toujours aberrants sont maintenant carrément anachroniques. D’un autre, l’Egalité, quoique admise de longue date en tant que principe, est encore sans exemple et demeure mystérieuse. L’avènement de cette dernière est cependant inéluctable. Ce sera la plus grande révolution dans l’histoire de l’Humanité. Mais il n’y a pas encore de révolutionnaires ; il n’y a pas encore d’hommes à la hauteur des circonstances. Impossible, d’ailleurs, de dire qui est le plus contre-révolutionnaire aujourd’hui de ceux qui discréditent l’Egalité en prônant une forme d’égalitarisme ou de ceux qui justifient l’inégalité en étant plus réalistes et souvent plus proches des principes sur le plan théorique. Tous sautent dans un piège pour en éviter un autre. Mais ces deux pièges n’en font qu’un : ce sont les deux gouffres qui conduisent à Largent ou, si l’on préfère, ses deux bouches ou, si l’on ose, les deux cornes de la Bête.

 Philippe Landeux

04 juillet 2011

NOTES

(1) Un droit n’existe que s’il est reconnu et garanti par une société, donc par des concitoyens. Or des concitoyens ne peuvent avoir le devoir de garantir un droit à un de leur concitoyen que si celui-ci s’acquitte du même devoir envers eux et leur garantit le même droit. Il n’y a pas de devoir sans réciprocité, et la réciprocité des devoirs entre citoyens implique leur égalité en droits. La notion de droit est inséparable de celle d’Egalité. Parler de « droits » dans l’inégalité est un abus de langage.

(2) « Selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de cour vous feront blancs ou noirs. » La Fontaine aurait du préciser que les puissants ont les moyens de traîner les misérables devant les tribunaux pour rien, alors que les misérables n’ont que rarement la latitude d’y traîner les puissants pour quelque chose, ce qui, même alors, ne leur garantit pas que justice leur sera rendue. Le pauvre a tant à perdre, il est si facile de faire pression sur lui, qu’il encaisse généralement les injustices sans mot dire.

(3) La notion de valeur marchande, donc de prix, naît du troc, c’est-à-dire de l’échange ou de la mise en équivalence d’objets. Sans échange d’objets ou d’unités représentant des objets les notions de valeur marchande, de prix et de monnaie n’ont pas de sens. Si un vendeur ne retire rien de ses ventes, il ne vend pas, il donne. Dans ces conditions, les prix ne résultent pas des mécanismes économiques mais l’arbitraire de l’Etat.

(4) Pour comprendre en quoi les systèmes en apparence non-monétaires que sont l’Utopia et le don reposent toujours sur Largent, il faut connaître les réflexes mentaux que le troc et la monnaie inculquent. Le troc réduit les Citoyens à de simples individus. Largent oblige à échanger entre individus et à établir des équivalences (de valeur) entre les choses. La monnaie lie le droit d’accéder au marché à des unités, passe de mains en mains, limite arbitrairement le pouvoir d’achat, met à prix toute chose et impose l’inégalité. Aussi, les principaux réflexes ou préjugés monétaires consistent à négliger la dimension sociale des individus, à croire qu’il doit y avoir échange de droits entre individus, à vouloir lier le pouvoir d’achat à autre chose que la Citoyenneté, à limiter celui-ci par un système artificiel d’unités ou de rationnement, à introduire d’« heureuses » inégalités, etc. Pour qu’un système repose sur Largent, point n’est besoin qu’il présente toutes les caractéristiques du troc et de l’échange monétaire : il suffit qu’il en conserve quelques-unes, car toutes résultent de la conception individualiste et monétaire de l’échange. Autrement dit, le ver est dans le fruit.

A la lumière de ces explications, il est assez évident que l’Utopia sous toutes ses formes possibles (partage du produit commun par l’Etat ou via des tickets de rationnement) reproduit des schémas monétaires : obsession de la rareté, limitation du pouvoir d’achat, perpétuation de la notion de valeur (quoique non exprimée), adoption de tickets qui, s’ils ne sont pas nominatifs, sont une forme de monnaie, matérialisent le droit d’accès, permettent la thésaurisation, la spéculation, le vol, etc.

Quand au système du don, il ne repose pas sur Largent : il ne repose même pas sur la raison. Il est tellement absurde et surréaliste qu’il déboucherait, si cela était possible, sur la pratique du troc. Mais comment revenir durablement au troc dans une société moderne où personne ne produit plus rien seul et n’a donc rien à troquer à la sortie du travail ? Il faudrait donc revenir à une société d’artisans et même à une tribu d’artisans, car le troc n’est praticable qu’en petite communauté (au-delà, la monnaie est nécessaire).

(5) Une erreur commune est de croire que l’égalité en droits concerne tous les droits. En fait, tous les droits ne sont pas soumis au principe d’Egalité car tous ne sont pas du même niveau. Il existe trois types de droits : les droits fondamentaux, indirects et particuliers. C’est à travers la jouissance de droits indirects que les Citoyens jouissent réellement des droits fondamentaux (Sécurité et Liberté). Mais l’exercice de droits indirects génère dans certains cas de nouveaux droits, des droits particuliers. Pour être fondamentalement égaux en droits, il ne suffit pas de décréter que les Citoyens sont égaux en droits (fondamentaux) ; il faut aussi que tous jouissent de tous les droits indirects que les droits fondamentaux impliquent. L’Egalité concerne donc les droits fondamentaux et indirects. En revanche, le libre exercice d’un droit indirect égal pour tous les Citoyens ne peut avoir pour chacun d’eux les mêmes conséquences et ne génère donc pas les mêmes droits (particuliers). Par exemple, les Citoyens ne peuvent pas être libres d’accéder au marché, en retirer des choses différentes et être propriétaires des mêmes choses. L’Egalité au niveau des droits particuliers, notamment de la Propriété, n’a aucun sens (même si une extrême inégalité témoigne de l’absence d’Egalité par ailleurs). Or le premier réflexe égalitariste est précisément de niveler les biens, autrement dit d’élever la propriété au rang de droit indirect, donc de supprimer la notion de droit d’accès (lié au moyen d’échange et, présentement, à la monnaie). Les systèmes égalitaristes qui conservent la monnaie sous une forme ou une autre ont eux aussi ce réflexe, lequel leur apparaît comme la seule solution pour compenser l’inégalité matérielle inhérente au système monétaire. L’égalitarisme universaliste procède d’une autre logique : il postule que tous les hommes sont égaux, qu’ils ont des droits naturels, que les droits n’ont rien à voir avec la citoyenneté, donc qu’il n’y a pas de devoirs. Si les droits n’impliquent pas de devoirs, rien ne différencie plus les hommes aux yeux de la cité puisque aucun n’a de devoir envers elle, aucun ne mérite plus qu’un autre, tous (citoyens et étrangers, travailleurs et fainéants) méritent les mêmes droits. L’égalitarisme prend alors deux formes. La première consiste à accorder aux étrangers les droits du citoyen ou des nationaux (ex : le droit de vote pour les étrangers). Cela ressemble à l’égalité en droits mais le principe d’Egalité est ici dénaturé. La seconde, qui va de pair avec la première, consiste à exiger, au nom de la lutte contre les discriminations, que la « société » abolisse les différences naturelles, occulte les données réelles, abandonne tout bon sens et cautionne son propre anéantissement. S’ensuivent une flopée de revendications toutes plus invraisemblable les unes que les autres au nom des « droits de l’homme ». Là encore, c’est vouloir que l’Egalité soit là où elle n’a pas lieu d’être (ex : la parité, le mariage homosexuel).

02:48 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : égalité, égalitarisme, communisme, distributive, monnaie |  Facebook | |  Imprimer |

samedi, 02 juillet 2011

LE VRAI LIBERALISME

REDIF

Une philosophie économique vantée et surtout adoptée par une société doit être profitable d’un point de vue général et particulier et intégrer le fait que les acteurs économiques (producteurs et consommateurs) sont des citoyens, sous peine de bafouer leur citoyenneté, violer leurs droits, anéantir l’Egalité et finalement ériger un système antisocial. Or nous savons que la négation de la citoyenneté dans le système monétaire est moins une démarche volontaire des hommes qu’une conséquence inéluctable de Largent. Le vrai libéralisme — par opposition au capitalo-libéralisme, c’est-à-dire au libéralisme faussé par Largent — doit donc être pensé dans le cadre d’une société et d’un système non-monétaire dans lequel les individus tiennent tous leurs droits de la citoyenneté, laquelle se mérite par l’accomplissement de devoirs envers la cité.

C’est parce qu’ils sont citoyens, parce qu’ils ont participé à la vie de la cité, selon ce qu’elle considère comme une participation, que les citoyens ont le droit de profiter de ses bienfaits et d’accéder au marché. (Les biens qu’ils retirent du marché sont évidemment leurs propriétés.) Ce droit d’accès, conféré directement par la citoyenneté,  est égal pour tous et en théorie illimité, ou indéfini. Dans ces conditions, la Demande, la somme des désirs individuels, est optimale et en théorie infinie ; elle ne peut jamais être entièrement satisfaite. L’Offre de biens, de services et d’emplois est donc stimulée au possible, et comme les individus ont besoin de travailler pour être citoyens (qui ne l’est pas n’a aucun droit), tous travaillent et pourtant de nombreux emplois restent à pourvoir. La production est à son maximum et tend vers la qualité qui seule guide désormais le choix des consommateurs.

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Les citoyens sont bien sûr libres de choisir leur emploi, dans la mesure de leurs talents et des places. En revanche, en contrepartie des droits que le fait de travailler et d’être citoyens leur assure, la cité leur fixe des résultats minimums à atteindre, des résultats en terme de « vente » ou nombre de clients (non en terme de production) afin de s’assurer de la réalité et de l’utilité de leur activité. A vrai dire, ce ne sont pas les individus qui ont des résultats à atteindre, mais les entreprises. Le principe ne semble s’appliquer aux individus que dans le cas des entrepreneurs indépendants. Tout citoyen a d’ailleurs la possibilité de créer son entreprise ; il lui suffit d’avoir un projet pour que la cité lui permette de réunir les moyens nécessaires (ce qui est différent de les lui fournir). A l’entreprise, ensuite, de gérer son activité (embauche, licenciement, organisation, innovation, stratégie, etc.) et d’atteindre au moins les résultats escomptés sous peine de sanctions voire de liquidation. Ce système permet à la cité d’explorer toutes les pistes, de déjouer les escrocs, d’abréger les expériences malheureuses, de couper les branches mortes, d’inciter les entreprises à s’adapter, mais aussi, à l’occasion, de soutenir les activités déclinantes qui lui tiennent à cœur.

Les citoyens ayant la liberté d’entreprendre, il va de soi qu’il n’y a pas de monopole, que les entreprises sont en concurrence, qu’elles doivent donc donner le meilleur d’elles-mêmes soit par orgueil soit par prudence. Cette concurrence n’oblige pas les entreprises à bâcler le travail, à exploiter leurs employés, à rogner sur les mesures de  sécurité : elle est positive pour les consommateurs auxquels sont présentés des biens et services de qualité en abondance, positive pour la cité dont l’appareil productif fonctionne sans qu’elle ait besoin d’intervenir, et sans dommage pour les employés qui travaillent dans les meilleures conditions (l’entreprise n’ayant aucune raison de lésiner) et dont les droits sont à l’abri de la citoyenneté.

Enfin, les entreprises peuvent viser soit le marché intérieur soit le marché extérieur. Lorsqu’elles exportent vers des pays monétaires, ce n’est pas pour faire du profit, elles n’en ont pas besoin, mais toujours pour satisfaire les exigences de la cité en nombre de clients. Elles vendent néanmoins leurs produits et remettent à la cité l’essentiel de leurs recettes. Ainsi, la cité qui, en interne, fonctionne sans monnaie, dispose d’un trésor pour importer des produits étrangers (lesquels sont donc accessibles gratuitement pour les citoyens) et régler les frais de voyage de ses citoyens. (Il y a d’autres façons pour elle de procéder aux échanges internationaux ou de se procurer de la monnaie.) La cité n’est pas coupée du monde ! Elle est même une puissance mondiale ! Aucun pays monétaire ne peut rivaliser avec elle sur aucun plan ! Elle connaît le plein emploi, rien ne peut déstabiliser son économie, ses entreprises sont à la pointe du progrès, ses produits sont de la plus haute qualité et les moins chers du marché, ses citoyens sont les plus égaux, les plus libres, les plus prospères et, de ce fait, les moins frustrés et les moins matérialistes de l’histoire de l’Humanité, son prestige est sans pareil.

Pour revenir aux exportations, il n’y a pas de dogme en la matière : la cité peut les autoriser sans restriction, fixer des quotas, les interdire ; elle peut obliger une entreprise à exporter tout ou partie de sa production (pour renflouer ses finances) voire à la donner à des destinataires étrangers ; elle peut exercer un droit de préemption pour troquer cette production avec un autre état, comme cela se pratique déjà ; c’est selon la nature des produits et ses intérêts du moment. Quoi qu’elle décide, les entreprises, les employés, en un mot ses citoyens n’y perdent rien. Ils travaillent pour elle en premier lieu : ils font ce qu’ils veulent tant qu’elle se tait ; ils obéissent quand elle  parle ; ils jouissent de leurs droits individuels dans tous les cas, ce qui est bien la finalité de toute société pour les individus.

Ce système respecte tous les principes de l’ordre social : il est égalitaire et libéral, mais c’est du libéralisme sans capitalisme. Il met un terme aux faux débats qui déchirent la droite et la pseudo gauche.

L’Homme ou Largent. Il n’y a plus à se demander qui doit être au centre du système. Largent — auquel l’Homme est fatalement soumis quoiqu’il se prenne pour le maître — n’est plus : l’Homme (les citoyens) reste seul dans la place. Il n’est pas seulement le centre des considérations, il est tout : l’origine, le moyen et le but de la cité.

Inégalité sociale ou égalité naturelle. Il n’y a plus à se demander si les hommes sont égaux ou si l’inégalité est justifiée, si une certaine inégalité est nécessaire voire inévitable : les hommes sont et demeurent naturellement différents ; les citoyens doivent être égaux en droits, et le sont dans la cité puisque la citoyenneté confère les mêmes à tous.

Salaire minimum ou négocié. Il n’y a plus rien à négocier de ce point de vue entre l’employé et l’entreprise, et le minimum est le maximum pour tous. Il n’y a qu’un salaire : la citoyenneté et tous les droits qui vont avec (dont celui d’accéder au marché).

Solidarité ou individualisme. Il n’y a plus à balancer entre une fausse solidarité qui perpétue l’exploitation et engendre des parasites et l’individualisme dont les excès ou les limites appellent la solidarité. Les citoyens, ayant rempli leurs devoirs, jouissent de leurs droits : ils ont tout ce dont ils ont besoin. Les parasites n’ont droit à rien, sinon au mépris public : ils n’ont plus qu’à plier bagage ou retrousser leurs manches.

Retraite par répartition ou capitalisation. Il n’y a plus de cotisations à verser sa vie durant à l’Etat ou à un organisme privé pour ensuite percevoir une pension de misère. Les droits dépendent de la citoyenneté, et un retraité est un citoyen qui a rempli ses obligations économiques envers de la cité et peut arrêter de travailler s’il le souhaite, sans rien perdre de ses droits.

Nationalisation ou privatisation. Il n’y a plus d’entreprises publiques ou privées : toutes sont à la fois publiques dans leur mission et privées dans leur gestion. Il n’y a ni planque ni galère. Les employés ne sont ni des fonctionnaires ni des esclaves ; ce sont des citoyens qui garantissent leur emploi et leurs droits en remplissant, au sein de leur entreprise et sous son autorité, leurs devoirs envers la cité.

Syndicat ou patronat. Il n’y a aucune différence aux yeux de la cité entre le patron, l’entrepreneur, le directeur et les employés : tous sont l’entreprise, tous sont citoyens, tous sont solidaires pour le meilleur et pour le pire. Ils ne se battent pas entre eux ; ils travaillent ensembles. Grèves et syndicats n’ont plus de raison d’être quand les entreprises n’ont plus les moyens d’exploiter les travailleurs et ont au contraire intérêt à les choyer (pour les retenir, plein emploi oblige).

Travail ou capital. Il n’y a plus à favoriser l’un aux dépens de l’autre et de la Liberté, que ce soit au nom de Largent qui n’est plus ou de l’Egalité qui, en posant le problème en termes monétaires, ne saurait être. Les choses ne sont plus mues par « le capital », et pour cause, mais par la volonté des hommes. Les droits des citoyens ne dépendent ni de ce qu’ils possèdent ni d’une quelconque représentation de la propriété, mais de la citoyenneté. Le travail n’est qu’une forme de participation à la vie de la cité, et toutes les activités qui profitent à la cité de quelque manière que ce soit sont reconnues et assurent la citoyenneté aux individus qui s’y livrent.

Propriété des moyens de production privée ou collective. Il n’y a plus à se demander à qui appartiennent les moyens de production que la cité permet aux entreprises de se procurer pour qu’elles servent ses intérêts : ils sont à la cité, comme la production elle-même. Les entreprises qui en sont dépositaires n’en sont propriétaires qu’en apparence, mais une apparence que chacun doit prendre au sérieux : attenter à ces biens revient à attenter au bien public. Seuls peuvent être des propriétés privées les biens que la cité permet aux citoyens de retirer du marché à titre individuel et pour leur usage personnel. Dans tout autre cas, la propriété privée, individuelle, est soit impossible soit aberrante. Ne peuvent accéder au marché que des personnes physiques (les citoyens) et les personnes morales (entreprises, associations, etc.). Un citoyen qui acquiert un bien indivisible pour lui seul (que lui seul utilise, même au profit de plusieurs) ou pour un usage collectif en est propriétaire aux yeux de la cité tant qu’il ne transmet pas son titre à un autre. Lorsqu’il acquiert un lot de biens pour un usage collectif, c’est-à-dire lorsqu’il n’a fait que dispenser les réels destinataires d’acquérir chacun de leur côté le bien qu’ils utilisent personnellement, il en est propriétaire en théorie mais il a renoncé ou transmis sa propriété en pratique : le fait prend le pas sur le droit : ce lot de biens n’est pas une propriété collective mais une somme de propriétés individuelles. Par contre, tous les biens « acquis » par une personne morale, par un groupe de citoyens reconnu par la cité, sont la propriété de la cité : ce n’est pas leur propriété qui est collective, mais au mieux leur usage.

La terre au paysan ou au propriétaire. Il n’y a plus qu’un propriétaire du sol : la cité. Elle ne le cède jamais. Elle en confie des portions aux entreprises pour qu’elles puissent travailler dans l’intérêt général, et aux particuliers pour satisfaire leurs désirs légitimes tant qu’elle n’y voit pas d’inconvénients. Ces portions retournent au domaine public (quitte à être ré-attribuées dans la foulée) dès lors que les intéressés manquent à leur devoir, renoncent à leur activité, sont frappés d’indignité ou décèdent, ou, tout simplement, dès que des intérêts supérieurs l’exigent.

Libre échange, taxation, protectionnisme. Il n’y a plus de « libre échange » qui, tant sur le plan national qu’international, n’a jamais signifié que « liberté d’exploiter, de spéculer et d’affamer ». Les producteurs ont le devoir de mettre leur production sur le marché, à portée des consommateurs libres et égaux. Quoiqu’il n’y ait plus de troc direct ou indirect entre les uns et les autres, vu qu’il n’y a plus d’argent, même un capitaliste doit admettre qu’il en résulte une forme d’échange que l’on pourrait qualifier de « libre consommation ». Cette forme d’échange vaut mieux, sans doute, que celle qui légitime l’accaparement et se rit du malheur public.
Il n’y a évidemment plus de taxes, pas même sur les produits étrangers qui, du simple fait d’être payants pour la cité, sont déjà stigmatisés. Du reste, la taxation n’a jamais été qu’une gêne pour le commerce et un surcoût pour les consommateurs.
Enfin, il n’est pas à exclure que la cité se protège si besoin est — c’est même sa raison d’être —, mais, en l’occurrence, sa meilleure protection sur le plan économique, c’est la qualité supérieure de ses produits et la liberté de ses citoyens. En fait, ce sont surtout les pays monétaires qui doivent se protéger contre une puissance dont les produits sont de qualité pour un prix nul ou dérisoire.

Ecologie ou économie. Il n’y a plus de contradiction entre l’un et l’autre : l’environnement n’est plus sacrifié sur l’autel de Largent. La cité, les collectivités, les entreprises, les citoyens n’ont d’autre limite à leurs pouvoirs que leur volonté. Dès lors qu’ils se préoccupent de l’environnement (La protection de l’environnement tient à deux choses : produire propre, traiter efficacement les déchets.), ils légifèrent et agissent en conséquence. Les bonnes décisions ne sont pas écartées pour préserver des profits ; nul ne rechigne à les appliquer par souci d’économie.

Avoir ou Etre. Il n’y a plus d’obsession de l’Avoir pour des citoyens qui ont accès à tout, même s’ils n’ont envie de rien. Les biens sont toujours nécessaires, mais il n’y a ni mérite ni orgueil à posséder ce qui est à la portée de chacun ; parader et accumuler attirent au contraire les risées. Comblés sur le plan matériel, les citoyens ont, par la force des choses, des préoccupations plus élevées. Eux qui peuvent tout avoir sont aussi modérés et réfléchis que des capitalistes sont matérialistes et excessifs à la première occasion. — Au fond, ce débat renvoie au tout premier : Largent ou l’Homme. La boucle est bouclée.

D’après ses postulats et ses effets, cette conception politico-économique est indubitablement de gauche ; c’est même la seule réellement de gauche. Elle réconcilie les concepts d’Egalité, de Liberté, de propriété, de concurrence, de hiérarchie, d’intérêt général et d'intérêt particulier que Largent dénature et dresse les uns contre les autres. Toute autre ligne est fatalement capitaliste, inégalitaire et liberticide, du moins anti-libérale ou pseudo libérale, en un mot, de droite.

Un sûr garant que cette conception est bien de gauche, au sens historique, est qu'elle accepte la définition que Robespierre donna de la propriété dans sa Déclaration des droits : « La propriété est le droit qu’a chaque citoyen de jouir et de disposer à son gré de la portion de bien qui lui est garantie par la loi. (art. 6) Le droit de propriété est borné comme tous les autres par l’obligation de respecter les droits d’autrui. (art. 7) Il ne peut préjudicier ni à la sûreté, ni à la liberté, ni à l’existence, ni à la propriété de nos semblables. (art. 8) »

Cette définition qui ignore Largent est d’autant plus extraordinaire qu’elle émane d’un homme qui ne le remit jamais en cause intellectuellement et qui, d’ailleurs, n’aurait pu lui échapper techniquement. Elle est donc incomplète : elle omet notamment d’indiquer comment un bien devient une propriété légitime dans l’absolu ; elle est absurde ou du moins inapplicable dans un contexte monétaire : la monnaie confère seule la propriété et fausse tout ; mais elle est juste du point de vue des principes de l’ordre social. Robespierre n’a pas plus résolu les contradictions du système monétaire qu’il n’est tombé dans ses pièges ; il les a dépassées pour fixer le but atteindre. Il a reconnu la nécessité et le droit pour les individus de posséder des biens, mais il a fait remarquer, dans le même temps, que la possession n’existe qu’à l’abri de la société, que cette dernière, qui incarne l’ensemble des citoyens, ne peut user de sa force pour assurer aux uns des droits préjudiciables aux droits des autres et donc qu’elle n’a pas à regarder comme la propriété des particuliers les biens qui présentent ce risque par nature ou qui, entre certaines mains, sont devenus un fléau. Un citoyen ne peut posséder que les biens sur lesquels la cité, gardienne de l’intérêt général, lui reconnaît ce droit, et tant qu’elle le lui reconnaît, d’où l’expression « portion de bien qui lui est garantie par la loi ».  Cette définition condamnait autant le capitalo-libéralisme que le communisme ; elle était sociale et libérale ; elle est toujours révolutionnaire.

Philippe Landeux

Voir aussi : Robespierre et le libre échange

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mardi, 28 juin 2011

PENSEE DU JOUR : pour les veaux

Tout se vaut ou lavage de cerveau ?

14:54 Écrit par Philippe Landeux dans 6. MON BLOG, 7.1. PENSEES DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |